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PHystorique- Les Portes du Temps
11 novembre 2022

Charroux, l’atelier monétaire d’Hugues de Lusignan, comte de la Marche

Un savant historiographe de ce pays, M. Robert, du Dorat, dit que cette petite ville fut l'atelier monétaire des comtes de la Marche et à l'appui une charte recueillie par Don Fonteneau constate le don fait le 30 juillet 1117 par Guillaume Ier, évêque de Poitiers, à la célèbre abbaye de Charroux, d'une rente de trois sous de Charroux, de l’église Saint Pierre d’Ambernac.

Je ne crois pas que l'on puisse traduire autrement ces mots : Cui etiam ipsam censualem constituimus, ut ei per singulos annos tres solidos illius monete QUE EST Karofii persolvat, medietatem ad sinodum Pentechostes, et aliam medietatem as sinodum aliam.

Ainsi, dès avant l’an 1117, il y aurait eu à Charroux un atelier monétaire comme à Poitiers, à Niort, à Saint-Jean-d'Angély.

 Cette officine n'y aurait-elle pas été établie par Guillaume-Tête-d'Ëtoupes lorsqu'il inféoda au père de Boson le comté de la Marche ?

Y aurait-il doute parce que cette petite ville n'est pas nommée dans la charte postérieure où Niort et Saint-Jean-d'Angély sont soumis aux mêmes changements qu'à Poitiers?

Mais la Marche n'était pas alors sous la puissance immédiate, mais seulement sous la suzeraineté des comtes de Poitiers qui eux aussi, comme nous venons de le voir, lorsqu'il s'agit de monnayage, ne s'adressent pas au roi, leur suzerain.

Objecterait-on que jusqu'à présent on n'a découvert au nom de Charroux aucune monnaie qui puisse être attribuée à cette époque? Mais n'en est-il pas de même pour les trois autres officines monétaires? Cette stipulation de paiement en monnaie de Charroux prouverait, au contraire, que l'en voulait se garantir contre les variations qu'avaient éprouvées la monnaie poitevine suzeraine en 1103 et 1112, au point d'avoir occasionné de grands troubles.

Que si le nom d'un comte de la Marche, seigneur de Charroux, apparaît sur les monnaies, ce n'est qu'à partir de l'an 1211, presque un siècle plus tard, époque à laquelle Hugues X, comme comte de la Marche, créa une nouvelle monnaie, celle assez commune aux légendes VGO COMES MARCHIE, ce qui fit donner à ces pièces le nom de marquis (de marchiones) .

 

Avant cette nouvelle création, c'était le sou poitevin qui était la monnaie courante ou légale de Charroux, ainsi que le constate sa charte en latin, attribuée à Aldebert IV, l'un des comtes de la Marche.

 

 

canvas

 

Pierre de Cessac (1) a rappelé, depuis longtemps, d'après la Chronique de Saint-Martial de Limoges, rédigée par Bernard, Itier, que, en 1211, le comte Hugues avait créé une nouvelle monnaie à Bellac, pour y faire des marques :

« Anno Gracie M°CC°XI° ….comes Hugo de Marchia novam monetam instituit apud Belac faciendam marques ».

Pour des époques aussi anciennes, on est généralement peu renseigné sur les ateliers des seigneurs.

Aussi la mention de Bellac est très utile, d'autant plus que cette officine n'existait pas dans les périodes antérieures, franque et carolingienne.

Mais, si l'on connaissait un atelier, on n'était pas mieux armé pour classer chronologiquement les premières monnaies de la Marche, d'autant plus que les érudits s'accordaient mal au sujet de la succession des comtes portant le même nom, Hugues.

J'avais dit que les monnaies portant VGO COMES MARCHIE devaient être celles de l'atelier de Bellac.

Mais Poey d'Avant, suivi par Emile Caron, se fondant sur la date de 1208, donnée par l'Art de vérifier les dates comme étant celle de la mort de Hugues IX, attribuait ces deniers à Hugues X.

Pierre de Cessac, dans son mémoire sur la chronologie des comtes de la Marche, donne à Hugues IX, aussi bien qu'à Hugues X, la forme VGO, tandis que Hugues XI aurait conservé cette graphie à Angoulême, mais inscrit HVGO sur ses monnaies de la Marche (2).

La question n'est pas si simple qu'on le croirait, car une importante découverte vient de renouveler la question des origines du monnayage de la Marche.

En 1929, un grand trésor de deniers circulait à Beyrouth en Syrie ; il passait pour provenir de Tripoli, qui n'en est pas très éloignée au Nord. Il est probable que quelques pièces de ce dépôt ont été dispersées ; mais comme le métal en était fortement oxydé, il est vraisemblable qu'aucun choix n'a pu être fait. Tel qu'il est passé aux Etats-Unis où il a été étudié soigneusement, le trésor comprend actuellement environ 3.500 pièces d'argent et de billon, dont 1.700 sont des monnaies des Croisades et 1.800 des monnaies féodales françaises (2). Il n'y a qu'un seul denier royal, de Philippe II (Arras).

 

Après le nettoyage et l'examen du trésor, il a paru nettement que la date probable de l'enfouissement devait être placée en 1221.

En effet, les pièces les plus récentes sont celles de Jean de Brienne, roi de Jérusalem, frappées à Damiette, entre novembre 1219 et mai 1221 (206 deniers).

Tous les seigneurs ou rois, représentés dans le dépôt, ont pris possession de leurs apanages avant cette dernière date, par exemple : Guillaume Ier de Déols (en 1203), Guillaume de Chauvigny, pour Issoudun (en 1220), Hervé III de Donzy, à Gien (en 1160), Hervé de Donzy, à Nevers (en 1199), Gui de Dampierre, à Montluçon (en 1202), Savary de Mauléon, pour le Poitou (en 1209), Hugues III de Bourgogne, Mathieu de Beaumont, à Crépy (en 1177), etc.

Or ce trésor, important sous bien des rapports, contenait six monnaies dont un denier du type connu VGO COMES MARCHIE, et cinq de deux espèces inconnues jusqu'à ce jour.

[Monnaie_ _Monnaie_féodale_--_[

En voici la description :

1e + HVGONIS Croix pattée, cantonnée d'un annelet au 2e quartier.

RI /MET /ALO en deux lignes.

Autre variété avec étoile au-dessus des lettres ME.

Autre avec l'étoile sous cette légende.

2° + HVG ONIS. Croix cantonnée d'un annelet au 2.

R/ LICI/GNA en deux lignes ; au-dessous un croissant?

L’auteur de la description du trésor de Tripoli hésite un peu sur la lecture de la troisième lettre du R/ et suppose que la partie visible pourrait n'être que le bas d'un S.

D'après le moulage que Miss Dorothy H. Cox a bien voulu m'envoyer et qui a servi pour le dessin, je crois à l'existence d'un C et non d'un S (4).

Les pièces à la légende Metalo présentent une grande ressemblance avec celui des deniers de Savary de Mauléon qui porte la même légende ; et il faut se souvenir que l'inscription Pictaviensis, en trois lignes, de l'autre denier de Savary est semblable à la même du R/ des nombreux deniers de Richard Cœur-de-Lion.

Je pense que ces dispositions suffisent à Marquer la succession des types, celui de Metalo en deux lignes étant évidemment le premier, puisque ce type remontait à l'époque carolingienne.

Des faits établis par Pierre de Cessac, il résulte que Hugues IX alla en Palestine avec Richard Cœur de Lion et qu'il fut dévoué à Jean sans Terre pendant les premières années du règne de celui-ci (5).

Mais Jean ayant épousé, le 30 juillet 1200, Isabelle, fille d'Adhémar, comte d'Angoulême, fiancée de Hugues, celui-ci souleva les seigneurs du Poitou.

Je n'entre pas dans les détails de l'affaire. Mais je me demande si les deniers au R/ Metalo n'ont pas été créés précisément pour soutenir le mouvement. Et probablement à peu près contemporain, sans qu'il y ait des raisons péremptoires de le classer avant ou après, serait le denier au R/ LICIGNA.

 Il est possible cependant que ce type ait été adopté en second lieu, lorsque les affaires de Poitou étant réglées contre Jean sans Terre, il devenait moins naturel pour Hugues de se poser comme le représentant du Poitou ; mais au contraire, il était le neuvième Hugues de la maison de Lusignan et cela était reconnu.

Si mon hypothèse était admissible, les deniers Metalo de Hugues auraient été émis entre 1200 et 1205.

En ce temps-là, plus encore qu'en d'autres peut-être, les opinions politiques étaient très instables.

Les droits monétaires, que Hugues s'était arrogés, avaient peut-être été discutés par le roi de France. Et alors ce serait pour cette raison que les Lusignan embrassèrent le parti de Jean sans Terre quand il débarqua à La Rochelle (15 février 1214).

 ==> 1214 Jean Sans Terre part d’Angleterre en direction du Poitou, débarque à La Rochelle et marche sur Mauzé

 

 Mais la victoire française de Bouvines ne tarda pas à briser cette alliance, et c'est sans doute pour racheter sa dernière trahison que Hugues se décida à suivre la cinquième Croisade (commencée en juin 1217) et à s'embarquer à Gênes en 1218

Il fut tué devant Damiette, en août 1219, environ trois mois avant la prise de cette ville par les Chrétiens (5 novembre).

Pour concilier les recherches antérieures avec ce que je puis tirer de l'étude des deniers révélés par le trésor de Tripoli, je me hasarde à proposer le classement suivant des diverses espèces aujourd'hui connues :

I- Avant 1200, monnayage au type royal immobilisé Lodovicus Egolissime (6), et aussi au type immobilisé d'Eudes, à Limoges (7).

II. Entre 1200 et 1205, deniers au type Metalo.

III- De 1205 à 1211, deniers avec Licigna.

IV. De 1211 à 1218, monnaies avec Vgo comes Marchie.

Mais, en admettant que le type Lodovicus Egolissime ait été employé par Hugues et peut-être ses prédécesseurs, il faut spécifier qu'il s'agit des pièces qui portent quatre annelets autour de la croisette du R/. Car j'ai démontré que le type aux cinq annelets avait été créé pour le Périgord, postérieurement à 1121 (8).

Nous avons vu que le comte de la Marche avait créé un atelier à Bellac en 1211.

Cette Monnaie servit sous les successeurs de Hugues IX, car nous en trouvons la mention dans un document du 25 novembre 1244.

 Ce texte, dont la copie m'a été obligeamment communiquée par mon confrère et ami, M. Antoine Thomas, est une enquête sur le droit de la Maison des lépreux de Limoges de percevoir une obole par livre de monnaies frappées, pour les comtes, dans l'atelier de bellac :

«. apud Bellac in dicta moneta pro percipiendo nomine dicte domus obolo de una quaque libra dicte monete dicte domui debito. ». (Archives départem. de la Haute-Vienne, fonds de la Règle, liasse no 9913).

Ce document est particulièrement intéressant, car les personnages qui certifient qu'ils ont été témoins du prélèvement des sommes concédées, parlent les uns de l'atelier de Bellac, les autres de celui de Charroux :

«. ..apud Charros, in dicta moneta, et vidit et audivit quod monetarii computaverunt cum eodem priore et quod computacione facta debuerunt eidem priore racione dicti oboli de una quaque libra dicte monete dicte domui debiti decem libras, quas monetarii tune non reddiderunt, sed promiserunt se reddituros illos ei ».

Un des témoignages, celui du prêtre Geraldus de Cosey, concerne l'époque de Hugues IX ; car, au cours de l'interrogatoire, ce prêtre, qui avait accompagné le prieur de la léproserie, fut amené à fournir une date qui, énoncée à propos de la monnaie de Charroux, paraît pouvoir servir aussi pour celle de Bellac :

« Requisitus de tempore, dixit quod post obitum nobilis comitis Marchie qui decessit ultra mare fuit circa duos annos. Dixit eciam quod semel ivit iste testis nomine dicte domus apud Belac in dicta moneta pro percipiendo nomine dicte domus obolo de una quaque libra dicte monete dicte domui debito. ».

Un autre témoin, interrogé sur la date d'une opération analogue à Bellac, nous fournit une mention qui est encore plus importante pour le monnayage de Hugues IX :

« De tempore, dixit quod viginti octo anni vel triginta anni possunt esse »

 Et de sa déposition il résulte qu'à cette époque correspondant aux années 1214 à 1216, Guillaume de Saintier et Eloi Baudoin étaient maîtres de cette Monnaie.

Un autre témoin, parlant aussi de Bellac, trente-deux ans auparavant, dit que Andriat et Pierre le Barbier étaient maîtres de cette Monnaie, et que, à Charroux, Pierre Barbier et Eloi Baudoin étaient maîtres de l'officine ; mais, pour ce second cas, le témoin ne précise pas de date.

Le dernier témoin, Pierre Gormons, plaçait des prélèvements analogues, remontant pour Charroux à vingt-cinq ans environ (avant 1244) et pour Bellac à une vingtaine d'années.

Le maître de ce dernier atelier était alors Botinot, appelé Botinoz par un autre témoin, qui lui adjoint Jean Fabri.

Il résulte de ces dépositions que les ateliers de Bellac et de Charroux ont bien fonctionné sous Hugues IX.

Celui de Bellac (Haute-Vienne) était probablement dans le château ; celui de Charroux (non loin de Civray, Vienne) paraît avoir été situé dans une rue dite longtemps « de la Batterie », où une maison proche du château de Charroux possédait des souterrains (9).

 Il est possible que des monnaies aient été émises au château de Lusignan, car l'inscription LICIGNA devrait normalement indiquer un atelier (10) plutôt qu'un titre seigneurial.

Toutefois, il convient de ne pas perdre de vue que la chronique de Bernard Itier Mentionne la mort de Hugues IX en ces termes : « anno M° CC° XIX° obiit Hugo de Lesina senior ».

Avec les mentions de maîtres de monnaies fournies par le document de 1244, on est maintenant mieux renseigné quant au monnayage de Hugues IX et de son successeur.

Il reste évidemment beaucoup de points obscurs dans ce court chapitre de, l'histoire de la Marche.

Aussi bien, l'on sait que la numismatique féodale fourmille d'incertitudes de ce genre. Il convient donc, avant de songer à atteindre le bout de la route, de considérer le chemin parcouru et de se déclarer satisfait de l'étape franchie.

l'existence d'une forteresse dans une localité n'était pas toujours une sécurité pour elle, tant s'en faut c'est ce qui explique l'ardeur que mit l'abbé de Charroux à empêcher les habitants de la ville de relever les ruines du château fort ,que les comtes de la Marche avaient autrefois possédé dans le voisinage de l'abbaye qui était elle-même une véritable forteresse, et l'appui énergique et- effectif que prêta le parlement aux efforts de l'abbé dans ce sens (LXI, etc.).

Malgré une sédition des habitants et un accord provisoire (LXXIX), les travaux commencés durent être abandonnés et le château comtal resta en ruines.

« Lorsque l'abbaye se fonda, disait Jaubert, abbé de Charroux, dans ses démêlés avec le comte de la Marche, il n'y avait alors audit lieu aucune ville, bourg ou village ; mais le temps ayant fait que peu à peu on a bâti quelques maisons aux environs de ladite abbaye, il s'y est établi une paroisse, et peu après une ville fermée de murailles. »

Ces constructions se trouvant sur deux domaines différents, Charroux se composa d'abord de deux bourgs, le premier appelé Bourg-l'Abbé, groupé sur le versant gauche auprès du monastère, sous le pouvoir duquel il se trouvait ; le second appelé bourg du Comte.

 Son extension fut si rapide que, cent ans à peine après sa fondation, les comtes de la Basse- Marche vinrent s'y établir, firent de Charroux leur capitale et y battirent monnaie pendant plusieurs siècles.

 Leurs ateliers monétaires étaient situés dans une sorte de souterrain dont on voit encore les restes dans la rue qui a conservé le nom de rue de la Batterie.

De ce voisinage et de ces possessions mélangées il résulta plus d'un conflit.

Avec le temps et par la force des choses, l'influence de l'abbaye grandit et la puissance du comte diminua, en sorte que, de droit, la ville devint à peu près entièrement dépendante de l'abbaye, et le Parlement de Poitiers fit défense au comte de la Marche de continuer une forteresse qu'il voulait élever à la place de l'ancien château.

 

 

 

 

Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme

Mémoires de la société des sciences naturelles et archéologiques de la Creuse

Bulletin des travaux de la Société historique et scientifique de Saint-Jean-d'Angély

 

 

==> 4 juillet 1422, Charles VII roi-dauphin, dernier comte de Poitiers en titre- incendie de l’abbaye de Charroux

 

 


 

Généalogie - Maison des Hugues de Lusignan et Geoffroy la Grand' Dent.

( Château médiéval de Vouvant, tour Mélusine - cie Capalle) Les principales, familles sorties de la souche 1er des Lusignans sont celles des comtes de Pembrocke et d'Eu, des seigneurs de Vouvant, de Saint-Gelais, de Lezay, de Couhé, de Lestang, des Marais, de Beauregard, et les Lusignans, rois de Chypre.

 

(1) Dans les Mélanges de Numismatique, t. IIT, 1878-1882, p. 361.

J’avais déjà noté le renseignement (Nouveau Manuel de Numismatique du yen âge, Paris, Roret, 1890, t. I", p. 287).

(2) Rev. numism., 1886, p. 61 à 85.

(3) Dorothy H. Cox, The Tripolis hoard of French seignorial and Crusader's coins, New-York, 1933, in-12, 61 p., 8 pl. (n° 59 des Numismatic Notes and monographs de la Société américaine de Numismatique).

(4) On trouve bien la graphie Lesina dans la chronique de Bernard ltier, mais cette forme même prouve que les noms propres manquaient de fixité.

(5) Dans la Rev. Numism., 1886, p. 61.

(6) Dans la description du trésor de Tripoli, l'auteur a supposé que ce monnayage avait suivi le mariage de Jean sans Terre avec Isabelle. Ce serait donc une protestation de Hugues pour affirmer ses droits sur le comté d’Angoulême. Mais cela aurait été une protestation muette, dans la circonstance si aigüe.

(7) Les trouvailles monétaires, faites à diverses reprises dans le département de la Creuse, démontrent que les monnaies au type d'Eudes, avec Limovicas plus ou moins déformé, ont eu une large circulation dans la Marche (Voy. Dr G. Janicaud, Mélanges Archéol., V ; Numism. Creusoise, Guéret, 1933, p. 5 et 6 ; et une trouvaille récente à Lascaux).

(8) Documents concernant la monnaie des comtes de Périgord, dans Mémoires et Notes de Numismatique (I), 1909, p. 425-442.

(9) Cette appellation de « la Batterie » est aussi indiquée par D. Fonteneau (Rec- t 32, p. 310; d'après les Mss. de MM. Robert, du Dorât, que M. Antoine Thomas a consultés). Cf. Amédée Brouillet, Indicateur archéologique de l’ arrondissement de Civrai, 1865, p. 156.

(10) Poey d'Avant et Benjamin Fillon croyaient à l'existence de l'atelier de Lusignan et Lecointre-Dupont à celui de Montreuil-Bonnin. Pierre de Cessac, résumé tout cela (Rev. numism., 1886, p. 70-71). ==> Moyen Age, atelier monnaie-denier Plantagenêt (château de Montreuil-Bonnin)

 

 

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