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PHystorique- Les Portes du Temps
18 octobre 2019

Histoire du Donjon de Bazoges-en-Pareds, Jardin médiéval et musée. (Time Travel)

Histoire du Donjon de Bazoges-en-Pareds, Jardin médiéval et musée

Le bourg de Bazoges, dont les maisons sont amoureusement blotties au pied de l'antique église et du puissant donjon, nous apparaît comme une fidèle image du village féodal. Dans ces temps de désordre et d'invasions, où les faibles avaient besoin d'appui, les cabanes des serfs, les maisons des colons libres et des artisans s'étaient groupées comme à l'abri et sous la protection du château. Ces groupes d'habitations avaient été d'abord de petits hameaux, puis le hameau était devenu village et paroisse après la construction d'une église.

 

L’église Notre-Dame a été donnée à l’abbaye de Maillezais par Thibault Laneau et ses frères  seigneur de Bazoges en 1056.

La première mention écrite de ce prieuré date de 1200, lorsqu'il reçoit la visite de l'évêque de Poitiers.

C'est lui également qui reçoit, en 1305, la visite de Bertrand de Goth, alors archevêque de Bordeaux devenu quelques années plus tard pape sous le nom de Clément V.

On ne sait pas exactement où se trouvait ce prieuré, mais il est probable qu'il se situait autour de l'actuelle place du Marché.

 La présence du cimetière juste derrière la place (l'église étant incluse dans le périmètre fortifié, il n'y avait pas de place autour pour y établir un cimetière), au moins depuis le XVè siècle, incite en tout cas à le croire.

D'ailleurs, jusqu'au XIXè siècle, cette place s'appelle « aire dimière », du nom de cet ancien impôt dû à l'Église.

On connaît peu de noms de prieurs de Notre-Dame de Bazoges : les deux comptes-rendus de visites paroissiales (1534 et 1778) mentionnent leur présence mais ne donnent pas leurs noms.

On estime[style à revoir] qu'aux XVIIe et XVIIIe siècles, entre 5 et 6 moines occupaient le prieuré, auxquels il faut ajouter au moins le prêtre-curé, son vicaire, un diacre.

Nous connaissons également les armes du prieuré Notre-Dame de Bazoges :

d'azur à une croix écartelée d'or et de gueules.

 Selon l'abbé Aillery, un agrandissement du cimetière en 1840 aurait mis au jour des fondations, assimilées par le prélat à celles de la chapelle du prieuré.

 

 Plusieurs des seigneurs de Bazoges nous sont connus: Thibaud Lunel (1056) (2),

 

 

 

 1056 Le seigneur de Bazoges Thibaut Luneau (Theobaldus Luneli) donne des terres, des vignes, des près, des moulins, des rentes, un jardin autour de Bazoges-en-Pareds, ainsi que de l'église de Mouilleron-en-Pareds, aux moines de l'abbaye de Maillezais et du prieuré de Vouvant.

Tant que les mortels placés à la chute de son âge ont la possibilité de se plaindre de la vie, il faut s'efforcer au maximum que la vie soit soutenue par les fragiles métiers immortels.

  Ce que chacun fait donc bien, lorsqu'il donne quelque soutien aux nécessiteux avec ses moyens ou avec les choses dont il hérite de droit, il apporte quelque chose en aumône (sic) aux monastères des saints, sachant qu'il ne fait aucun doute qu'il sera récompensé dans la béatitude éternelle (sic) par le Seigneur selon cet évangéliste il est écrit : Faites l'aumône (oui) et tout vous sera pur. .

Et encore : Amassez-vous des trésors dans le ciel, où ni les mites ni les mites ne détruisent, mais où il reste une couronne éternelle et qui ne se fane pas à ceux qui donnent.

Considérant cela, moi, Tibaud de Lunels, j'ai résolu de donner pour le remède de mon âme et de celle de mon père ou de ma mère, ainsi que celle de mes femmes et de mes enfants et de tous mes parents, après ma mort, et je souhaite qu'on me donne à jamais à Dieu et au bienheureux prince des apôtres, Pierre de Maillezaiss, qui, pour la mémoire de la postérité, j'ordonne de mettre dans la présente charte, c'est-à-dire tout ce qu'Albéric l'aîné tenait de moi à Fevus, terres, vignes , prairies, moulins avec leurs rentes.

Concernant également la continuité d'Axentia avec les prés, vignes et tous les appendices.

Pour la même raison j'accorde tout mon herbier, qui est planté près de la ville de Bazauges ; et la ferme piscicole qui est près de la ville de Mouilleron, je la cède de même en totalité après la mort de ma femme.

De plus, j'accorde le pré et le vignoble dans le lieu pré-évalué, comme j'ai par ailleurs le château de Vouvant, et tout le bourg que j'y possède, ainsi que celui qui est à Fevum, afin qu'après mon décès ceux qui l'avoir peut le retenir de l'abbé et des moines de Maillezais ; Je leur cède ma verdure, qui est voisine du susdit bourg, par un accord similaire.

Je laisse donc tout cela dans le domaine des frères du monastère de Maillezais à Dieu dans le monastère bâti à Vouvant, libre et tranquille après ma mort, afin qu'aucun de mes héritiers ou parents ou parents n'ait le droit de réclamer quoi que ce soit de il.

  Si quelqu'un, etc. (Lacune ou manuscrit).

Et ce quartier (sic) je l'ai confirmé de ma propre main, et je l'ai présenté aux seigneurs de la région et à d'autres hommes pour renfort.

L'an mille cinquante-sixième année depuis l'Incarnation du Seigneur Jésus-Christ, à l'accusation du neuvième, sous le règne du roi Henri et dans le siège apostolique d'Alexandre.

Signatures :

S.Tibaud de Lunels et de ses fils et de Petronille son épouse.

S. Guy, comte de Poitiers.

S. Gérald fils de Raymond.

S.  Bruchard et ses frères.

S. Bobin et son frère Tibaud.

Le frère de St. Hugh, Clerebeaut et leur père Guillaume.

S. Gislebert le prêtre et Bernard le prêtre. Moines de Saint-Froteri. Diacre de Saint-Bernard. Saint Constantin le Grand.

S. Tibaut Chabot.

S. Pierre Baldwin Rambaldi Barbota

S. Fulcho de Verno et Ayraldi.

S. des fils de Tibaut de Lunels. Tetbaldi Pierre Rainaldi

 

 

Dùm in ejus seculi erumnâ positis mortalibus facultas vite querenda tribuitur satagendum est cuique summoperè vita quatenùs fragilis immortalibus commerciis fulciatur.

 Quod tunc quisque benè agit, cum de sumptu suo subsidium aliquod prebet egenis, vel de rebus quas hereditario possidet jure, aliquid in helemosinâ (sic) sanctorum confert monasteriis, sciens id procul dubio sibi in eternâ beatudine (sic) à Domino retribui juxtà illius evangelici scripti : Date elemosinam (sic) et omnia munda sunt vobis. .

Et iterum: Thesaurisate vobis thesauros in celo ubi neque erugo, nec tinea demolitur, sed eterna et immarcessibilis permanet corona largientibus.

Hoc considerans ego Tetbaldus Lunels decrevi pro remedio anime mee patrisque mei vel matris, nec non uxorum mearum ac filiorum omniumque parentum dare de rebus meis post obitum meum, donatumque esse volo in perpetuum Deo et beatissimo apostolorum principi Petro Malleacensi quod ob memoriam posterorum carte indere presenti jubeo, scilicet omne quod in Fevum tenebat de me Albericus presbiter, terris, vineis, pratis, molendinis cum redditibus suis.

Item de mansuram Axentie cum pratis, vineis et omnibus appenditiis.

Simili ratione concedo viridiarium meum totum, quod est plantatum apud villam Baselgias; viviarium autem piscium quod est apud villam Muillerum do similiter totum post uxoris mee obitum.

Preterea condono eo tenore pretaxato loco pratum et vineam quam secus Volventum castrum habeo omnemque burgum quem ibi habeo proprium, nec non illum qui est in Fevum ut post meum decessum qui habuerint teneant de abbate et monachis Malleacensis loci; viridarium verò meum quod est juxtà prefatum burgum simili pacto eis tribuo.

Ità igitur hec omnia in dominio fratrum Malleacensis cenobii Deo in monasterio apud Volvente constructo famulantium condono libera et quieta post obitum meum, ut nullus ex meis heredibus vel propinquis seu parentibus aliquod jus exindè aliquid habeat reclamandi.

 Si quis etc. (Lacune au manuscrit).

Hanc autem quartam (sic) manu propriâ firmavi, optimatibusque regionis ac aliis viris ad roborandum presentavi.

Anno ab Incarnatione Domini Jesu Christi millesimo quinquagesimo sexto, indictione nonâ, regnante Enrico rege, et in sede apostolicâ Alexandro. Signum Tetbaldi Lunelli et filiorum ejus uxorisque ejus Petroniile.

Signum comitis Pictaviensis Guedonis. S. Geraldi filii Raimundi. S. Bruchardi et fratrum ejus. S. Bobini et fratris ejus Tetbaldi. S. Hugonis fratris Clerebaldi et patris eorum Willelmi. S. Gisleberti presbiteri et Bernardi presbiteri. S. Froterii monachi. S. Bernardi diaconi. S. Constantini ducilli. S. Tetbaldi Caboz. S. Petri Balduini. Rambaldi Barbota. S. Fulcho de Verno et Ayraldi. S. filiorum Tetbaldi Lunelli. Tetbaldi. Petri. Rainaldi.

Manuscrits de dom Fonteneau, vol. 25, fol. 15.

 

Don fait à l’abbaye de Maillezais par un nommé Thibaud et ses frères, de l’église de Basoges, avec tous ses droits et dépendances.

 

Thibaud Lunels donne des terres, des vignes, des prés, des moulins, des rentes, un jardin près de Bazôges, un vivier près de Mouilleron à l’abbaye de Maillezais.

Dùm in hujus erumnâ scculi posilis mortalibus etc.

Hoc considérons Tetbaudus... filins Tetbaudi Lunelli et omnes sui fratres, videlicet Petrus et Airaudus atque.... Berengerius presbyter dederunt Deo et sancto Petro Maillacensi in præsentia.... abbatis ecclesiam de Basaugiis cum omnibus quæ ad illam pertinent, scilicet.... Mestiva VI et VI de Siguila ,, et omnia alia, quæ ad ecclesiam pertinent.

Tandis qu'au milieu de cette marmite les enfants mortels, etc.

Considérant cela, Tetbaud... les fils de Tetbaud Lunelle et tous ses frères, à savoir Pierre et Airaudus et... Bérengerius le prêtre donna à Dieu et à Saint Pierre de Maillezais en présence... de l'abbé l'église de Basauge avec tout ce qui lui appartient, bien sûr... Mestiva 6 et 6 de Siguila, et tout le reste qui appartient à l'église.

 

Hoc concessit Petrus episcopus Pictavensis, viden- tibus clericis suis Garnerio priore de.... Grandi, et Radulfo ejus clerico. Berengarius verô presbyter dédit sancto Petro Maillacensi quicquid tenet de Tetbaudo et de fedo ejus atque Tetbaudus cum con- cessione fratrum suorum erberga.... — mentum — monachorum et furnum, quem tenet Ulricus presbyter, et terrain Aisenti et un.... — am — bordariam Alberici presbyteri, et masuram Constancii Socorni.... et mansuram de Mollerio.

Cela a été accordé par Pierre, évêque de Poitiers, à ses clercs vicaires, Garnerius le prieur de... Grandi, et Ralph son clerc. Bérenger, le prêtre, donna à saint Pierre de Maillezais tout ce qu'il tenait de Tetbaud et de sa foi, et Tetbaud, avec le consentement de ses frères, donna l'erberga... - le manoir - des moines et le fourneau, qui Ulricus le prêtre possède, et le pays d'Aisenti et un... - am — la bordaria du prêtre Alberic, et le manoir de Constansius Socornus... et le manoir de Mollerius.

Et concessit Tetbaudus Deo et sancto Petro Malleacensi... dare omnes illi homines qui aliquid tenent de suo ca- samento.... Bucardas de Vulvencio.

Testibus Tetfredo Golardo, Gauterius Belucene et ejus filii. Bod.... forestarius, et monachi. Umbertus prior Vulvencii. Otgerius. Warinus. Airaudus... denarius. Petrus Clarellus. Hugo Aregnum. David deBa.... Raginaldus Monecregni. Constantinus presbyter. Aimericus et Petrus, cap et quicquid iterum potuerint adquirere in parrochia Basaugiarum fedo vel de fedo alterius, sit iterum ecclesiæ de Basaugiis.

 Et hanc cartulam formavit domnus Mauricius de Vulvent....

Et Tetbaudus accorda à Dieu et à saint Pierre de Maillezais... de donner à tous ces hommes qui détiennent quelque chose de sa maison... Bucardas de Vulvencius.

En présence de Tetfredo Golardo, Gauterius Belucene et ses fils. Bod... un forestier et un moine  Umbertus prieur de Vouvent. Otgerius Warinus Airaud... un centime. Pierre Clarellus Hugo Aregnum. David deBa.... Raginaldus de Monecregni. Constantin le prêtre Aimericus et Pierre, le cap et tout ce qu'ils ont pu acquérir de nouveau dans la paroisse de Basauge par la foi ou par la foi d'un autre, devraient appartenir à nouveau à l'église de Basauge.

 Et seigneur Maurice de Vouvent a formé cette charte...

 

 

Manuscrits de dom Fonteneau, vol. 25, fol. 31.

 Signataire En 1069, l'un des fidèles de Guillaume VIII d'Aquitaine, Ayraud surnommé Gassedener, fonde l'abbaye de Nieul-sur-l'Autise

 

 

 

1253 Don de plusieurs droits faits à l'abbaye de Maillezais et au prieuré de Bazoges, par Hugue l'Archevêque, seigneur de Partenay, de Vouvant et de Mairvent, et par Valence, sa femme; lesquels droits avoient autrefois appartenu à feu Geoffroi II de Lusignan, seigneur de Vouvent et de Mairvent.

Universis presentes litteras inspecturis Hugo archiepiscopi dominus Partiniaci, Volventi et Maireventi, et Valentia ejus uxor eorumdem locorum domina salutem in omnium salvatore.

A tous présenter les lettres de l'inspecteur Hugues l'archevêque seigneur de Partenay, Vouvant et Mairvent, et Valence sa femme, dame des mêmes lieux, salutations dans le Sauveur de tous.

Notum sit omnibus quod nos, propter Deum et instituitu pietatis, et pro remedio animarum nostrarum, parentum et amicorum nostrorum damus et concedimus Deo, abbati et conventui Malleacensi, priori et prioratui de Basogiis in puram et perpetuam elemosynam septem sextaria bladi mediatuis seu per medietatem frumenti et siliginis, quæ consuevimus annuatim percipere et habere in areâ decimariâ de Basogiis, et quatuor sextaria in medituria Pellevicinorum, et tres minochias siliginis in areâ Forestarii in decimâ domini de Pascuis, quæ prior de Basogiis in dictis locis solebat percipere annuatim; quæ omnia olim nobili viro Gaufrido de Lezigniaco defuncto quondam domino Volventi et Maireventi per prædictos abbatem et conventum assignati fuerant ratione compositionis factæ et habitæ inter dictum nobilem Gaufridum ex unâ parte, et religiosos suprà nominatos ex alterâ, super contentionibus quas dicti religiosi habuerant contrà nobilem memoratum, et in curâ sedis apostolicæ coram domino papâ et fratribus finitæ fuerunt per concordiam et sopitæ.

Qu'il soit connu de tous que nous, pour l'amour de Dieu et l'institution de la piété, et pour le remède de nos âmes, nos parents et amis, donnons et accordons à Dieu, à l'abbé et au couvent de Maillezais, au prieur et prieuré de Bazoge, en aumône pure et perpétuelle, sept pintes de blé coupé en deux ou moitié de blé et de seigle, que nous avions l'habitude de recueillir et d'avoir annuellement dans la région de Bazoge, une décimarie de Bazoge, et quatre pintes au milieu des Pellevicini, et trois minochia de seigle dans la région des Forestari dans la dîme du seigneur des Pascuis, que le prieur de Bazoge avait l'habitude de collecter annuellement dans lesdits lieux; le tout ayant été jadis attribué au noble Geoffroy de Lusignan, jadis seigneur Vouvent et Mairevent, décédé, par lesdits abbé et couvent, conformément à l'arrangement conclu et tenu entre ledit noble Geoffroy d'une part, et le sus-nommés religieux d'autre part, sur les querelles que ledit religieux avait eues contre ledit noble, et dans la cure du siège apostolique devant le seigneur le pape et les frères ils étaient liés par convention et dormaient.

 Quod bladum prædictum haberi volumus, teneri et possideri quietè, liberè et pacificè in perpetuum à prioratu de Basogiis, et à priore qui pro tempore fuerit in ipso prioratu; remittentes et quittantes dictis abbati et conventui, ac priori et prioratui antè dicto, vel in perceptione ipsius. Promittentes, etc.

Nous voulons que ladite lame soit tenue et possédée tranquillement, librement et paisiblement pour toujours par le prieuré des Basogii, et par le prieur qui pour le moment était dans le prieuré lui-même ; remise et départ desdits abbé et couvent, et des susdits prieur et prieuré, ou dans la perception de ceux-ci. Prometteur, etc...

  Nos Hugo et Valentia supradicti tactis sacrosanctis Evangeliis, corporalia prestitimus juramenta spontanes non coacti, et ad observantiam prædictorum nos et omnia bona nostra, heredes et successores nostros obligamus, et volumus in perpetuum obligari. In cujus rei testimonium sigilla nostra præsentibus litteris duximus apponenda ad æternam memoriam et rei perpetuam firmitatem.

Datum mense septembris anno Domini millesimo ducentesimo quinquagesimo tertio.

Nous, les susdits Hugues et Valencea, en contact avec les Évangiles sacrés, prêtons nos serments corporels, non forcés, et nous engageons nous-mêmes et tous nos biens, nos héritiers et successeurs, à l'observance de ce qui précède, et nous souhaitons être liés pour toujours.

En foi de quoi nous avons mis nos sceaux dans la présente lettre pour être apposés à la mémoire éternelle et à la fermeté perpétuelle de la matière.

Donné au mois de septembre de l'année du Seigneur mil deux cent cinquante-trois.

 

Manuscrits de dom Fonteneau, vol. 25, fol. 215.

 

1248 La chapelle de la vierge de l’église de Vouvant, tombeau de Geoffroy de Lusignan (surnommé la Grand’Dent) <==

 

Détruite lors des Guerres de Vendée en 1794, elle est restaurée en 1823 et 1960. (2)

Histoire du Donjon de Bazoges-en-Pareds, Jardin médiéval et musée

Le château de Bazoges a été primitivement édifié en 1200, comme le constate une inscription qui a survécu à sa ruine.

Son donjon quadrangulaire, qui élève encore fièrement aujourd'hui vers le ciel ses épaisses murailles noircies par le temps date aussi du XIIIe siècle, mais il a été remanié dans sa partie supérieure à la fin du XIVe. Il subsiste encore quelques pans de murailles de l'enceinte et des débris des tours distribuées de distance en distance pour la protéger. Au pied de ces murailles régnaient des douves profondes qui ont été incomplètement comblées.

Histoire du Donjon de Bazoges-en-Pareds, Jardin médiéval et musée

La ruine de ce château, commencée pendant les guerres de religion, et surtout à l'instigation de Richelieu, fut à peu près achevée pendant la Révolution par les troupes républicaines. Le donjon seul a échappé au vandalisme de ces diverses époques, et son état de conservation actuel est plus particulièrement dû à M. le baron Pervinquière qui, de son vivant, a maintes fois témoigné de son goût éclairé pour les beaux-arts. On y voit encore d'assez curieuses cheminées dont les manteaux armoriés ont été reproduits dans Poitou et Vendée par le burin habile de M. O. de Rochebrune.

Histoire du Donjon de Bazoges-en-Pareds, Jardin médiéval et musée

Hugues Luneau (1244), vers 1380, il a été Fortifié pendant la guerre de cent ans, par le chevalier et seigneur Jehan Girard de Bazoges, Regnault Girard (1440) (3), Charles Poussard (1602) (4), Louis Barnabé de Beaudéan-Parabère (1765).

Ce dernier vendit, le 2 juin de cette même année, la terre de Bazoges à Messire François-Charles Carré, écuyer, seigneur de Candé, président trésorier de France au bureau des finances de la généralité de La Rochelle, pour la somme de cent huit mille six cents livres.

Le domaine de Bazoges fut porté plus tard dans la famille de Moussac par le mariage de Mlle Marie-Françoise- Estelle Carré de Candé avec M. Paul-Laurent Augier de Moussac. Enfin, le 1 er février 1859, M. de Moussac le céda à M. Henri Pervinquière.

Voyage dans le temps médiéval au donjon de Bazoges-en-Pareds

(Patrick Proust Musiques Anciennes médiévale, renaissance, baroque)

Au pied du château serpentent entre deux rives pittoresquement ombragées les eaux poissonneuses de l'Arkanson, qui prend sa source à Bouildroux et va se jeter après un parcours d'une dizaine de kilomètres dans le Loing d'abord, et un peu plus bas dans le grand Lay. Le long de ce ruisseau l'époque celtique avait semé de nombreux monuments de pierre (5). Beaucoup ont disparu et parmi eux le groupe de Pulteau (6). D'autres ont survécu au vandalisme moderne, et de ce nombre le menhir des Landes et les dolmens de Pierre-Levée et des Pierres folles.

 

(Musée d'art et de tradition populaire. Une maison du XVIIIe siècle abrite le musée d'Art et de tradition populaire. Ouvert au public en 1992, il présente la vie quotidienne d'une ferme du bocage entre 1850 et 1950 avec du mobilier et des milliers d'objets....https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/bazoges-en-pareds-85390)

 Suivant la légende, les Pierres folles auraient été élevées par les fées dans les conditions suivantes.

Douze d'entre elles, chargées chacune d'un gros monolithe, qu'elles portaient dans leur dorne, s'acheminaient à des distances diverses, vers la Pierre-Levée pour contribuer à sa construction, lorsque tout à coup parut la Vierge, qui jeta l'épouvante dans leurs rangs. A sa vue, elles laissèrent choir leur fardeau au lieu et place où elles étaient et quittèrent ce lieu en chantant pour n'y plus revenir. En mémoire de cet événement, le menhir qui avoisine le dolmen prit le nom de la Vierge ( 7 ).

Histoire du Donjon de Bazoges-en-Pareds, Jardin médiéval et musée

C'est à Velaudin, près de Bazoges-en-Pareds, que mourut, le 1er mai 1832, François Bouron, ancien député à l'Assemblée constituante et ancien président du tribunal criminel de la Vendée.

 

 

Paysages et monuments du Poitou / photographiés par Jules Robuchon.... Tome X, [Vendée] Fontenay-le-Comte, Coulonges et Terre-Neuve / par MM. René Valllette et O. de Rochebrune. La Chataigneraie, Saint-Hilaire des-Loges, Vouvent et la forêt / par M. René Vallette. Nieul-sur-l'Autise, Oulmes et Bouillé-Courdault / par MM. Jos. Berthelé et l'abbé Drochon. Maillezais et Benet / par MM. Edgar Bourloton et René Vallette

Visite du Jardin Médiéval de Bazoges en Pareds 360°

Histoire du Donjon de Bazoges-en-Pareds, Jardin médiéval et musée

Jardin constitué de 16 carrés avec en son centre un cadran solaire. Chaque carré est délimité par des fascines de châtaignier où l'on retrouve un potager, des plantes aromatique, médicinales et de sorcellerie. Un triangle de fleurs et le verger complètent ce jardin.

Histoire du Donjon de Bazoges-en-Pareds, Jardin médiéval et musée

La visite comprend aussi un donjon restauré et meublé du XIVème siècle ainsi qu'un musée d'art et de tradition populaire (Fin XIXème - Début XXème) avec un fournil et une forge.

 

Histoire du Donjon de Bazoges-en-Pareds, Jardin médiéval et musée

Patrimoine, à visiter en Vendée- Carte des Châteaux <==.... ....==> Le seigneur de Bazoges-en-Pareds ambassadeur auprès de Jacques Ier Stuart d'Écosse pour le mariage de Marguerite et de Louis XI

 Sur la Terre de nos ancêtres du Poitou - Aquitania <==

 

 

 


 

1248 La chapelle de la vierge de l'église de Vouvant, tombeau de Geoffroy de Lusignan (surnommé la Grand'Dent) 

Geofffoy mourut sans postérité vers juillet ou aout 1248. Par son testament, fait en janvier de la même année, il choisit sa sépulture dans l'église de Vouvant, ou il fonda une chapellenie. La chapelle latérale de gauche porte encore le nom de Luzignan.

 Juin 1250 Lettre de Hugues l’Archevêque et de sa femme Valence, seigneur de Parthenay, Vouvant et Mervant, contenant obligation d’exécuter le Testament de GEOFFROY de LUSIGNAN, père de Valence, dont ils donnent décharge aux deux exécuteurs testamentaires. 

 

(1) Voir l'article sur Xanton-Chassenon du canton de Saint-Hilaire-des-Loges.

(2) Parmi les dons faits à l'abbaye de Maillezais par Thibaud Lunel, figurait un verger situé près de Bazoges... « Simili ratione concedo viridiarium meum totum quod est plantation apud Basilgias... » D. F. — Quelques années plus tard, le même seigneur fit don à l'abbaye de Maillezais de l'église de Bazoges, avec tous ses droits et dépendances. Cette église, ancienne chapelle du château, était naguère renfermée dans son enceinte et ajoutait encore à ses moyens de défense.

(3) Au xvie siècle, la seigneurie de Bazoges était encore possédée par un des descendants de la branche aînée de l'ancienne et illustre maison des Girard. Lorsqu'éclata la guerre religieuse, il mit son épée au service du roi pour la défense du catholicisme, augmenta les fortifications de son château et s'entendit avec son voisin, le seigneur des Roches-Baritaud, resté catholique comme lui, pour mettre à l'abri des incursions des protestants la vaste et riche plaine qui s'étend de Chantonnay à la Caillère.

Notre regretté ami, M. Alexis des Nouhes, a fait revivre dans de charmantes pages (Revue de Bretagne et Vendée, an. 1873) un curieux épisode des guerres du xvi° siècle dont le seigneur de Bazoges fut le héros.

(4) Les archives départementales de la Vendée possèdent un dénombrement rendu à Catherine de Gonzague de Clèves, duchesse de Longueville et de Bouteville, baronne de Parthenay, Vouvent et Mervent, veuve de Henri d'Orléans, tutrice de ses enfants, par Charles Poussart, chevalier de l'Ordre, gentilhomme de la Chambre du Roi, seigneur du chastel fort et forteresse de Bazoges-en- Pareds, pour le chastel, place forte et forteresse, terre et seigneurie de Bazoges et la capitainerie d'icelle, etc.

La seigneurie de Bazoges avait alors pour vassaux un grand nombre de personnes des premières familles du pays. Aussi le nombre des articles mentionnés dans ce registre s'élève-t-il au chiffre de 4394.

(5) Le cadastre est plein de souvenirs de cette lointaine époque : le' Chaillou, les Pierres Rousses, la Pierre Braud ; la Game, le Champ des Dames et le Patis des murailles.

(6) C'est dans la cour du château de Pulteau qu'une colonne républicaine, se rendant en 1793 de La Châtaigneraie à La Caillère. massacra plusieurs habitants des villages environnants qui y étaient venus chercher asile et protection. Le même château évoque le souvenir du docteur Loyau, ancien député, qui y fit les premiers essais de culture du topinambour, du maïs-fourrage et du trèfle incarnat.

(7) L'abbé Baudry. Antiquités celtiques de la Vendée. Annuaire de la Société d'Em. de la Vendée. 1872, p. 116 et 117.

 

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Commentaires
T
Merci d'avoir apporté votre contribution dans l'article, l'histoire des lieux (donc des pages) serons réactualisés au fur et à mesure de la croisé du temps.<br /> <br /> <br /> <br /> Le but est de faire découvrir aux lecteurs les personnes et des lieux qui ont fait partie du patrimoine historique et culturel. Si je tronque trop les articles d'origines sans le respect du travail de l'auteur en juxtaposant des articles pris içi ou là comme le fait Wiki, cela ne mettrait pas en évidence la psychologie de l'époque ou les articles d'origines sont écrits. <br /> <br /> C'est comme un spectacle vivant que l'on retire le jeux d'acteur.
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C
Points positifs : les photos sont très belles, et l'intention est très louable. <br /> <br /> <br /> <br /> Point négatif : <br /> <br /> C'est dommage de simplement copier un texte du XIXe, nécessairement dépassé par la recherche actuelle, sans y apporter de critiques, alors que d'autres travaux plus récents et accessibles en ligne auraient permis de corriger les erreurs. <br /> <br /> <br /> <br /> Quelques exemples : l'inscription de "1200", sur un corbeau de la charpente du chemin de ronde, est tout sauf originale ; le donjon n'a pas été construit au XIIIe et modifié au XIVe, mais construit à partir de 1380 et modifié (comme tout le reste du château) à de nombreuses reprises jusqu'au XVIIe ; enfin, il n'existe absolument aucun élément probant pour dire que le château de Bazoges aurait été démantelé pendant les guerres de Religion ou après, par Richelieu. <br /> <br /> <br /> <br /> Bref, dommage de proposer une copie d'un vieil article, sur un sujet passionnant, sans y apporter les critiques qu'une heure de recherche sur internet auraient permis de soulever. (je renvoi par exemple aux Articles historiques sur le site de la commune, ou aux pages Wikipédia de la commune, du château et de la famille Girard de Bazoges).
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