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PHystorique- Les Portes du Temps
25 avril 2019

Mirebeau : Lutte de territoire entre les comtes d'Anjou et du Poitou - motte féodale du XIe siècle du castrum de Foulques Nerra

PLAN DE MIREBEAU AU MOYEN AGE - MOTTE FOULQUES NERRA ET PLANTAGENET

Dans un texte très connu, attribué à Foulque le Réchin, il est indiqué que Foulque Nerra construisit treize châteaux : ceux de Langeais, Chaumont, Montrésor, Sainte-Maure, Mirebeau, Moncontour, Faye, Montreuil-Bellay, Passavant, Maulévrier, Baugé, Château-Gontier, Durtal et multa alla que enumerare mora est .

L'auteur de ce texte laisse entendre que Foulque Nerra fonda d'autres forteresses. Et, de fait, d'autres textes nous apprennent que le comte angevin œuvra ailleurs. Certains de ces châteaux ne furent achevés que par Geoffroy Martel. D'autres furent rénovés sous le contrôle ou pour le compte de Foulque (Semblançay, Amboise). Nous arrivons ainsi à un total de vingt-sept châteaux dont la construction par Foulque Nerra est attestée ou suggérée par les textes.

Vers l'an 989, deux puissants voisins, Guillaume, surnommé Fier-à-Bras, comte de Poitou, duc d'Aquitaine et Geoffroi dit Grise-Gonnelle, comte d'Anjou, ayant épuisé la voie des négociations pacifiques, recouraient à la chance des armes.

Guillaume, vaincu près des Roches, en Loudunais, dut traiter avec son vainqueur et abandonner au comte d'Anjou, sous la seule condition de l'hommage envers les comtes de Poitiers, tout le pays de Loudun, ainsi qu'une petite portion du pays poitevin connue sous le nom de Mirebalais, emprunté à Mirebeau, sa ville principale (1).

S'il faut en croire certains chroniqueurs, le comte Geoffroi, au contraire, après une année de guerre contre Guillaume duc d'Aquitaine, aurait été forcé de se soumettre et de faire hommage du Loudunais, du Mirebalais et d'autres terres qu'il possédait en Poitou (2).

Ces deux assertions si différentes n'ont pas manqué d'être l'objet de discussions approfondies. Basées non sur des chartes authentiques, mais seulement sur des chroniques ou compilations plus ou moins apocryphes, ces discussions n'ont abouti qu'à mettre en lumière la facilité avec laquelle certains écrivains, qui n'ignoraient pas le peu de valeur de ces récits, adoptaient avec ferveur les faits favorables à leur opinion et repoussaient dédaigneusement tous ceux qui auraient pu la détruire (3).

Je n'entreprendrai point de les mettre d'accord. Toutefois il est certain que ce territoire, constitué en fief viager, fut encore, au commencement du xi" siècle, le théâtre de sanglantes querelles, définitivement terminées par une concession à titre héréditaire, au profit de Foulques Nerra et de ses successeurs, par le fils du comte Guillaume, et fit dès lors partie de l'Anjou.

Les conséquences de ce traité eussent été nulles, et l'intégrité de ce domaine, situé presque aux portes de Poitiers, eût été sans cesse menacée, si les comtes d'Anjou avaient négligé de protéger, par de solides forteresses, les points les plus importants du territoire.

Fidèle aux principes stratégiques de son époque, et en vue de ses projets de conquête, Foulques Nerra, ce grand constructeur de châteaux forts, devait nécessairement placer ses sentinelles avancées sur les points culminants du Mirebalais.

Un rocher crayeux, de forme ovale, situé à moitié chemin environ de Poitiers et de Loudun et à peu près sur la ligne qui relierait à vol d'oiseau ces deux villes entre elles, domine entièrement la contrée Mirebalaise. De ce point placé à 126 mètres au-dessus du niveau de la mer, l'oeil parcourt sans obstacle les nombreuses petites collines, dont les croupes largement arrondies finissent insensiblement par se confondre avec une plaine fertile, sillonnée par trois petites rivières issues du mamelon principal (4).

La beauté de ce panorama naturel saisit l'esprit du spectateur charmé, et le fait involontairement penser au vieux nom donné par nos pères à la capitale du Mirebalais, dont certains géographes prétendent avoir trouvé l'étymologie véritable (5).

C'est sur ce plateau, à quelques cents mètres au nord du bourg, déjà choisi comme résidence d'un archiprêtre, que le comte d'Anjou jettera les premières assises du château de Mirebeau.

Dans la direction du nord-ouest, presque sur les confins du Mirebalais et du pays de Thouars, une colline, un peu moins élevée que la précédente (6). mais au pied de laquelle les larges marais de la Dive forment une barrière infranchissable, recevra également les fondations d'un château fort, aujourd'hui en ruines, mais dont l'imposant donjon domine toujours fièrement la contrée.

Mirebeau : Lutte de territoire entre les comtes d'Anjou et du Poitou - motte féodale du XIe siècle du castrum de Foulques Nerra

L'exemple du seigneur ne tardera pas à être suivi autour de ces deux centres principaux, le pays va se hérisser de tours et de donjons, que les tendances guerroyantes et pillardes de l'époque ont rendus nécessaires. Bientôt les vassaux du deuxième et du troisième rang voudront jouer à leur tour le rôle de seigneurs dominants, et des châtellenies de tout ordre et de toutes conditions vont naitre.

La féodalité, longtemps indécise, s'est enfin consolidée par l'hérédité des fiefs qui entraine la perpétuité des droits et des devoirs, et, malgré les défauts inhérents à son organisation imparfaite, rivera l'un à l'autre, pendant plusieurs siècles, suzerain et vassal d'un même sol, depuis l'humble habitant du pauvre manoir jusqu'au riche possesseur du donjon altier.

S'il est constant que, dans l'origine l'élément ecclésiastique et l'élément civil furent complétement séparés, la plus grande partie de la période féodale semble au contraire, particulièrement caractérisée par le rapprochement intéressé de ces deux pouvoirs union féconde, assurément, en conséquences heureuses, et dont, quoi qu'on puisse dire, les classes jusqu'alors déshéritées profilèrent ! car, en même temps que les grands feudataires reçurent du clergé la légitime sanction de leur puissance, en échange d'une protection efficace et soutenue, ce dernier, médiateur naturel entre les peuples et leurs maitres, ne cessa depuis lors d'employer son influence à l'adoucissement des moeurs prélude indispensable de toute civilisation (7).

Bientôt, en effet, il n'y eut guère en Mirebalais de château sans chapelle, de même qu'il n'y avait plus de paroisse sans seigneur. Au pied du castel puissant, comme à l'ombre de la croix sainte, les populations timides et pleines de foi sont venues se grouper, demandant prières aux gens d'Église, aide et protection aux gens de guerre jusqu'au jour où ces mêmes populations, impatientes d'autorité, prétendront, à leur tour, secouer leurs entraves et devenir les arbitres de leurs destinées.

Le mouvement communal, favorisé par les rois, en haine de leurs grands vassaux, commencera peut-être, dans l'ouest de la France, un peu plus tard qu'ailleurs Cependant il y a lieu de croire qu'en Anjou comme en Poitou les grands seigneurs devancèrent en certains lieux les aspirations du peuple et ne furent pas les derniers à comprendre l'opportunité de certaines mesures, propres surtout à accroître la prospérité de leurs domaines. Sans conférer à leurs vassaux une indépendance complète, ils leur accordèrent sans doute de bonne heure quelques faveurs, quelques privilèges, dont le résultat devait être pour les seigneurs eux-mêmes un accroissement de revenu et de force matérielle. ……

 

 

LE CHATEAU de la BARONNIE DE MIREBEAU.

 

Au nombre des châteaux forts attribués à Foulques Nerra, figure incontestablement celui de Mirebeau. La date de sa construction, qui n'est pas connue d'une manière précise, est néanmoins voisine des dernières années du Xe siècle. En effet, vers l'an 996, à la prière du comte Foulques et de Thibaud abbé, Robert II, roi de France, interdit à toutes personnes des châteaux de Montbazon et de Mirebeau de rien entreprendre ni exiger de contraire aux hommes et aux choses de l'abbaye de Cormery, et désigne formellement ce comte d'Anjou, comme ayant construit ces deux forteresses, la première dans le comté de Touraine, sur des terres appartenant au couvent, et la seconde dans le comté de Poitou, près d'une autre terre appartenant également à ladite abbaye (8).

 

M. de Sa!ies, dans son Histoire de Foulques Nerra, p. 53, semble avoir ignoré ce fait. Ne pouvant comprendre comment les soudards de Mirebeau pouvaient inquiéter les moines de Cormery, éloignés de plus de seize lieues, il croit que le diplôme du roi Robert fait évidemment allusion aux » mouvements des troupes du comte (Foulques), qui devaient, dit-il, se porter sans cesse de Mirebeau à Montbazon, et réciproquement, » Le diplôme susdit avait seulement pour but de protéger les terres de Coussay, près Mirebeau, et les terres dépendant de Cormery, à Montbazon même.

Uniquement consacré aux intérêts de l'abbaye de Cormery, ce document ne contient aucune description du château de Mirebeau, et ne précise en aucune façon l'emplacement sur lequel il avait été construit. Les chroniques sont également muettes sur le rôle de cette forteresse au commencement du Xe siècle, pendant cette longue période de guerres sanglantes que termina enfin la bataille livrée en octobre en 1033 entre Saint-Jouin et Montcontour, et dans laquelle le duc d'Aquitaine fut battu et fait prisonnier par le comte d'Anjou:

On donnait au commencement du moyen âge, dans les chartes latines, le nom commun de castrum à des localités occupant un emplacement assez considérable entouré de murailles dans l'enceinte desquelles vivait souvent une nombreuse population. Ces murailles, élevées par les habitants dans le but de se soustraire aux attaques devenues si fréquentes des seigneurs voisins, n'offraient pas toujours la résistance et n'avaient pas dans l'origine les développements qu'elles acquirent dans les siècles suivants. Néanmoins, eu égard à la faiblesse des moyens dont disposaient alors les assiégeants, elles mettaient suffisamment leurs défenseurs à l'abri d'un coup de main.

Telle était vers l'an l000, et depuis longtemps sans doute, la physionomie de la petite ville de Mirebeau, lorsque Foulques Nerra entreprit la construction de l'énorme donjon connu sous le nom de Cuve d’anjou, qui subsista jusqu'à la moitié du XVIIe siècle, époque à laquelle il fut rasé par ordre du cardinal de Richelieu, son propriétaire.

Bien que ce château soit actuellement démoli, il est aisé de se rendre compte de l'emplacement qu'il occupait et de sa situation par rapport à celle du bourg au moment de sa construction.

Résidence d'un archiprêtre depuis un temps indéterminé, Mirebeau possédait, dès la fin du Xe siècle, plusieurs églises. Quoique l'on n'ait à cet égard aucun renseignement certain, il est à supposer que celle placée sous l'invocation de Notre-Dame (de reconstruction récente, mais dont l'architecture montrait encore il y a quelques années un caractère de haute antiquité) porta de bonne heure le titre de paroisse.

L'église de Saint-Hilaire, située à quelque distance de celle-ci, était également paroissiale, et devait remonter, comme Notre-Dame, aux temps les plus reculés de l'histoire de notre ville. Autour de ces deux églises, les habitants avaient groupé leurs demeures, et, suivant la coutume dont j'ai parlé, avaient entouré de murailles cette agglomération, qui n'avait rien de commun avec un château féodal.

PLAN DE MIREBEAU AU MOYEN AGE - MOTTE FOULQUES NERRA bourg primitif

(PLAN DE MIREBEAU AU MOYEN AGE - MOTTE FOULQUES NERRA bourg primitif)

Au nord de la ville s'étendait un plateau presque horizontal, sur lequel le comte d'Anjou éleva une formidable tour flanquée d'autres plus petites, au pied desquelles il fit régner un large fossé, défendu par une ligne circulaire de murailles renforcées elles-mêmes de tours massives reliées plus tard à l'enceinte primitive du vieux castrum.

Un fait mémorable dans l'histoire de Mirebeau, celui de la fondation du prieuré de Saint-André, vers 1052, me permet de fixer assez exactement l'endroit où se terminait, dans la direction du sud, cette antique enceinte qui, à cette époque, n'avait pas encore l'étendue qu'atteignirent plus tard les murs de la ville.

En effet, la notice mentionne l'achat fait par Raimond, abbé de Bourgueil, et un de ses moines, à Isembert II,  éveque de Poitiers, et à son clergé, de huit arpents de terre nécessaires à la construction d'une église avec son cloitre, les maisons d'habitation, le cimetière, etc., laquelle terre est dite située « juxta castrum mirabelli, ipsi castro cominus juncta », c'est-à-dire à côté et tout près du château de Mirebeau.

Il est évident que l'expression « castrum n'est pas applicable ici au donjon situé au nord sur la route de Coussay, mais à la primitive agglomération fortifiée car l'emplacement vendu par Isembert aux moines de Bourgueil couvrait à peu près toute la partie méridionale de la ville actuelle, sur laquelle sont tracées aujourd'hui les rues Sainte-Catherine, des Salpêtres, de Gâtine, Saint-Jacques, traverse Saint-André et les impasses Saint-André et Lévéquau, dont le nom suffirait à lui seul pour confirmer l'indication d'un territoire ayant appartenu aux anciens évéques de Poitiers (9).

Je n'hésiterai donc pas, dès lors, à limiter l'enceinte primitive de Mirebeau au pâté de maisons entouré actuellement comme d'une ceinture par les rues Saragois, de la Boucherie, du Chapeau-Rouge et de l'Écu, enceinte dans laquelle devaient se trouver un peu à l'étroit les églises de Notre-Dame et de Saint-Hilaire la place du Marché, etc. (10].

Il est probable que l'établissement des prieurés de Saint-André, de la Madeleine et de Saint-Jean, qui précéda l'érection de l'église Notre-Dame en collégiale, donna promptement une notable importance à la petite agglomération Mirebalaise, et que, là comme ailleurs, les vassaux de la terre vinrent volontiers établir leur demeure près de leurs seigneurs et des monastères fondés par ceux-ci.

Les maisons s'étant successivement multipliées, les fortifications anciennes n'eurent plus aucune valeur, et les habitants éprouvèrent dès lors le besoin de porter sur une ligne plus étendue leurs moyens de résistance.

Mirebeau bourg primitif extention fortifications

Sans assigner une date précise à l'érection de nouvelles murailles, il est facile de se convaincre qu'elles ne devaient pas exister encore en l'année 1130, pendant laquelle le donjon eut à supporter un siège de la part de Geoffroi le Bel, comte d'Anjou, contre l'autorité duquel s'était révolté le seigneur de Mirebeau. La reddition du château pour cause de famine, après quarante jours de blocus, prouve qu'il était alors complétement isolé.

Il n'est pas probable non plus que la partie méridionale des murs ait été entreprise pendant les soixante dernières années du XIIe siècle, durée approximative de la domination des Plantagenets sur la seigneurie de Mirebeau.

Cette période féconde en luttes intestines, était trop agitée pour permettre aux villes de s'agrandir tout au plus leurs possesseurs se bornaient-ils à réparer et à consolider les anciens remparts, compromis par des assauts fréquents. Mais on peut, sans trop l'affirmer cependant, attribuer à cette époque la construction des murs qui relièrent le château à la ville, et reporter au XIVe siècle seulement le complément de l'enceinte dans la direction du sud.

Le testament de Geoffroi le Bel de l'année 1149, qui attribuait à son second fils, Geoffroi Plantagenet, la possession des comtés d'Anjou, du Maine et de la Touraine.

Lorsque Henri, son frère ainé, aurait recueilli l'héritage de sa mère, c'est-à-dire l'Angleterre et la Normandie, et qui donnait par anticipation audit Geoffroi Plantagenet les villes de Chinon, Loudun et Mirebeau, prouve que cette dernière place n'avait pas cessé, depuis 1130, de faire partie du propre domaine du comte d'Anjou.

Mémoires de la Société des antiquaires de l'Ouest

https://www.persee.fr/doc/bulmo_0007-473x_1974_num_132_1_5281

An Mil - Carte des Châteaux de l' Anjou sous Foulques Nerra <==.... .....==> La Baronnie de MIREBEAU, période Poitevine et Angevine (Foulques Nerra – Aliénor d’Aquitaine)

 

 

==> La Tour Carré de Foulques Nerra, comte d'Anjou et seigneur de Loudun, 987 à 1040.

==>RECHERCHES SUR LES SITES DE CHATEAUX ET DE LIEUX FORTIFIÉS EN HAUT-POITOU AU MOYEN AGE

==> ETUDE FÉODALE : Le château de Montcontour du XI au XVIII siècle (Foulques Nerra)

 

 


 

 (1) Fragmentum historiae Andegavensis, auctore Fulcone Richin comite Andegavorum (Art de vérifier les dates, t. X, p95).

(2) Chronique de l’abbaye de Maillezais, Adhémar de Chabannais (Labbe, Nova Bibliotheca, t. II, p. 168-205).

 (3) Em. Mabille, Introduction aux chroniques d’Anjou. – Alex. de Salies, Histoire de Foulques Nerra, etc.

(4) L'Envigne, qui prend sa source au nord de Mirebeau, traverse le pays Lencloitre à l'est, et se jette dans la Vienne à Châteauneuf, après avoir reçu dans son parcours neuf petits ruisseaux.

La Pallu arrose la partie méridionale du Mirebalais, et se jette dans le Clain, au-dessous de Saint-Cyr.

La Chenelle, autrefois la Kadelena, et plus récemment la rivière de Billy, se jette dans la Dive, à Montcontour.

Une quatrième rivière, la Dive, qui prend sa source à Montgauguier, sillonne la partie occidentale du Mirebalais, passe à Montcontour et se jette dans le Thouet, à Saint-Hippolyte, entre Saumur et Montreuil-Bellay. 

(5) MIRABELLUM, MIREBELLUM, en latin monastique, peut signifier admirablement beau. MIRABEL, forme classique adoptée par tous les écrivains français du moyen âge, MIREBEA. en patois poitevin de tous les temps, signifient en réalité regarder beau. C'est une locution analogue aux mots Beauregard, Battue, Belvédère, Beauvoir.

(6) Montcontour, dont la véritable et plus ancienne forme Mont Comtur se rencontre dans une charte de Saint-Cyprien de 1087 à 1100, a été transporté dans les chartes latines postérieures avec l'orthographe ; Mons Contoris, Mons Contorius, Mons Comitis, Mons Comitoris, Mons Consularis et Mons Cunctorius, sous le prétexte, sans doute, de présenter l'étymologie plus ou moins vraisemblable d'un nom encore inexpliqué. 

(7) GUIZOT, Hist. De la civilisation, t. II, p. 277.

 (8) L'abbaye de Cormery, en Touraine, possédait effectivement la dîme de Coussay, près Mirebeau; les archives d'Indre-et-Loire conservent la charte de fondation du prieuré de Coussay, donnée le 16 juin 837 par Louis le Débonnaire.

 (9) D'après le Rapport au Roi de Colbert, l'évoque de Poitiers possédait dans la ville de Mirebeau le fief l'Evécault, consistant en rentes et dîmes affermées 2,000 livres [edit. Dugast-Matifeux, p. 163).

(10)  Thibaudeau (Hist. Du Poitou, p. 396) dit qu'au siècle dernier on voyait encore les vestiges des murs et fossés qui entouraient les deux églises.

Trincant (Bibl. nat., fonds du Chesne, t. LXVII, p 209) dit que les murailles partaient du chevet de l'église Notre-Dame, suivaient le passage Saragois, contournaient l'eglise Saint-Hilaire, la place du Marché et venaient se rejoindre derrière Notre-Dame.

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