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PHystorique- Les Portes du Temps
27 avril 2022

En 1363, le prince de Galles parcourt sa nouvelle principauté d'Aquitaine pour recevoir les hommages féodaux.

En 1363, le prince de Galles parcourt sa nouvelle principauté d'Aquitaine pour recevoir les hommages féodaux

Jean-le-Bon perdit la bataille de Poitiers [1356]. On vit alors son vainqueur traverser la haute Saintonge avec son royal prisonnier qu'il conduisait à Bordeaux.


L'année suivante, après la trêve du 23 mars 1357, Cognac fut forcé d'ouvrir ses portes à des détachements Anglo-Gascons qui y tinrent garnison.
Edouard III ne connut plus alors de limites dans l'exercice de son pouvoir souverain ; il confirma par ses lettres du 1er juillet 1358 données à Westminster, celles de son fils en faveur du captal de Buch (1).

 Il disposa aussi de l'aumônerie de Saint-Jacques du faubourg et de tous les biens qui en dépendaient en faveur d'un clerc, nommé Rogin Foucaud, avec injonction au capitaine anglais qui commandait dans la ville de faire exécuter ses ordres (2).


L'année suivante, le traité de Brétigny, en rendant à la liberté le vaincu de Poitiers, livra à l'Angleterre une partie de la France, « toute la terre et le païs d'Angoumois (3). »


La France était humiliée par le honteux traité de Bretigny ; c'était tout ce que voulait l'Angleterre.


Dès 1362 Edouard III confiait l'Aquitaine à son fils aîné, Edouard, prince de Galles, plus connu sous son surnom de Prince Noir (4).  
Enchanté et reconnaissant des hauts faits du prince de Galles, Édouard érigea la Guienne en principauté, en sa faveur, avec plein pouvoir de battre monnaie, donner des titres de noblesse, instituer et destituer les sénéchaux et autres officiers publics, rappeler les bannis, faire grâce aux criminels ; en un mot, exercer l'autorité souveraine en tout et pour tout ce qu'exigeaient la conservation de ces belles provinces, les intérêts du roi et les besoins de ses sujets.


En retour de ces grandes faveurs, le roi ne demanda au jeune prince que l'hommage et la légère redevance d'une once d'or.


Le nouveau prince de Guienne, devenu souverain des plus belles provinces de France, fit ses préparatifs de départ, dit adieu au roi et à la reine, et à tous les seigneurs de la cour, au nombre desquels se trouvait le chroniqueur Froissart;


il débarqua, avec sa suite, à La Rochelle, en février 1363, et, de là, se rendit à Bordeaux, où il établit sa cour, et où le peuple, ivre de joie et de bonheur, le reçut avec des fêtes et des réjouissances publiques, et toutes les démonstrations de l'affection la plus vive.

Bordeaux devint la capitale de la nouvelle principauté : les seigneurs du pays s'y réunissaient en grand nombre, et une brillante et nombreuse cour y rappelait, pendant onze années, les beaux jours d'Éléonore de Guienne.


 Mais les dépenses furent si énormes, qu'ayant ruiné ses finances, le prince fut obligé de créer un nouvel impôt ; ce qui compliqua ses affaires d'une manière fâcheuse, comme nous le verrons dans la suite.


Entouré de courtisans et de flatteurs, le jeune prince ne songeait plus qu'aux plaisirs : fier de ses exploits militaires, il se crut le premier prince du monde, et, par la réputation colossale de valeur et de mérite qu'on lui faisait, il s'estimait un autre Alexandre.
Ce n'était qu'un rêve; il en fut tiré par l'état ruineux de ses finances et l'inconstance des grands personnages de sa principauté. Il convoqua tous les seigneurs pour recevoir leur hommage et s'assurer de leur fidélité ;


Il nomma connétable Jean Chandos, l'un des plus grands capitaines de son siècle, et ne négligea rien de ce qui pouvait assurer et consolider sa puissance en Guienne.
Celui-ci va employer neuf mois à recevoir personnellement les hommages de sa principauté (5).


9 juillet 1363, Hommage rendus au prince Noir, à Bordeaux, par les vassaux d’Aquitaine


Au jour indiqué, tous les seigneurs de la principauté se rendirent à Saint-André, et là, à genoux, sans ceinture, sans chaperon, les mains entre les mains du prince, ils lui firent hommage de leurs fiefs et terres; et se reconnaissant ses hommes-liges, ils confirmèrent cet acte par serment, en posant la main sur l'Évangile et la croix.
En première ligne, on y vit arriver les hauts et puissants barons bordelais : d'Albret, Guillaume Sans, seigneur de Pommiers, Pierre de La Mothe de Roquetaillade , Élies de Pommiers, seigneur de Civrac, Arnaud Gavaret de Langon, Guillaume de La Mothe de Noaillan, Raymond de Fargues, Raymond Guillem de Castets, Johan de Montferrand, Johan de Lalande de La Brède, etc. (6).


Après avoir reçu leur hommage, le jeune prince jura à son tour d'être bon seigneur et loyal aux conseils, à tous et à chacun des habitants des villes de la province, et de garder, sans tort et franchement, leurs fors, Coutumes, franchises, établissements, raisons et droitures, et de les garder de tort et force, de lui-même et d'autres par tout lieu, à son loyal pouvoir et à bonne foi.

 

Le 15 juillet 1363 hommage rendus au prince Noir, par les communes de la Provence et le 18 juillet aux habitants de Saint Macaire


On vit comparaître devant le prince et ses commissaires, les seigneurs et représentants de Saint-Macaire, de La Réole, de Bazas, de Langon, de Sauveterre, de Saint-Émilion, de Libourne, de Bourg, de Blaye, de Créon.
 Parmi les députés de Bazas, se trouva un certain Jean Aussinhon, qui protesta, au nom de ses concitoyens, qu'ils n'entendaient pas, en prêtant serment à Bordeaux, qu'on en pût tirer aucune conséquence contre les droits de Bazas, d'après lesquels le prince était tenu de jurer, à Bazas même, de maintenir leurs Coutumes, franchises et libertés, avant de recevoir le serment des autorités bazadaises,
Le prince leur donna acte de leur généreuse et patriotique protestation, et prêta le serment voulu.
Les députés d'Agen firent comme les Bazadais, ainsi que ceux de Condom et de Bayonne ; les représentants de Dax refusèrent de comparaître à Bordeaux. Ils tenaient à leurs franchises locales; le prince, loin de s'effaroucher de cet esprit d'indépendance, se rendit à leurs vœux et confirma leurs privilèges et leurs droits.


19 juillet hommage rendus à Bordeaux


Jamais les Bordelais ne virent dans leurs murs une plus brillante réunion, un plus grand étalage de faste, d'opulence ou de prétentions vaniteuses : tous ces seigneurs s'efforçaient de s'éclipser mutuellement, tous se courbaient servilement aux genoux du prince, qu'on leur avait donné pour ami, en attendant que son esprit, éminemment politique, pût dompter leur fougueuse indépendance et la ployer à sa volonté.
Toujours élevé dans les camps, au bruit des armes, l'ardeur militaire du jeune Édouard s'éteignait au sein des plaisirs de cette cour brillante et voluptueuse.
Bordeaux allait devenir pour lui et les héros de Poitiers une autre Capoue; il le comprit, et désira la guerre : une occasion favorable s'en présenta.


20 juillet Hommage rendus des villes du Bigorre
22 juillet Hommage rendu de la sénéchaussée de Laudes
30 juillet Hommage rendu du pays de Soule
4 aout Hommage rendus à Bergerac, par les vassaux du Périgord
10 aout Hommage rendus à Périgueux



Les commissaires d'Edouard III parcoururent alors l'Angoumois et la Saintonge, prenant possession au nom de leur maître, « des terres, des comtés, des sénéchaussées, des cités, des villes, des châteaux et des forteresses  »

Pendant le séjour qu'il fit à Angoulême, du 18 au 21 août de l'année 1363, tous les anciens vassaux du comté vinrent reconnaître la suzeraineté de son maître ; on distinguait parmi eux, Robert, seigneur de Mathas, de l'ancienne famille de Montbron; Bertrand, seigneur de Sigogne; Foulques de Bouteville, chevalier; Simon, seigneur de Barret (7) ; Geoffroi du Puy-de-Neuville (8) ; Hélie Bouchard, seigneur de Gensac ; Guiraud de Francheville ; Hélie de Bassac, Hélie de Bremond; Ollivier, seigneur de Bourg Charente, et plusieurs autres.
 Geoffroi de Puy-de- Neuville y comparut tout en son nom que pour Agathe de Lezay, dame de Baneyres, probablement son épouse.

Toute l'administration passa aux mains de Jean de Grailly, pourvu de la plus riche seigneurie du comté d'Angoulême, et trop intéressé à jouir largement de ses priviléges pour laisser aux habitants un maire, des échevins et des conseillers dont l'influence aurait contrebalancé la sienne et l'aurait même restreinte.


Jean Chandos, grand sénéchal d'Aquitaine, chargé de faire exécuter les conditions du traité de Brétigny, parcourut aussi les provinces cédées à l'Angleterre, et institua des officiers dans tous les bailliages.



EN LA CITE D'ENGOLESME DEINS LA SALE DE CHASTEL, XVIII DAUST.


 
467. Monsr. Miles de Toartz, seignour de Podanges, a cause de Johane de Chabanes, sa feme.
Mile de Frolois château de Frôlois
468. Jauffre de Larouche, corne tutour de Guion, seignour de Larochefoucaut.
469. 470. Monsr. Robbert de Mastat, baron, en son nom et come tutour de Jakes seignour de Montbadon.
471. Guillem, seignour de Marhulh, esquier.
472. 473. Jordan seignour d'Espiaulat (D. d'Espranhac) et pour Margarete sa feme, 2 homages.
474. Jauffre de La Rouche, seignour de Vertulh.
475. Monsr. Bertrand, seignour de Sigonhes (D. Surgonhas).
476. — Elies Tidon (Tizon), seignour Dargouse (d'Argence) par sa feme.
477. — Seguin Leutart, chevalier.
478. 479. 480. Elies Robert, 3 homag., esquier
481. 482. 483. Simon Chaffies (A. Chauffres), seignour de Pluvidan, 3 homages.
484. Taillefer de Montauger, seignour de Rocheran, a cause de sa feme.
485. Monsr. Piers Dauit (A. Doaut, D. Daniel), come tuteur de ses enfants.
486. — Ffouques de Boteville, chevalier.
487. Alem, seignour de Montmaurelh (D. Montmaurelhon), baron.
488. Monsr. Elies Tidon, seignour de Maurilhac.
489. Johan Amblard, esquier.
490. 491. Seguin Sardegna, come tntonr de ses niepses.
492, 493. Piers de La Messinne (D. Mesniere), 2 homag., esquier.
494. - 498. Elies, seignour de Plaisac, 4 homag.
499. 500. Hugo de Sebraca, 2 homag.
501. 502. 503. Maynart de Manhac, 3 homag.
504. 505. 506. Reynalt Caylle, 3 hommages.
507. Simon de Baret (D. de Bonet).
508. Iter Faure. (Ithier Faure)
509. 510. Guillem deNoailhac (D. Mailhac), 2 homm.
511. 512. Jauffre de Puy de Neuville et por Agate de Lezsay, dame de Baneyres.
513. Guillem de Montauzer, seignour Delontovile.
514. Piers Carpenter.
515. 516. 517. Stiene Garner, 3 homag.
518. Guillem Ganhon (A. Gargoan, D. Bargoan).
519. Arnaut Dussaut.
520. Jauffre de Seint Vincens.
521. Johan Cortet.
522. Philipe Gilibert.
523. Aurunne Rosete, dame de Latemplarie.
524. Piers Dauseilhac.
525. Clemence Martine.
526. Isabel Gytone.


 
EN LA CITE D'ENGOLESME DEINS LA SALE DE CHASTEL, XIX D'AUST.


 
527. Monsr. Bertrand Tidon, chevalier.
528. Guillem Begaut (A. Legant), esquier.
529. Monsr. Olivier (A. et D. Colin), seignour de Borc Charannte, baron.
Olivier, baron de Bourg Charente
530. — Branndeli Constantin (Costaram), baron.
531. Johan de Noyes, esquier.
532. Robav de Boys, esquier.
533. 534. Guillem de Jauffre, por li et sa feme.
535. Elies Bouchard de Gensac.
536. Bos de la Barde por Marie, dame de Latourblanche, baron.
537. Hier de Mongaubier.
538. Monsr. Jehan Prevost, chevalier.
    — Foucaut de Ridere, chevalier.
539. Helys Rous de Lachapelle de la Tourblanche, esquier.
540. Piers Papaillon, esquier.
541. Guiraut Cramalh (D. Tramalhac), esquier.
542. Bartholomeu de Mannst (D. Maretz), priour de Clairac p. cause de sa temporalite et de la justice appartenant audit priorier.
543. Eudon Gachet, esquier.
544. Elies Faucaut de Lile d'Espaignac.
545. 546. Helies de Boteville, esquier, por li et por sa feme, 2 hom.
547. Guillem de Seint Espinne, esquier.
548. Johan Faure.
549. Ysabe Tidon en la personne de Richard de Cobsbain, receveur deu comandament de monsr. le prince comme lieutenant
550. Piers de Seinte More, seignour de Montauser, baron.
551. Guy de Willeboy, seignour de Laroche Ayrau.
552. Guiraut de Scambavile (D. Frambaville).
553. Gyos Panes (D. Guyot Pams).
554. Piers de Chasteilhon.    


 
EN LE CITE D'ENGOLESME, XXI D'AUST.


 
555. 556. 557. Monsr. Henry, seignour de Barbesiu, 3 hommages, baron
558. Guillem de Montleun, chevalier.
559. Achart de Polignac
560. Guombaud Richard.
561. Nauffrenour de Setchastier.
562. Helies Boussac (de Bensac), chevalier.
563. Joffre Jordan, chevalier.
534. Henri Amanieu (D. Guillem Anne), seignour de Tropinhac.
565. Jauffrey de Rossinhon.
566. Martelot de Mastas, chevalier.
567. Gilet, seignour de Rossinhon.
568. Robert Gombaud, chevalier (D).
569. Robbert de Botonat.
570. Pierres de Botonac.
571. Pierres Maynard.
572. Nalot Ytei (D. Iter).
573. Johan Gardra.
574. Pierre de Balet (D. Valet).
575. Jehan de Lamota.
576. Robberl de Montiers.
577. Bos de Seris.
578. Jehan Gardran (D. Gondran).
579. Heliot de Rausines (D. Ransones).
580. Guillem de Balasac.
581. Guy de Chaselis (D. Chepelis).


 
EN LE CHASTEL D'ENGOLESME, LE XXI AOUST.


 
582. Monsr. Pons, seignour de Casteillon, baron.
583. — Piers Lambert pour soi.
584. Elies de Bassac, esquier.
585. Ledit monsr. Piers (Lambert? injunctement).
 


A Cognac, où se trouvait déjà le duc de Lancastre avec ses hommes de guerre, et y reçut ensuite en grande pompe le héros de Crécy qui y arriva le 23 août 1363.


L'administration du pays était alors tout entière dans les mains des officiers anglais. Henri de la Haye, sénéchal d'Angoulême, avait à Cognac des agents qui maintenaient rigoureusement les droits de suzeraineté d'Edouard III.


Malgré la charte de Gui de Lusignan, qui avait reconnu aux habitants de Salles le privilège de faire paître leurs troupeaux dans les prairies des bords du Né, le sergent du prince de Galles fit saisir un jour tous les bestiaux trouvés entre le moulin de Gimeux et la maison d'Angles, ancienne possession des Templiers.


Giraud du Poix, Arnaud de Boure, Guillaume Simon, Itier Gémon, habitants de Salles, furent cités à comparaître, le mercredi après la Toussaint [1367], devant le sénéchal Henri de la Haye qui vint à Cognac tenir ses assises. Ils justifièrent de leurs droits en présentant la charte du sire de Cognac, et furent par sentence maintenus dans ce privilége (9).



EN LE CHASTEL DE CONYAK, EN PRESENCE DES DITS COMMISSAIRES
ET DE MONSr. JOHAN STRECLER, DOCTOUR EN LOYS ET
CHANCELIER D'AQUITAYNE, XXIII AOST.
 


586. 587. 588. Helies Bertrand, pour li et auxi come tutour de Iters de Guitart Dardenne.
589. Guillem Nullon (D. Mellon), esquier.
590. Pierre Pons, a cause de Perronelle sa femme.
591. 592. Eymon Salamon pour ses enfants.
593. Johan Vassan (A. Vassau, D. Vessair).
594. Guillem Joerme.
595. Bernard de Hastingues.
596. Monsr. Guillem de Labrosse, chevalier.
597. Phelipe de Chaletz.




 24 aout 1363 à Saintes
EN L'EGLISE CATHEDRAL SEINT PIERRES DE SEINTES, XXIV AOUST.


 
598. Guillem, seignour de Tamies (A. Tamines) et de Gordon en sa partie.
599. Monsr Pons Ricart de Gordon de Jorgelhac.
600. 601. Le révérend père en Dieu, monsr. Gaillard Palairak, abbe de Seint Bloussenx (D. St. Bionseux), 2 hommages.
602. Reynaud, seignour de Pons, baron.
603. Monsr. Jauffre de Mortamer, seignour de Coel, baron pour les terres qu'il tient en la chastellenie de Comphac et de Boteville.
604. — Johan Lapersonne a cause de Margarete sa femme, vicomtesse d'Aunay.
605. Guillem, seignour de Montleun, baron.
606. 607. 608. Gombaud de Belesac (A. Guille. de Balesac), 3 homag., baron
609. Guillem, seignour de Mareilh, baron a cause de Johane d'Archiac sa femme.
610. Jauffre de Ryveire (A. Rubeyne, D. Reboyne), seignour de Pusany (A. Despissany), baron.
611. 612. 613. Piers de Larouche por luy et por sa femme, 3 homag.
614. Augiers, seignour de Montguyon, baron.
615. Piers de Seint More, a cause de sa terre en Alberan.
616. Monsr. Guillem de Ransanes, chevalier.
617. Johan, seignour de Manjader, chevalier.
618. Monsr. Reynaut Seguin, chevalier, a cause de sa feme Isabel.
619. Johan de Lome, esquier.
620. 621. Mestre Regnaut Seguin, a cause d'Isabel sa feme, 2 homag.
622. Johan de Bour, esquier.
623. 624. Mich. Beautris, esquier, a cause de luy et de Jehanne Du Boys.
625. Guillem Manham, pervost Dors.
626. Beraut Gasc, esquier.
627. Mestre Rampnol Jaubert, esquier.
628. Elies Augier, esquier.
629. Guillem Robin.
630. Johan de Sore.
631. Robert Ffoucaut.
632. Mestre Simes de Boneheure (A. Bonehonte), a cause de Argente sa feme.
633. 634. Piers de Vilen, tutour de ses enfans.
635. Mestre Guillem de Lamuade (A. Laumade).
636. Pierre de Bac, chevalier.
 




26 aout Saint Jean d’Angély

XXVI AOUT. EN L'EGLISE St. JEHAN D'ANGELI.


 
637. Monsr. Guy Larchevesque, seignour de Taillebourc, baron.
638. Gerart de Maumont, seigneur de Tannaybotone, baron.
639. Monsr. Jauffre, seignour Daussure, baron.
640. Elies Viger, chevalier de Caunac.
641. Reynaut Chanun, seignour de Mause (D. Chenin), baron.
642. Piers de Maujaser, a cause de Johane (A et D. Martine) sa femme.
643. Monsr. Johan de Mayne, procurour de Margarite Chauvieus (D. Channueur).
644. Americ de Latourville, priour de St. Savencuy (A. Savemon, D. St. Severien).
 



XXVII AOUT. A SEINTES.


 
645. Monsieur Guillem de Cardelhac, chevalier.
 




27 Août 1363. La Rochelle, dans l'église des frères Mineurs,

Guillaume L'Archevêque lui fit hommage pour ses fiefs de l'Aunis, c'est-à-dire Châtellaillon.



C’est le jour où Edouard, prince de Galles et duc de Cornouailles , fils aîné du roi d’Angleterre, et auquel son père avait, l’année précédente, donné le duché d’Aquitaine jusques à la Rochelle, reçut solennellement l’investiture de cette ville des mains des commissaires royaux, le comte de Warwiel; et Johan Chandos, vicomte de Saint-Sauveur (V. T. Ier p. 307).
M. Delpit, dans son Recueil général des documents français qui se trouvent en Angleterre, a publié le procès-verbal des homages et scremens de foiallé faielz au prince d’Aquitayne, en les parties de Guyenne, par les comptes, visconnts, baronns, chevaliers et esquiers, gentilx et autres.
 

On y voit que le prince s’était fait accompagner d’un échevin de la Rochelle, dont j’ai déjà parlé (v. 14 juin) Guil de Sérys, que le roi Edouard ou son fils avait créé chevalier.
Il était chargé de porter la parole au nom des deux princes, do convoquer les nouveaux vassaux du duc d’Aquitaine , d’exposer aux seigneurs assemblés le but de leur réunion, et de faire donner lecture des lettres royales qui conféraient au prince de Galles le titre et les prérogatives de prince d’Aquitaine.
Après quoi, chacun d’eux , tour à tour, dépouillant ceinture et chaperon, à genoux devant le duc , les mains jointes et pressées entre les siennes (10) , au-dessus de la croix et du livre des évangiles, qu’il baisait, lui faisait hommage - lige pour les terres et domaines qu’il possédait dans la principauté, et lui jurait foi et loyauté, en s’engageant à le défendre et soutenir envers et contre tous, et à faire pour lui, avec l’aide de Dieu , ce que tout bon et loyal vassal doit à son vrai et naturel seigneur.


Tel fut le serment que prêtèrent, le 27 août, dans l’église des frères mineurs (les cordeliers) de la Rochelle :

 


« Monsieur Guillem Larchevesque , seignour de Parthenay et de Chastellailo (Châtelaillon), pour les choses qu’il tient en Aunis (11 ;
— Godmar Lilhoreres, seigneur île Maran, baron (12);
— Johan Chauderay de la Rochelle, à cause de son chastel Dumol, du ressort de Xaintes (13);
— Emeric Prestant, seigneur de Brucbertitz (14) ;
— Johan de Hors, seigneur de Bonemie (15) ;
— Jacques, seigneur de la Brossa , esquier ; — Elias Acarias, esquier (16) ; — Rober Jordan por Margarite , sa feme (17) ;
— et Monsieur Johan Castannher, chevaler (18).


Deux jours après, la même cérémonie eut lieu pour :


 « Jehan d’Espanhak , tutour de Guillem d’Espanhac son filz (19) ;
— Simon de Toartz , connte de Dreux , corne curatour de Monsieur Loys, viconnte de Toartz son père, por les terres qu’il tient en l’islo du Ré (20) ;
— Rouso de Seint-Denis , veve ; — Arnaud Vidau de Ghalis , esquier, pour Glane, sa feme ; — Hélies, prévost de Close, esquier ; — Guillem Ffoure de la Touche de Coche ; — Uumpnol de Laurier ; — Guillem de Lavaléc, à cause de Elene, sa feme. »

 


Benon
Le 21 août 1363, Edouard, prince de Galles fit prêter serment au château de Benon à huit seigneurs de la région.

Le prince se transporta ensuite au chastel de Renon en Peytow, où il reçut les serment et hommage de huit seigneurs,

EN LA CHASTEL DE RENON EN PEYTOW,

 

 
663. Mons. Jacmes de Surgieres. (21)
664. Theobaud de Casteilhon, chevalier.
665. Jacmes Nichola. (22)
666. Johan de Biron (ou Viron).
667. Jauffray Aubert.
668. Robert Bolunvilhe (A. Robinvilhe).
669. 670. Mons. Guillem de Serys, por li et sa femme Love Marquise.
671. Manivent de Seint Martyne, seignour de Chastel Reynaut, (Manivent Château-Renault .)

 

3 septembre à Niort. A NYORT, III SEPTEMBRE.


 
672. 673. Mestre Piers Perseschausses, meir de la ville de Nyort, pour li et en nom del comuniaulte de la dit ville.
674. Stienne Vergeray, de Fontenay le conte, pour sa femme.
675. Ylares Borgay a cause de sa femme.
676. Mestre Piers Kaynal.
677. Guillem Borreu de Niort.
 


6 septembre à Saint Maixent. EN LE MOUSTIER SEINT MAXENS, VI SEPTEMBRE.


 
678. Corneli Roge (A. Raige) a cause de Guiraude sa femme.
679. 680. Monsr. Hugo de Vivone, chevalier, seignour de Tors, a cause de sa femme Jehanne de Montendre, 2 hommages.
681. 682. 683. Bertrand de Casalitz, a cause de li et de Johanne de Forest sa femme. 3 hommages.


 

Le 13 septembre, à Poitiers, dans la cathédrale, Guillaume de Larchevêque  lui fit un autre hommage pour ses terres de Parthenay.


Aimeri d'Argenton, seigneur de Hérisson, s'acquitta le même jour du même devoir.
Parmi eux se trouvait le chevalier Jacques 1er de Surgères, sire de la Flocellière, dont la fille devait épouser Joachim de Clermont, seigneur de Surgères en 1374


Le serment était assez rigoureux : les chevaliers à genoux devant le prince, se dépouillaient de leur ceinture et du chaperon, les mains jointes, prises dans les siennes, lui faisaient hommage-lige pour les terres et les domaines qu'ils possédaient dans la principauté, en face de la croix et du livre des Evangiles.
Ils lui juraient foi et loyauté en s'engageant à le défendre envers et contre tous, et à lui faire, avec l'aide de Dieu, tout ce qu'un bon et loyal vassal doit à son vrai et loyal suzerain.

 

EN L'EGLISE CATHEDRALE SEINT PIERS, DEINS LA CITE DE POITIERS, XIII SEPTEMBRE.


 
684. 685. 686. Simon de Toartz, connte de Dreux, come curatour de monsr. Loys de Toartz son pier, trois homages.
687. Guillem Larchivesque, seignour de Parthenay, baron.
688. Monsr. Gauffre de Mortamer, seignour de Coek (A. D. Coel).
689. Loys d'Harcourt, viconte de Chastel Layraut.
690. Loys de Rochechoart, viconnt du dit lieu.
691. Savari de Vivona, seignour de Thors, baron.
692. Emeric d'Argenton, seignour de Dorisson, (D. Douson) por li et sa femme.
693. Raymon de Bibona (A. et D. Biben), seignour de Polhe.
694. Maury de Baussay, chevalier (D. Emery de Benssan).
695. Pons de Bibone, seignour de Donnens (D. Biben, seignour Domas).
696. 697. 698. Monsr. Piers de Gordon, chevalier, 3 homages.
699. Monsr. Loys de Maleval, seigneur de Chastelus, chevalier.
700. Guiscard de Comborn, filz de monsr. Guiscard, seigneur de Peyrusse, a cause de sa femme.
701. 702. Alem Montendre, seignour de Lafaya, a cause de sa femme, 2 hommages (D. Aben de Montandre, seignour de Laferte).


 
EN LA DITE EGLISE SEINT MAXENS, LES JOUR, MOIS ET ANS.
 


703. 704. Monsr. Aimeric de La Rolbche (A. Laroche), come loyal administrator de ses enfannz.
705. 706. Monsr. Elies de Chanhac, seignour de Bore, idem.
707. Monsr. Guy de Laforest, chevalier, a cause des choses qu'il tient en la chastellenie de Lusignen.
708. Guillem Canan, chevalier (D. Guillem Aman).
709. Piers Chaubec, esquier.
710. Guy de la Tramoille (A. Tremoille), chevalier.
711. Monsr. Buden (A. Virdeti. D. Brideri) de Chastel Brian, chevalier.
712. Colard de Molins, chevalier.
713. Johan de Canouche (D. Tourinhe) , esquier.
714. Monsr. Estrannge de Seint Giles (D. Esterluge), chevalier.
715. Johan de Bossinhe, esquier.
716. Monsr. Johan de Latouche (D. Latruche), chevalier.
717. Johan, prevost de Fontenay le connte, esquier.
718. Jordan de Ranicor (D. de Ravoir), esquier.
719. N. Leconte, esquier.
720. Emeric Elies, esquier.
721. Chales de Seint Giles, esquier.
722. Le reverend pier, ffrere Johan de Sarc, abbe de Ne. De. de Sele ouve l’estole, estant de pies, tenant l'une mein sur le livre et l'autre sur le poys.
723. Le reverend pier, frere Jaucelync, abbe de Seint Savin (A. Saumone), idem.
724. 725. P. Mesterole, escuier, pour li et comme tutor de Yvon de Faye, 2 hommages.
726. Ivan de Seilhon, escuier.
727. Le reverend piere, frere Guillem, abbe du moustier de Seint Maxens, sauve les libertés et franchises de la église, et fait serment de foialté sans préjudice de sancte see de Rome, si plus ne main que ses predecessors avoient et estoient tenuz de fere.
728. Guillem Elies, esquier.
729. Johan de Comday (A. Corday), esquier, a cause de sa femme.
730. Helies Paute, esquier, a cause de sa femme.
7S1. Johan de Manalle (D. Marcelle. A. Mantille), esquier.
732. Johan de Coneday. esquier, tutour de ses enfanns.
733. Helies Paut, esquier, a cause de sa feme.
731. Johan de Manalle, esquier.
735. Johan de Pucchonen (D. Pinhoreu), esquier.
736. Piers Puiaden, esquier.
737. Monsr. Phelip de Puy Vicozan (D. Vutran. A. Bucran), a cause de sa femme.
738. Guiot Poppart, esquier.
739. Monsr. Piers de Laroche, chevalier.
7&0. Piers Pinaden (D. Pinandre. A. Pibauden), esquier.
741. Monsr. Savory de Bybone (D. Samain de Berbon), chevalier.
742. Aubert Loba (D. Lobla), esquier.
743. Amanieu, seignour de Manhe, esquier.
744. Guiart Bollemer (D. Guiraud Vellemer), esquier, a cause de sa femme.
745. Johan Mayner, esquier.
746. Jacmes Dize, esquier.
747. Alisandre Titon  (D. Tidon. A. Tifon), esquier.
748. Monsr. Magne de Millo (A. Mangon de Mobus. D. Mango de Molle), chevalier, a cause de sa femme.
749. Agnès de Pautre (D. De Paucrelone), veve.
750. Guillem Barrabin, a cause de sa femme.
751. Jehann Bonn, esquier.
752. Gilet Brisson, esquier.
753. Huguet Rigaut, come tuteur de Jehanne Badavilen, pupile.
754. Guillem Prevost de Renhe, a cause de sa femme.
755. Jehan Aidel (D. Adeille), esquier.
756. 757. Briant de Colombes, 2 hom., esquier
758. Jehan Danlade (D. Oulide), esquier.
759. Monsr. Guillem Pot, chevalier, a cause de sa femme.
760. — Jehan Chastenore (D. Chastenier), chevalier.
Jean Chasteigner, II du nom, dit le jeune, chevalier, seigneur de Saint-George de Rexe, de la Melleraye, de la Salle, d’Aitré, d’Armuré, de Masins.
761. Guanbauch de Derce (D. Gaubanh de Deysse), esquier.
762 Guillem Chamer, esquier.
763. Gauffre de Beucham, esquier.
764. JauffreVeuder, esquier.
765. Guillem Torssay, esquier, comme procureur de monsr. Guillem Torscy, chevalier.
766. 767. 768. Guillem de Luigne, esquier, por li, Jehanne et Loyse de Luigne, fils de feu messr. Phe. de Luigne, chevalier (D. Ge, de Lingue pour soy et comme tuteur de Jean, Jeanne et Louise de Lingue, filz de feu monsr. Jean de Lingue, chevalier).
769. Monsr. Johan de Luigne, chevalier.
770. Johan de Longes, esquier.
771. Johan de Rochemen, esquier.
772. Johan Paner (D. Perduer), esquier.
773. Monsr. Jauffre Helis, procureur de viconnte de Rochechoard.
774. Johan Bassay (D. Barbasay), esquier.
775. Johan de Betaille, esquier, a cause de sa femme (D. Bertalh).
776. Simon Geraut (D. Emon Beraut), esquier
777. 778. Guillem Hayron, esquier, 2 homm.
779. 780. Piers Mestiole, esquier, por li et come tuteur de Yvon de Faye, 2 homm.
781. Johan de Seillon (4),
782. Le reverend piere, frere Simon, abbe de Seint Severin.
783. Helietes Chaleire, veve.
784. Hugonet Miongier.
785. Guillem de Seint Michel.
786. Michel Bertin, a cause de sa femme.
787. Johan de la Rouche.
788. Malmonde.
789. Johan Michel, tuteur des enfants de J. Brandyn.
790. Guillem Banol, esquier.
791. Monsr. Guy de Puy, a cause de sa femme.
792. Johan de Lospital de Seint Maxens.
793. Edonet de Poys, esquier.
794. Piers Villan, esquier.
795. Johan de Larouche, a cause de sa femme.
796. Simon de Toile, corne avoit la baile des enfannz de monsr. Simon de Lile.
797. Johan de Puy Corran, esquier.
798. Guillem de Nochise, esquier.
799. Monsr. Reynaut de Monnt Lannt, chevalier.
800. 801. Philippon Gembre, come avoit la bail de Philip. Bertholome Gembre. 2 homag.
802. Benoen de Laval, administrateur de Margarite, sa fille.
803. 804. Monsr. Phelips de Mont, por li et come avoit la bail de Aucen de Mont.
805. Guynon de Martenay, esquier.
806. Piers de Larouche, esquier.
807. Guillem Lobbo, esquier.
808. Piers de Wersi, esquier.
809. Piers de Mallon, esquier.
810. Piers Taillac, esquier.
811. Piers Vigot, esquier.
812. Guillem Sester, esquier.
813. Johan Bos. Tarosse, esquier.
814. Piers de Candeseigne, esquier.
815. Johan Alemein, esquier.
816. 817. Guion Lambert, esquier. 2 hom.
818. Piers de Mont, esquier, baron.
819. Piers Meslen, a cause de sa femme.
820. Le reverend piere, frère N.**... abbe de Noeilhe.
821. Davis Paule, a cause de sa femme.
822. Ilaret Ayssenen.
823. Johan Bassalot.
824. Johan de Carray avoit le bail de J. Cayren, filz de Huguet.
825. Burguet de Brissay, esquier.
826. Guaucem Fremont, come procurour de monsr. Guy Ffremont.
827. Merigot de Seint Giles avoit la baile de J. de Seint Giles.
828. 829. Mestre Guillem Gembre, por li et avoit le bail de J. Ffrancs. 2 hom.
830. Bon Gaudin, esquier.
831. 832. Guion de Lagarde, esquier, 2 hom.
833. Piers Dourle.
834. Johan Ausecot, esquier.
835. Terbaut de Beupuy, esquier.
836. Gausselin de Pyrdray, esquier.
837. Thomas de Canay, esquier.
838. Johan Simon, come procurour de Perronelle Ffremonde.
839-845. Monsr. Costat Asse, chevalier, VI homag.
846. Jauffre de Theobaut.
847. Raymon de Seint Martin.
848. Huguin de Bruil avoit le bail de ses enfans.
849. Piers de Larouche.
850. Johan de Beauchamps.
851. Johan de Silars.
852. Johan Burgail.
853. 854. Johan de Laboucherie, come tuteur des enfanns de Philippon de Bleon.
855. Johan Grinbon, a cause de sa femme.
856. Guillem Barrabin, come procurour de Helis Rouge.
857. Guillem Vocot, esquier.
858. Huguet de Puyloer.
859. Laurence Augeron, esquier, a cause de sa femme.
860. Jaques Roan, esquier.
861. Americ Sardi.
862. Johan Odart, a cause de sa femme.
863. Piers Marches, a cause de sa femme.
864. 865. Clemens Faure et Stienne Cote, consols de Maleon, pur eaux et pur le comun.
866. Johan Baysson, esquier, clerc.
867. Mestre Johan de Portal.
868. Huguet de Faya.
869. Geraud de Lapeyrole.
870. Simon Raymont, come procurour de Phelippa Raymont, tuterere de Johande Larouche, son fils.
871. Johan Elies de Sermon.
872. Guillem Daussurre.
 




POYTIERS, EGLISE DES FRERES MENORS, XIV SEPTEMBRE.


 
873. Guion Puec (A. Pomet de la ville de Poitou, D. Enion Pomet de la ville de Porton).
874. Guaularrt Sauner (A. Saunier de la dite ville).
875. Raymunde, dame de Beaumont.
876. Monsr. Dauffyn de Maleville.
878. Simon de Montmaureillon (A. Montcallou).
879. Simon Bonin (D. Brun).
880. 881. Guyot Giles, procureur de Phelipp son pere et pur sa feme.
882. Johan Berene, esquier (D. J. de Laverree).
883. Johan de Tiffargues, esquier (D. Tiffages).
884. Johan de Riban, esquier (A. et D. Rivau).
885. Johan de Marolh, esquier (D. Marolle).
886. Johan Bonin de Pont.
887. Theobaut Bosseu.
888. Piers Nabinau, a cause de sa feme.
889. Emeric de Courssan, esquier (D. Torssan).
890. Guillem Rabey.
891. Olivier Poppart, esquier.
892. Albert Panarcon (A. et D. Ponaceu).
893. Piers Minhot (A. et D. Muhot).
894. Guyot de Magne (D. Moygne).
895. Huguet de la Gaucherre.
896. Guillem Perret (A. Potret. D. Porret).


 
XXIII SEPT. EN LA CITE DE POYTERS DEINS LA CHAMBRE
DE MONSEIGNOUR LE PRINCE D'AQUITAYNE.


 
897. Mons. Loys de Seint Julien, seignour de Saleron (A. Valeyron. D. Saberon).
898. Johan, sire de Perebuffere.
 

 


XXIV SEPT. EN LA DIT CITE DE POYTERS.


 
899. Mestre Paul Gabriel.
 


XXIX SEPT. PALAYS DE POITIERS.


 
900. Guillem, seignour de Labafreyre.
901. Brugueyre, seignour d'Arpageon.
902. Ratier de Penne.
903. Guilhem de Capdenac.
904. Mons. Guillem Labarreyre, come tutour de Guillem Labarreyre, minor d'age.
905. Jehan de Martel, come procureour de son pere.
906. Arnaut de Moliers, come procureour de Bertrand de Cardilhac.
907. Guillem Contoner, come procureour de Guillem de Caumont.
908. Boy (Loys) Viger, esquier.
909. Briant de Monntyeart.
910. Gourderon de Raymont, seignour d'Aubeterre.


 
V OCTOBRE, ID. ID.


 
911. Jordan de Tuele d'Engolesme (D. de Turla).


 
XVIII OCTOBRE. EN LA VILLE DE SAINT-MAXENS.


 
912. Mons. Loys, seignour de Sulhy. (Louis Ier de Sully)

 


 
XXIII OCTOBRE. POITIERS, EGLISE SAINT-MAXENS.
 


913. 914. Archambaut, viconnte de Comborn, a cause de ly et de Mare sa feme.
915. 916. Arnaut, seignour de Landorte, a cause de li et de sa feme.
917. Ledit monseignour Arnaud, come attorne de Guillem Bernard, seignour de Charluz.
918. Hue, chevalier de Saint-Maxens.
919. 920. Margarite Beliarde, en son nom et comme tuteresse de J. Baussay, son filz.


 
XXVI OCTOBRE. EN LE PALAIS DE POITIERS.


 
921. Mons. Theobaut Chabot. (23)


XXX OCTOBRE, ID.


 
922. Mons. Theobaut de Ste-Merle, pour ce q'il tient en la chastellenie de Fontenay.


 
VI NOVEMBRE MCCCLXIII. EN LA CITE DE POITIERS.


 
923. Mons. Berard de Labret, seignour de Gironde, baron.
926. Bernard de Lard, esquier.
925. Mons. Simon Burleye, seignour de Senicho (A. Sernohe), baron.


 
XIV NOVEMBRE, ID.


 
926. Dame Marie Chatugne.
927. Mons. Helis Bremont, chevalier.
928. Johan Giles, come tutour del filz feu J. Jense, heriter feu Johan Corale.


 
XVI NOVEMBRE, ID.


 
929. Katerine, veve (A. Verne).
930. Jehanne de Lorgue.
931. 932. Dame Ragonnda Bochete (A. Borhet), en son nom et come avoit la baille Katerine sa fille.
933. 934. 935. Conthor de Chenac, veve et pour ses enfanns.
936. Amblote Chantelope.
937. Jacelyn de Lacorre.
938. Jehanne Tailleble de Poitiers.
939. Mestre Johan Rivan.
940. Jehanne Coilleblande (A. Coillecaude; D. Coillebaude), garpie de feu Piers Cailleton.

 


 
XVIII NOVEMBRE, ID.

 

 
941. Guy de Seint Marssal.

 

 


 
XIX NOVEMBRE, ID; EN LE PALAYS, DANS LA CITE DE POYTERS.

 

 
942. 943. Jordan de La Yla, seignour de Clarmont et vicomte de Cassauban, a cause de li et de sa femme.
944. Mons, Arnaut, viconte de Carannaigu.
945. — Guillem, viconte de Torene.
 
Ce qui mérite d'être noté, dans le cadre précis de cette étude, c'est que Poitiers est la seule ville des provinces abandonnées à l'Angleterre par le traité de Brétigny où la passation de pouvoir se soit effectuée dans un bâtiment civil.
Partout ailleurs la remise solennelle des places s'est faite dans les couvents des frères mineurs ou des frères prêcheurs, dans des abbayes ou dans des églises, c'est-à-dire là où l'on pouvait trouver place pour une grande assemblée (53). Le fait souligne le caractère exceptionnel du palais de Poitiers et de sa grande salle.


Il est vraisemblable que la présence de ce vaste palais à Poitiers aura joué, au début du XVe siècle, dans le choix de la ville comme siège d'une grande partie de l'administration royale au temps où elle se repliera au sud de la Loire.


Il sera à Poitiers à cet effet en septembre, octobre et novembre 1363, et en février et mars 1364.

Les deux premiers jours de son séjour il recevra les hommages à la cathédrale puis en l'église des frères mineurs ; toutes les autres mentions de lieu se rapportent au palais, où il se peut que le prince ait résidé à cette occasion (24).


C'est à Poitiers que le Prince Noir reçut le plus grand nombre d'hommages et les hommages les plus importants (25)





XXVI DECEMBRE MCCCLXIII, EN LA CITE D'AGEN,
EN PRESENCE DES DITS COMMISSARIES.
 


946. Mons. Florimond, seignour de Lasparre, baron.
947. Arnaut, viconnte de Villanuve (D. Villamure).
948. Jehan, seignour de Feumarcon.    .
949. Vidal de Noiallan.
950. Garsies Arnaut.
951. Piers de Berdon.
 
……..

 

Poitiers 11 mars 1364 Lettres d'Edouard, prince d'Aquitaine et de Galles, par lesquelles il mande à son receveur de Poitou de continuer de payer aux prévôt, chanoines et chapitre de Notre-Dame de Montmorillon une rente qui leur avait été léguée par Audebert, seigneur de Montmorillon, principal fondateur de leur église.

(Arch. Vien. GR 80, chapitre de Notre-Dame de Montmorillon.)

Edwart aisné, filz au noble roy d'Angleterre, prince d'Aquitayne et de Galles, duc de Cornoaille et comte de Cestre, à tous ceux qui ces lettres verront et orront, salut.

 Sçavoir vous faisons que, comme les provost, chanoyncs et chappitre de l'église Nostre-Dame de Montmorillon nous eussent demonstré en complaignant, disans que Audebert, lors seigneur de la ville et chastellenie de Montmorillon, lequel fut principal fondateur de la dicte eglise, donna et laissa en son testament ou derniere volonté ausdictz prevost, chanoynes et chappitre treize livres trois solz quatre deniers de la monnoye d'Aunix, un septier de froment, neuf prevendiers de seigle, à la mesure de Montmorillon, doze livres de cire et trois jallons d'huille de perpetuelle rente à payer en deux temps, à la feste de la Toussainctz et de l'Acenssion Nostre Seigneur, chacun an, pour servir à gouverner la dicte eglise et pour le salut de son ame et empres la mort du dict seigneur fut sa terre et chastellenie unie et escheue au roy de France à dommayne permanent et d'icelle rente les dictz complaignans eussent tousjours jouy et en avoient accoustumé tousjours estre payé par la main des receveurs de Poictou et de Limosin apres la mort du dict seigneur jusques au temps que ladite terre est devenue dernièrement ès mains du Roy, nostre dictseigneur et pere, et en la nostre (26), en laquelle recepte dessus dicte les receveurs qui ont esté du temps dudict nostre seigneur et pere et nous les ont empesché sans rien payer ausdictz prevost, chanoynes et chappitre, et sur ce nous eussent supplié leur être pourveu de remede convenable sur quoy nous eussions commis à nostre seneschal de Poictou que il, apelé nostre procureur, fit information des choses dessus dictes et deppendances d'icelles et tout ce que il trouveroit par la dicte information nous envoyer soubz scel encloz, affin de faire ce que raison devroit.

 Et le dict seneschal nous auroit envoyé la dicte information faicte par luy, appellé nostre procureur, par laquelle veulx icelles partant que les choses rapportées et en la subgestion des dicts supplians contenues nous sont apparuesestrc véritables pour ce est il quenous, non voulant amoïenner les biens de l'eglise, mais iceux accroistre comme appartient, avons declaré et determiné, declarons et determinons par icestes que les dictz prevost, chanoynes et chappitre ont pleinement prouvé les choses dessus dictes.

 Si mandons et enjoignons à nostre recepveur de Poictou qui est à present ou sera par le temps advenir et à sonlieutenant que des ores en avant perpetuellement payent et rendent chacun an ès termes dessus dictz les dictztreize livres troys sols quatre deniers deladicte monnoye, un septier de froment, neuf prevendiers de seigle à la mesure de Montmorillon, doze livres de cire et troys jallons d'huille, avecques les arrerages deus de nostre temps ausdictz prevost, chanoynes et chappitre ou à leur certain a tournier sans contredit, en ostant le trouble qui leur a été mis, lequel nous ostons par la teneur d'icestes des choses dessus dictes, en prenant coppie soubz scel autenticque de ces nos lettres et quitances suffisaument des dicts prevost, chanoynes et chappitre ou de leur atournier, avec lesquelles voullons et recommandons à nostre connestable de Bourdiaux qui est et ou par le temps avenir sera et à son lieutenant et à tous autres auditeurs de son comté que ce qui aura esté ainsi payé des choses dessus dictes soit au dict receveur desduict et rabatu de sa recepte et passé en son compte sans contredit.

En tesmoing de la quelle chose nous avons donné ces nos lettres ausdictz prevost, chanoynes et chappitre scellées de nostre grand scel à perpetuelle mémoire, tesmoing nous mesme en nostre cour de Poictiers, le unziesme jour du moys de mars l'an de grace mil trois cens soixante et troys (27), et scellé.

Collationné à l'original en parchemin, ce requérant les relligieux prieur et couvent des Augustins de l'Hostel-Dieu de Montmorillon par Me Simon Gorlidot, procureur en parlement, leur procureur, contre et en l'absence des prevost, chanoynes et chappitre de l'eglise collégialle du dict Montmorillon, comparens par Me Joseph Barrault, procureur, en la dicte cour, leur procureur, à ce voyr faire appellés suivant ordonnance de la cour du vingt sixiesme mars mil six cens trente-huit, lequel Barrault a protesté de ses contredictz en temps et lieu.

Ce fait rendu le dixiesme avril ensuivant par moi huissier en la dicte cour soubzsigné.

Signé Arennuz.

 



La Gâtine historique et monumentale / par M. Bélisaire Ledain,... ; ouvrage accompagné d'eaux fortes... dessinés... et gravés par M. E. Sadoux
Société des antiquaires de l'Ouest.
Surgères dans le passé / [chanoine Gaston Dervieux]
Études historiques sur la ville de Cognac et l'arrondissement. Tome 1 / par F. Marvaud,...



 

 

Traité de Brétigny Conclu le 8 MAI 1360, Ratifié à Calais par Jean II et Edouard III le 24 Octobre 1360  <==.... ....==> 1364 Mandement d'Edouard prince d'Aquitaine au sénéchal de Poitou pour contraindre les habitants de Poitiers et d'autres lieux du voisinage à rebâtir l'église et plusieurs bâtiments de l'abbaye de Fontaine-le-Comte, qu'ils avaient incendiés dans la crainte que les Anglais ne s'en emparassent pour s'y fortifier.

 

 


Photo du spectacle En temps de siège Tiffauges


(1) Rex omnibus ad quos presentes literæ pervenerint, salutem. Inspeximus literas carissimi primogeniti nostri Edwardi, principis Walliæ, ducis Cornubiæ et comitis Ces- triæ. Nos, consideracione fidelis obsequiis nobis et dicto principi per prefatum capitalem sic impensi et in posterum impendendi, volentes cum eodem capitali agere graciose, literas predictas et omnia contenta in eisdem, pro nobis et heredibus nostris, quantum in nobis est, acceptamus, ratificamus et confirmamus prout literæ pradictæ plenius testantur, volentes et concedentes quod predictus capitalis castrum et villam predictam cum dominio et parochiis suis predictis, ac mero et mixto imperio, alto et basso justiciatu, et omnibus redditibus, juribus, exitibus, proficuis emolumentis, et aliis pertinanciis suis universis ad ea spectantibus et pertinere debentibus, custumis vinorum exceptis, habeat et teneat ad totam vitam ipsius capitalis.
In cujus rei testimonium huic scripto sigillum nostrum fecimus apponi.. Datum apud Westmonasterium, primo die Julii: [Arch. impér.; collect. Bréquigny, T. XXXIX, f° 325. Vidimus aux arch. municip.]
(2) «. Sciatis quod dedimus et concessimus dilecto cleco nostro Rogino Foucaud capellam vocatam Lasmonerie de Coignak, in comitatu de Engolismo, vacantem et ad nostram donacionem spectantem, habendam cum emolu- mentis, proficuis et juribus et aliis pertinenciis suis quibuscumque. In cujus rei testimonium huic scripto sigillum nostrum fecimus apponi. Datum apud Westmonaste- rium, vigesimo tercio die marcii. » [Au verso du folio 200, se trouve cette note de Bréquigny: « Mandement en conséquence adressé au capitaine de la ville de Coignak, de la même date. » [Collect. Bréquigny, T. III, f° 200, ap. Arch. impér. dépt. des manuscrits.]
(3) Froissart: liv. 1, chap. VI.
(4) J. MOISANT, S. J., Le Prince Noir en Aquitaine 1355-1356 — 1362-1370, Paris, A. Picard et fils, 1894, 296 p. L'ouvrage a vieilli, mais reste la seule étude d'ensemble.
19 juillet 1362 Jour ou le prince de Galles commence à jouir des revenus de l’Aquitaine, entre autres de ceux du monbbayage et du sceau de la chancellerie.
(5) J. MOISANT, op. cit., p. 81 : d'août 1363 à avril 1364 le Prince Noir recevra 1047 hommages.
(6) Dans cette cérémonie, les seigneurs se mettaient à genoux devant le prince, et les mains jointes dans ses mains; mais les ecclésiastiques, abbés et prieurs, qui figurent en grand nombre dans cette longue liste, prêtèrent hommage debout, une main sur la poitrine et l'autre sur l'Évangile. Les évêques se disaient exempts de l'hommage; cependant, on y trouve le nom de l'évêque de Sarlat, qui prêta le serment, assis, en face du prince. Il était très-probablement récemment nommé à l'évêché, et sa consécration n'avait pas eu lieu ; il prêta hommage, mais assis, en qualité d'évêque nommé.
(7) Canton de Barbezieux.
(8) Commune de Touzac, canton de Châteauneuf.
(9) «. Si mandons à tous les sergens de nostre dit seigneur et à chascun de eulx, que pour cause ou occasion des choses dessus dites, il ne fassent ausdits défendeurs ne aucun de eulx aucun indehu empeschement, et si aucune chouse hont fait en contraire, que tantost et sans delay le remectent au premier estat et deheu. Fait et donné par devant nous Henry de la Haye, chevalier, seneschal d'Engolesme, pour nostre dit seigneur, ès assises de Coingnac qui commencèrent estre tenues le mercredi emprès la feste de tous Saintz, l'an mil troys cens soissante et sept. » [Arch. impér., sect. doman., P. 1404, n° 251. Vidimus aux arch. municip.]
(10) l’antique cérémonial germanique du serment de vassal à suzerain, par lequel le premier devenait l’homme du second, et que les capitulaires de Charlemagne rendent par ces expressions manibus se tradere ou se commendare. (Fauriel, hist. de la Gaule mérid.)
(11) Il était petit-fils de Guillem I.archevesque, 1e premier, cette illustre maison qui ait possédé l'importante seigneurie de Châtelaillon.
(12) Ducange l'appelle Liones et Arcère Liniêres.
 Il avait épousé Marguerite de Pressigny, qui , par suite de la mort de son frère Guillaume et de ses filles , lui avait apporté les terres de Marans, Charron et Laleu.
Leur fille FIorie avait épousé Jehan le Meingre, maréchal de Boucicault, et leur fils Godmar vendit la seigneurie de Marans à Tristan Rouault.
(13) C'est notre célèbre Jehan Chaudrier , maire de l’année précédente , qui l'avait été déjà en 1359 et le fut encore en 1366 et 1370. Froissart et La Popilinière l'appellent Candorier, et dans différents titres son nom est écrit Chaudrer , Chauderer , Chauderers , Chauderier , Chauderière , Chaudrier, etc.
Il n’était pas encore seigneur de Dompierre (v. 21 février), et ce château Dumol pourrait bien être celui de Nioeil en Saintonge, dont le nom aura été mal lu par le copiste.
(14) Ducange a lu Brachertin , Arcère dit Deaupertuy , je suppose que ce doit être le Breuil-Bertin, ancienne paroisse , aujourd'hui village de la commune de Saint-Ouen.
(15) Bonnemie était une importante seigneurie de l'île d'Oleron.
(16) Ducange écrit Avaries, nom probablement défiguré.
(17) La famille Jordan ou Jourdain était une des plus notables du pays : un Guil. J. était, au commencement du XIVe siècle, marié avec Jehanne d'Allemaigne , qui possédait des domaines dans le grand fief d'Aunis. Un Pierre Jourdain, seigneur du Puy-Pampin , fut maire de la Rochelle en 1485.
(18) J. Chastagnier ou Chasteigner était seigneur de la salle d'Aytré, de Saint-Georges-de-Rex, la Meilleraye, etc. (Dict. hist. et général, de Beauchet-F'illeau). Vers cette époque il commua en 15 sous de cens par quartier le droit de complant de la 15e somme de vendange qu'il avait le droit de lever sur les vignes de la paroisse d'Aytré.

(19) En 1341, Johanne d'Allemaigne , veuve de Guil. Jourdain , avait cédé à un Guil. d'Espaignac , 17 liv. 10 sols de rente sur le grand fief d'Aunis (Invent. des arch. de l'Empire).
(20)  Simon de Thouars, comte de Dreux. Noble et puissant seigneur , monseigneur Loys, vicomte de Thouars , comte de Dreux, seigneur de Thalmont et de l'isle de Ré. » (Titre de 1349, arch. de l nôp. Saint-Barth.)
(21) Jacques de Surgères, chevalier, seigneur de la Flocelière, marié à Marie de Laval, et dont la fille Isabeau épousa, en 1394 , Joachim de Clermont, seigneur de Surgères. (De la Reinière. Errata de l'hist. du Poitou).
(22) Sans doute de l’ancienne famille des Nicolas qui donna plusieurs maires à la Rochelle.
 (23) Thibaut III Chabot (1322-25/11/1363), seigneur de La Grève, de Laurière, des Granges, de Fontenay, de Vouvant et du Petit-Château
(24) Jean-Paul TRABUT-CUSSAC, Le livre des hommages d'Aquitaine. Restitution du second Livre Noir de la connétablie de Bordeaux (Liber ff rouge de la Chambre des comptes de Paris), Bordeaux, Delmas, 1959, pp. 82-88, 92, 95, 99, 106 (« Documents d'Aquitaine publiés par la Société archéologique de Bordeaux »).
Les réceptions en la cathédrale et aux Cordeliers ont lieu les 13 et 14 septembre.
A partir du 23 septembre il est à plusieurs reprises question du palais ; la mention « en la chambre de monsieur le prince dans la cité de Poitiers » le 23 septembre aussitôt après mention d'hommage au palais ce même jour (pp. 85-86) pourrait faire penser que le prince a résidé au palais.
(25) Jules DELPIT, Collection générale des documents français qui se trouvent en Angleterre tome premier. Archives de la mairie de Londres, du duché de Lancastre, de la Bibliothèque des avocats et première partie de l'Echiquier, Paris, J.-B. Dumoulin, 1847. in-4°, p. CLXV.

(26). On a vu (t. XVII, p. XLIX) que le duc Philippe d'Orléans, l'un des otages du roi Jean, son frère, fit don, le 27 décembre 1363, de ses terres de Chizé, Melle, Civray et Villeneuve au prince Thomas, l'un des fils d'Edouard III; en échange de sa mise en liberté.

C'est évidemment à la même date et pour le même motif que la châtellenie de Montmorillon, qui faisait aussi partie du domaine du duc, passa au Prince Noir.

Celui-ci la donna à Adam Chel, seigneur d'Agorisses, l'un de ses chevaliers, capitaine du château de Gençay.

Dès le mois de novembre 1369, Charles V remit à son frère Jean, duc de Berry et d'Auvergne, le comté de Poitou, qui n'était pas encore reconquis tout entier, ainsi que les terres de Villeneuve, Civray, Melle et Chizé.

Montmorillon ne fut repris sur l'Anglais qu'en juillet 1372 par le connétable du Guesclin et Olivier de Clisson, qui s'emparèrent également de Chauvigny et de Lussac-le-Château.

La châtellenie de Montmorillon passa alors dans l'apanage du duc de Berry. (Voy. Arch. Hist.. Poitou, t. XIX, p. 133 et 171, notes.)

(27). L'année commençant à Pâques, il faut 1364.

 






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