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PHystorique- Les Portes du Temps
11 mars 2024

American Artist Restores Ancient Touraine Château

The Tower and Dungeon of the Chateau of Montbazon, in Touraine, which, fallen into dilapidation through many years, were restored, piece by piece, by William P. Dudley, an American artist, who built his home nearby so that he could continue his work.

The work has been classed as a French Historical Monument and Dudley has been appointed guardian.

In sharp contrast to the elaborately restored chateaux and cathedrals in its neighborhood, to which many Americans contributed millions of dollars, the tower and dungeon of Montbazon, in Touraine, restored by the manual labor of William P. Dudley, an American artist, was this week visited by “La Demeure Historique,” whose representative, Dr. Carvallo, paid tribute to it as a unique and altogether remarkable restoration of a historic monument in a land famous for such achievements.

 The organization, with a number of journalists as guests, also visited in the Indre-et-Loire ‘ La Sagerie,” an 18th-century house restored by another American, John B. Robinson, international lawyer of Paris.

In both instances, Dr. Carvallo said, historic buildings that might well have been lost to France had been saved through restoration with taste and intelligence not always displayed in such projects.

Bicycling through Touraine about ten years ago on one of those tours of the Chateaux of the Loire, so popular with American visitors to France in the years following the war, Dudley, then a young artist from Boston, who bad come to Paris to continue his studies, stopped, as thousands had stopped before him, to visit the restored Chateau de Montbazon.

Enchanted with the countryside, he decided to stay a few days. He explored the dilapidated tower and dungeon, once a part of the chateau itself in the days when the Count of Anjou built himself an impregnable fortress from which to command his domains.

Dudley stayed on. His tour of the chateau abandoned, he began to dig into the history of the castle. The tower and dungeon having been left at the mercy of the elements when the chateau was restored, he determined to restore it himself and with his own hands.

Since that day he has lived near the chateau, and the monument, restored after years of toil in which Dudley was aided only by a lone mason of the village and a small donkey, has been turned back to the French government ’safe for many years from the ravages of time,” in the words of an official.

 Dudley, his work finished, has built himself a modest house nearby and he has been constituted guardian of the monument. He now lives there simply, conducting visitors through the tower  and dungeon and cultivating his garden, still with the help of the donkey upon whose back all of the material for the reconstruction was brought up to the stop of the hill.

Dudley’s story was one of hardships to be overcome and of arduous labor. First, he was required to get permission of the authorities to begin. This was not readily given. Then, having gone over the crumbling walls minutely and drawn his plans, he bought from his own pocket the needed materials.

He could get no local workmen to mount the walls to help him, he said, until he climbed to the highest point and made secure a huge lead statue of the Virgin, whose precarious position endangered the lives of any who jarred the foundation below. When this had been lone at the risk of his own safety, Dudley was able to hire a mason, who worked with him until the project was completed.

 In recompense for the money expended on the work, the French government, when the tower and dungeon was created a national historic monument, allowed Dudley to retain half of the entrance-fee paid by visitors.

Speaking of the work of the American, upon his return to Paris last night. Dr. Carvallo said: “I am proud to see an American share intelligently my passion for France and its past. His work does honor to him and his country.”

 

The New York herald tribune

 

La Tour et le Donjon du Château de Montbazon, en Touraine, tombés en ruine depuis de nombreuses années, ont été restaurés pièce par pièce par William P. Dudley, artiste américain, qui a construit sa maison à proximité pour pouvoir poursuivre son activité.

L'œuvre a été classée Monument Historique et Dudley a été nommé gardien.

En contraste frappant avec les châteaux et les cathédrales minutieusement restaurés de son voisinage, auxquels de nombreux Américains ont contribué des millions de dollars, la tour et le donjon de Montbazon, en Touraine, restaurés par le travail manuel de William P. Dudley, un artiste américain, étaient cette semaine visitée par « La Demeure Historique », dont le représentant, le Dr Carvallo, a salué comme une restauration unique et tout à fait remarquable d'un monument historique dans une terre célèbre pour de telles réalisations.

  L'organisation, avec de nombreux journalistes invités, a également visité en Indre-et-Loire « La Sagerie », une maison du XVIIIe siècle restaurée par un autre Américain, John B. Robinson, avocat international de Paris.

Dans les deux cas, a déclaré le Dr Carvallo, des bâtiments historiques qui auraient pu être perdus pour la France ont été sauvés grâce à une restauration avec un goût et une intelligence qui ne sont pas toujours démontrés dans de tels projets.

Parcourant la Touraine à vélo il y a une dizaine d'années lors d'un de ces circuits des châteaux de la Loire, si prisés des visiteurs américains en France dans les années d'après-guerre, Dudley, alors jeune artiste de Boston, venu à Paris pour poursuivre son études, s'arrêta, comme des milliers de personnes avant lui, pour visiter le château de Montbazon restauré.

Enchanté par la campagne, il décide d'y rester quelques jours. Il explora la tour et le donjon délabrés, qui faisaient autrefois partie du château lui-même à l'époque où le comte d'Anjou se faisait construire une forteresse imprenable pour commander ses domaines.

Dudley resta. Sa visite du château abandonnée, il commence à se plonger dans l'histoire du château.

La tour et le donjon ayant été laissés à la merci des éléments lors de la restauration du château, il résolut de le restaurer lui-même et de ses propres mains.

Depuis ce jour, il vit près du château, et le monument, restauré après des années de labeur dans lequel Dudley n'a été aidé que par un seul maçon du village et un petit âne, a été restitué au gouvernement français « en sécurité pendant de nombreuses années » des ravages du temps », selon les mots d’un responsable.

  Dudley, son œuvre terminée, s'est construit une modeste maison à proximité et il a été constitué gardien du monument.

Il y vit désormais simplement, conduisant les visiteurs à travers la tour et le donjon et cultivant son jardin, toujours avec l'aide de l'âne sur le dos duquel tout le matériel de reconstruction a été remonté jusqu'à la butte de la colline.

L’histoire de Dudley était celle d’épreuves à surmonter et de travail ardu. Tout d'abord, il lui fallait obtenir l'autorisation des autorités pour commencer. Cela n’a pas été donné facilement.

Puis, après avoir minutieusement examiné les murs effondrés et dessiné ses plans, il acheta de sa poche les matériaux nécessaires.

Il n'a pu trouver aucun ouvrier local pour monter les murs pour l'aider, a-t-il déclaré, jusqu'à ce qu'il grimpe au point le plus élevé et sécurise une immense statue en plomb de la Vierge, dont la position précaire mettait en danger la vie de quiconque ébranlerait les fondations en contrebas. Lorsqu'il s'est retrouvé seul au risque de sa propre sécurité, Dudley a pu embaucher un maçon qui a travaillé avec lui jusqu'à ce que le projet soit terminé.

  En récompense de l'argent dépensé pour les travaux, le gouvernement français, lorsque la tour et le donjon furent classés monument historique national, permit à Dudley de conserver la moitié du droit d'entrée payé par les visiteurs.

Parlant du travail de l'Américain, à son retour à Paris hier soir.

Le Dr Carvallo a déclaré : « Je suis fier de voir un Américain partager intelligemment ma passion pour la France et son passé. Son travail lui fait honneur, ainsi qu’à son pays.

 

Notice archéologique sur le Donjon et le château de Montbazon

 

Les vestiges de constructions antiques ne sont pas rares en Touraine; quelques-unes ont une origine indiscutable ; d'autres, élevées sur des ruines anciennes, restaurées elles-mêmes à des époques incertaines, offrent un mélange indéchiffrable qui arrête nombre de chercheurs.

S'il est une catégorie de monuments capable de dérouter les plus habiles, c'est à coup sûr celle de l'architecture militaire.

Ces constructions bâties souvent à la hâte devant la menace d'un envahisseur, réparées plus promptement encore avec les matériaux qui tombaient sous la main, sans recherche d'ornementation, sans autre but que la solidité momentanée, ne fournissent souvent à l'archéologue aucun de ces détails caractéristiques d'une époque certaine.

 Il arrive fréquemment que ni la taille des pierres, ni leur appareillage pas plus que la nature et le mélange du mortier ne peuvent guider d'une façon absolue. Ce n'est qu'à la longue, après des recherches minutieuses et des comparaisons auxquelles la photographie a, depuis quelques années, prêté son précieux concours, qu'il est possible d'arriver à démêler petit à petit certaines particularités.

La connaissance approfondie de l'ensemble d'une région permet seule de se rendre compte des motifs qui ont contraint les constructeurs à déroger, dans certains cas, aux habitudes de leur époque.

 

I

Le donjon de Montbazon, bâti sur une des positions les plus naturellement fortifiées de la Touraine et qui a dû, aux temps les plus reculés, être utilisée par les premières peuplades qui guerroyaient entre elles, occupe un promontoire détaché du coteau sud de l'Indre et séparé du plateau par une tranchée large et profonde creusée de main d'homme.

Un camp gaulois a sans doute occupé, le premier, ce poste avancé; la présence à quelques centaines de mètres, d'une motte de défense entourée de fossés, surmontant une fortification en terre, étagée dans la pente du coteau, vient augmenter la présomption en faveur de cette opinion (1).

Cette supposition est confirmée par la découverte, en 1857, de souterrains, dont l'exploration est malheureusement impossible aujourd'hui, mais qu'une description suffisante due à un membre aussi compétent que consciencieux de la Société archéologique (2) permet de classer à coup sûr dans la catégorie des souterrains-refuges gaulois.

M. de Sourdeval, qui les a visités lors de leur découverte, dit en effet : « Le dessous de la cour du château est sillonné de souterrains étroits qui rayonnent en divers sens, sans jamais aboutir à des sorties, ces sortes de boyaux ont été soigneusement voûtés en maçonnerie, ils sont sur des plans généralement inclinés : ils étaient bien étroits pour servir de caves ou de magasins, comme chemin ils aboutissent tous à des impasses. »

Cette description fait supposer une origine très ancienne; si les boyaux ont été munis des voûtes sur couchis que l'on voit à l'entrée, ce n'est certainement que plus tard, lorsqu'on a voulu les utiliser pour le service du château. Il est supposable que des éboulements antérieurs à la visite de M. de Sourdeval l'ont empêché de se rendre compte de leur importance.

Dans un mémoire fort intéressant sur les souterrains du donjon de Loches, M. Ed. Gauthier signale l'existence sous le château d'excavations irrégulières et de galeries très étroites, dans lesquelles pénètrent les fondations du donjon; il conclut d'une façon formelle à leur antériorité à toute construction. Il a dû, vraisemblablement, en être de même à Montbazon.

Il serait assez long d'énumérer tous les souterrains du même genre qui existent sous la plupart des ruines féodales de la Touraine ; citons au hasard, les châteaux de la Celle-Guenand, de Betz, du Grand-Pressigny, de Preuilly, de Montgoger, etc., dont les caves peuvent être assimilées, comme forme et disposition, aux refuges qui existent en rase campagne près de certaines buttes, pour ainsi dire préhistoriques.

 

II

Les historiens et les archéologues, qui ont essayé d'assigner une époque à la fondation de la forteresse de Montbazon, se sont accordés pour l'attribuer à Foulques Nerra. Rien cependant ne semble moins clair que les documents cités jusqu'à ce jour.

Un seul a une valeur particulière, c'est l'omission du donjon de Montbazon dans l'énumération des châteaux attribués à Foulques Nerra par Foulque Réchin, son petit-fils.

 Il semble en effet singulier que le comte d'Anjou ait pu mettre le siège devant une forteresse qui n'existait pas ; n'est-il pas plus logique de penser qu'un premier fort a été élevé par Eudes, comte de Touraine, le premier possesseur du territoire Foulques-Nerra n'aurait donc fait que reprendre et augmenter la tour qui subsiste aujourd'hui, et dont les restes imposants seront peut-être moins laconiques que les archives.

Le donjon proprement dit est une tour formant un rectangle de 20 mètres sur 15 mètres, la façade principale se trouve sur le côté le plus large, elle regarde le nord-ouest et domine la ville de Montbazon située sur la rive gauche de l'Indre.

La hauteur de la tour, à laquelle il manqué le couronnement, est encore de 26 à 27 mètres ; elle est sillonnée par une lézarde occasionnée, dit- on, par la foudre, et qui règne de haut en bas dans l'angle nord-est.

 Le donjon de Foulques-Nerra atteignait à peine 20 mètres ; la tour a donc été surélevée, au XIIe siècle, d'un tiers de sa hauteur. Les parties les plus anciennes, très probablement antérieures à Foulques Nerra, sont celles qui se remarquent à l'angle nord-est, dans un des contreforts ronds ; à l'est, presque dans toute l'étendue de la façade ; et à l'angle sud-ouest, dans une petite portion de muraille. Elles sont caractérisées par l'appareil très distinct, qui existe surtout dans les contreforts, et qui constitue un genre pour ainsi dire inconnu en Touraine (5).

Les pierres taillées ont été employées sur champ ; l'épaisseur des joints, à l'extérieur, semble indiquer qu'elles ne sont pas cunéiformes, ou du moins que la taille n'a pas été calculée de façon à répondre à la circonférence.

 Ces contreforts sont pleins et font corps avec la muraille, ils présentent une différence sensible avec ceux du donjon de Loches qui, suivant l'expression de M. de Caumont, sont « des contreforts ornés de colonnes demi-cylindriques (6) ».

Us sont effectivement plats dans la partie reliée avec la muraille et agrémentés d'une colonne demi-cylindrique, dont le diamètre est plus petit que la partie plaie.

Il paraît certain que M. de Caumont, qui a décrit Montbazon, n'avait pas vu l'appareil que nous signalons aujourd'hui, celte partie de la tour était sans doute dissimulée sur les lierres ou sous d'autres plantes parasites.

 Une restauration apparente, consistant dans un rejointoiement récent, a été opéré peut-être en 1866 lorsqu'on a dû s'inquiéter de l'état de solidité du donjon, afin d'en faire le piédestal de la statue colossale dont elle a été surmontée.

III

L'appareil général de la tour de Montbazon est un moellonnage irrégulier de lm70 d'épaisseur ; celui qui connaît le pays et ses ressources en matériaux ne peut-être surpris de trouver l'emploi, à une époque aussi reculée, de pierres dont la taille présente si peu de régularité. Bien que le petit appareil presque régulier soit celui qui se rencontre le plus fréquemment en Touraine, dans les vestiges de constructions du IXe et du Xe siècle, il faut observer que toute la contrée, de Montbazon à Cormery et au-delà, particulièrement le plateau qui domine et sépare les rivières de l'Indre et du Cher, ne produit qu'un moellon dur, sorte de calcaire siliceux, auquel il est absolument impossible de donner une forme régulière.

 La vallée de l'Indre, depuis Pont-de-Ruan jusqu'à Chambourg, est couverte de monuments plus ou moins anciens dont l'époque ne peut se constater qu'aux arêtes des murs ou aux embrasures des ouvertures.

C'est là, on doit le reconnaître, une grande difficulté pour dater certaines constructions qui, comme le donjon de Montbazon et la tour du Brandon située à quelques kilomètres, n'ont conservé que des traces bien peu apparentes d'architecture.

Cependant il est à propos de considérer que les Romains eux-mêmes ont parfois montré leur impuissance à obtenir un appareil régulier, et qu'ils ont dû souvent se contenter de le rectifier à la pointe sur le mortier frais.

 L'exemple de ce simulacre de petit appareil se voit à Chambourg, à Courçay,  à Tauxigny ; on le retrouve à Luynes, à côté de portions de murailles construites en appareil régulier. La différence entre les deux procédés ne peut être attribuée qu'au choix des matériaux.

La mansio de Thésée (Loir-et-Cher), offre aussi l'exemple de divers modes de maçonnerie gallo-romaine, et l'on trouve dans certaines parties un appareil réticulé semblable au moellonnage du donjon de Montbazon.

Il nous semble donc utile d'examiner de près ces détails techniques ; qui sont de nature à expliquer certaines particularités relativement importantes.

La façon hâtive dont a dû être faite la construction du donjon de Montbazon semblera plus évidente, lorsqu'on remarquera que toute cette masse de maçonnerie n'est absolument reliée par aucune pierre de grande dimension. On constate que ces précautions font défaut même aux angles, particulièrement à celui du nord-ouest.

IV

La seule ouverture apparente qui donnait accès dans l'intérieur de la tour est à l'ouest, placée à 2m,50 environ du sol du petit donjon ou avant-corps, qui lui-même est élevé d'à peu près autant au-dessus du niveau de l'esplanade. Cette ouverture surmonte maintenant une porte pratiquée jadis pour le service d'un télégraphe aérien.

Les parties du château qui peuvent être attribuées au XIe siècle ou à la fin du Xe se remarquent particulièrement à l'ouest; elles comprennent tout le petit donjon renfermant autrefois l'escalier, ainsi que l'indique la disposition ascendante des deux fenêtres qu'on peut y voir.

On constate entre ces ouvertures et celle du donjon de Loches une différence très sensible dans leur largeur. Distinction qui concorde parfaitement avec les éléments d'architecture qui caractérisent ces deux époques.

Le petit donjon n'avait intérieurement que 4 mètres de large sur 7 mètres ; il était, lui aussi, rectangulaire; sa hauteur égalait celle du grand donjon avant les restaurations du XIIe siècle, qui se montrent surtout dans les deux grandes baies du nord, encadrant autrefois deux fenêtres géminées, et dans le couronnement, en partie disparu, qui devait se composer d'une rangée de fenêtres en arcade dont une seule subsiste.

La façade du midi est privée d'ouvertures et de contreforts. Elle était mitoyenne de constructions aujourd'hui disparues, et dont, il ne reste qu'un mur d'enceinte, flanqué aux deux angles de tours rondes.

Le château, habitation des seigneurs de Montbazon, a été construit postérieurement sur l'esplanade qui précède le donjon et s'étend à 80 mètres en avant.

Une tour qui offre tous les caractères du XVe siècle, subsiste seule, elle formait sans doute l'extrémité du corps de bâtiment qui régnait de l'est à l'ouest, on remarque au-dessus d'une fenêtre qui domine la route de Paris à Bordeaux les restes d'une sculpture qui devait appartenir à un grand blason.

L'enceinte du château a été conservée en grande partie au levant, certaines portions sont du Xe siècle, le reste a été remanié au XIIe.

 On reconnaît l'emplacement du pont-levis, l'entrée principale se trouvait à l'est, près de la porte de ville. Une chapelle dédiée à saint Georges, existait jadis dans l'enceinte, il n'en paraît plus aucun vestige.

Le château, probablement démoli pierre à pierre, a dû servir à élever diverses constructions dans la ville.

 C'est le donjon de Foulques qui subsiste à peu près seul, et sa silhouette imposante témoigne de la puissance du plus grand architecte militaire de l'ouest de la France au moyen âge.

L. BOUSREZ.

 

An Mil - Carte des Châteaux de l'Anjou sous Foulques Nerra<==

Carte des plus anciens châteaux de la Touraine<==

Montbazon, Charles VII roi de France donne Permission à François de Vendel, chevalier, de fortifier son hôtel de l'Ebaupinay<==

La cité Royale de Loches vous fait voyager à travers le temps.<==

 

 

 


 

(1). de la Société archéologique (de Sourde val), l. IX, p. 39.

(2). Mémoires de la Société archéologique (de Sourdeval), t. IX, p. 59.

(3). Histoire de Touraine, t. 111, page 182. — De Sourdeval, Mémoires de la Société archéologique de Touraine, t. IX, p. 60. — De Busserolle, Dictionnaire d'Indre-et-Loire, art. Montbazon. — Chevalier, Guide du voyageur en Touraine,. 257.— De Salies, Histoire de Foulques Nerra, 1874, p. 44-45.

(4). In Turonico siquidem pago oedificavit Lingairn, Calvum-montem, Monteca Thesauri, Sanctam Mauram (Frag. hist. andeg. Auctore Fulcone Réchin, édit. Marchegay, p. 377).

(5). d'Autrèche, canton de Châteaurenault, est le seul autre édifice tourangeau dans lequel les contreforts ronds ont été utilisés. Il faut remarquer que, dans cette construction du XIe siècle, en petit appareil irrégulier, les contreforts sont en moellonnage exactement semblables aux parties rondes, refaites, que l'on voit à Montbazon.

(6). De Caumont, Congrès scientifique Tours, 1847.

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