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PHystorique- Les Portes du Temps
10 avril 2021

1224 trêve de Montreuil Bellay d’ Aimery VII vicomte de Thouars, accordée à Louis VIII le Lion, roi des Français

1224 trêve de Montreuil Bellay d’ Aimery VII vicomte de Thouars, accordée à Louis VIII le Lion, roi des Français

Aimery VII vicomte de Thouars, né vers 1152. Il est le fils aîné de Geoffroy IV et de Denise de Lusignan, fille d'Hugues VII le Brun et de Sarrazine de Lezay. . Il fut sénéchal de l'Anjou, puis sénéchal du Poitou.

Il est fait mention de ce vicomte dans l’origine des Poitevins (chap32), et dans le cartulaire de Saint Laon de Thouars.

 

Il est le 18e vicomte de Thouars, de 1173 à 1226.

Il épousa en premières noces avant 1179 Agnès de Laval (fille du Baron Guy IV de Laval et d'Agathe) avec qui il eut trois filles :

  1.  Adèle (épouse de Renaud du Puy du Fou);
  2.  Alix (épouse de Thibault III de Beaumont, Seigneur de Bressuire);
  3.  Aumur (épouse de Bernard Vicomte de Brosse).

 

En secondes noces il épousa Marie dont il eut quatre fils :

  1.  Geoffroy (v. 1183-1245) époux de Marguerite du Tonnay, puis trésorier de Saint-Hilaire de Poitiers;
  2.  Guy Ier (v. 1183-1242), vicomte de Thouars;
  3.  Aimery VIII (1187-1246), vicomte de Thouars;
  4. Guillaume de Thouars (?-1245), seigneur du Lion d'Angers et de Candé il épousa en 1237 Isabeau de Châteaubriant dite de La Guerche, fille de Guillaume de Châteaubriant de La Guerche et d'Hersende de Sillé)

 

Vers 1180. Notice dans laquelle les moines de la Chaise-le Vicomte relatent les dons qui leur furent faits par Aimery VII de Thouars Sibille, épouse d'Aimery, ainsi que Aumou, sa mère, et ses frères et sœurs sont mentionnés comme ayant donné leur consentement.

 

Marchegay, Cartulaire du Bas-Poitou, XXIVe charte de La Chaize. (1)

De rebus datis ab Aimerico Vicecomite

Gestorum nostrorum memoria, nisi scripto fulciatur elabitur. Ideoque, ne factum nostrum posteros latere queat, presenti scripto posterorum et presentium memoriae tradere volumus quod Aimericus vicecomes Thoarcii, pro redemptione anime suae et parentum suorum, dedit et concessit Deo et ecclesie santi Nicholai de Casa et monachis Sancti Florentii in predicta ecclesia Deo servientibus, terram que est ad portam Case usque ad Recordel, sicut via levat ad sinistram, ad Burgum faceindum ab omni servitio et ab omni quosduma liberum et quietum.

Nec non concessit predicte ecclesie Aimericum Fochart, eisdem monachis condonatum, et eum Aufredo, tunc priori, per manum tradidit eum omni terra quam idem Aimericus monachis dederat.

Preterea supradictus vicecomes concessit predicte ecclesie oscham Audeart Piche.

Sepedictus etiam vicecomes concessit eidem ecclesie l’Espau Neronel. Hujus concessionis testes sunt : Aufredus tunc prior, Johannes de Andegavi monachus, Giraudus de Sancto Florentio monachus, Petrus Jaquelinus decanus Marolii, Charontonus capellanus et Petrus presbiter ejusdem nepos, Petrus de Sancto Hilario capellanus, Petrus Baritaut Sancte Cecilie capellanus.

De laicis : Aimericus de Cante Merle, Petrus d’Aupercis, frater ejus, Guillelmus filius Affredi, Guillelmus Escuaco, Matheus de Marigne, Guillelmus Bursart, Guillelmus Rainault, Johannes de Torgne, Guillelmus Guilbert, tunc Case prefectus, et multi alii.

Hoc etiam concessit Aumou, mater vicecomitis, et Sibilla uxor ejusdem.

Hoc ipsum concesserunt frates vicecomitis : Guido, Hugo, Gaufridus, Raimundus.

Hoc ipsum concesserunt vicecomitis sorores : Maria, Aimiablia +. Hujus rei testes sunt : Giraudus de Sancto Florentio monachus, Johannes de Canda notarius, Johannes Hatum, Matheus de Marigne, Haimericuse de Losduno, Guillelmus de Saut et plures alii.

 

Si nous feuilletons l’histoire de nos pays, nous voyons qu’en 1182, le vicomte de Thouars Aimery VII, prit parti pour Richard Cœur de Lion, alors que l’aristocratie poitevine défendait Henri au court-mantel ( Imbert, Histoire de Thouars p.79)

 

 ==> Vers 1195. Le vicomte Aimery VII, fils aîné du précédent, confirme au chapitre non seulement les ligences que celui-ci pourrait acquérir dans son fief mais la rente d'un muid, de froment donnée sur le moulin neuf de Thouars par le généreux et noble chanoine Geoffroy le Roux.

==> 1199 le vicomte de Thouars s'empare de Tours - Don du château de Langeais à Robert de Vitré par Arthur 1er, duc de Bretagne.

En 1200, Aimery VII, vicomte de Thouars, fit hommage lige de sa vicomté au roi Jean d’Angleterre, Raoul III de Mauléon et son frère Guillaume signèrent, comme témoins, la charte.

Le Poitou et l’Aquitaine, domaine d’Aliénor, la Normandie, le Maine et l’Anjou, domaine d’Henri II Plantagenêt, appartenaient alors à la couronne d’Angleterre

==> 1201 De Fontevraud à l’abbaye de la Couronne – Aliénor d’Aquitaine; Jean Sans Terre; Aimery VII de Thouars; Alix de Bourgogne

==> 1201.  Charte du vicomte Aimery VII, approuvée par ses trois fils Guillaume, Guy et Aimery. En reconnaissance des bons services du ferronnier ou armurier Brient, il abandonne à celui-ci et à ses héritiers tous les droits qu'il avait sur les terres d'un nommé Aimery Bareau, à Lernay et à Rabate près Thouars. Aucune autre redevance n'en sera due que deux éperons dorés, le premier dimanche du carême de chaque année.

 

 

1203, du 1er novembre, au 24 avril Paris

Philippe Auguste déclare avoir donné en hommage lige la sénéchaussée du Poitou et du duché d’Aquitaine, à partir du jour où il en pourra disposer, à Aimery, vicomte de Thouars et, après Aimery, à celui de ses héritiers qu’il désignera, et s’engage à la lui faire maintenir même dans le cas où il céderait la terre du Poitou.

 

In nomine sancte et individue Trinitas. Amen. Philippus Dei gratia Francorum rex. Noverint universi presentes pariter et futuri quod nos amico et fideli nostro A[imerico] vicecomiti Thoarci dedimus in hominagium ligium senescaltiam Pictavie et ducatus Aquitanie, quando Deus eam nobis dederit vel nos vel per amicos nostro acquiere, tenendam in perpetuum ab eodem vicecomite et herede suo de uxore sua desponsata, cui eam in morte sua dederit ; nec nos alicui terram Pictavie reddemus quin senescalcia eidem vicecomitis et heredi suo in perpetuum remaneat.

 

Quod ut ratum sit et firmum, sigilli nostri auctoritate et regii nominis caractere inferius annotato presentem paginam precepimus communiri.

Actum Parisius, anno Domini M° ducentesimo tercio, regni vero nostri anno vicesimo quinto, astantibus in palacio nostro quorum nomina supposita sunt signa.

Dapifero nullo, Signum Guidonis buticularii. Signum Mathei camerarii. Signum Droconis constabularii.

Data vacante (Monogramme) cancellaria, per manum fratris Garini.

 

 

 En 1206, Aimeri, aidé du régent de Bretagne, soutint une guerre contre Philippe Auguste.

 Ce dernier ravagea les terres du vicomte, mais n’osa attaquer Thouars.

Octobre 1206, on conclut à Thouars, une trêve de deux ans. (voyez Guillaume le Breton, hist. De Philippe Auguste, page 86 et 87)

Après Thouars, les villes de Parthenay et d'Airvault tombèrent au pouvoir de Philippe-Auguste.

Fatigué de brûler les bourgs et les châteaux et de saccager les récoltes, le vainqueur rentra â Paris, en laissant le Poitou sous la garde, de Guillaume des Roches.

 

En 1207

Dès l'année suivante, le vicomte de Thouars on compagnie de Savary de Mauléon, reprit l'offensive, pillant et dévastant presque sous les yeux des lieutenants du roi.

Adam II vicomte de Melun (2) fut envoyé, dans le Poitou par Philippe Auguste contre Aimery et contre Savary de Mauléon, alliés de Jean sans Terre.

Un jour que les deux alliés rentraient à Thouars chargés de butin, ils furent rencontrés par Guillaume des Roches et Clément de Metz. Le maréchal Henri-Clément de Metz gagna la bataille sur Aimeri, prit Hugues de Thouars, Henri de Lusignan, son neveu, et plusieurs autres seigneurs qui furent envoyés sous bonne garde à Paris.

Le roi de France les fit remettre en liberté.

(Retrouvez le roi de France Philippe-Auguste du haut des remparts de la forteresse de Parthenay en 1207)

En 1214, Jean sans Terre débarque à nouveau à La Rochelle, Aimery VII et son frère Hugues le rejoignent avec Savary de Mauléon.

 Le Prince Louis (fils de Philippe Auguste) les met en déroute lors de la bataille de La Roche aux Moines et la région de Thouars est dévastée par l'armée royale Française.

 

 

Aimery n'obtient un accord avec le Roi Philippe Auguste que par l'entremise de son frère Guy de Thouars, l'ancien régent de Bretagne.

Pourtant, en 1216, il se range aux côtés du Roi Henri III d'Angleterre (le fils de Jean sans Terre).

 

En avril 1220, Aimery, vicomte de Thouars, signa une trêve avec Philippe-Auguste en personne.

Après la mort de celui-ci à Mantes le 14 juillet 1223 (à l'âge de 58 ans), Louis IX, trop jeune, c’est Blanche (3) sa mère qui devient régente du royaume.

Le prestige et la puissance du vicomte de Thouars grandirent encore.

En septembre 1223, la trêve de 1220, se prolongea jusqu'aux octaves de Pâques de l'année suivante, arrêtant encore les conditions de ce traité avec le roi de France en personne.

 

Ego Haimericus vicecomes Thoarcii notum facio universis, tam presentibus quam futuris, quod domino regi Ludovico Francie et suis dono et firmo rectas treugas de me et de meis et de castellis meis usque ad octabas instantis Pasche.

Moi, en tant que Aimeri VII, vicomte de Thouars, fais savoir à tous, présents et futurs, qu'au seigneur le roi Louis de France et à son don et ferme la trêve pure et simple entre moi et mes châteaux jusqu'à l'octave de Pâques.

Ita quod dominus rex et sui remanebunt usque ad dictum terminum in ea tenetura in qua erant quando ultima treuga firmata fuit inter regem Philippum Francie, ex una parte, et me ex alia.

De sorte que le seigneur roi et son peuple resteront liés jusqu'au dit délai, dans lequel ils se trouvaient lors de l'établissement de la dernière trêve entre le roi Philippe de France d'un côté et moi de l'autre.

 Et ego et mei similiter remanebimus usque ad eumdem terminum in ea tenetura in qua eramus quando ultima treuga firmata fuit inter regem Philippum Francie, ex una parte, et me ex alia.

Et moi et moi aussi resterons jusqu'à la même frontière où nous étions liés, quand la dernière trêve fut établie entre le roi Philippe de France d'un côté et moi de l'autre.

 Has autem treugas super sacrosancta juravi bona fide tenendas et inviolabiliter observandas.

Mais j'ai juré que ces trêves, sur les rites sacrés, doivent être tenues de bonne foi et être observées inviolablement.

 Actum anno Domini M° CC°' vicesimo tercio', mense septembri

Scellé en cire blanche, sur double queue, du second sceau d'Aimeri VII, vicomte de Thouars, décrit dans l'Inventaire sous le n°1083.

 

 

Lorsqu'après l'expiration des trêves avec l'Angleterre, la guerre reprend et le roi Louis VIII (4) marcha contre le Poitou pour en opérer définitivement la conquête en 1224.

Louis VIII le Lion assemble son armée à Tours le 24 juin 1224, se dirige vers Saumur, afin d'envahir la Vicomté de Thouars.

 

La Haye en Touraine (Descartes). 1224. (Fin juin.) 


Ludovicus VIII rata habet et confirmat privilegia et libertates civibus Pictavensibus anno 1222 a Philippo rege concessa. –

 "Quod ut perpetuam obtineat firmitatem, sigilli nostri auctoritate et regii nominis kauractere inferius annotato presentem paginam confirmamus. –

  Actum apud Hayam in Turonia, anno Dominice incarnationis M° CC° vicesimo quarto, regni vero nostri anno secundo ; astantibus in palacio nostro quorum nomina supposita sunt et signa : Dapifero nullo. Signum Roberti buticularii.

 Signum Bartholomei camerarii. Signum Mathei constabularii. Datum per manum Guarini Silvanectensis episcopi, cancellarii."

 

 

 Louis VIII ratifie et confirme les privilèges et libertés accordés aux citoyens de Poitiers en 1222 par le roi Philippe. -

 "Pour obtenir une stabilité durable, nous confirmons la présente page par l'autorité de notre sceau et du nom du caractère royal annoté ci-dessous. -

  Décrété à La Haye en Touraine, l'année de l'Incarnation de notre Seigneur, la vingt-quatrième année de notre règne, la deuxième année de notre règne ; à ceux qui se tiennent dans notre palais dont les noms et les signes ont été placés.

Les citoyens de Poitiers devaient, chaque année, élire un maire, douze échevins et douze jurés, qui prêtaient serment de fidélité entre les mains du bailli du roi. Le maire, les échevins et les jurés devaient se réunir chaque semaine; en outre il devait y avoir une assemblée mensuelle, où siégeaient soixante-quinze pairs, appelée l'assemblée des Morts et des Cent.

Le maire et la commune avaient le droit de justice ; le maire avait le droit de citation et de juridiction, sauf pour le vol, le rapt ou l'homicide, dont la connaissance était réservée aux juges royaux ; il était le capitaine général de la ville et aucun habitant ne pouvait être arrêté que par son ordre, si ce n'est pour les droits et redevances dus au comte de Poitou. Les habitants sont dispensés de la taille ; ils ne peuvent être traduits en justice sous prétexte d'usure ; il leur est accordé le droit exclusif de vendre dans la ville du vin ou des marchandises venues d'outre-mer.

Nous avons publié, sous le n° 1553 (t. I, p. 552), le texte de la charte octroyée aux habitants de Poitiers par Philippe-Auguste.

Nous plaçons à la fin de juin cette confirmation donnée à la Haye en Touraine par Louis VIII.

En effet, Louis VIII, qui se dirigeait vers la Rochelle pour en faire le siège, était encore à Tours le 25 juin (Tillemont, , édit. de la Société de l'hist. de France, t. I, p. 333), or la Haye en Touraine (aujourd'hui la Haye Descartes, dép. d'Indre-et-Loire), est située à dix lieues environ au sud de Tours, sur le chemin de cette ville à la Rochelle.

- La confirmation de Louis VIII est insérée dans la charte de confirmation donnée à Poitiers par le comte Alphonse, en 1241. Préliminaires de la vie de saint Louis

Aimeri, averti de son dessein, appelle autour de lui tous ses vassaux, et vole au-devant du roi de France, qui se trouvait alors à Montreuil Bellay. (5)

Il parait que Louis n’avait qu’un camp volant, puisque l’armée du vicomte de Thouars se trouva plus nombreuse que la sienne.

 

Le roi aima mieux négocier que de combattre ; il fit une trêve d’un an avec le vicomte.

 

Aimery parlant de ses vassaux en véritable souverain, stipule que le roi de France sera obligé de leur payer chaque année des sommes assez importantes, jusqu'à ce qu'on leur ait rendu les terres perdues par eux au moment où le vicomte quittait le service de Philippe-Auguste.

A ce titre Geffroy d'Argenton-Château devait toucher 140 livres et Geoffroy Bouchart 100 livres.

Le vicomte s'engage à observer cette trêve, « à moins que pendant ce temps-là le roi d'Angleterre ne le puisse libérer de quelque manière envers le roi des Français et ne le, délivre de cet engagement.

 

1224. Juin.

Hugo et Raimundus de Thoarciao sese obligant ad servandas conventiones ab Haimerico vicecomite, ipsorum frate, cum Ludovico rege initias.

Hugues et Raymond de Thouars s'engagent au secret des alliances passées par le vicomte Haimeric, leur frère, avec le roi Louis.

Universis presentes litteras inspecturis Hugo et Raimondus de Thoarcio, salutem.

À tous ceux qui examineront la présente lettre, Hugues et Raymond de Thouars, salut.

 

Noveritis nos domino regi Francie Ludovico corporale prestitisse sacramentum quod conventiones habitas inter ipsum dominum regem Francie et Haimericum vicecomitem Thoarcii, fratrem nostrum, firmiter tenebimus et observabimus bona fide, ita videlicet quod, si de dicto vicecomite humanitus contingat, quicumque nostrum in vicecomitatum succedat tenebit conventiones predictas domino regi Francie et heredi suo, sicut continentur in litteris super dictis conventionibus confectis, et erit homo ligius ejusdem domini regis Francie de vicecomitatu Thoarcii cum pertinentiis, sicut dictus Haimericus vicecomes, frater noster, debet esse per conventiones factas inter dominum regem Francie et ipsum vicecomitem Haimericum.

Vous saurez que nous avons prêté serment au seigneur roi de France le caporal Louis, que nous tiendrons fermement et observerons les accords entre le seigneur roi de France et Haimeric, notre frère, le vicomte Thouars, et nous observerons de bonne foi ; susdit seigneur roi de France et son héritier, tels qu'ils sont contenus dans les lettres au-dessus desdits accords, et le lieutenant du même seigneur roi de France avec les dépendances sera l'homme du vicomte de Thouars vicomte Haimeric

In cujus rei testimonium et confirrnationem, presentes litteras sigillis nostris fecimus sigillari. Actum anno gracie M° CC° vicesimo quarto, mense junio.

En témoignage et confirmation de ce fait, nous avons fait sceller la présente lettre de nos sceaux. Adopté en l'an de grâce 1224, au mois de juin.

 

 Scellé de deux sceaux en cire brune, pendants sur double queue.– Le sceau de Hugues de Thouars est décrit dans l'Inventaire, sous le n° 3706. Celui de Raymond, appendu à cette charte, est complétement effacé, et il n'a pas été retrouvé ailleurs.

 

THOUARS entrée du château reconstitution

 

Thouars, Confirmation de l'Acte d’Aimeri, vicomte de Thouars, au sujet de la trêve par lui accordée à Louis, roi des Français, en 1224.

« Vous saurez que j'ai accordé au seigneur Louis, roi de France, et à son successeur, en cas qu'il vînt à mourir, et à ses domaines et fiefs, une trêve ferme et stable, de même espèce que celle que j'ai conclue autrefois avec Philippe, d'heureuse mémoire, roi de France, depuis la fête de la naissance de saint Jean-Baptiste, l'an du Seigneur 1224, jusqu'à l'accomplissement de la présente année ; elle est établie en cette forme :

« 1. Quinze jours après le terme fixé, je serai son homme lige contre tout homme et toute femme que ce puisse être. Je tiendrai entièrement de lui mes terres et mes fiefs, comme je les tenais, du roi d'Angleterre en deçà de la mer, et mes vassaux tiendront aussi de lui les fiefs et les revenus qu'ils tenaient du roi d'Angleterre.

« 2. Ledit seigneur roi paiera chaque année à Geoffroy d'Argençon cent quarante livres de Tours, cent livres de Tours à Geoffroy Bouchard, et cent soixante livres de Tours à mes autres vassaux, jusqu'à ce qu'il leur ait rendu leurs terres, qu'ils ont perdues quand j'ai quitté le service du seigneur Philippe, roi des Francs. Mes vassaux feront hommage au seigneur Louis, roi des Français, comme ils l'ont fait au roi d'Angleterre.

« 3. J'observerai, et mes vassaux aussi, ces conventions envers le seigneur roi, et le seigneur roi les observera aussi envers moi et mes vassaux, à moins que pendant ce temps le roi d'Angleterre ne me puisse libérer de quelque manière envers le roi des Français, et ne me fasse rendre l'acte de mon engagement, alors je serais tenu de rendre au seigneur roi l'acte qu'il m'a passé en cette occasion.

« 4. Pour caution de l'exécution fidèle de ces conventions, j'ai donné de mon côté, Hugues de Thouars, mon frère, Gui et Aimeri, mes fils, Geoffroy d'Argenton, mon neveu ; le seigneur Guillaume l’archevêque de Parthenay ; Thibaut de Beaumont, seigneur de Berthier (Bressuire) ; Briant de Montaigu, Geoffroy Bouchard, Guillaume, fils d'Auffroy ; le seigneur Pierre, évêque de Sainte-Hermine, Renaud de Maulevrier, Rogon de Montrevel, P. Brûle, Jean de Cambrai, Simon de Chausse-Rouge, mon neveu, Geoffroy, prévôt de Thouars, Aimeri de Lusignan, Thibaut Léger, Renaud de Beurie et Thibaut de Montfaucon ; en sorte que si je m'écartais des dites conventions, ils se rendraient eux-mêmes dans la prison du seigneur roi de France à Saumur ou à Chinon, jusqu'à ce que l'infraction fût amendée, comme il est contenu dans la présente lettre.

« 5. Pendant ladite trêve, les marchands et tous les autres habitants de la terre du seigneur roi des Français pourront aller et venir en sûreté et sans danger dans mon territoire et mes fiefs, et y acheter des vivres et autres choses nécessaires ; et pendant ladite trêve mes vassaux ne marcheront pas contre ledit roi des Français.

« 6. Moi et mes vassaux, dont les noms sont rapportés dans la présente lettre, nous jurons notre foi d'observer fidèlement ces conventions, et pour les confirmer validement, je les munis de mon seing, et mes vassaux ont de même donné audit roi des Français, en confirmation, leurs lettres patentes revêtues de leur sceau.

« 7. Quant à l'hommage que je dois, et aux autres conventions à observer, moi et mes cautions y sommes engagés envers le successeur dudit roi, au cas que le seigneur roi vienne à mourir.

Fait à Thouars l’an du Seigneur 1224, dans le mois de juin. »

 

 

Pendant la trêve, les marchands et tous les autres habitants de la terre du seigneur roi des Français peuvent aller et venir en sûreté dans le territoire et les fiefs du vicomte.

Le seigneur de Bressuire, en exécution des conventions de paix arrêtées au mois de juin, à Montreuil-Bellay, entre le monarque français et Aimeri, vicomte de Thouars, se soumit au nouveau souverain avec tous les autres barons de la contrée.

Thibaud se rendit même garant de la fidélité du vicomte, en compagnie de Geoffroy d'Argenton, Simon de Chausseraye, Renaud de Maulevrier, Briand de Montaigu, etc., lesquels s'engageaient tous à aller se constituer prisonniers à Saumur ou Chinon, si le vicomte violait le traité.

 

Au mois de Juillet, Aimery fonde un anniversaire dans l’église de saint Hilaire le Grand de Poitiers, dont le chapitre « liberaliter concessit participationem omnium bonorum et orationum quae fiunt in ecclesia sua »

D’après le P.Anselme, Aimery rendit hommage, à Paris, au roi Louis VIII, le 21 juillet 1225, en présence de Romain cardinal de St-Ange, légat, et des ambassadeurs du roi d’Angleterre.

 

 

 

Thouars 1225 Décembre Hugues X de Lusignan, comte de la Marche et d'Angoulême, Aimeri, vicomte de Thouars, Geoffroy de Lusignan, vicomte de Châtellerault, Savari de Mauléon et autres barons réunis à Thouars se plaignent à Louis VIII des vexations que leur font subir les gens d'église de leurs baronnies et sollicitent son intervention.

 

A son cher seigneur Louis, par la grâce de Dieu à l'illustre roi de France, Hugues de Lusignan, comte des Marches et d'Engolême, P. (Pierre) comte de Bretangne, A. (Aimeri) vicomte de Thouars, Savari de Mauléon , H. (Hugues) de Thouars, Geoffroy de Lusignan, W. (Guillaume) l'archevêque, W. (Guillaume) Mengoti, T. de Blazon, et les barons qui lui sont fidèles dans ces parages, salutations et testament préparés pour les fidèles service.

 

Puisque nous subissons depuis longtemps les dommages et les grands griefs que nous font les clercs de chez nous, et pourtant nous n'y trouvons aucune amélioration, mais toujours une aggravation, bien que nous ayons cherché leur faveur par tous les moyens que nous pouvions, et nous, avant de vous porter plainte à ce sujet, nous ne souhaitons pas faire de complot contre eux pour notre défense, nous implorons votre majesté avec autant de prières que nous pouvons, dans la mesure où vous êtes disposé à nous consulter sur cette affaire; car, à moins qu'un plan rapide n'eût été adopté en cette matière, il aurait fallu que nous quittions nos terres, ou que nous ayons tenté de nous en défendre.

Et si vous le jugez opportun, nous vous prions de demander au seigneur romain, légat du Siège apostolique, de s'efforcer d'y remédier.

Et vous devez savoir avec certitude que nous avons enduré cela si longtemps que nous ne pouvons pas aller plus loin, car lorsque nous nous plaignons au Seigneur Apostolique des excès que nous infligent les clercs, nous ne recevons de lui aucune réparation, mais seulement des paroles creuses. .

Mais quels que soient les bons conseils que vous pourrez trouver auprès de vos fidèles à ce sujet, à nous, qui sommes les vôtres et tenons de vous nos honoraires dans lesquels lesdits employés nous sont apportés par les clercs, vous aurez soin de les réécrire pour notre grâce.

Fait à Thouars, l'an du Seigneur 1225, au mois de décembre.

 

 

 

Décembre 1224 Querimoniae Hugonis de Lezignanon et septem aliorum magnatum Franiae contra intolerabiles clericorum molestationes

(J. 350. Gravamina, no 2. Original scellé.)

Plaintes d'Hugues de Lézignan et de sept autres magnats de France contre le harcèlement intolérable du clergé

 

Karissimo domino suo Ludovico, Dei gratia illustrissino regi Francie, Hugo de Lezignano comes Marchie et Engolisme, P. (Petrus) comes Britannie, A. (Aimericus) vicecomes Thoarcii, Savaricus de Mallone, H. (Hugo) de Thoarcio, Gauffridus de Lezignano, W. (Willelmus) Archiepiscopi, W. (Willelmus) Mengoti, T. de Blazun, et alli barones fideles sui in illis partibus, salutem et ad fidele servicium paratam voluntatem.

Cum per longum tempus sustinuerimus dampna et grandia gravamina que nobis faciunt clerici in nostris partibus, et adhuc ergua ipsos nullam admelioracionem, verum semper impejoracionem, inveniamus, licet modis omnibus quibus potuimus ipsorum favorabilitatem inquisierimus, et nos, antequam ad vos nostram querimoniam super hoc portassemus, nullam conspiracionem contra ipsos ad defensionem nostram facere voluerimus, vestre régie majestati supplicamus quantis possumus precibus quatenus nos super hoc velitis consulere; quia, nisi in hoc consilium velox fuerit appositum, terras nostras oportuerit nos relinquere vel nos ad defendendum de ipsis oportuerit attemptare.

Et si expedire videritis, roguamus vos ut super hoc dominum Romanum, Apostolice Sedis leguatum, requiratis ut hoc studeat emendare.

Et sciatis pro certo quod hoc tam diu sustinuimus quod non possumus ulterius, quia, quando de excessibus nobis illatis a clericis ad dominum Apostolicum conquerimur, nullas ab ipso emendas, set solummodo verba vacua reportamus.

Quicquid vero boni consilii cum vestris fidelibus super hoc poteritis invenire, nobis, qui vestri sumus et a vobis feoda nostra tenemus in quibus dicte molestie nobis a clericis inferuntur, nostri gratia rescribere curetis.

Actum apud Thoarcium, anno Domini M° CC° XX° quinto, mense decembri.

 

 

 

Cette charte est scellée de huit sceaux en cire blanche, pendants sur double queue et placés dans l'ordre suivant :

1. Hugues X de Lusignan, comte de la Marche et d'Angoulême, sceau décrit dans l’Inventaire sous le n° 834. Sceau d’Hugues X de Lusignan, dIsabelle d'Angoulême et famille

2. Pierre Mauclere, comte de Bretagne n° 534.

3. Aimeri VII, vicomte de Thouars ; second sceau, n° 1083.

4. Amauri de Craon, sénéchal d'Anjou; second sceau, n° 293.

5. Hugues de Thouars, seigneur de Vihiers en Anjou, frère puiné du vicomte Aimeri, n° 1084.

6. Geoffroi de Lusignan, no 2636.La charte porte simplement Geoffroy de Lusignan, sans faire mention de sa qualité de vicomte de Châtellerault, mais la date de la pièce est certaine, et par conséquent c'est bien lui qui est visé.

7. Savary de Mauleon, n° 2754.

8. Guillaume l'Archeveque, seigneur de Parthenay, n° 3165.

Nous ferons remarquer qu'Amauri de Craon, qui a apposé son sceau le quatrième, n'est pas nommé dans l'acte, tandis que les sceaux de Guillaume Mengot et Thibaut de Blazon manquent ou n'ont peut-être jamais été apposés; la pièce avait d'ailleurs été préparée pour recevoir douze sceaux.

 

Mort en 1226 enterré dans l'Abbaye de Chambon à Mauzé-Thouarsais

 

 

Sceau d'Aymery, Vicomte de Thouars.

Un écusson aux armes de la maison des anciens Vicomtes de Thouars : d'or, semé de fleurs de lis d'azur, au franc quartier de gueules.

ISTE THOARCENSES DOMINVS DOMINATVR IN OMNES.

(Cette légende forme un vers hexamètre.)

Ce Seigneur commande à tous ceux de Thouars.

Aimery de Thouars, coiffé d'un casque plat, et vêtu d'une tunique, tenant de la main gauche une longue lance, et de la droite un olifant dont il sonne ; il est monté sur un cheval galopant à gauche.

Contre-sceau : SIGILLVM A……….. ICI - VICECOMITIS THOARCI.

 

 

 

 

 

 

5 septembre 1104 : Le château de Thouars est incendié par les comtes d’Anjou <==.... ....==> ESSAIS HISTORIQUES SUR LE TALMONDAIS, Les vicomtes de Thouars

1224, mai, Bourges, Louis VIII, et Hugues X de Lusignan, comte de la Marche et Geoffroy II de Lusignan font un traité. <==.... ....==> Juillet- Aout 1224 - Prise de Niort, Saint Jean-d’Angely et La Rochelle (Louis VIII – Savary de Mauléon)

 

 

 


 

SAVARY DE MAULÉON, LE POITOU A SON ÉPOQUE et Maintenant

C'est â la fin du Xe siècle que la famille féodale des Mauléon fait sa première apparition dans les documents historiques. La petite ville de Mauléon, appelée si mal à propos Châtillon-sur-Sèvre en 1736, d'où elle tirait son origine et son nom, possède encore quelques ruines du château de ses vieux seigneurs, situé sur un mamelon escarpé en forme de promontoire, dont le pied plonge dans la rivière de L'Oing (1).

 (1). M. Marchegay avait d'abord assigné à cette pièce la date de vers 1150; mais aux errata il a rétabli celle de vers 1180.

C'est Aimery VII de Thouars qui épousa une fille de Guy V de Laval, laquelle portait non pas le nom d'Agnès, mais celui de Cécile, sous lequel on la voit figurer dans la charte de Guy V portant abandon de la Gravelle à Marmoutier, ou celui de Sybille qui est donné dans l'acte numéro XXIV du Cartulaire de la Chaise-le-Vicomte.

C'est Guy de Thouars, en mariant ses filles Aumou et Belle-Assez à messieurs Geoffroy de Châteaubriant, père et fils, qui fit sortir de la maison de Thouars les cent livres de rente qui lui venaient de Cécile ou Sibylle (Cartulaire de Vitré, n° 76, acte du 12 janvier 1290. V. S.).



1142-1185. Charte par laquelle Guy V abandonne la paroisse de la Gravelle à Marmoutier (B. N.. latin 5441, 10, et dom Piolin, IV, 530).


Ratum habeant universi [ad quorum noticiam presens pagina pervenerit] quod ego Guido Lavallensis dominus, consilio [et consensu] domni Guillelmi, venerabilis Cenomanensis episcopi, et fratris mei, Hamonis, et uxoris mee, Agathe, et filiorum meorum, Guidonis atque Sicilie, [et etiam fidcliurn meorum], monachis beati Martini Majoris Monasterii et prioratui Lavallensi parrochiatum de Gravella, cum capella in ea et omnibus ad capellaniam pertinentibus, [pro salute anime mee et parentum meorum, in eleemosinam integre dedi et concessi.
Dedi etiam terram ad cimiterium et burgum faciendum ; ita duntaxat quod monachi habeant homines burgum illum inhabitantes cum omnibus eorum costumis, secundum consuetudines quas habent in burgo Sancti Martini Lavallensis ; nec alia ab eis exigentur.
A superiori autem parte publice vie terram ad corpora continenda ea conditione donavi quod nec monachis nec domino Lavallensi in eodem cimiterio liceat (hospitari) ; et si quis per monachos, occasione aliqua ibidem hospitatus fuerit, costume domino Lavallensi erunt. Similiter et de illis omnibus qui in predicto monachorum burgo, scilicet de Gravella, mansionem non habuerint, consuetudinem dominus Lavallensis habebit.
Si vero mihi sive alicui (successori) meo domino Lavallensi in terra monachorum stagnum edificare contigerit, quantum reflexus stagni mei de terra monachorum occupaverit, tantum ad consilium et delibcrationem legitimorum hominum prope burgum in (littore) monachorum excambiabo.
Ad majoris etiam auctoritatis judicium] hoc donum super altare Beati Martini Lavallensis cum clavibus ejusdem ecclesiae [in presentia domni Radulfi Majoris Monasterii prioris magni et aliorum multorum tam clericorum quam laicorum] posui et sigilli mci impressione corrohorari feci et eorum nomina qui interfuerant annotari precepi.
Ex parte mea Guillelmus Havart, Guillelmus de Bor, Rotbertus filius Richildis, Paganus Signore, Robertus de Alodis, Fulcô de Altanosia, Guido de Roxeio, Guillelmus Trossarius, Hubertus Boguer, Joliannes Rufus, et alii. Ex parte monachorum Hubertus Ribot, [Gaufridus clericus, Julianus presbyter de Malo Campo, Radulfus prepositus] Johannes Chalopin, Simon Trossarius, [Marchandus] Gaufridus Rossel [vicinus et Hugo, famuli majoris Monasterii] et alii multi.

(2)   En 1163, le pape Alexandre III avait été reçu par Louis VII à Melun où naquit son fils le 21 août 1165, Philippe-Auguste.

 Louis VII avait laissé Melun en douaire à sa mère, Alix de Champagne, qui fonda, en 1194, l'abbaye du Jard. Il y avait au Jard un château royal qu'elle habitait alternativement avec celui de Melun.

On sait qu'elle fut régente pendant la minorité de Philippe-Auguste qui créa les milices communales pour les adjoindre à sa noble cavalerie de chevaliers bannerets. C'est ce roi qui fit achever, par les religieux de Saint-Père, l'enceinte de Saint-Aspais commencée sous Louis-le-Gros.

Les Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, ramenés d'Orient, à la suite de la première croisade par Philippe I er et installés dans la maison de Guillaume Lefèbvre, reçurent de Philippe-Auguste les terrains sur lesquels ils élevèrent leur commanderie, rue de la Pêcherie. Par contre, le roi avait expulsé les Juifs de Melun.

Le vicomte de Melun d'alors était Adam II, un homme de guerre qui, en 1207, dans la guerre de Normandie. Il se distingua à Bouvines aux côtés du roi (1214) et alla guerroyer contre les Albigeois avec le dauphin Louis qu'il suivit l'année suivante en Angleterre. A Calais, il rédigea son testament où il stipulait divers dons aux églises ou chapelles de Melun, de Saint-Sauveur, de Champeaux, de Blandy, de Châtillon, de Seine-Port et du Jard. Ce testament, daté de 1216, est: à la mairie de Blandy.

Adam II mort la même année à Londres, s'est fait inhumer clans la chapelle du Jard où son fils Guillaume II se fera aussi inhumer en 1223.

Le successeur, Adam III, prit part à la croisade de 1248 avec Saint-Louis dont la mère Blanche de Castille, comtesse douairière de Melun, fonda l'abbaye du Lys à Dammarie-les-Lys, près de Melun.

Louis IX, qui contribua à doter ce monastère par une charte portant la date de 1248, aimait à séjourner à Melun. C'est à Melun qu'il reçut la soumission de Jean Ier le Roux duc de Bretagne qui avait épousé Blanche de Navarre fille de Thibaut IV, comte de Champagne.

 

(3)   Blanche de Castille (née le 4 mars 1188 à Palencia, en Castille ; morte le 27 novembre 1252 à Melun) est reine de France par son mariage avec Louis VIII.

 

Fille du roi Alphonse VIII de Castille et d'Aliénor d'Angleterre (elle-même fille d'Aliénor d'Aquitaine et du roi d'Angleterre Henri II Plantagenêt), elle épouse le 23 mai 1200 le prince Louis de France, fils et héritier du roi Philippe Auguste.

Elle est la mère de Saint Louis, à qui elle donne une éducation très pieuse, et exerce la régence entre la mort de son mari, Louis VIII, et la majorité de son fils.

 

 (4)    Louis VIII dit « le Lion », né le 5 septembre 1187 à Paris et mort le 8 novembre 1226 à Montpensier (Auvergne), est roi de France de 1223 à 1226

14 juillet : Son grand-père, le roi Philippe Auguste, 58 ans et 43 ans de règne, meurt à Mantes d'une longue maladie.

Louis, devient roi sous le nom de Louis VIII le Lion.

 

(5)  En 1208, la famille Berlay était très proche de la couronne de France.

Le roi Philippe Auguste décida de tenir sa cour au château de Montreuil-Bellay,  puis le roi Louis VIII fit de même en 1224.

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