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PHystorique- Les Portes du Temps
7 février 2020

L’histoire de la Vendée - TIME TRAVEL

L’histoire de la Vendée - (TIME TRAVEL 835) Renaud comte d'Herbauge et Lambert, comte de Nantes, réunissent leurs armées au château féodal de Fontenay le Comte pour aller combattre les Normands sur l’Ile D

Toute l’histoire générale de la Vendée s’efface devant ce que les chouans ont appelé « La grande Guerre », et il est difficile de prononcer ce mot de « Vendée » sans qu’aussitôt l’esprit se reporte aux luttes sanglantes de la période révolutionnaire. Nous ne ferons donc qu’esquisser à traits rapides les principaux faits de l’histoire générale, réservant nos plus amples développements pour l’insurrection vendéenne.

Qui connaissait la Vendée avant 1793?  Aucune grande tradition, aucun passé. Les invasions, la civilisation romaine, l’épanouissement du christianisme avaient laissé dans le pays des traces peu profondes.

 La Vendée vivait séparée du royaume, comme endormie, éloignée du mouvement général des esprits, ignorante de l’évolution philosophique qui entraînait la France, et quand la Révolution lui cria ce mot magique, qui galvanisait alors les citoyens : « La Patrie est en danger », elle ne comprit pas ; elle ne pouvait pas comprendre.

 Pas une ville importante d’ailleurs. Fontenay seule avait une histoire, parce que son origine remontait à une époque reculée et qu’elle était la capitale du Bas-Poitou. Quant au Marais, il n’existait pas.

Au XIIIe siècle, la mer baignait Maillezais, Montreuil, Luçon, Beauvoir. Les gros bourgs de Chaillé-les- Marais, du Gué de Velluire et de Vix étaient dans des îles. Le golfe de l’Aiguillon, qui avait alors trente-six kilomètres d’ouverture, ressemblait à la baie du Morbihan ; il était parsemé d’îles et rentrait profondément dans les terres.

Bouin, dans le Marais du nord, était également une île, et la baie de Bourgneuf, qui sépare Noirmoutier du continent, s’est tellement rétrécie, qu’on peut maintenant à marée basse, par le passage du Gois, la traverser à pied sec.

Il n’y a donc point lieu de rechercher dans cette partie de la Vendée des vestiges des époques reculées, et seul le Bocage pourrait révéler quelques traces des populations primitives, qui ont habité le département.

Les monuments druidiques n’y manquent pas, en effet, mais les débris de l’époque gallo-romaine sont plus rares. Dans l’arrondissement des Sables, dans le canton de Pouzauges, on ne peut faire un pas sans trouver des tumulus et des dolmens. Celui de la Frébouchère, non loin d’Avrillé, est l’un des plus imposants et des plus étranges, et l’on se demande comment des hommes, qui ne disposaient pas encore des moyens puissants découverts par la science, ont pu soulever à deux mètres de hauteur une table de granit longue de plus de huit mètres et large de cinq mètres.

A Saint-Médard-des-Prés, à Auzais, au Langon, au Bernard, à Nieul- sur- l’Autise, à Xanton, Thiré, l’Hermenault, les archéologues ont découvert de très nombreux débris provenant d’habitations romaines ; mais aucun de ces monuments immenses, arènes, théâtres, thermes, que les Romains construisaient dans tous les pays où ils formaient des agglomérations de quelque importance.

 Les Piétons habitaient la Vendée pendant la période gauloise. C’était une confédération considérable, constituée en République et divisée en trois tribus alliées : les Ambiliates, au nord de la Vendée ; les Agnanutes, au centre; les Agésinates Cambolectri, sur les bords de la mer.

Leurs institutions étaient très démocratiques ; ils élisaient chaque année un chef civil et un chef militaire. Envahis par les Cimbres, ils furent rapidement assimilés, et à leurs institutions libérales succéda bientôt une théocratie autoritaire, dont les prêtres de la religion druidique furent les ministres, et qui laissa partout dans la région les marques de son action déprimante.

Le pays des prêtres d’Hésus et des druidesses, qui prophétisaient l’avenir, devait être plus tard celui de l’abbé Bernier et de l’évêque d’Agra. Le sol où s’élevait tant de menhirs, de dolmens, de tumulus et de cromlechs devait donner fatalement naissance aux farfadets, aux lutins et aux garaches.

C’est en vain que César, après avoir soumis toute la région au-dessous de la Loire, y introduit la civilisation romaine et y forme une légion qui combat avec lui à Pharsale; c’est en vain que la Vendée subit pendant quatre siècles la domination de Rome, les superstitions druidiques n’en sont nullement atteintes et se perpétueront longtemps.

On chante encore en Vendée la Guillannu, transmise par le druidisme. Dans la dernière nuit de l’année, à minuit, les jeunes gens se réunissent, parcourent la campagne et répètent devant chaque ferme la chanson suivante :

Messieur’ et mesdames

De cette maison (bis)

Ouvrez-nous la porte,

Nous vous saluerons.

Notre Guillannu,

Nous vous la demandons.

 

La chandelle est morte,

Nous l’allumerons,

Avec l’allumette

Qui est sur le poiron (1).

 Notre Guillannu, etc.

 

Guiettez (2) dans la nappe,

Guiettez tout du long,

Donnez la michette,

Gardez le grison.

Notre Guillannu, etc.

 

Guiettez dans l’charnier,

Guiettez jusqu’au fond,

 Donnez la côtelette,

Gardez le jambon.

Notre Guillannu, etc.

Allez à la cave, Cherchez dans le fond ; Donnez l’muscadet, Gardez le gros plant. Notre Guillannu, etc. ……

 

Votre fille aînée

Est à la maison ?

Donnez la servante,

Nous nous en contenterons.

Notre Guillannu, etc.

 

Si v’lez pas donner,

Ne fait’ pas tarder.

Un grand vent de norte

Fait ouvrir la porte,

Un paud vend du su

Nous sommes perdus.

Notre Guillannu,

Nous vous la demandons.

 

Malgré les nombreux camps gallo-romains établis en Vendée, celui de Tiffauges, celui de Mortagne où Agrippa avait son quartier général, celui de Durinum (aujourd’hui Saint-Georges-de-Montaigu), les Romains sont à leur tour envahis.

Une colonie espagnole s’établit à Epanes, près de Vouvant ; les Scythes Teiffaliens se fixent à Tiffauges, puis peu à peu, à la suite des prédications de saint Hilaire, de saint Martin de Vertou, de saint Martial, le christianisme gagne le pays.

Bientôt apparaissent ces monastères et ces églises dont la Vendée a conservé d’admirables débris.

Dès 680, on signale la fondation, par saint Philbert, du couvent de Noirmoutier (Monasterium Nigrum), où s’établissent les moines noirs de Saint Colomban. Plus tard s’élèvent les belles abbayes de Maillezais, de Luçon, de Nieul, de Fontenelles.

Mais les invasions recommencent. Ce sont d’abord les Sarrasins, battus par Charles Martel à Poitiers, et qui, chassés vers la Vendée, détruisent le couvent de Noirmoutier, envahissent tout le pays, où un gué, vers Mareuil, porte encore leur nom.

 Ce sont ensuite les Normands qui s’emparent de l’île de Bouin, pillent Luçon, Fontenay, Saint-Michel-en-l’Herm, Noirmoutier et rançonnent toute la côte.

Combat contre les Normands dans l'Ile d'Herio (Noirmoutier), jour des kalendes de septembre 835

Renaud (Rainaldus, ou Ragenold) comte d'Herbauge et Lambert, comte de Nantes, réunissent leurs armées au château de Fontenay le comte pour porter secours à Charles le Chauve.

 (TIME TRAVEL 835) Renaud comte d'Herbauge et Lambert, comte de Nantes, réunissent leurs armées au château féodal de Fontenay le Comte pour aller combattre les Normands sur l’Ile D’Herio

En 853, le fils de Renaud, comte des Herbiers, bat les Normands au pont de Brillac, près de Coulon (Deux-Sèvres).

L’an 1000 couvre la Vendée d’une splendide floraison de monuments religieux. C’est de cette époque que datent les églises du Boupère, de Cheffois, de Belleville, d’Oulmes, de Vouvant, de Maillezais, puis l’architecture ogivale apparaît et avec elle les cathédrales de Luçon et de Fontenay.

La Vendée avait dû subir toute les vicissitudes du comté de Poitiers, dont elle faisait partie. Le mariage d’Eléonore de Guyenne, qui l’avait d’abord rattachée à la couronne de France, l’avait fait passer sous la domination des rois anglais après le divorce d’Eléonore et son second mariage avec Henri Plantagenet.

Le pays avait été alors livré au contrecoup des guerres que se firent les rois d’Angleterre et de France pour conquérir les provinces de l’Ouest. Tiffauges, Mortagne, les Herbiers, Chantonnay, Luçon et Fontenay avaient été saccagés par les Anglais.

Louis VII cependant réussit à reconquérir le Poitou, qui fut donné par Louis IX à son frère Alphonse. Mais, aidé par le roi d’Angleterre, Henri III, le comte de la Marche refusa de rendre hommage au nouveau comte de Poitiers et la guerre reprit avec une nouvelle violence.

Geoffroy la Grand’dent, seigneur de Fontenay et de Lusignan, ayant embrassé la cause du comte de la Marche, Louis IX vient prendre les châteaux de Mervent, de Vouvant, de Fontenay et force Geoffroy à la soumission. On montre encore à Mervent, de l’autre côté de la rivière la Mère, en face du château, l’endroit où campa saint Louis.

Après la mort d’Alphonse, le comté de Poitiers retourne à la couronne. Philippe III le Hardi visite sa nouvelle province et pousse jusqu’à Fontenay, qui est érigé en siège royal, quelque temps après, par Philippe le Bel.

Mais les princes s’offraient alors des provinces comme nous donnons maintenant des cadeaux au jour de l’an ; ils disposaient des peuples, selon leur fantaisie et leur humeur. Philippe le Bel offre le Poitou et avec lui la Vendée à son fils puîné Philippe le Long, qui le cède à son tour à son frère Charles, comte de la Marche. Il fallut l’avènement de ce prince au trône, en 1322, pour que le Poitou fît de nouveau partie du domaine royal.

 En 1361, après une lutte héroïque, Fontenay tombe de nouveau au pouvoir de l’Angleterre et se soumet à Jean Chandos. Le traité de Brétigny donne, une fois de plus, le Poitou aux Anglais.

En 1372, Duguesclin les chasse de Fontenay, dont il reste le seigneur jusqu’en 1377 ; il leur enlève Benaston, antique cité romaine, près de Chavagnes-en-Paillers. C’est là, dit-on, en traversant un fossé sur une poutre enflammée, qu’il se cassa la jambe.

La guerre des Armagnacs et des Bourguignons elle-même n’épargne pas Fontenay, qui est enlevée par le sire d’Heilly, capitaine bourguignon. Heureusement pour elle, cette ville est donnée pour prix de ses services au connétable Arthur de Richemont, aussi grand capitaine qu’habile administrateur, et pendant quelques années Fontenay respire un peu.

Sous la bannière de Richemont, quelques-uns de ses habitants vont combattre pour l'indépendance du pays, et très pieusement les Fontenaisiens conservent encore le souvenir de Guillaume Yver, tué à côté de Jeanne d’Arc, au siège d’Orléans, de Régnault Poisson et de Raoul Billaud, morts héroïquement dans la lutte contre l’Anglais.

Rappelons aussi qu’en 1440 fut supplicié Gilles de Rais, seigneur du château de Tiffauges, qui, pendant près de trois longues années, dit la légende, avait semé la terreur dans le pays par ses meurtres, les tortures infligées à ses victimes et surtout par ses hécatombes d’enfants.

En 1469, Louis XI a une entrevue sur la Sèvre Niortaise, au passage de Braud, avec son frère, le duc de Guyenne. Il couche à Puyravault et se rend ensuite à Fontenay, dont l’industrie était alors considérable. Deux ans après, il érige cette ville en commune et lui permet de nommer un élu annuel et trente conseillers, parmi lesquels devaient être choisis onze échevins. Louis XI, accompagné de Philippe de Commines, seigneur de Curzon, visite aussi les Sables-d’Olonne, et il est très frappé de l’admirable situation de ce port, dont les marins, hardis flibustiers, font aux ennemis de la France une guerre sans merci.

 Avec la Réforme, pénètre en Vendée l’esprit de libre examen, mais le choc des passions religieuses va l’ensanglanter pendant bien des années. En vingt-cinq ans, cette pauvre ville de Fontenay est prise et reprise huit fois. Les protestants s’en emparent, grâce à la connivence de Grelier, capitaine du château. Chassés quelque temps après, ils reviennent sous le commandement de La Noue et, malgré la défense courageuse du maire Nicolas Rapin, la ville tombe en leur pouvoir.

C’est à l’attaque de la porte Saint-Michel qu’un coup d’arquebuse brise le bras de La Noue. Un ouvrier de La Rochelle lui fabrique un bras en fer, d’où le nom de La Noue-Bras-de-fer que ce chef a dans l’histoire et qu’on a donné à l’une des rues de Fontenay, non loin de l’endroit où il fut blessé.

En 1534, une fille protestante des Essarts, Marie Gaborit, qui avait lutté publiquement contre un franciscain, est brûlée vive : les populations s’exaspèrent et l’hérésie prend une nouvelle extension.

Mais en 1574, sous Henri III, les catholiques, sous les ordres du duc de Montpensier, font une expédition en Vendée, prennent Fontenay d’assaut et livrent encore une fois cette malheureuse ville au pillage et au massacre. Les calvinistes n’étaient pas hommes, toutefois, à renoncer à la revanche.

Sous les ordres d’Henri de Navarre, ils envoient de La Rochelle des expéditions qui font tomber entre leurs mains Maillezais, Saint-Maixent et Fontenay, dont la perte leur avait été très sensible. Henri dirige lui-même le siège de Fontenay, et de là va s’emparer de Beauvoir-sur-Mer.

 La mort d’Henri III et les victoires d’Henri de Navarre mettent enfin un terme à cette abominable guerre, dont les traces se retrouvent encore aujourd’hui à chaque pas en Vendée.

Alors pourtant Fontenay brillait d’un vif éclat au point de vue littéraire comme au point de vue scientifique. Nulle part, à aucune époque, si petite ville produisit à la fois si belle et si nombreuse pléiade de penseurs, d’écrivains et de savants.

Fécondité d’autant plus prodigieuse, que Fontenay, cité obscure, était éloignée de tout centre d’études ! Pierre Brissot, médecin célèbre, y naquit en 1478; le jurisconsulte Tiraqueau, vers 1480; Barnabé Brisson, autre jurisconsulte éminent, en 1531 : Collardeau et Nicolas Rapin, l’auteur de la Satire Menippée, l’illustrèrent également.

Mais la grande gloire de cette petite ville est surtout Viète, qui naquit vers 1540 et appliqua le premier l’algèbre à la géométrie. Rabelais, dans les premières années du XVI e siècle, vécut aussi à Fontenay et entra comme novice au couvent des Frères mineurs. Son influence contribua beaucoup, dit-on, au mouvement intellectuel que nous venons de signaler.

Ajoutons qu’à Luçon, à la même époque, Pierre Garnier était réputé le plus savant homme de son temps. Viète, qui n’était pas simplement mathématicien, mais aussi linguiste distingué, suivait Henri IV et avait pour mission de déchiffrer les lettres interceptées par les soldats français.

La cour d’Espagne vit là un acte de sorcellerie, fit savoir au Pape qu’Henri IV était servi par le diable, et Rome mit aussitôt le grand mathématicien en demeure de comparaître à son tribunal comme sorcier et nécromant. Viète ne s’en émut guère et, en homme d’esprit, rit simplement de l’incident.

Henri IV meurt, la France est en proie aux troubles qui agitent la minorité de Louis XIII, et Condé, le chef des mécontents, cherche des appuis en Poitou.

C’est à Fontenay qu’ont lieu les conférences qui aboutissent plus tard à la paix de Loudun. Richelieu, qui de son évêché de Luçon, avait pu étudier facilement la situation des partis dans la région, assiège La Rochelle, tandis que Soubise, chef protestant, s’empare des Sables-d'Olonne.

Les choses se gâtent au point que Louis XIII croit devoir marcher lui-même contre les rebelles qui viennent de piller Luçon, le siège de l’évêché. Il remporte de brillants succès dans un pays où des armées régulières pouvaient difficilement manœuvrer, et la prise de La Rochelle met fin aux troubles religieux.

Toutefois, l’édit de novembre 1787, « concernant ceux qui ne font pas profession de la religion catholique », amène seul l’apaisement et met un terme au régime abominable auquel étaient soumis les protestants.

Pourquoi ceux-ci ne sont-ils pas plus nombreux dans un département où ils ont si longtemps tenu tête à des armées ? Comment le fanatisme catholique a-t-il pu, en 1793, soulever le pays, alors que la doctrine du libre examen avait tant d’adeptes dans la région ?

Le nombre des protestants avait été considérable, en effet ; mais c’est dans le Poitou que le commissaire départi, René de Marillac, avait inventé « les missions bottées », et c’est le successeur de René de Marillac, Lamoignon de Basville, qui avait régularisé les dragonnades.

Nulle part les conversions à main armée, nulle part le pillage, l’assassinat, le viol, les enlèvements d’enfants ne s’étaient pratiqués avec plus de férocité. Aussi l’émigration protestante avait-elle été considérable : elle avait été favorisée d’ailleurs par le voisinage des côtes. Le Gouvernement s’en aperçut avec joie quand il procéda à la confiscation des biens des fugitifs. « La Terreur de la Révocation, dit Chassin, en sa période aiguë de 1661 à 1685, a duré autant d’années que de mois la Terreur de la Révolution ».

Mais la première était sans excuse ; la seconde pouvait être justifiée par l’autre. C’est dans les édits contre « ceux de la Religion Prétendue Réformée», contre « les Fugitifs », contre les « Nouveaux convertis », que les légistes de 1793 ont trouvé le texte des lois contre les Emigrés et contre les Suspects. Ces édits ont été appliqués pendant un siècle avec une rigueur patiente, réfléchie et froide, dont on trouverait difficilement des exemples dans l’histoire.

Comment s’étonner que les protestants aient déserté la Vendée et abandonné le pays aux catholiques ?

Après l’édit de 1787, les femmes, filles détenues dans les couvents sont rendues à leurs familles ; les prisonniers incarcérés pour leurs opinions religieuses sont élargis ; les poursuites pour les « assemblées au désert » sont suspendues. Mais la Régie des biens séquestrés n’est pas abolie, mais les biens des « Fugitifs » ne leur sont pas rendus, mais l’exercice de tout autre culte que celui de la religion d’Etat reste interdit, mais les protestants restent incapables de tout acte en nom collectif. Le Poitou, toutefois, commençait à réparer les pertes que lui avaient causées tant de luttes contre l’étranger, tant de guerres civiles et religieuses, quand éclata la Révolution.

 L’un des actes les plus tragiques, les plus douloureux de la tourmente révolutionnaire devait se passer en Vendée.

Au pays vendéen, description, histoire, langage, sites et monuments... / G. Guillemet

 

« Saviez-vous que ce jardin médiévale du parc Baron n’est en réalité qu’une reconstitution ? Il a été créé il y a une quarantaine d’années au pied des remparts, par Philippe Drapeau, un jardinier municipal talentueux explique Marie-Gabrielle Giroire, guide conférencière de Fontenay le Comte.

 

 

 

Carte des environs de Fontenay le Comte avant le Xe siècle - Motte féodale du RULLAN <==.... ....==> Les Normands et la Bataille de Brillac 853 – 1035 charte de Geoffroy, vicomte de Thouars don de terre à Moutiers-sur-le-Lay

 


 

Herbadilla - de Noirmoutier au Herbiers sur les traces du fleuve Yprésis -

Lorsque Jules-César voulut soumettre les peuples de l'Armorique, qui s'étaient révoltés, et notamment les Venètes, il marcha d'abord vers Nantes, ville importante par sa position, sur la rive gauche du Liger (la Loire). L'effroi devança la marche rapide des légions Romaines ; une foule de Nantais abandonnèrent leur citè pour se soustraire au joug de vainqueur.

 

LA VENDÉE CELTIQUE MONUMENTS ET LOCALITES CELTIQUE (mégalithe - Druide)

Les moeurs des anciens Celtes, dont parle Cé­sar dans ses Commentaires ( lib, VI § XIII), se re­trouvent dans la Vendée et la Bretagne, où le culte des druïdes est attesté par un grand nombre de monuments . Ces sites, sont composés de monumentales structures de pierres ou mégalithes.

 

Quand Poitiers s'appelait Limonum capitale des peuples Pictavi et Tiffauges, Theiphalia
Suivant cette inscription, qui est au plus tard, de la fin du III è siècle, la ville de LIMONUM paroît avoir pris le nom du peuple, CIVITAS PICONVM ; il est certain que vers le milieu du IV e siècle, elle se nommoit PICTAVI....



La voie romaine de Limonum (Poitiers) à Cœsarodunum, la bataille de Charles Martel 732

LES DEUX GUERRIERS AQUITAINS. C'était dans la direction de Moussais-la-Bataille, ou pour parler avec plus d'exactitude, vers le confluent de la Vienne et du Clain, que chevauchaient vers la fin d'octobre 732 deux guerriers d'Aquitaine complétement armés.



 

Paysages et monuments du Poitou - Église Notre-Dame de Fontenay-le-Comte, sa crypte et son clocher -

Une crypte datée du XIe siècle, oubliée depuis la Révolution et redécouverte lors de travaux dans la nef de l'église, atteste de la présence dès cette époque d'une église romane sur l'emplacement de l'actuel édifice. Ces vestiges sont les plus anciens de la ville....

 

les Northmans (Vikings) sur l'île d'Her (Noirmoutier) Abbatiale bénédictine d' Hilbodus, abbé de Saint-Philibert

Depuis 820 que les Northmans étaient débarqués pour la première fois dans l'île d'Her, il ne s'était pas passé d'année sans qu'ils y revinssent ; mais les tempêtes des hivers les ramenaient ordinairement dans leur patrie.....

 

Moyen-Age - voyage au temps de GEOFFROY LA GRAND'DENT et l'Ancienne Famille de Lusignan- (Le Roman et l'Histoire)
Les anciennes chroniques, le roman de Mélusine, plusieurs autres documents et Rabelais même, dans Pantagruel, parlent d'un redoutable et turbulent seigneur du moyen-âge, Geoffroy de Lusignan, surnommé la Grand'Dent (parce qu'une longue dent lui sortait de la bouche) et qui est devenu légendaire en Poitou.


 

 

Prise et Siège de Fontenay-le-Comte durant la cinquième guerre de Religion (1574)

La paix, achetée au prix de tant de sang, allait être violemment rompue par le plus infâme attentat. Les premiers mois de 1572 avaient été assez tranquilles, et la cour épuisait tous les semblants d'une hypocrite amitié envers ses anciens ennemis. Le roi de Navarre reçut même la main d'une fille de France, la belle Marguerite....

 

La Renaissance Poétique de Fontenay le Comte en Bas- Poitou (Time Travel 16 ème siècle)

A l'époque où Rabelais grandissait en savoir au milieu des livres de son couvent, Fontenay possédait d'autres foyers littéraires fort "connus des érudits. C'était en première ligne le cabinet d'André Tiraqueau, formé de curiosités recueillies en France et à l'étranger par le savant jurisconsulte lui-même, témoin ce beau médaillon dont nous reproduisons l'image et qui fut modelé à Rome....

 

Armand Jean du Plessis de Richelieu, de la Sorbonne à l'évêché de Luçon (Time Travel 1606)

Destiné à une carrière militaire, Richelieu se trouve dans l'obligation en 1605 de se tourner vers une carrière religieuse : son frère Alphonse-Louis du Plessis refuse l'évêché de Luçon (gardé depuis 20 ans dans la famille) pour devenir moine en entrant à la Grande Chartreuse, et la famille refuse de perdre ce qu'elle considère comme une importante source de revenus....




(1) Petite planchette dans l’angle de la cheminée pour placer les allumettes.

(2) Cherchez.

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