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PHystorique- Les Portes du Temps
1 juillet 2023

Généalogie des seigneurs de SURGERES, de la FLOCELIERE, GRANGES et du PUYCHENIN.

Guillaume Maingot, chevalier, seigneur de Surgères, de Dompierre-sur-Boutonne et de Azay-sur-Cher (1214), que nous voyons mentionné parmi les cinquante-neuf chevaliers qui combattirent sous les ordres de Philippe-Auguste à la bataille de Bouvines.

Guillaume Maingot fit son testament on 1221 et mourut peu de temps après, laissant cinq enfants, entre autres Hugues, qui quitta le nom de Maingot pour prendre celui de la terre de Surgères que ses aïeux avaient possédée dès le commencement du XIe siècle.

 

Le château médiéval de Surgères (Visite Historique dans le Temps)
L'origine de Surgères est assez obscure. La division géographique et politique du pays d'Aulnis ne fut énoncée qu'à la fin du Xe siècle. ...


 

 HUGUES de Surgères, second fils de GUILLAUME Maingot, VI du nom, sire de Surgères, et de Sedille de Chevreuse, fut chevalier, seigneur de la Bougueraine, du Breuil, de Valans  d'Ascii, de Migré, de Cherue, de Meindroux et de Sigogne, et vivait en 1296.

Il avait épouse Jeanne de Sanzée ou de Sauzée, dont il eut Hugues, mort jeune ; et Gui, qui suit.

 

Gui de Surgeres, I du nom, sire de la Bougueraine, Meindroux, etc, vivoit en 1318. Il avoit épousé

- 1. Olive de la Flocelière, fille unique de Geofroi seigneur de la Floceliere, et de Jeanne de Châteaumur, dite de Belleville.

-2. Nicolle Raymond, dame d'Oaillac

Du premier lit vint Gui, II du nom, qui suit.

Du second sortirent, Hugues de Surgères, chevalier seigneur de Valans et du Breuil, qui fut fait prisonnier en la compagnie du maréchal de Néelle, et mis à grande rançon; en considération de quoi le roi Jean lui fit don par lettres du 13 octobre 1354, de la somme de mille livres, à prendre sur la recette d'Anjou et du Maine.

II fut tué peu après servant contre les Anglais, à la bataille qui suivis le siège de Saint-Jean d'Angély ; Guillaume, chevalier, qui servit sous Ithier de Magnac, capitaine et sénéchal de Saintonge, et mourut sans postérité ; Philippe et Thomasse, morts fans alliance ; et Jeanne de Surgères, mariée à Geofroi seigneur d'Argenton en Poitou.

 

 Gui de Surgères, II du nom, chevalier, sire de la Flocelière, etc, servit avec un chevalier et cinq écuyers de sa compagnie, sous Savari de Vivonne, seigneur de Tors, capitaine souverain ès parties de Poitou et de Saintonge, étoit un des seigneurs de la livrée de Philippe III, roi de Navarre ; ès années 1340 et 1341, et mourut avant l’an 1345 :

II avoit épousé I Gilles Gilbert,  dont il eut Marguerite de Surgères, mariée, suivant quelques mémoires, à Guillaume de Boisi :  2. en 1321, Marguerite de Bourneuf, veuve de Guillaume Chabot, seigneur de la Mothe Achart et de la Tourmelière, fille de Jean de Bourneuf, seigneur de Retz, dont sortirent, JACQUES, qui suit; et Magdeléne de Surgères, mariée, suivant quelques mémoires, à Eusèbe du Pui-du-Fou.

 

JACQUES de Surgères, I du nom, chevalier, seigneur de la Flocelière, de Migré, etc, servit sous Jean de Clermont, seigneur de Chantilli, maréchal de France,

Sa vie, surtout sa vie militaire, mériterait d'être écrite avec détails : elle est mêlée aux principaux évènements de cette époque troublée.

Après avoir combattu avec un brillant courage, sous le roi Jean, à la triste journée de Poitiers, 19 septembre 1356, il fut soumis, comme toute la contrée, le 8 mai 1360, par le traité de Bretigny, au roi d'Angleterre, qu'il servit fidèlement tant que dura la domination anglaise.

 

 

Charles V, régent du royaume puis roi de France, concède le Poitou au duc de Berry (1357), déclare Oléron réunie à la couronne (1359), Après le traitédeBrétigny, il rend le Poitou au duc de Berry (1369)

 ==> Histoire du Poitou: L'administration royale, au temps du gouvernement du duc de Berry

En 1378, un petit seigneur, Louis de Granges, s'avise de prendre pour lui, les armoiries de la maison de Surgères dont il n'est que cadet ; il les fait sculpter dans une chapelle de l'église des Dominicains de Fontenay.

1378, 25 mai. Lettres de Jean, comte de Poitou, portant commission à un huissier d'ajourner en sa cour de Poitiers Jacques de Surgères, chevalier, seigneur de la Flocellière, qui avait fait une insulte à Louis de Granges, aussi chevalier, au sujet de l'écu de ses armes que ce dernier avait fait placer dans ľéglise des Dominicains de Fontenay-le-Comte. (Château de la Flocelliere.) T. 27 bis, p. 131.

Jacques de Surgères, Sgr de Flocelière, ayant fait briser les armoiries des Surgères que Louis avait fait placer dans l'église frères prêcheurs de Fontenay, Louis de Granges porte plainte au comte de Poitou, Jean de Berry, qui condamne Jacques de Surgères à faire remettre le blason et à ne plus contester les armoiries de Louis de Granges.

 Jacques tient comme nulle la sentence du suzerain et poursuit de ses injures l'ambitieux cousin.

Finalement Jacques de Surgères, gravement compromis par sa désobéissance, adopte Louis de Granges comme héritier et lui cède les armoiries de sa maison.

1379, 21 août. – Jugement de Jean, fils de roi de France, duc de Berri et d'Auvergne et comte de Poitou, qui déclare que messieurs de Granges sont descendus d'un puîné de l'ancienne maison de Surgères, et qui les maintient dans le droit d'en porter les armoiries. (Château de la Flocelière.) T. 27 bis, p. 137.

 

 

Voici cette pièce:

 « Comme estant un différent entre Mess. Guy de Surgères et Mess. Thébaut de Granges, se porter les armes de Surgères…….. dont lesdits Guy et Thébaut heurent en plusieurs rencontres de France plusieurs desmèlés, et advint que ledit Mess. Guy alla de vie à trépassement.

Si vint Mess. Hugues de Surgères, son frère…. et advint quand le, roi Philipe de France, fut au siège devant St-Jean d’Angély, y estoit monsieur de Parthenay, lequel est appelé Guillaume l'Archevesque, commandant en l’armée, et ledit Mess. Thébaut, son lieutenant, dont ledit Hugues voyant les armes audit Thébaut, eut grande douleur et s'appelirent : mais la deffense que leur fit monsieur Guillaume l'Archevesque, les eempeschit de rien faire, dont après la bataille des ennemis ledit Mess. Hugues s'y trouvi mort.

Mais Mess. Jacques, de Surgères, fils de Mess. Guy et nepveu de Hugues, ouït dire que son père avoit débatu audit Mess. Thébaut les armes de Surgères…….depuis….. les débattit….. quand le prince de 1’Aquitaine et de Galles alla en Espagne, et en son chemin il vit Mess. Loys de Granges …. qui avoit les armes des Surgères les avouoit pour siennes…... et les eut le jour de la grande bataille d'Espagne, et depuis les a toujours Portées et avouant pour siennes. »

Le duc de Berri, ayant eu avis de cette querelle, les ajourna d’abord l'un et l'autre devant le sénéchal de Poitou, Hugues de Frondeville (que M. Filleau, dans sa liste des sénéchaux, donne par erreur comme ayant été sénéchal du prince de Galles en 1379; l'on voit ici la preuve qu'il était le délégué du duc de Berri), puis sur leur demande :

« Les deux parties furent adjornées en vertu d'un mandement, lequel jour fut en la ville de Niort le samedy 20 du mois d'aoust 1379…..

 Lors Mgr le duc de Berry ordonna qu'au lendemain de relevée, Mess. Loys apporterait les preuves pour justifier qu'il estoit de la maison et lignage de Surgères, et que ledit Mess. Jacques seroit présent avec 12 chevaliers pour voir meurement la chose, dont Mess. Loys donna ses titres et écusson de ses armes, et Mess. Jacques donna aussi un écusson des siennes, et furent les chevaliers nommés par Mgr le duc de Berry, M. Guillaume l'Archevesque, Sgr de Parthenay, M. Pierre, Cte de Sancerre, et Loys de Sancerre, mareschal de France, M. Aymeri de Pons, M. Guillaume, Sgr de Mareuil, M. Alain Beaumont, M. Guy de Prest, M. André Rouhault, M Perceval de Couloigne, M. Hugue de Vivonne, M. alain de Montanbret et M. Aimery Helliers, lesquels ayant examinés le tout….

M. Guillaume l'Archevesque….. certifia à mon très redouté Sgr duc de Berry, qu'il avoit veu avec les autres chevaliers nommés avec lui……… par la visite des titres et confrontations des écussons de Mess. Jacques de Surgères et de Loys de Granges, que ledit Mess. Loys estoit descendu de la maison de Surgères, et que par l'ordre du roy Philippe de France, il fut ordonné à Geoffroy de Surgères de quitter le nom ou les armes de ladite maison, à cause qu'il avait tué son frère, dont pour obéir, il quitta le nom et conserva les armes comme véritable marque de la noble maison dont il estoit  issu, et print le nom de Granges, dont il possédait la terre : ce que oyant Mgr de Berry demanda à Mess. Jacques de Surgères…... s'il vouloit débattre, ce que Mess. Jacques dit que non, et qu'il n'avoit pas cru que Mess. Loys de Granges fut de la lignée de Surgères ;

 ce que oyant mon…… Sgr de Berry, appela Mess Loys de Granges, et luy demanda s'il estoit vray et certain ce que disoit M. de Parthenay avec de nobles chevaliers.

Alors Mess. Loys s'agenoüillist devant Mgr de Berry, et dit et jura sa foy, que c'estoit ses papiers, et qu'il les tenoit de ses devanciers, et lors fut dit par mon redouté et puissant Sgr de Berry, que Mess. Jacques de Surgères reconnoissoit Mess. Loys de Granges pour estre descendu de la lignée de Surgères, et qu'il porteroit d'icy en avant et pour tout temps les armes de Surgères, et continüeroit de porter au-dessus le chef d'or avec le lambel à 3 pendants de sable pour marque qu'il seroit descendu lui et les siens cadets de la maison de Surgères.

Ce fut fait et arresté le dimanche 21 du mois d'aoust l'an 1379 en la ville de Niort, en l'hostel des frères Cordeliers, devant et présent très-excellent et très-puissant Sgr, Mgr Jehan, fils et frère de Roy de France, duc de Berry, d'Auvergne et Cte de Poitou, Guillaume l'Archevesque, Sgr de Parthenay (1), Pierre, Cte de Sancerre, Loys de Sancerre, mareschal de France (2), Tristan, Vte de Thoüars (3), Aimery de Pons, Estienne de Sancerre, Guillaume, Sgr de Mareuil , Guy, Sgr d'Argenton, Regnaut de Vivonne, Sgr de Thors (4), Regnaut Chenin, Sgr de Mause (5), Hugues de Coligny, sénéchal de Xaintonge, Geoffroy d'Argenton (6), Edouart de Preuilly (7), Guy, Sgr de la Rochefoucault (8), Philbert Douërlhac, chevalier de l'Hospital, André Rouhaut (9), Louis de Beaumont, Sgr de Bersuire (10), Guy de la Forest (11), Hugues de Vivonne (12), Alain de Montanbret, Perceval de Couloigne (13), Aimery Helliers, Pierre du Puy du Fou (14), Hugues Girard, Alain de Beaumont, Loys Cotty, Guy de Forest, Phelippon de Laval. »

 

Il avait épousé en 1367 Marie de Montmorency-Laval, dame de Bonnefoi et de Codroi, fille d'André seigneur de Chastillon-en-Vandelais, Loué, etc , et d'Eustache de Bauçai, dame de Benais, dont il eut JACQUES, II du nom, qui suit ; et Isabeau de Surgères, dame de Bernezai, de Bougueraine, Meindroux, etc, mariée par contrat du 11décembre 1349, à Joachim de Clermont, seigneur de Surgères, son Cousin;

 

1380, 3 août. — Mémoire en forme de supplique présenté au parlement par Jacques de Surgères, chevalier, contre Gui IV, seigneur d'Argenton, aussi chevalier, au sujet des droits de succession de feu Hugues de Surgères, fils du second lit de feu Gui de Surgères, chevalier, seigneur de la Bougueraigne et de Valans, de laquelle succession Jacques de Surgères prétendait être le principal héritier selon la coutume du pays, comme étant de la ligne masculine, en qualité de petit-fils de feu Gui et neveu de Hugues ; ce que lui disputait Gui d'Argenton comme fils de Jeanne, soeur de feu Hugues. (Château de la Flocellière) T. 27 bis, p. 141.

1380, 24 novembre. Lettres de Charles VI qui remettent dans la possession entière et tranquille de son bien Jacques de Surgères, chevalier, qui avait été forcé, pendant la guerre, d'en faire quelque aliénation à feu Guillaume de Felton, chevalier anglais, alors sénéchal de Poitou pour le prince de Galles, et, après la mort de ce sénéchal, à Pierre Mignot, son lieutenant, afin de pouvoir se mettre en état de payer une grosse amende à laquelle il avait été taxé par ce prince pour s'être engagé dans le parti du roi de France (château de la Flocellière, t. XXVII bis, p. 145-147).

 

Dans son testament du 29 septembre 1380, il fait un legs aux pauvres de la Flocellière, pour le repos des âmes de ses père et mère. Il vivait encore le 13 février 1382.

Son fils continua la branche des sires de la Flocelière.

Sa fille Isabeau de Surgères eut, comme puinée, la seigneurie de Migré (15).

Elle porta cette seigneurie à son mari et cousin Joachim de Clermont, fils d'Aymar de Clermont et de Jeanne, dame de Surgères, qu'elle épousa le 13 décembre 1394.

De ce mariage naquit, entre autres enfants :

Marguerite de Clermont, qui eut en partage les seigneuries de Migré, de Parençay, etc. Elle épousa Guillaume de Cousdun, chevalier. Leur petite-fille épousa un seigneur de la famille de Posquières, dont vint une fille,

Bonaventure de Posquières, qualifiée dame de Migré, de Parençay, de Machecoul, etc. Elle porta ces seigneuries à son mari Bonaventure de Polignac, seigneur d'Ecoyeux, de Vénérand, etc.

==> En 1363, le prince de Galles parcourt sa nouvelle principauté d'Aquitaine pour recevoir les hommages féodaux.

==> Guerre de cent ans Mortagne sur Sèvre en Poitou ; Quand du Guesclin bouta les Anglais hors de la région du Puy du Fou

 

1405, 29 août. — Accord au sujet de la dot de feu Marie de Laval, épouse de Jacques de Surgères, seigneur de la Flocelière, fille d'André de Laval et d'Eustache de Bauçay (A, N., Xlc90, 162).

 

 

JACQUES II DE SURGERES, né en 1370, succéda à son père.

JACQUES de Surgères, II du nom, chevalier, sire de la Flocelière, de Cerisai, et de Saint-Pol, conseiller et chambellan des rois Charles VI et Charles VII, servit le roi, Jean de France, duc de Berri, aux voyages de Flandre; de Bourbourg et de l’Ecluse, avec dix hommes de sa compagnie, montés, armés, et entretenus à ses dépens.

Il était l'un des seigneurs du Poitou les plus riches et les plus considérés.

En 1392, Jacques fonda, dans la chapelle Sainte-Catherine en l'église paroissiale de la Flocelière, quatre prestimonies consistant en un certain nombre de messes à dire par des prêtres habitués, pour les aider à vivre.

1392, v. s., 16 mars. — Acte par lequel Jacques de Surgères, chevalier, seigneur de la Flocelière, constitue les procureurs chargés de suivre l'instance contre Jean Sanglier (A. N.,Xlc 66c, 269).

1393, 16 mai, Paris. — Accord établi entre Marie de Laval, dame de la Flocelière, et Jacques de Surgère, son fils, d'une part, et Jean Sanglier et Jeanne Poillé, sa femme, de l'autre au sujet d'une rente sur Sainte Gemme, près Luçon (A. N., Xlc 66c, 267).

Il obtint, le 22 septembre 1396, pour les habitants de la Flocellière, remise d'un impôt de 87 livres d'or, en considération des sacrifices qu'ils avaient faits pour aider leur seigneur dans le service du roi.

Transige le 29/08/1405 avec les Laval à propos de la succession de sa mère, conseiller et Chambellan du Roi ;

==> 1405, 29 aout. — Accord établi entre Guy XII et Joanne de Laval-Châtillon, d'une part, et Jacques II de Surgères, de l'autre, afin de terminer l'instance ouverte contre Jean de Laval-Châtillon par Jacques I de Surgères et Marie de Laval, dons le but de liquider leurs droits sur les héritages d'André de Laval et d'Eustache de Beauçay

 

Désigne Mathurin d'Appelvoisin, seigneur du lieu et de Bois-Chapeleau, homme d'armes du sire de Bressuire en 1467, comme son exécuteur testamentaire le 02/12/1435.

Le 23 mai 1421, le Dauphin Charles, fils de Charles VI, le dispensa, comme employé à la garde de ses places fortes et défensables de la Flocelière et de Cerizay, d'aller concourir au recouvrement de la Normandie, occupée par les Anglais.

Il avait testé le 2 décembre 1435, et était mort avant le 30 mars 1437.

Après avoir épousé :

-          1°, en premières noces, le 2 décembre 1392, Marguerite de Vivonnes, fille de Renaud de Vivonne, sire de Thors, des Essars, Faye et Aubigné, sénéchal de Poitou et surnommé Le bon Sénéchal, lieutenant du duc de Berry, et de Catherine d’Ancenis) Armes : «D’hermine, à un chef de gueules.» ;

-          2°, Jacques épousa en secondes noces, le 23 janvier 1416, Marie de l'Isle-Bouchard, fille de Bouchard, seigneur de Touarcé et Gonnor.  dont il n'eut point d'enfants . Armes : «De gueules, à deux léopards d’or.» ;

-          3°, en troisièmes noces, avant 1422, la veuve de Jean de Champagne, vice-roi de Naples, 1422 Marie de Sillé, dame de Grandchamp (1457, 1465), Courteilles, Charprene et La Flocelière (teste le 08/11/1439) (fille de Guillaume et de Béatrix de Couterne dite « de Coulans» ; veuve de Jean de Champagne, seigneur de Parcé, vice-Roi de Naples).  Armes : «... à six lionceaux...», laquelle fit son testament le 8 novembre 1469.

Cette dernière figure souvent, en 1487, comme dame de la Flocelière, veuve de Jacques de Surgères, et, le 18 juin 1441, comme tutrice de son fils Jacques III seigneur de la Flocellière.

 

Du premier lit vinrent, Jacquette, morte jeune ; et Marie de Surgères, alliée par traité du 15 juillet 1426, à Bertrand de Dinan, seigneur de Châteaubriant;

Du troisième lit sortirent, JACQUES, III du nom, qui suit ; Marie morte jeune; et Isabeau de Surgères, mariée 1. par contrat du 29 juillet 1439, à Foucault de Rochechouart, seigneur de Tonnay-Charente et de Mauzé, puis vicomte de Rochechouart, gouverneur de la Rochelle: 2. à Guillaume de Pontville, seigneur de Saint-Germain et de la Pelousière.

 

 

JACQUES de Surgères, III du nom, chevalier, seigneur de la Flocelière, de Saint-Pol, de Cerisai, de Balon, etc, conseiller et chambellan du roi, fit son testament le vingt octobre 1491.

Jacques III de Surgères, chevalier, seigneur de la Flocelière

Jacques III de Surgères, chevalier, seigneur de la Flocelière, Saint-Paul, Cerisay, Ambrières, Balon et Grandchamp dans le Maine, comme on le voit ici, chambellan du roi, était fils de Jacques II et de Marie de Sillé, sa troisième femme.

Jacques fut, comme son père, conseiller et chambellan honoraire du roi.

Il existe un grand nombre de pièces qui fourniraient matière à son histoire.

 

II avoit épousé en 1452, Renée de Maillé , fille de Hardouin seigneur de Maillé, et de Pernelle d'Amboise, dont il eut :

-          1°. Jean seigneur de Balon, mort avant l’an 1483, sans enfans de Jeanne de Bretagne, fille de Guillaume comte de Penthievre, vicomte de Limoges, seigneur d'Averses, et, et d'Isabeau de la Tour;

-          2°. Jacques de Surgères, qui fut tué à Nantes en août 1488 ;

-          3°. RENÉ, qui suit ; Marie, alliée à Aymar seigneur de Brisai;

-          4°. Hardouine, mariée en 1486, à Jean de Coëtquen, seigneur de Vaurusier; Françoise, dame d'Ambrieres, qui épousa en 1497, Olivier Baraton, seigneur de la Roche-Baraton et de Champiré, Jeanne, mariée, suivant quelques mémoires, à Gaston de Montferrand, chevalier, seigneur de Montferrand et de Langoiran; et Catherine de Surgères, dont l’alliaince est inconnue.

 

Il passa, le 3 avril 1452, une transaction avec le prieur du Châtellier au sujet d'une terragerie, transaction confirmée par Jean, abbé de Mauléon (coll. dom Fonteneau, t. VIII, p. 185)

Il  fut présent, le 31 août 1459, au contrat de mariage de Marie, sa sœur avec Aymar de Brisay, chevalier (id., p. 185).

 

Décembre 1472 - Rémission en faveur d'Etienne de Granges, écuyer, Mathurin Tubin et Robin Le Prevost, sergent de la seigneurie de Grandchamp au Maine, poursuivis pour coups et blessures.

Sur l'ordre de Jacques III de Surgères, seigneur de la Flocelière, de Cerisay et de Grandchamp ils étaient allés saisir « la forme, la pâte ou le pain qu'ils trouveraient chez un nommé Jean Le Villain, sujet de ladite seigneurie de Grandchamp, qui refusait, bien qu'il y fût tenu, de faire moudre son blé au moulin dudit Grandchamp, et comme celui-ci s'opposait par la force à les laisser entrer dans sa maison, ils l'avaient battu et frappé d'un coup de dague.

« Si donnons en mandement au bailly de Touraine et des ressors pt exempeions d'Anjou et du Maine, etc.

Donné à Paris, ou moys de decembre l'an de grace mil cccc. soixante douze, et de nostre règne le XIIe. »

(JJ. 195, no 758, fol. 186 v.)

 

Le fait le plus important est que, sous lui, commença, à propos d'un chien de chasse, le procès dont le premier effet fut un arrêt du Parlement, en date du 23 février 1481, qui exemptait le seigneur de la Flocelière de la juridiction du baron de Châteaumur et de sept différents hommages qu'il lui devait pour différents fiefs.

L'arrêt ne se bornait pas là ; passant par-dessus les droits des vicomtes de Thouars, dont la Flocellière était un arrière-fief, il déclarait celle-ci soumise immédiatement au Roi, à cause de son comté de Poitou et de sa tour de Maubergeon, en la ville de Poitiers.

 

Il est qualifié « trés noble et puissant seigneur, » chevalier, seigneur de la Flocelière, d'Ambrières, de Balon et de Cerisay, dans un hommage qu'il rendit à la dame de Laigle le 2 mars 1474.

Il testa le 20 octobre 1481 et institua son exécuteur René de Surgères, son fils ainé. Il passa encore procuration au même René le 8 mai 1490.

 

==> 1478 Philippe de Commynes, seigneur d'Argenton, reçoit Louis XI dans son château d'Argenton. (chapelle Saint-Georges)

 

Argenton, 16 décembre 1481- Lettres de Louis XI, roi de France - Ordre de juger le procès pendant entre les seigneurs de Laigle et de la Flocellière.

 (Orig. Arch. nat., X1A 9318, fol. 110.)

De par le roy.

Noz amez et feaulx, n'a gueres vous avons escript pour l'expedition d'un procès qui est pendant par devant vous entre les seigneurs de Leigle (16) et de la Flocelliere (17), nostre procureur adjoinct avecques ledit de la Flocelliere, lequel est prest à juger.

 Et, pour ce que desirons l'abbreviation dudit procès, nous vous mandons et expressement enjoignons que ledit procès vous widez et determinez, tous ports et faveurs cessans, en toute bonne et briefve expedition de justice, en maniere que ledit de la Flocelliere n'ait plus cause d'en renvoyer devers nous, et qu'il n'y ait point de faulte.

Donné à Argenton, le XVIe jour de décembre (18).

LOYS.

J. MESME.

 

A noz amez et feaulx conseillers les gens tenans nostre court de parlement à Paris.

Recepte xxijda decembris M° CCCco octogesimo 1°.

 

==> 1478 Philippe de Commynes, seigneur d'Argenton, reçoit Louis XI dans son château d'Argenton. (chapelle Saint-Georges)

 

En décembre 1483, il obtint des lettres patentes portant réunion en un seul hommage lige de sept hommages qu'il devait séparément au roi, à cause de sa terre et seigneurie de la Flocelière (id., p. 229).

 Nous avons signalé, dans un autre endroit, le curieux procès que Jacques de Surgères intenta à Jean de Brosse, seigneur de Laigle et de Châteaumur, à Aleran de Saint-Georges, son maître d'hôtel, à Miles, Jean et Gilles de Montournois, écuyers, et autres leurs complices, qu'il accusait d'avoir chassé sur ses terres, de l'avoir diffamé dans des libelles et de s'être livrés à des sévices sur sa personne, et indiqué les cotes d'actes relatifs à cette affaire, entre le 22 mai 1477 et le 4 janvier 1480.

Nous ne pouvons que nous y référer, sans vouloir entrer dans le détail qui exigerait trop de développements.

Jacques de Surgères rendit aveu de sa terre de la Flocelière à la Tour de Maubergeon dont elle relevait, avec droit de haute, moyenne et basse justice, et au devoir d'un éperon doré, le 23 avril 1485. (Arch. nat., P. 1145, fol. 145 vo, 147.)

 

Charles VIII lui accorda l'établissement d'un marché chaque semaine et de deux foires par an dans chacune des localités de la Flocelière, Cerisay et Saint-Paul, « chasteaux fors et bonnes grosses bourgades », dont il était seigneur, par lettres données aux Montils-lès-Tours, au mois de mars 1488 n. s. (JJ. 219, n° t6, fol. 8.)

Nous voyons, le 23 avril 1488, le seigneur de la Flocelière rendre le devoir d'un éperon doré auquel il était tenu envers le Roi.

- Suivant M. Audé, ce serait Jacques III qui aurait obtenu du roi Charles VIII l'établissement des cinq foires qu'avait jadis la Flocelière ; mais l'ordonnance royale datée de Montils-lès-Tours, en mars 1487, et dont M. de la Boutetière a publié le texte, crée seulement au dit lieu de La Flocellière, un marché chaque sepmaine, au jour du jeudi, et deux foires par chacun an, la 1re le 29 août, l'autre le 23 janvier.

RENÉ de Surgères, seigneur de la Flocelièré, de Cerisai, de Belleville en Thouarçais, etc, vivoit en 1505, et eut pour enfants de Philippe de Belleville, fille de Gilles seigneur de Belleville, et de Guillemette de Luxembourg-Fiennes; Jacques, mort jeune ; Renée, dame de la Flocelière, de Saint-Pol, de Cerisai, etc  mariée 1. à François Hamon, chevalier , seigneur de Bonnet, capitaine de Fougères, vice-amiral de Bretagne : 2. à Pean de Brie, chevalier, seigneur de Serent; Louise, dame de Belleville, alliée en 1516, à Louis du Bois, seigneur des Arpentis; et Marie de Surgères qui fit profession en l’abbaye de Font-Evrault le 22 février 1518.

 

 

BRANCHE DES SEIGNEURS DE GRANGES et du PUYCHENIN

GEOFROI de Surgeres, quatrième fils de GUILLAUME Maingot, III du nom, sire de Surgères, et de Berthe de Rancon, fille de Geoffroy II, seigneur de Taillebourg de RANCON, eut en partage les terres de Granges, de la Gord et de Puychenin.

Il fut condamné par jugement du roi Philippe Auguste, à quitter le nom ou ses armes de Surgères, pour avoir tué un de ses frères ;

Il prit le nom de sa terre de Granges, et retint toujours les armes de la maison de Surgères.

De fa femme, dont le nom est ignoré, il eut pour fils Louis, qui suit.

 

Louis de Granges, chevalier, seigneur de Granges, de Puychenin, etc, vivoit en 1238.

Il avoit épousé Marthe de Mauzé , fille d'Arius de Mauzé et de Marthe d'Ars, dont il eut THEBAUT, I du nom, qui suit.

 

THEBAUT de Granges, I du nom, chevalier, seigneur de Granges, etc. fit son testament en 1287, et eut de Marie de Rexe sa femme, fille unique de Pierre de Rexe, seigneur par moitié de Saint-Georges de Rexe, THIBAUT, II du nom, qui suit; Agnès, Isabelle et Catherine de Granges, nommées dans le testament de leur père.

 

THEBAUT de Granges, II du nom, seigneur de Granges, de Puychenin, de Saint Georges de Rexe, etc. épousa Marguerite Ratault, fille de Pierre Ratault, laquelle se remaria à Pierre de Jausserant, ayant eu de son premier mari, 1. THEBAUT, III du nom, qui suit; 2. Jean, seigneur de Saint-Georges de Rexe en partie, et lieutenant commandant en Aunis, vivant en 1331, qui épousa Jeanne de Mons, dont il eut pour fille unique, Marguerite de Granges, alliée à Robin de Châteauneuf; et 3. Marguerite de Granges, qui épousa Helie du Bois, chevalier.

 

THIBAUT de Granges, III du nom, chevalier, seigneur de Granges, de Mauzé, etc. fut lieutenant de Guillaume Larchevêque, sire de Parthenay, commandant l’armée du roi Philippe de Valois, au siège de Saint-Jean d'Angély, et eut de grands différends avec Gui et Hugues de Surgères, seigneurs de la Flocelière, qui lui disputaient d'être de la maison de Surgères, et qu'il eût droit d'en porter les armes.

 Il avoit épousé :

-          1. Yolande de Jausserant, fille de Pierre de Jausserant, qui avoit épousé en secondes noces Marguerite Rataut, sa mère :

-          2. Jeanne Brun, desquelles il n'eut point d'enfants:

-          3. Philippe du Pui-du-Fou, fille de Jean seigneur de Pui-du Fou, chevalier, et de Catherine sa femme, dont il eut Louis, qui suit;

-          4. JEAN de Granges, qui a fait la branche des seigneurs de la GORD et de MONTFERNIER.

 

Louis de Granges , chevalier, seigneur de Granges et de Puychenin, après avoir justifié par-devant les commissaires nommés par le duc de Berri, pour faire l’examen de ses titres, qu'il étoit issu de la maison de Surgères par GEOFROI de Surgères, auquel, pour avoir tué son frère, il avoit été ordonné par le roi Philippe Auguste, de quitter le nom ou les armes de sa maison, fut maintenu dans le droit de porteries armes de Surgères avec une brisure, comme étant sorti d'un puîné de cette maison, par jugement du duc de Berri, du 21 août 1379, et mourut en 1387.

 Il avoit épousé Nicolle Omard, dont il eut JEAN, qui suit; Thibaut, mort sans alliance; et Jeanne de Granges, mariée à Jean de Faye.

 

JEAN de Granges, seigneur de Granges et de Puychenin, vivant en 1407, avoit épousé Guyonne des Francs, dont il eut GUILLAUME, qui suit; Louise , mariée à Jean de Viron ; et Guillemette de Granges, qui épousa Pierre de Viron.

 

GUILLAUME de Granges, seigneur de Granges et de Puychenin, épousa Jeanne de Châteaubriaht, fille de Guyon de Châteaubriant, seigneur des Roches-Baritaut, et de Jeanne de Fontessan, dont il eut JEAN, qui suit; Imbert, mort sans avoir été marié, Jeanne, morte sans alliance; et Marie de Granges, qui épousa Jean Girard, seigneur de Bloué.

 

JEAN de Granges, il du nom, seigneur de Granges et de Puychenin, épousa Mauricette Aumosnier, fille de Pierre Aumosnier, et d'Isabeau des Noues, dont il eut MATHURIN, qui suit; Amauri, mort sans postérité; Jean, prieur de Sauzai; Marie, alliée à Louis Buhor, seigneur de la Mothe-Frelon; et Louis de Granges, qui de Jacquette, fille de N. Chauvreau, seigneur de Pampelis, et de Catherine de Montferrant, eut une fille, morte jeune.

 

MATHURIN de Granges, seigneur de Granges et de Puychenin, laissa de Jeanne Goulard, sa femme, fille de Jacques, seigneur de la Gefardière, et de Jeanne de Montalambert, pour fille unique, Catherine de Granges, dame de Granges et de Puychenin, mariée à Simon Herbert, dont des enfants.

 

 

Le comte de Poitou, Jean de Berry convoque le 21 du mois d'aoust l'an 1379 en la ville de Niort, en l'hostel des frères Cordeliers plusieurs seigneurs

PLACE DES CORDELIERS - PLACE DU TEMPLE DE NIORT

 Cette place portait, dans l'origine, le nom de place des Cordeliers, parce qu’elle se trouvait en avant de l'église de ces religieux.

La chapelle des Cordeliers est le plus ancien monument de Niort.

Elle rappelle un couvent puissant, fondé avant 1269 et enrichi de la libéralité d'Alphonse de Poitiers, du duc de Berry et de plusieurs personnages illustres.

 

FORTIFICATION ANCIENNES ENCEINTES DE LA VILLE DE NIORT (plan et archéologie)

La ville de Niort était autrefois circonscrite par une enceinte qu'on appelait remparts ou murs de ville. Il s'y trouvait plusieurs portes...

 

La plus ancienne pièce des archives municipales, constatant la présence des cordeliers à Niort, ne date que du quinzième siècle.

Décret du 15 mai 1792 qui autorise le directoire du département des deux Sèvres, à acquérir la maison des cordeliers de Niort, pour y fixer définitivement son administration.

En 1903, on a découvert place du Temple, à Niort, en creusant le sous-sol d'une maison où était installée l’imprimerie Morin, l'emplacement de l'ancien cimetière des Cordeliers.

 LOISEAU (François), peintre et vitrier à Niort, reçoit 3 livres, en 1619, pour aller à Surgères dessiner les armes du seigneur de cette ville, afin de les placer sur un vitrail. Il fit, en 1629, un vitrail pour l'église des Cordeliers de Niort.

 BAULDRY (Claude), maître maçon, reconstruit, en 1680, la chapelle des Cordeliers de Niort..

DESAIVRE (L.), Restauration de la chapelle des Cordeliers de Niort (1606-1609), p.23-43. Bull. de la Soc. Hist. Des Deux Sèvres, 1913. Niort

Pendant la révolution, on l'appela place du Département.

Vendue en 1800 à la Ville de Niort, l'église de l'ancien Couvent des Cordeliers (XIIIe s.) fut donnée aux protestants en 1805 pour y célébrer leur culte.

 En 1825, elle reçut la dénomination de place de l'Ancienne Préfecture, parce que l'administration qui siégeait dans les bâtiments y contigus, devait être transportée sur un autre point.

En 1833, elle a reçu le nom de place du Temple, attendu que l'ancienne Église des Cordeliers sert de temple protestant. (Arrêté de M. Proust, maire, 15 octobre 1833.)

 

Blason franciscain de l’ancienne chapelle des Cordeliers à Niort (aujourd’hui temple protestant)

Blason franciscain de l’ancienne chapelle des Cordeliers à Niort (aujourd’hui temple protestant)

Dessin de M. Arthur Bounault

 

 

 


Le grand dictionnaire historique, ou Le mélange curieux de l'histoire sacrée et profane. Tome 9 ... par Mre Louis Moreri,...

Lettres de Louis XI, roi de France. T. IX. Lettres de Louis XI, 1481-1482

Chartes de Saint-Julien de Tours. 2. 1002-1300  publ. par l'abbé L.-J. Denis

Recueil des documents concernant le Poitou contenus dans les registres de la chancellerie de France. 11 publiés par Paul Guérin


Dictionnaire historique, biographique et généalogique des familles de l'ancien Poitou. Tome 2  par feu M. Henri Filleau


Les Archives religieuses du pays poitevin : Vienne, Deux-Sèvres, Vendée, Charente, Charente-Inférieure : organe mensuel du Musée-Archives Saint-Martin

 

 

 

 ==> LE PRÉTENDU COUTUMIER DU POITOU DE L'ÉPOQUE ANGLO-FRANÇAISE DIT DE PIERRE-JEAN MIGNOT (1372)

 

 

 

 

 


 

    (1). Guillaume VII de Parthenay-Larchevêque (♰ 1401) ; fils de Jean Ier et de sa deuxième femme Marie de Beaujeu, fille de Guichard VI de Beaujeu, seigneur de Beaujeu ; demi-frère d'Isabeau de Parthenay, succède à son père. Il épouse Jeanne dame de Mathefelon et Durtal.

GUILLAUME VII LARCHEVÊQUE. seigneur de Parthenay (1358-1401).

Guillaume Larchevêque, seigneur de Parthenay, Saint-Christophe, Semblançay, Châteaux, etc., fils de Jean I Larchevêque et de Marie...

(2).Le Connétable Louis de Sancerre

 

Le Connétable Louis de Sancerre

Louis de Sancerre était frère de Jean III, dernier descendant male de cette maison qui avait duré plus de quatre siècles en ligne...

 

(3). Tristan, Vte de Thoüars - Tristan Rouault de Boisménard époux de Péronnelle de Thouars, comtesse de Dreux.

 

(4). Regnaut de Vivonne, Sgr de Thors,

 

Av Juin 1385 Le sénéchal de Poitou Renaud de Vivonne vient arrêter dans l'église d'Ardin Guillaume Brotel, tavernier du village 

Juin 1385 Rémission accordée à Guillaume Brotel, tavernier d'Ardin qui a tué sa femme Mabile Rataude, damoisele du Renaud de Vivonne...

 

(5). Renaud Ier Chenin, baron de Mauzé (1335 - 1381)

 

Histoire Généalogie des Seigneurs de Mauzé et de Marans

Suivant Arcère, la noblesse des anciens seigneurs de Mauzé se perdait dans l'obscurité des temps. (1) Dom Etiennot dit, avec moins...

 

 

(6). Geoffroy d’Argenton, seigneur d'Argenton Château, de la Carrie (du chef de sa mère), etc., épousa Jeanne de Surgères, fille de Gui de Surgères, seigneur de Valans et du Breuil, avec sa femme Nicole de Raymonde, sa deuxième femme.

 

Histoire des premiers seigneurs d'Argenton - Château jusqu'en 1473 - château de Sanzay

Le silence ou la perte des documents historiques écrits, toujours si rares avant le XIe siècle, nous prive de toute indication sur les...

 

(7). Eschivard VI de PREUILLY -sur-Claisse. Indre-et-Loire et de la Roche-Posay

 

(8). Guy VIII, Seigneur de La Rochefoucauld.

 

Retour sur le passé du château de la Rochefoucauld

" Du chasteau de La Rochefoucauld, qui est assis sur les bords de la Tardouere, l'Empereur Charles-Quint passant par la France en...

 

(9). André Rouault, seigneur de Boismenart et de la Rousselière en Cheffois.

 

(10). Louis de Beaumont, Seigneur de Bressuire

 

Histoire et Notice du Château de Bressuire en Poitou (Time Travel)
Parmi les nombreux châteaux dont est parsemé l'ouest de la France, il en existe peu de plus curieux et de moins connus que celui de...

 

 

(11). Guy II de La Forest, Seigneur de la Forêt-sur-Sèvre et de Commequiers

 

Les RUINES de COMMEQUIERS , Château du chevalier et seigneur Louis II de Beaumont-Bressuire -

Sur la route des Sables à Challans, en s'arrêtant au Pas-Opton, on prend, sur la droite, le chemin de Commequiers, où l'on arrive...

 

(12). Hugues de Vivonne, Seigneur de Saint-Goüart, seigneur de Fors.

 

Château de Fors, reconstruit par François Ier, étant duc d'Angoulême, pour Anne Poussard, sa maîtresse. -
Fors, canton de Prahecq (Deux-Sèvres). - Guarnarius Sancta Maria de Forrio, 1096, - Chastel de Forro, 1550.- Domaine royal en Poitou...

 

(13)Perceval de Cologne, seigneur de Pugny

(14) Pierre du PUY du FOU seigneur du Puy-du-Fou et de Saint-Georges-de-Rexe et seigneur de Biarrouhe, chambellan du roi.

 

(15). La seigneurie de Migré en Aunis (paroisse de ce nom, canton de Loulay, arrondissement de Saint-Jean-d'Angély) est qualifiée de marquisat, sans néanmoins, à notre connaissance, avoir été érigée sous ce titre par lettres-patentes.

Cette qualification qu'un usage public et constant a confirmé depuis plus de deux siècles, semble avoir été commune a beaucoup d'anciennes possessions féodales qui étaient autrefois des démembrements d'anciennes sireries ou principautés, comme il serait facile d'en donner de nombreux exemples, et entre autres à propos des sires de Cognac, des sires de Pons, etc.

La seigneurie de Migré appartenait dès les temps les plus reculés aux sires de Surgères.

Guillaume, sire de Surgères, seigneur de Dompierre-sur-Boutonne et de Migré, qui accompagna le roi Saint Louis à la croisade de 1248, donna en apanage à son second fils, Hugues de Surgères, les seigneuries de Cherves, de Migré, etc.

(16). Guillaume de Bretagne, comte de Penthièvre et de Périgord, seigneur de Laigle et d'Avesnes.

(17). Jacques de Surgères, troisième du nom, fils de Jacques II et de Marie de Sillé, fut placé par le testament de son père, le 2 décembre 1435, sous la tutelle de sa mère.

(18). Je présume, sans pouvoir l'affirmer, que le procès dont il est question dans cette missive est celui auquel mit fin un accord du 1er avril 1483, passé « devant Bouillonet et Cailleau, notaires ès cours des scels establis aux contrats à Poitiers et à Fontenay, entre damoiselle Jehanne de Bretaigne, » fille de haut et puissant seigneur Me Guillaume de Bretagne, comte de Penthièvre et de Périgord, seigneur de Laigle et d'Avesnes, et veuve de Jacques de Surgères, sieur de Balon, fils aîné de feu Jean de Surgères, chevalier, seigneur de la Flocellière, et de dame Renée de Maillé, son épouse, d'une part, et lesdits seigneur et dame de la Flocellière, d'autre, touchant le douaire de ladite demoiselle de Bretagne porté par son contrat de mariage, montant à 2,000 livres de rente, à elle promises par lesdits seigneur et dame de la Flocellière et assises sur leurs terres et seigneuries de Poitou, Anjou, Maine et Touraine, et ce en cas de mort dudit sieur de Balon avant elle, par lequel accord ladite demoiselle de Bretagne réduit son douaire comme excessif au regard du nombre des enfants desdits seigneurs et dame de la Flocellière, de la somme de 2,000 1. à celle de 500 de rente, renonçant au surplus de ladite somme en faveur desdits seigneur et dame de la Flocellière, sauf son droit de reprise dudit surplus après la mort du survivant desdits seigneur et dame, et donne à ladite demoiselle de Bretagne, sa vie durant, les châtel, châtellenie, terre et seigneurie de Saint Pol, et la seigneurie du fief Porcher, appartenances et dépendances, pour 200 1. de rente, assignant le surplus desdites 500 1. de rente sur les châtel, châtellenie, terre et seigneurie du fief Baneau, assis en la baronnie de la Gamache. (Bibl. nat., Coll. Cherin, vol. 191, doss. Surgères 3774, fol. 20 v° et 21.)

 

 

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