Le seigneur de Bazoges-en-Pareds ambassadeur auprès de Jacques Ier Stuart d'Écosse pour le mariage de Marguerite et de Louis XI
En 1060 apparait Thibaud de Luneau, le plus ancien seigneur connu de Bazoges
Les Luneau étaient de très ancienne chevalerie, et ont figuré dès le XIIe siècle. Le chartrier de Maillezais renfermait une ou deux donations faites, pendant la première moitié du XIIIe, à cette abbaye par l'un d'eux, déjà seigneur de Bazoges-en-Pareds, terre qui demeura très longtemps dans la famille. Ils possédaient, en outre, dans le Talmondais plusieurs fiefs assez considérables, entr'autres, Moric et la Guignardière d'Avrillé, qui, après eux, passèrent aux Girard, par le mariage de Marie Luneau, avec Jehan Girard, chevalier, dont le fils, nommé Régnault, fut licencié es-lois et maire de la Rochelle en 1407.
Le règne de Régnault Girard sur Bazoges, qui s'écoule de 1418 à 1463 (sous la régence de Marie Luneau, sa mère, au moins jusqu'au milieu des années 1420), fait entrer la famille Girard dans les hautes sphères de la cour de France.
Son père a été l'objet d'une notice développée dans notre tome VI. (Arch. hist., XXIV, p. 77.)
Issu d’une famille noble du Poitou, Regnault Girard était le fils de Jean Girard, chevalier, seigneur de Bazoges, et de Marie de Luneau, fille de Jean Luneau, chevalier, qui apporta en dot la terre de Bazoges-en-Pareds.
Jean I Girard mourut avant le 1er avril 1410, date à laquelle sa veuve prêta hommage pour la terre de Bazoges.
En 1418, elle fit hommage au nouveau comte de Poitou, le dauphin Charles.
À partir de 1430, seul apparaît son fils Regnault.
Renaud Girard, Chevalier, seigneur de Bazoges après la mort de Robert, son neveu, était aussi seigneur de la Tour d’Anguitard à Poitiers en 1430 et de Marillet (1)
On conserve aux Archives de la Vienne un bail à ferme par lui passé, l'an 1430, d'un terrain situé près ladite tour. (G. 1129.)
Selon Michel Bochaca, Régnault Girard aurait également été maire de La Rochelle en 1413, ce qui paraît peu probable, sauf si Régnault est décédé à un âge fort avancé.
Regnaud fut pendant un certain temps prisonnier en Angleterre et dut payer une rançon pour obtenir sa liberté ; aussi, pour le dédommager, le roi lui donna-t-il, le 10 mai 1423, la succession de Jean de Langle, qui avait été confisquée.
Au commencement de l'année 1430-35, Régnault lance la construction de la Tour de Moricq tel qu'on peut encore la voir aujourd'hui.
Il fut chargé par Charles VII aux côtés de Raoul de Grammont et avec Richard Pocaire, bailli de Senlis, d'aller sonder les dispositions du duc de Bretagne Jean V et de régler les conditions d'une entrevue entre Georges de La Trémoïlle et le connétable de Richemont.
Deux ans plus tard il remplit, avec le sire de Gaucourt, une nouvelle mission à la cour de Bretagne pour préparer le traité de Rennes, qui fut signé le 5 mars 1432. Marquant ainsi la fin des hostilités entre le duché de Bretagne et le royaume de France.
Le seigneur de Bazoges s'illustre à la tête de 300 chevaliers et hommes d'armes lors de la prise de Mornac, place forte protégeant l'accès à Bordeaux.
En mars 1434, la ville de Mornac-sur-Seudre (Charente-Maritime) est prise d’assaut par les Anglais et les Bordelais, et son château est assiégé.
L'indolente faiblesse de Charles VII n'avait pas su profiter de l'élan patriotique inspiré par la vaillante bergère de Vaucouleurs.
Les Anglais possédaient encore Paris et une grande partie de la France. Maîtres du Bordelais, ils fesaient de fréquentes incursions dans la haute Saintonge, et les Rochelais venaient d'apprendre que, s'avançant jusqu'à la ville de Mornac, située sur la petite rivière de la Seudre, ils s'en étaient emparés la nuit par surprise.
Un pareil voisinage était de nature à inspirer aux Rochelais de sérieuses inquiétudes et menaçait la sécurité de leur commerce.
A cette nouvelle, le Maire Jean II Girard du Givrand (frère cadet de Regnault Girard), fait aussitôt sonner la cloche de l'échevinage pour réunir le corps de ville, et il est résolu qu'on s'empressera de secourir le brave capitaine du Gast, qui, renfermé dans le château de Mornac avec une poignée de soldats, avait refusé de le rendre, et que, secondé par le puissant seigneur de Pons, qui avait donné l'avis au Maire, on s'efforcerait de chasser les Anglo-gascons de la place.
On fit une telle diligence que deux jours suffirent pour équiper, avitailler et expédier cinq baleiniers, montés par cent soixante hommes d'élite et commandés par des officiers expérimentés, avec mission de remonter la Seudre et de garder la rivière.
De nouveaux renforts devaient suivre bientôt.
Le maire de La Rochelle envoie une armée de secours, commandée par Regnault Girard, seigneur de Bazoges et François Poussard, seigneur de Fors, auxquels vient se joindre Jacques de Pons et son armée.
La ville était occupée par le maire de Bordeaux, avec trois cents Anglo-Gascons. A la vue des gens armés qui venaient les assaillir, ils s'apprêtèrent à faire bonne contenance, et l'opiniâtreté des deux partis rendit le siège aussi long que meurtrier.
Les Anglais, maîtres de la ville, ne possédaient pas le château.
Le capitaine Jean Du Gast, renfermé dans ce donjon avec quelques soldats, se défendait courageusement contre les Anglo-Gascons, assiégeants et assiégés tout à la fois.
Cependant, épuisé et manquant de vivres, le capitaine Du Gast était sur le point de se rendre, lorsque les Rochelais, pendant une attaque très-vive qui attira sur les murs de la ville toute la garnison anglaise, parvinrent à faire passer des provisions dans le donjon.
Le moyen qu'ils employèrent est aussi singulier qu'ingénieux.
Ils lancèrent sur une des tours un vireton (petite flèche), auquel était attachée une corde légère.
Au moyen de ce cordon, le capitaine Du Gast tira à lui un câble qu'il fixa à l'un des créneaux de la tour ; les Rochelais le fixèrent aussi de leur côté afin qu'il fût bien tendu. Puis, à l'aide d'une corde appliquée le long du câble avec des anneaux, de manière à pouvoir aller et venir, ils firent passer à la garnison de la citadelle plusieurs chevreaux et porcs vivants, du pain et d'autres victuailles, au grand dépit des Anglo-Gascons qui virent passer ces comestibles au-dessus de leurs têtes sans pouvoir les intercepter.
La ville, très-maltraitée par les pierriers et les mangonneaux des Rochelais et du sire de Pons, se rendit peu de jours après aux assiégeants, pendant que la garnison anglo-gasconne reprenait la route de Bordeaux.
C'est ainsi qu'en chassant les Anglais du dernier poste occupé par eux en Saintonge, le sire de Pons et les Rochelais servirent leurs intérêts particuliers, tout en aidant le roi Charles à débarrasser le pays d'un ennemi qui, pendant plusieurs siècles, avait mis plusieurs fois le royaume de France à deux doigts de sa perte.
Régnault devient « conseiller et maître d'hôtel, bailli du grand fief d’Aunis » du roi Charles VII.
Charles VII envoya une ambassade auprès du roi d’Écosse Jacques Ier Stuart pour aller chercher la fille de ce dernier, Marguerite, promise en mariage au Dauphin Louis depuis 1428, mais aussi pour amener en France 2 000 hommes d’armes écossais promis par le roi d'Écosse destinés à renforcer l’armée royale.
Le seigneur de Bazoges partit en octobre 1434, accompagné d'un écuyer écossais, Hue Kennedy.
La délégation française dirigée par Regnault Girard, seigneur de Bazoges-en-Pareds, pris la mer devant Chef de Baie, près de La Rochelle, le 14 novembre 1434.
Les ambassades de Renaud Girard en Ecosse sont les plus importantes et les plus connues il nous en a d'ailleurs laissé une relation. (Bibl. nat., ms. fr. 17330.)
Elles avaient un double but négocier un traité d'alliance entre la France et Jacques 1er et le mariage de Marguerite d'Ecosse avec le dauphin.
Une convention fut signée le 26 février 1435, portant que Marguerite passerait en France au mois de mai suivant. Mais le voyage fut retardé de près d'un an.
Paris se libère en février 1436.
Renaud Girard était encore en Ecosse en février 1436 ; il partit le 15 de ce mois, comblé de présents et ramenant la future dauphine.
Il fut décidé que Marguerite Stuart s'embarquerait à Dumbarton. Le navire destiné à conduire la princesse à son fiancé apportait des présents de France : des fruits pour la reine, un mulet pour le roi Jacques. Les fruits sont rares en Ecosse et le mulet y est inconnu.
Maintenant, tout s'annonce le mieux du monde.
Marguerite a pris place à bord de la baleinière à haute voilure dont le patron se nomme Pierre Chepye. Regnault Girard, lui, monte une nef qui escorte et protège la précieuse baleinière. Les deux mille Ecossais et les seigneurs qui accompagnent la princesse sont répartis sur d'autres nefs. Le convoi est donc imposant.
Il se dirige sur le port de La Palisse.
La flotte anglaise guette l'escadre franco-écossaise non loin d'Ouessant, mais elle la laisse échapper. Bien mieux. Des nefs flamandes chargées de vin sont interceptées et consciencieusement pillées.
Joyeuse entrées. La princesse débarqua, le 18 avril 1436, à Chef-du-Bois près la Rochelle,
Les bonnes gens de La Rochelle étaient occupés à faire tendre la ville de draps pour l’entrée de Mademoiselle, quand dans la tourmente soudaine s’éleva sur la mer. Il convint, pour sauver la petite fiancée, que la nef entrât hâtivement dans le port ; le surplus de la flotte demeura sur la vase, près de la grosse Tour de la Chaine, et une nef de Bretagne fut même fort endommagée.
Sur quoi tous les gens de guerre furent descendus à terre pour vivre sur le plat pays. Mais ce jour là Mademoiselle ne fut point montrée au peuple. Il était trop tard, et la ville n’était point tout à fait parée.
Seulment au matin, le jour suivant, Marguerite fut menée au village de Nieul, à une lieue de La Rochelle, sur l’ordre du roi ; elle fut logée au prieuré.
Elle y reçoit la visite et les hommages de l'archevêque de Reims, chancelier de France, Regnault de Chartres, le prélat qui a sacré Charles VII ; elle reçoit aussi la visite du maître des arbalétriers, Jean Malet, sire de Graville, messire le Galoys du Puydefou (seigneur d'Azay le Rideau), maitre d’hôtel du roi, maitre Jean Chasteigner, général des finances, que le roi avait délégués pour la recevoir.
Pendant ce temps, La Rochelle se prépare à recevoir dignement, en « bonne ville » du royaume qu'elle est, celle en qui de loyaux sujets se complaisent déjà à voir une future souveraine du royaume des lis.
Les façades se garnissent de tentures le long des rues désignées pour le parcours; tout est à point pour l'entrée solennelle : procession, défilé, dîner offert par le maire et les officiers rien ne manque, et, selon l'usage immémorial, la vaisselle qui a servi au repas est offerte en don gracieux à la petite Ecossaise.
C'est le premier cadeau qui lui échoit en terre de France, et la chronique nous assure que cette fillette de douze ans s'en est montrée littéralement ravie.
De La Rochelle, voici l'aimable Marguerite à Niort.
Sa future belle-mère, la reine de France, a envoyé vers elle deux dames nobles de son entourage familier, la dame de Roche-Guyon et la dame de Gamaches.
La prochaine étape mène à Poitiers.
Dans cette ville, qui supplée Paris, le Parlement et l'Université font les frais principaux de la réception.
Une « surprise » dans le goût du temps fut ménagée et dut plaire beaucoup à la jeune Ecossaise. Au moment où elle pénétrait dans la ville « du haut du portail saillit un enfant en figure d'ange qui, descendant doucement, lui posa sur le chef un chapeau que surmontait une couronne fleurdelisée ».
Un peu de repos s'impose après ces journées de représentation et de liesse.
Le chancelier en profite pour retourner auprès de Charles VII, dont le Conseil va arrêter les détails des cérémonies nuptiales.
Le mariage aura lieu à Tours, la cité de saint Martin. La date en est fixée au lendemain de Saint-Jean-Baptiste. C'est le jour de la fête de ce grand saint que la princesse fait son entrée dans cette grande et belle ville de Tours, qui fut la résidence favorite de Charles VII en attendant d'être encore davantage la résidence préférée de Louis XI.
Il figure encore parmi les ambassadeurs chargés de traiter de la paix avec l’Angleterre en 1438 ou 1439.
Charles VII donna encore mission au seigneur de Bazoges d'assister la duchesse de Bourgogne aux conférences de Gravelines, en janvier 1439. (Cf. M. de Beaucourt, Hist. de Charles vu, t. H, p. 271, 284, 493-504 t. 111, p. 35, 38, 103, 107.)
L'historien de la Rochelle, Amos Barbot, rapporte la part considérable prise en 1433 par Renaud Girard, chevalier, seigneur de Bazoges, et Laurent Poussard, aussi chevalier, seigneur de Faye, qui estoient du corps de cette ville », à une expédition maritime contre Mornac, dont les Anglais de Bordeaux s'étaient emparés depuis peu, et qui se termina par la capitulation de la place, que les seigneurs de la Roche et de Pons assiégeaient en même temps du côté de la terre. (Archt. hist. de la Saintonge, t. XIV, p. 299.)
Les registres du Parlement fournissent aussi des renseignements d'ordre privé relatifs au seigneur de Bazoges.
Un nommé Jean Faure, ayant obtenu une sentence lui adjugeant 400 livres tournois contre Jean Girard, écuyer, seigneur de Givrans, avait fait saisir certains héritages de son adversaire et voulait les faire vendre aux enchères. Renaud Girard, Jean Quenault, les chapelains de Saint-Barthélémy de la Rochelle et les religieux de l'abbaye de Torsay s'opposèrent aux criées.
Un accord intervint, le 18 juin 1428, par lequel le seigneur de Bazoges et consorts consentirent que les revenus des héritages recueillis par les commissaires délégués par le Parlement fussent mis entre les mains de Jean Faure, mais sans préjudice de leurs causes d'opposition. (Arch.nat.Xtc l35,n°96.)
Renaud Girard eut à soutenir un autre procès contre Louis d'Amboise, vicomte de Thouars, au sujet de la possession d'une part de la terre et seigneurie de Moricq, que ce dernier revendiquait comme ayant droit de Simon Ojart.
Guillemette Girard, sœur de Renaud, mariée à Jean de Vaux avant 1395, avait eu en dot une partie de cette terre de Moricq elle eut un fils, Joachim de Vaux, qui mourut jeune, sans lignée.
Le seigneur de Bazoges pensa alors que, comme héritier de sa sœur et de son neveu, il lui était permis de réunir cette portion à celle qu'il tenait de la succession de son père.
Le vicomte de Thouars, dans la mouvance duquel se trouvait Moricq, à cause de sa baronnie de Talmont, prétendit qu'elle lui appartenait à titre d'aubaine et de fief vacant, parce que Joachim de Vaux était décédé sans hoir. Simon Ojart, de son côté, et Jean Ojart revendiquaient depuis longtemps la seigneurie de Moricq, comme leur propre héritage.
Au cours du procès, Louis d'Amboise acheta leurs prétendus droits. Enfin une transaction intervint entre lui et Renaud Girard. Celui-ci paya au premier une somme de 400 écus ou réaux d'or, et par ce moyen fut reconnu propriétaire de la part litigieuse.
Le vicomte de Thouars l'y reçut à foi et hommage et l'en fit mettre en possession et saisine réelle.
L'accord est du 8 juillet 1430, mais il ne fut enregistré au Parlement que le 20 février 1432 n. s., après que la cour eut été autorisée à le faire, nonobstant l'emprisonnement de Louis d'Amboise, par lettres du roi du 7 septembre 1431. (Arch. nat…..)
Le 16 avril 1432, le Parlement confirma en appel une sentence du sénéchal de Poitou au profit de Renaud Girard contre Jacques Meschin, chevalier, au sujet d'une rente de quinze quartes de froment, qu'il réclamait à celui-ci, comme ayant droit de Marie Luneau, sa mère. A cette date, Jacques Meschin venait de mourir, laissant pour héritières Béatrice de Montjehan, sa veuve, et ses deux filles, mariées, la première à Giraud de La Noue, la seconde à Jean de Rabaines. (X 9192, fol. 279 vo.)
Trois ans plus tard, Raymond Bonneau ayant acheté aux enchères des biens appartenant aux enfants mineurs de Jean Chaudrier, de la Rochelle, dont le seigneur de Bazoges était l'un des tuteurs, fut poursuivi et condamné en première instance, à la requête de celui-ci et de Jeanne de Coulaines, veuve de Chaudrier, alors remariée au seigneur de la Musse. (Arrêt rendu sur appel, le 26 février 1435, X9193, fol. 66 bis.)
La Rochelle, le port d'Aliénor d'Aquitaine
Régnault nous a laissé un formidable compte-rendu de cette mission, de son départ du port de La Rochelle le 14 novembre 1434 à son retour en France et au mariage du Dauphin et de la princesse le 24 juin 1436 à Tours.
Même s'il ne ramène que 1 200 hommes sur les 2 000 promis à l'origine, la mission est un succès total.
Devenu Chambellan de la Dauphine suite à cette expédition, il redevient entre 1451 et 1453 Maître d'Hôtel du roi, et mène au nom de Charles VII une dernière ambassade en Aragon en 1447
==> Sainte Catherine de Fierbois 15 avril 1451 Mandement de Charles VII prescrivant une enquête sur l'utilité d'un marché à Moricq, dont la création était demandée par le seigneur du lieu, Renaud Girard, chevalier, seigneur de Bazoges.
Le 17 fév. 1458, il faisait son testament dans lequel il nomme sa sœur Hélyette et Joachim, son fils, ses exécuteurs testamentaires, et si celui-ci n’a pas d’enfants mâles, il lui substitue son neveu Jean Girard pour l’acquêt des 2/3 de Moric.
Il veut, dit-il, être enterré dans l’église de Bazoges, s’il meurt audit lieu, que son cœur y soit apporté, que sa figure soit entaillée sur sa tombe et ses armes gravées aux quatre coins, ainsi que son nom et la date de son trépas ; s’il meurt au pays de Talmond, il indique le lieu de sa sépulture à Moric, auprès de sa sœur Guillemette et de Joachim de Vaulx, son fils.
Le 17 mars 1461, dans un codicille il fait mention de sa nièce de Verrières, qui était fille de sa sœur Yvette, et devait être mort avant le 8 déc. 1463, date où son fils se qualifie de sgr de Bazôges.
Regnaud avait épousé : 1° le 19 janv. 1406 (Hélie Boutru, garde du scel à la Rochelle), Perrelte de Vair, fille de Robert, licencié ès lois et échovin de la Rochelle, et de Jeanne Marchand, qui testa le 27 oct. 1417 ; 2° Thomasse Laurence.
Il reçoit hommage en 1426 de Imbert du Retail, Ec., sgr de Dilay, rend aveu à Arthur de Bretagne, sgr de Parthenay, les 25 fév. 1432 et 20 août 1442, puis le 4 fév. 1459 au duc de Longueville, fait en 1430 bail à ferme d’une place près de la Tour d’Anguitard.
Rend aveu du fief de Marillet le 16 nov. 1440 au Comte de Richemond, et le 4 fév. 1459 au Comte de Dunois. (Arch. Vien. C.)
Il avait eu du 1er lit : 1° Joachim Girard, Chevalier, seigneur de Bazoges et de Mairé; 2° Bernard, mort vers 1437 ; 3° Marie, mariée le 2, aliàs le 29 nov. 1430 à François Chenin, Ecuyer, seigneur de Milescu et de Grissay.
Du 2° lit : 4° Louis, Chev., qui épousa Jeanne de Montberon, fille de François, Baron de Montberon, et de Louise de Clermont, et qui mourut sans postérité avant le 17 fév. 1438.
Recueil des documents concernant le Poitou contenus dans les registres de la chancellerie de France. 9 / publiés par Paul Guérin,...
La Revue universelle / dir. Jacques Bainville
Recherches historiques sur une famille poitevine (Maynard-Mesnard)
Dictionnaire historique et généalogique des familles du Poitou. Tome quatrième, Gauvain-Herb
(Livre de la paterne. — A. Barhot.)
Marennes et son arrondissement : études historiques par A. Bourricaud.
Histoire du Donjon de Bazoges-en-Pareds, Jardin médiéval et musée. (Time Travel)<==....
20 juin 1508 Requête des officiers de la principauté de Talmond, à la vicomtesse de Thouars concernant les excès commis par les gens du seigneur de Bazoges, contre des, marchands qui se rendaient au marché des Moutiers-les-Maufaits.<==.... ....==> 1479 la translation des cendres de Marguerite Marguerite Stuart d'Écosse, femme de Louis XI à Église Saint-Laon de Thouars
Jean Stuart, comte de Boucan de la Garde Ecossaise du roi <==
==> Le Livre Noire de La Rochelle au temps de Charles VII et Jeanne D’Arc
Voyages par mer entre les côtes Anglaise et la France pendant la guerre de Cent Ans
A juger par les expériences parallèles de divers ambassadeurs comme Regnault Girard (1434-1436), Thomas Beckington (1442-1443) ou Roger Machado (1489), il ne semble guère difficile au XVe siècle de trouver par ses propres moyens un navire sur lequel embarquer pour aller d’une côte de l’Europe à une autre, à partir des ports biens insérés dans le commerce maritime atlantique. En revanche, la durée et les conditions matérielles dans lesquelles le voyage s’effectue sont extrêmement aléatoires d’un trajet à l’autre. Rapide et sans encombre majeur dans le meilleur des cas, le voyage peut s’allonger de beaucoup si des conditions météorologiques adverses entravent la progression du navire (calmes prolongés ou vents contraires). ….Un voyage par mer d’Angleterre à Bordeaux et retour en 1442-1443 d’après A Journal by one of the Suite of Thomas Beckington
Des restes d'épave récemment découverts près de Southampton, dans le sud de l'Angleterre, sont vraisemblablement ceux du Holigost, l'un des vaisseaux amiraux de la flotte d'Henri V pour la guerre de Cent ans face aux Français, ont indiqué les chercheurs britanniques.
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(1) LES ANCIENNES SEIGNEURIES DU BAS-POITOU LA SEIGNEURIE DE VOUVANT.
La seigneurie de Marillet (Vendée à côté de Faymoreau)., paroisse du même nom, avait haute, moyenne et basse justice.
L’aveu du 7 septembre 1389 est au nom d’Emery Guichard, valet, qui le renouvela le 26 juin 1402.
En 1420, Marillet appartenait à Joachim Girard, écuyer, seigneur de Bazoges, dont les descendants le possédèrent jusqu’en 1518, date d’un aveu rendu par François du Puy du Fou, écuyer, comme tuteur de Jean Girard, écuyer.
Le 3 juin 1604, l’aveu de Marillet fut rendu par Charles Ponsard, chevalier de l’ordre, gentil-homme ordinaire de la chambre du roi.
Alexandre de Baudéan, comte de Pardaillan, s’en rendit acquéreur le 30 juillet 1687 ; le 4 juillet 1703, Jeanne Mayaud, sa veuve et légataire, en fit l’aveu, mais Marillet revint à la famille
comme le prouve l’aveu du 3 mars 1723, au nom de dame Marie-Madeleine de la Vieuville, veuve de César- Alexandre de Baudéan, comte de Pardaillan, comme tutrice de leurs enfants mineurs.
Les Baudéan renouvelèrent les aveux jusqu’en 1776, puis Mariilet fut acheté, vers 1705, par le grand accapareur de propriétés qu’était le marquis d’Asnières.