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PHystorique- Les Portes du Temps
16 août 2020

Le 9 septembre 1469, parties de chasse de Louis XI et Charles de France hôtes du sire de Malicorne au château de Maigné

Le 9 septembre 1469, parties de chasse de Louis XI et Charles de France duc de Guyenne hôtes du sire de Malicorne au château de Maigné près de Coulonges-les-Réaux

Le 9 septembre 1469, Louis XI et le duc de Guyenne son frère, après leur réconciliation faite au passage du Braud non loin de l’embouchure de la Sèvre Niortaise, furent les hôtes du sire de Malicorne, au château de Maigné près de Coulonges-les-Réaux.


  Il se fit dans l'île de Magné de grandes parties de chasse en leur honneur.

 

 

  Puyravault Septembre 1469 – Entrevue de réconciliation entre Louis XI et son frère Charles de France duc de Guyenne, au Braud. <==.... .... ==> Septembre 1469 Louis XI avec son maréchal Jacques de Brézé, comte de Maulévrier à la commanderie de Cenan de Benet

 

 


Chourses BRANCHE DE MAGNÉ.
Les de Chourses issus du Maine, furent de bonne heure possessionnés en Poitou.


On trouve avant 1309 Payen de Chourses faisant foi et hommage à Louis II, roi de Jérusalem et de Sicile, pour la terre de Curzay relevant du château de Loudun.


Cent ans plus tard, cette famille, par ses alliances, acquérait de grands biens dans notre province.
Dans les premières années du XVe siècle, un Guy de Chourses, seigneur de Malicorne épousait Marie de Beaumont et en avait un fils nommé Jean, seigneur de Malicorne après son père.
Ledit Guy de Chourses prit en secondes noces Andrée de Varèze, veuve de Jean de Vivonne, sgr des châtellenies d'Aubigny (4) et de Faye (5).

vers 1450, Marie de Vivonne s'unit à Jean de Chourses, issu du second mari d'Andrée de Varèze, sa mère.
D'eux naquit André de Chourses, époux de Jeanne de Feschal, qui recueillit la terre de Malicorne dans la succession de son père, puis d'Aubigny et Faye du chef de sa mère.
Il vivait encore en 1478.


Les trois seigneuries, toujours transmises de père en fils, passèrent ensuite à Pierre de Chourses, époux de Jaquine de la Chapelle, puis de Pierre à Félix de Chourses, époux de Madeleine de Baïf, et finalement à Jean de Chourses, plus tard gouverneur du Poitou.


Du second mariage de Guy de Chourses, sgr de Malicorne, avec Andrée de Varèze, étaient issus :


Antoine de Chourses, seigneur de Magné, Saint-Maxire, Echiré, Sainte-Pezenne et du Breuil d'Aigonnay, favori de Louis XI qui lui donna les terres de Béthune, Antraigues et Donzenac.
Il avait épousé vers 1478 Catherine de Coëtivy, dame de Bros et de Champdoulant, seconde fille d'Olivier de Coëtivy seigneur de Taillebourg, conseiller et chambellan du roi, sénéchal de Guyenne, et de Marie de Valois, fille de Charles VII et d'Agnès Sorel (6)


 Antoine de Chourses fut gouverneur du château d'Angers il mourut en 1484, ne laissant qu'un fils unique, nommé aussi Antoine, décédé à 14 ans en 1494 et dont la riche succession passa en partie, après la mort de Catherine de Coëtivy survenue en 1527, aux descendants de la sœur de son père, qui suit.


2e Marie de Chourses, femme de Jean d'Illiers qui la rendit mère de Jeanne d'Illiers, épouse de Jacques de Daillon, baron du Lude et du Soultray, sénéchal d'Anjou, mort en 1532, dont elle eut Jean de Daillon comte du Lude, gouverneur du Poitou de 1543 à 1557, époux d'Anne de Bastarnay et père ;
ler De Guy de Daillon comte du Lude, gouverneur lui-même du Poitou de 1560 au 11 juillet 1585
2° De Françoise de Daillon du Lude, seconde femme de Jean de Chourses, sgr de Malicorne, gouverneur du Poitou après la mort de son beau-frère, Guy de Daillon, auquel elle apporta la seigneurie du Bois-Preuilly, alias Marmande, vers Loudun ;
3 De René de Daillon du Lude, évêque de Luçon et de Bayeux, abbé des Châteliers en Poitou ;
4° De François de Daillon du Lude, sgr de Briançon, tué au siège de Poitiers
5° D'autre François, sgr du Soultré
6° D'autre Françoise, épouse de Jacques de Matignon, maréchal de France
7° D'Anne, épouse de Philippe de Volvire, marquis de Ruffec, gouverneur d'Angoulême, Saintonge et Aunis.

Catherine de Coëtivy fonda le Chapitre de Ste-Catherine à Magné en 1508 et eut pour fils unique ANTOINE, qui mourut à l'âge de 14 ans, laissant sa mère héritière de tous ses biens.


Jean de Chourses, seigneur de Malicorne, était le seul enfant mâle issu du mariage de Félix de Chourses et de Madeleine de Baïf  on lui connaît trois sœurs ;
1° Marguerite, mariée à Charles de Beaumanoir, sgr de Lavardin, le 14 janvier 1545, mère de Jean de Beaumanoir maréchal de France, pour lequel Henri IV érigea en marquisat la terre de Lavardin, en 1601
2° Catherine, abbesse du Pré au Mans, morte à Malicorne le 11 septembre 1607
3° Jeanne, mariée 1° à Gilles, alias Louis de Bailleul, sgr de Longpont, 2° à Claude du Brenil, maître des requêtes.



Jehan de Chourches fut un personnage très important.
Jean de Chourses (seigneur de Malicorne et gouverneur du Poitou de 1585 à 1603).


On ne sait où naquit Jean de Chourses, ni à quelle date, et son acte de décès se tait sur le nombre de ses années.
Bien qu'il ne dût mourir qu'en 1609, d'Aubigné le considérait déjà comme un vieillard lorsqu'il fut obligé de rendre le château de Niort aux réformés, à la fin de décembre 1588.


Son premier mariage avec Marie Auvé, dame de la Génetay, veuve de Madelon de Brie-Sérant, morte en 1577, sans enfants selon toute apparence, est du 15 septembre 1544, ce qui reporte sa naissance au moins vers 1524. Il paraît donc évident qu'il avait atteint la soixantaine à son avènement au gouvernement du Poitou en 1585.


Jean de Chourses fut écuyer du roi Charles IX et capitaine de 50 hommes d'armes des ordonnances, dès 1560.


En 1561 il vend les seigneuries d'Aubigny et de Faye à Louis de Rochechouart, chev., sgr de Montpipeau, gentilhomme ordinaire de la chambre du roi et chambellan du duc d'Orléans.


Après le massacre de Vassy, les protestants du Gâtinais Orléanais, hors d'état de tenir campagne, s'étaient retirés en grand nombre à Montargis, ville de l'apanage de Renée, duchesse de Ferrare, fille du feu roi Louis XII, espérant y trouver asile.
Le duc de Guise, gendre de la duchesse, y envoya Malicorne avec quatre compagnies de cavalerie, en apparence pour mettre sa belle-mère à l'abri de toute révolte, mais en réalité pour s'emparer de la ville et du château.
Les habitants lui ouvrirent les portes et, encouragés par la présence des troupes catholiques, se mirent à maltraiter les huguenots qui se réfugièrent dans le château, où Malicorne voulut les poursuivre. La garnison refusa de se rendre, il dut se retirer devant la fière attitude de la fille de Louis XII (7).
En ladite année, Malicorne était gentilhomme ordinaire de la chambre du roi et Catherine de Médicis le chargeait d'aller au-devant de Don Diego qui conduisait en France les premières troupes envoyées par Philippe II au secours de Charles IX, avec mission de conduire le capitaine espagnol au camp du roi. (8)


Le 16 septembre 1568, il prend part au combat des Rosiers, où la petite troupe de La Noue fut défaite par les catholiques sous les ordres du vicomte de Martigues (9).


Le 13 mars 1569, à la bataille de Jarnac, Malicorne commande un escadron de lances catholiques (10)


En octobre 1570, il va en Espagne porter les compliments de son souverain à la nouvelle reine (11) que Philippe venait d'épouser après la mort d'Elisabeth de France.


Chargé de renseigner Fourquevaux sur la situation des affaires, il paraît avoir fait un assez long séjour près de l'ambassadeur français car il est parlé, dans une missive de Catherine de Médicis du 2 février 1571, d'une lettre dudit Fourquevaux que Malicorne vient d'apporter. Malicorne prit part à la quatrième guerre qui suivit la Saint-Barthélemy.
 

Le 4 septembre 1572, Charles IX ordonne à Guy du Lude, gouverneur du Poitou, de courir sus aux protestants s'ils s'élèvent et de réunir à cet effet toutes les troupes qu'il lui sera possible de rassembler: Les forces mises à sa disposition sont aux ordres de Lansac, La Fayette, Malicorne, Vassé, LaVauguyon. le comte de Ventadour, etc. (12)

Le 11 octobre 1572, la compagnie de Malicorne fait montre en armes au pré de la Fuye, près Parthenay (13)

 Le 31 janvier 1573, Malicorne passe à Saint-Maixent, se rendant au siège de la Rochelle, et y séjourne jusqu'au 3 février (14)
Malicorne accompagnait au camp de la Rochelle son beau-frère Guy du Lude et paraît y être resté jusqu'à la fin de la lutte. Il prit même part avec les comtes de Suze, de Retz et de La Vauguyon, Montluc, Villecler et Biron, aux négociations qui amenèrent la paix. (D'Aubigné.)

L'année suivante, au siège de Saint-Lô, il commande un corps de cavalerie avec La Meilleraie (15)

Le 22 septembre 1575, Henri III demande Guy du Lude les troupes aux ordres de Malicorne, La Hunaudaye, Puygaillart, etc., pour les opposer au duc d'Alençon, qui réunit ses forces autour de Dreux. (16)

 A la même date, Malicorne, déjà averti par le duc de Nevers mis à la tête de l'armée royale, le prévient qu'il se dispose à se rendre près de lui avec ses amis, sans attendre sa compagnie que le roi a envoyée depuis deux mois en Poitou, près du comte du Lude.
La lettre écrite du château de Malicorne est la première de notre publication.
Les renseignements nous manquent depuis cette époque jusqu'à la mort de Guy du Lude, au service duquel son beau-frère semble avoir toujours été maintenu.

Le rôle de Malicorne dut être fort analogue à celui que tiendra plus tard Lavardin près de son oncle devenu à son tour gouverneur du Poitou.
En somme, malgré ses longs services, on accusait, non sans quelque raison, Malicorne de conduire la guerre avec mollesse, et il était loin d'inspirer la même crainte que son prédécesseur.

Ses secondes noces avec Françoise de Daillon du Lude sont de 1578 (17).

Il figure dans la première promotion des chevaliers de l'ordre du Saint-Esprit, en janvier 1579.

La date de ses lettres de commission pour le gouvernement du Poitou ne nous est pas connue. Elle doit être peu antérieure au 28 août 1585. Malicorne écrit alors du château du Lude au maire et aux habitants de Poitiers pour leur annoncer qu'il part pour prendre possession de sa charge.

 Le 7 septembre, nouvelle lettre de Parthenay. Le maire de Poitiers est prévenu qu'il se rendra dans sa ville le lendemain. Malicorne, accompagné de sa femme, fit effectivement son entrée dans la capitale de sa province le 8 septembre.

 




Lettres du comte de Lude et autres personnages, relatives à l'administration du Poitou de 1559 à 1580 / publiées par M. Bélisaire Ledain
Société d'agriculture, sciences et arts de la Sarthe.

 

 

 

 

 

 

....==> Le 10 avril 1470, Louis XI accorde à Jean d'Appelvoisin la permission de fortifier son château de Thiors

==> Janvier 1473. Permission à Jean d'Estissac de réédifier les châteaux et fortifications de Coulonges-les-Royaux et du Bois-Pouvreau, qui avaient été rasés par ordre du roi, ledit sr d'Estissac ayant été traité en rebelle lorsqu'il était au service de Charles duc de Guyenne.

....==> Collégiale Sainte Catherine de Magné - Catherine de Coëtivy grande dame poitevine et petite-fille d'Agnés Sorel

 

 


 

Sur la Terre de nos ancêtres du Poitou - Aquitania (LES GRANDES DATES DE L'HISTOIRE DU POITOU ) -

Les Gaulois habitant le Poitou s'appelaient les Pictons; de là le nom de Poitou, Poitiers. Avant l'occupation romaine, la région est peuplée par les Pictaves ou Pictons qui nous ont laissé des grottes préhistoriques, menhirs, dolmens, etc. que nous retrouvons un peu partout, tant dans la Vienne que dans les Deux-Sèvres.

Armoiries : parti, au 1 d'or à cinq burelles de gueules, qui est Chourses; au 2, coupé, en chef fascè d'or et de sable, qui est Coëtivy, en pointe d'azur à trois fleurs de lys d'or, à un filet d'argent posé en bande, qui sont les armes de Marie, bâtarde de Valois; l'écu est accompagné des lettres A et K.

Ces armoiries et ce chiffre appartiennent à Antoine de Chourses, écuyer, seigneur de Maigné, d'Échiré et du Boisde-Maine, et à demoiselle Katherine de Coëtivy, sa femme.

(a). Les lettres par lesquelles Louis XI cède la Guienne à son frère sont datées d'Amboise, avril 1469. (Lenglet-Dufresnoy, éd. de Commines, III, 93-97.)

(b). Le 7 et le 8 septembre 1469. Voy. la lettre précédente.

‘c). Je trouve dans un périmètre, qui est assez sensiblement celui que détermine notre lettre, un château de la Tiffardière, que je crois pouvoir identifier avec la Taffardière qu'elle mentionne, avec d'autant plus de raison que cette dernière lecture ne nous est pas fournie par un manuscrit contemporain. Maigné est aujourd'hui Magné, commune au sud de la Tiffardière, dans le canton de Coulonges-sur-Autize (Deux-Sèvres) ; cette dernière localité, chef-lieu de canton de l'arrondissement de Niort (Deux-Sèvres), est la même que notre Coulonges, dénommé aussi du temps de Louis XI Coulonges-les-Royaux ou Coulonges-le-Royal, comme dans notre lettre. ==>Découvrez la Sèvre Niortaise et ses paysages au fil de l'eau : Le château de la Tiffardière, son port et son écluse.


1. Chourses, actuellement Sourches, est le nom d'une terre aujourd'hui située dans la commune de Saint-Symphorien, canton de Conlie (Sarthe).
2. D. Font. LXXXIII, 120.
3. Aujourd'hui chef-lieu de canton, arrondissement de la Flèche (Sarthe).
4. Commune d'Exireuil près Saint-Maixent (Deux-Sèvres), relevant autrefois de l'abbaye de Saint-Maixent et comptant un grand nombre d'arrière-fiefs.
5. Commune de Nanteuil près Saint-Maixent, cessa de relever de l'abbaye de Saint-Maixent après la révolte des Lusignan et la confiscation de saint Louis comptait une cinquantaine d'arrière-nefs très disséminas. Faye et Aubigny réunis furent érigés en baronnie en faveur de René de Villequier, à la fin du XVIe siècle.
6. Paul Marchegay. Louis XI, M. de Taillebourg et M. de Maigné  (Bib). de l'Ecole des Chartes, IV. série, t. Ier).
7. J.-A. de Thou, Rist. univers. Londres, 1734, t. IV, chap. xxx, 231-32.
8. Comte Hector de la Ferrière, Lettres missives de Catherine de Médicis Lettre du 20 août 1562.
9..Journal de Généroux, Mém, de la Soc. de Stat. Des  Deux-Sèvres, 2e série, t. 11. p.28.
10. Davida Histoire des guerres civiles de France.
11. Anne d'Autriche, soeur d'Isabelle, femme de Charles IX, filles de l'empereur Maximilien. Cette Anne d'Autriche fut la grand'mère d'Anne d'Autriche, femme de Louis XIII.
12    Lettres adressées à Guy du Lude Arc. Hist. du Poitou, XII, 307.
13.    Journal de Généroux, loc. Ctt.95.
14.    Journal de Michel le Riche, 128.
15.    Davila, Hist. des guerres civiles en France.
16.     Lettres adressées à Huy du Lude. Arch hist du Poitou, XIV, 316.
17.    Le poète P. Goueslier, du Mans, composa en français, à l'occasion du second mariage de Malicorne, un chant nuptial on épithatame de près de 600. vers, qui n'a point été imprimé. Il le présenta à Malicorne en 1578. (Hauréau  Hist. litt. Du Maine.)

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