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PHystorique- Les Portes du Temps
1 août 2023

22 octobre 1450, à Montbazon, André de Villequier épouse Antoinette de Maignelais, Charles VII donne les Iles d’Oléron

22 octobre 1450, à Montbazon, André de Villequier épouse Antoinette de Maignelais

André de Villequier, seigneur de Montrésor, de Menetou-Salon, vicomte de la Guerche et de Saint-Sauveur-le-Vicomte, gouverneur de la Rochelle, premier chambellan de Charles VII,

Armoiries : De gueules à la croix fleurdelisée d'or cantonnée de douze billettes du même.

 

Le 22 octobre 1450, à Montbazon, André de Villequier épousa Antoinette de Maignelais, fille de Jean, seigneur de Montigny, et de Marie de Jouy.

Charles VII de France donne à André de Villequier les îles d'Oléron, confisquées d'abord sur La Trémoille, et plus récemment sur son neveu, Jacques de Pons.

Le roi Charles VII donna l'isle d'Oleron à André, seigneur de Villequier, par lettres patentes du mois d'octobre 1450, pour l'avoir, tenir et posséder par lui et ses hoirs mâles et femelles descendans de lui en loyal mariage

La Guerche appartenait alors à André de Villequier, qui l'avait achetée, le 19 octobre 1450, de Nicolas Chambes, ou Chambre, gentilhomme originaire d'Ecosse, pour le prix de 1.000 écus d'or. Le château fut bâti vers cette époque, très probablement aux frais de Charles VII, qui en fit don à sa maitresse, Antoinette de Maignelais, femme d'André de Villequier. (Carré de Busserolle, Dict. hist. d'Indre-et-Loire, t. III, p. 268; de Beaucourt, Hist. de Charles VII, t. V, p. 63.)

Peu après, il reçut encore Issoudun (P 2531, f° 340 ; J. du Clercq, p. 618, 619.)

 

Par lettres patentes du 11 décembre 1451, Confirmation à André de Villequier, de la terre et seigneurie de Chessou, avec les seigneuries de Marennes, Oléron, Arvert et la tour de Broue, confisquées par le roi sur Jacques de Pons.

 

Original sur parchemin, aux archives des Basses-Pyrénées, E 821. Communication de feu P. Raymond, secrétaire général de la préfecture des Basses-Pyrénées.

Nous les gens des comptes et trésoriers du roy, nostre seigneur, à Paris, veues les lettres patentes d'icellui seigneur, signées de sa main et seellées de son grand seel en las de soye et cire vert, ausquelles ces présentes sont atachées soubz l'un de noz signetz, dedens lesquelles lettres sont incorporées certaines autres lettres roiaulx par lesquelles et pour les causes contenues en icelles, le roy nostredict seigneur, dès le mois d'octobre l'an mil CCCC cinquante, donna à André, seigneur de Villequier, son conseiller et chambellan, tout tel droit de propriété, d'ipothèque ou autre qui luy povoit compéter et appartenir, tant par le moyen de la confiscation de messire Jaques de Pons, chevalier, que autrement, en quelque manière que ce feust, ès ysles, terres et seigneuries d'Oleron, Marempne et d'Arvert, ensemble en la tour de Brouhe et ses revenues, rentes et appartenances quelzconques estans auprès d'icelles, lesquelles lettres furent dèslors ou tantost après par nous vériffiées et expédiées, en tant comme nous estoit; mais le roy, nostre dict seigneur, par sesdictes lettres patentes cy atachées, comme dit est, a décléré que son intencion a esté, en faisant ledict don audict sire de Villequier, de comprendre èsdictes ysles et tour et en leurs appartenances l'ostel, terre et seigneurie de Chessoux, avec toutes leurs appartenances et adjacences quelzconques, qui furent japieça acquis par feu Regnault de Pons, père dudict messire Jaques, lesquelles sont assises dedens ladicte terre et seigneurie de Marempne, ou au moins la greigneur partie; et néantmoins, à plus grant seureté, le roy, nostre dict seigneur, a de nouvel donné, cédé, délaissé et transporté, en tant que besoing est, audict seigneur de Villequier iceulx hostel, terre et seigneurie de Chessous, avec toutes leursdictes appartenances, appendances et droiz quelzconques, pour en joyr par luy et ses hoirs masles et femelles descendans de luy en loyal mariage, à tousjours perpétuelement, comme des ysles et tour dessusdictes, si comme plus à plain lesdictes lettres roiaulx le contiennent, et pour considéracion du contenu en icelles, et aussi en certaines lettres closes semblablement signées de la main du roy nostre dict seigneur et par luy à nous envoyées touchant ceste matière, par lesquelles il nous mande vérifier et expédier de point en point sesdictes lettres patentes sans y faire aucune dificulté ne restrinction, consentons, en tant comme en nous est, l'entérinement et acomplissement d'icelles, tout ainsi pour les causes et par la fourme et manière que le roy, nostredict seigneur, le veult et [mande].

Donné à Paris, le onziesme jour de décembre l'an mil CCCC cinquante et ung. LEBEGUE.

André de Villequier est ainsi qualifié dans une quittance du 28 juillet 1451, au cabinet des titres, 2° série, au mot Villequier:

Il avait été nommé gouverneur de La Rochelle, le 29 juillet 1449,  «André, seigneur de Villequier, de Saint-Sauveur-le-Vicomte, des ysles d'Oleron, Marennes, Arvert et la tour de Broue, vicomte de La Guierche, conseiller et chambellan du roy, gouverneur de La Rochelle et capitaine de Rochefort-sur-Charente. » LÉOPOLD DELISLE, Histoire du château et des sires de Saint-Sauveur-le- Vicomte, p. 279.

5 mars 1452. Jean V de Bueil vend à Villequier les château, ville et seigneurie de Montrésor.

De l’union d’André de Villequier avecAntoinette de Maignelais, naissent deux enfants : Artus (1451-1452), Antoine (1452-1495) et probablement Jeanne (†1458).

Après la mort d'André de Villequier, arrivée en avril 1454 au château de Preuilly, Louis XI remboursa à ses héritiers les 6000 écus pour le retrait conventionnel de la seigneurie de Montmorillon (même source), et, par lettres données à Avesnes (Hainaut) le 4 août 1461, fit don de cette terre à Josselin du Bois, écuyer, seigneur de Châtenet et de Chabannes, son chambellan, maréchal des logis de son hôtel et grand bailli d'Auvergne. (Arch. hist. Poitou, t. XXXII, p. xxxvi.)

Sa veuve, Antoinette de Maignelais, tante d'Agnès Sorel, rend son hommage à Charles, duc de Guienne et comte de Saintonge, 26 mai 1469; et la veuve de son fils Antoine, Charlotte de Bretaigne, souscrit, le 2 septembre 1490, à Jean Escubard, laboureur, « baillette d'un quarteron de lande près Maisonneufve, tenant d'un bout à la chapelle de la Cottinière. »

Antoinette de Maignelais, fidèle à son passé, devenait publiquement la maîtresse de François II, duc de Bretagne, duquel elle eut deux fils et deux filles.

Dans un titre du 23 janvier 1465, Antoinette de Maignelais est qualifiée de vicomtesse de la Guerche et de St-Sauveur, dame de Montrésor, d'Étableaux et de Maignetais.

Armoiries : d'argent à 3 lions de sable, armés, lampassés et couronnés d'or; et en cœur, un écusson d'azur chargé d'une fasce d'or accompagnée de 6 billettes de même.

 

Les sieurs de Villequier usèrent de la même autorité que le sieur de Pons, et contraignirent les vassaux de ladite ile d'Oléron de les reconnaître. Jean de Ceris, écuyer, seigneur de Bonnemie, fit hommage et rendit son dénombrement audit seigneur de Villequier, seigneur de l'isle d'Oléron, le 26 mars 1454, lequel est en parchemin, signé Moreau, notaire, et Jagu, greffier.

 

 

1469, 26 mai. Hommage des îles d'Oleron, de Marennes et d'Arvert, de Chessous et de la tour de Broue, par Antoinette de Maignelais, veuve d'André de Villequier.

Arch. nat. Chambre du Languedoc, P. 554. Communication de M. de La Morinière.

Charles, filz et frère de Loys de France, duc de Guienne, conte de Xainctonge e seigneur de La Rochelle, à noz amez et féaulz gens de nos comptes, trésorier, et à noz séneschaulx et procureur en notre conté de Xainctonge et gouverneur de La Rochelle ou à leurs lieuxtenans, salut et dilection.

 Savoir vous faisons que nostre chère et bien amée Anthoinete de Maignelais, damoiselle (1), vefve de feu André, en son vivant seigneur de Villequier, et conseillier et premier chambellan de feu notre très cher seigneur et père, que Dieu absoille, tant en son nom que comme ayant le bail, gouvernement et administracion de Arthur et Anthoine de Villequier, enfans dudict feu seigneur de Villequier et d'elle nous a aujourduy fait les foy et hommaiges que tenue nous estoit faire pour raison et à cause des isles, terres et seigneuries d'Oleron, de Marempne, d'Arvert, de la tour de Brouhe et de Chessoubz, avecques leurs appartenances et appendances, tenues et mouvans de nous à cause noz conté de Xaintonge et seigneurie de La Rochelle, ausquelz foy et hommaige nous l'avons receue, sauf notre droit et l'autruy, et vous mandons et à chascun vous, si comme à luy appartiendra, que pour cause dudict hommaige non fait, vous ne faictez, mectez ou donnez, ne souffrez estre fait, mis ou donné à ladicte Anthoinete de Maignelaiz aucun destourbier ou empeschement, ainçois, se sesdictes isles, terres et seigneuries d'Oleron, Marempne, d'Arvert, emsemble la tour de Brouhe, Chessoubz et leurs appartenances ou aucuns autres de ses biens estoient pour ce prins, saisiz, arrestéz et, mis en nostre main, mectez les luy ou faictez mectre sans délay à plaine délivrance, pourveu que ladicte Anthoinete baillera par escript, dedans temps deu, son dénombrement et adveu, et fera et paiera les autres droitz et devoirs, si aucuns nous en sont pour ce deubz, se faitz et paiéz ne les a. Donné à La Touche les Nantes, le vingt-sixiesme jour de may, l'an de grace mil cccc soixante et neuf.

Par monseigneur le duc, les sirez de Malicorne et de Curton, présens. PAUMIER.

 

 

Antoine épousa, en 1475, Charlotte de Châtillon, dite de Bretagne, fille de Guillaume, vicomte de Limoges, et d'Isabeau de la Tour. Il mourut le 3 septembre 1490, laissant un fils appelé François. (D. Fonteneau, t. XXIX, p. 83.)

Le 6 mai 1494, c'est Arnault Estève, juge ordinaire de l'île d'Oléron pour Arthus de Villequier, frère d'Antoine, qui adjuge à Guillaume Joyau un demi-quartier de marais doux touchant aux « maroys de Pulante »

L'exil de Jacques de Pons, réfugié en Espagne, dura peu. Le fugitif, rentré en grâce auprès de son souverain, songe à recouvrer ses anciennes provinces des îles de Saintonge. Les Villequier tiennent bon, nonobstant la menace des armes et des procès.

Un arrêt du parlement de Paris, rendu le 22 juin 1482, condamne Guy, seigneur de Pons, neveu d'Antoinette de Maignelais, et que celle-ci a fait son exécuteur testamentaire, à remettre Antoine de Villequier, seigneur de Montrésor, en possession et jouissance de ces mêmes terres, — ce qui explique les contrats de 1490 et 1494 avec Escubard et Joyau.

 

1482, 22 juin. Arrêt du parlement de Paris qui condamne Guy, seigneur de Pons, à remettre Antoine de Villequier, seigneur de Montrésor, en possession et jouissance des îles, terres et seigneuries d'Oleron, Marennes, Broue, Chessoux et dépendances.

Original sur parchemin, aux archives des Basses Pyrénées, E, 879. Communication de Paul Raymond.

Extraict des registres de parlement

Entre Anthoine de Villequier, seigneur de Montrésor, demandeur en cas d'excès, crimes et délictz, et aussi en matière de provision, d'une part, et Guy, seigneur de Pons, escuyer, defendeur, d'autre part, et aussi requérant provision de sa personne, et demandeur en matière de faulseté, veu par la court le plaidoyé desdictes parties faict en icelle, le xxixe jour d'avril derrenier passé et autres jours ensuivans, ensemble les informations, confessions, letres, instrumens, et tout ce que par chacune desdictes parties a esté mis et produit par devers ladicte court sur ladicte provision requise par chacune desdictes parties par leurdict plaidoyé, avec l'appoinctement en droit sur lesdictes provisions, et tout considéré, dit a esté que ledict demandeur sera réintégré et remis en la possession, saisine et joyssance des ysles, terres et seigneuries de Oleron, Marenne, Arvert, Broue, Chesoux et leurs appartenances, en laquelle il estoit au temps qu'il en a esté derrenièrement déjecté et mis hors par ledict defendeur, sa femme et autres ses serviteurs, familiers et complices, qui fut ou moys de may mil IIIIc IIIIxx ung, et tout par manière de provision et pour en joyr par ledict demandeur durant et pendant ledict procès ou jusques à ce que par ladicte court autrement en soit ordonné, tout ainsi qu'il faisoit ou povoit faire avant ladicte éjection ou spoliation, et sans préjudice des droictz et procès desdictes parties, et tout non obstant la faulseté alléguée par ledict défendeur, à laquelle ladicte court n'a aucun regard pour le présent, et en tant que touche les biens meubles que ledict demandeur maintient avoir perduz et avoir esté ostez à luy, sa femme, et autres ses gens, serviteurs et officiers, par ledict défendeur, ou autres ses gens aliez et complices, en faisant ladicte éjection ou spoliation, et au moyen d'icelle, ladicte court a condamné et condamne ledict défendeur à iceulx meubles rendre et restituer audict demandeur, s'ilz sont en nature de chose, ou sinon la juste valeur et estimation d'iceulx, et ordonne ladicte court que ledict demandeur baillera par déclaration lesdicts biens meubles et la valeur et estimation d'iceulx qu'il affermera par serment en ladicte court ou fera affermer par sadicte femme ou autres qui les ont perduz, chacun en droit soy, pour par icelle estre après procédé à la taxation et estimation desdicts biens, comme elle voirra estre à faire par raison, et défend ausdites parties et chacune d'icelles, sur peine de perdition de cause et du droit qu'ilz prétendent, de cent marcs d'or à appliquer au roy, et d'autre amende arbitraire, se mestier est, que dores en avant ilz ne procèdent par voye de fait ou souffrent procéder en quelque manière que ce soit l'une à l'encontre de l'autre, leurs gens et serviteurs, et néantmoins seront mis les gens et serviteurs et officiers desdictes parties hinc inde ou saufconduict de ladicte court, et aussi ordonne que la femme dudict defendeur sera interroguée sur les charges et informations qui sont pardevers la court à l'encontre d'elle, par le commissaire qui exécutera ce présent arrcst, pour, sa confession prise et rapportée pardevers la court, en ordonner comme elle voirra estre à faire par raison; et si condamne ledict defendeur ès despens des défaulx contre luy par ledict demandeur obtenuz, la taxation d'iceulx réservée par devers elle, et sera ledict défendeur et ses serviteurs élargiz, et les élargist ladicte court par tout quousque à sa caution et en élisant domicille et faisant les promesses et submissions acoustumées, et au surplus, quant au principal, lesdictes parties produiront dedans le temps des ordonnances, baillerait contredictz et salvations.

Prononcé le xxne jour de juing l'an mil quatre cens quatre vingtz et deux. Collation est faicte. ROBERT.

 

Pierre Jourdain, seigneur de Bonnemie par son mariage avec Marie de Céris, rendit son hommage et aveu de ladite seigneurie de Bonnemie à autre Arthus, seigneur de Villequier, le 19 août 1508; l'expédition duquel est en parchemin, signé A. Garron, greffier, à la requête dudit Jourdain.

Et Pierre de Gamaches, seigneur du Petit-Montausier, lui rendit hommage, le 27 août 1491, et son dénombrement, le 12 de septembre, signé Gaultreau, greffier; et ledit sieur de Villequier affranchit le fief du Treuil de tous devoirs de complans et d'agrière et autres, en faveur de Gilles de Fombelles, s'y réservant seulement 55 livres de rente, par acte du  13 janvier 1497.

Il anoblit aussi le fief de La Leaudière et quelques autres.

 Le mesme Villequier a joui, après le roi, de la seigneurie de Rabaine, dont partie a été depuis vendue à Toussaint Babiaud, savoir: la moitié de tout ce qui compose aujourd'hui la seigneurie.

La maison de Pons était si puissante que celle de Villequier ne put pas lui résister, ni se maintenir longtemps dans la possession et jouissance de l'ile d'Oléron ils s'y maintinrent quelques temps par armes et par procès; mais enfin il fallut céder au plus fort. » Mémoires concernant l’ile d’Oléron, par messire Marc-Antoine Le Berton, chevalier, seigneur, baron de Bonnemie. Bordeaux, Simon Lacourt, 1699.

En 1517, le sire de Pons avait repris possession de l'île d'Oléron.

A Guy de Pons, succède François, puis Antoine ; à Antoine sa fille Anne, femme de François Martel, seigneur de Lin de bœuf dont trois enfants : Isaac Martel, Anne et Marie Martel, entre lesquels, de son vivant, elle fit partage de ses domaines de la côte de Saintonge. Isaac Martel eut la terre de Marennes et la seigneurie de Chassiron ; l'île d'Oléron échut par moitié à Anne et Marie Martel (1611).

L'année suivante, les deux sœurs passèrent contrat de division. Anne, mariée à Loup du Grenier, seigneur de la Pelonière et du Pin, eut la paroisse de Saint-André de Dolus, et celle de Saint-Pierre; Marie, veuve de Jean le Berton, baron de Mornac et de Bonnemie, remariée à Seguin d'Authon, sénéchal de Saintonge, eut lesparoisses de Notre-Dame du Château et de Saint-Trojan.

 Chacun des co-partageants garda ce qui leur appartenait déjà dans les paroisses de Saint-Denis et de Saint-Georges, et la terre de Ponthézière, jusqu'à ce qu'un plus grand démembrement de l'île s'opérât entre les héritiers et successeurs des enfants d'Anne de Pons.

 

Ronce-les-Bains : Marennes et la côte saintongeaise  par André Lételié,... ; avec deux pages d'album de Antoine Duplais-Destouches

Journal de M. Demaillasson, avocat du Roi à Montmorillon : (1643-1694).  publié par M. V. Bardet

 

 

Voyage dans le temps et l’Histoire d’Ularius (Ile d’Oléron) dans le Golfe d'Aquitaine <==

Les derniers Trouvères <==

Itinéraire de Charles VII dans le Poitou en 1448, 1451, 1452 et 1453. <==

 

 

 


Jacques, 1er du nom, sire de Pons; chevalier, vicomte de Turenne, seigneur de Ribérac. Déclaré, par arrêt du parlement de Paris du 28 juin 1449, criminel de lèse-majesté, mort en 1472, après avoir été réintègre dans ses possessions.

Il était fils de Renaud VI, sire de Pons, un des guerriers les plus célèbres du XVe siècle. Voir Archives, t. P. 383, et Hist. des pairs, par Courcelles, t. IV, PONS, p. 36.

 

(1). Antoinette de Maignelais fille de Jean de Maignelais, capitaine de Gournay-sur-Aronde et de Creil, dont la soeur, Catherine, était mère d'Agnès Sorel,

André de Villequier, qui servait le roi depuis son enfance, fils de Robert, seigneur de Villequier, et de Marie de Gamaches, avait pour soeurs Marguerite, femme d'Antoine d'Aubusson, seigneur du Monteil, et Antoinette, mariée, au château de Taillebourg, le 22 août 1404, à Jean de Lévis, seigneur de Vauvert, et peut-être Jeanne, dame de Martres, femme de Louis de La Rochette, laissa en mourant (juin 1454) deux jeunes enfants, Arthus et Antoine, dont Charles VII, par lettres du 11 juillet 1454, confia la garde à leur mère, Antoinette de Maignetais.

 Cette race antique et illustre s'est fondue, au XVIIe siècle, dans la maison d'Aumont, par le mariage de Charlotte-Catherine de Villequier, fille et héritière de René, baron de Clairvaux, veuve de François d'O, avec Jacques d'Aumont, baron de Chappes, mort en juillet 1644. ANSELME, IV, 376.

 

 

 

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