La Tour Carré de Foulques Nerra, comte d'Anjou et seigneur de Loudun, 987 à 1040.
IMPORTANCE stratégique DU CHATEAU DE LOUDUN POUR LE COMTE FOULQUES
Ce court résumé de la vie du comte Foulques et de ses continuels déplacements armés m'a paru nécessaire pour faire ressortir un peu l'importance stratégique que devait forcément avoir pour lui son château de Loudun. Placée à mi-chemin sur l'ancienne voie consulaire qui d'Angers se dirigeait vers Poitiers par Brissac, Doué-la-Fontaine et Mirebeau (1), notre Ville était aussi le point de jonction d'où partait un chemin qui coupait la Vienne à Nouâtre, se poursuivait vers Sainte-Maure et Montbazon et, d'autre part, atteignait Ligueil et Loches.
C'étaient les routes habituelles que suivait le comte Foulques pour aller d'Anjou dans ses villes du sud de la Touraine et dans ses possessions de Saintonge, pour aller aussi vers son suzerain, le duc Guillaume de Poitiers, faire son « service de plaid ».
C'est dire que Loudun le vit souvent c'est dire aussi la raison qui lui fit jeter bas, comme insuffisante sans. doute, la tour de guet rectangulaire qui existait alors pour élever à sa place la haute tour carrée qui est aujourd'hui le seul reste important de nos anciens châteaux loudunais et du haut de laquelle il pouvait, sans doute plus facilement que de l'ancienne, surveiller les hauteurs des frontières de la Touraine, de ce Chinonais surtout, dont il ne fut le maître qu'à la fin de sa vie.
Les Chroniques angevines, qui parlent tant des donjons élevés par Foulques, le grand Bâtisseur, ne citent point celui de Loudun, et ce silence est un des trois motifs qui ont fait hésiter beaucoup d'historiens et d'archéologues du siècle dernier à restituer au Comte Noir l'honneur de son érection.
Alexandre de Salies (2) nous donne la raison de cette omission des Chroniques d'Anjou « Les châteaux de Foulques en Anjou, dit-il, ont été élevés sans bruit, sans éclat, à des dates diverses et, pour la plupart, sans qu'il y eût imminence de danger; sauf un bien petit nombre, ils n'ont pas été attaqués de son vivant. Les chroniqueurs les ont donc laissés passer sans y prendre garde, sans leur accorder même une simple mention. N'étaient quelques chartes qui se sont vues forcées d'en parler, le mystère le plus complet les envelopperait dès leur berceau. »
Ce que de Salies dit ainsi des châteaux bâtis par Foulques en Anjou doit aussi s'appliquer à notre grande tour de Loudun aussi bien Foulques n'en saurait-il rejeter la paternité, car elle porte tous les caractères de ses œuvres les plus authentiques.
«Les châteaux de Foulques, dit encore de Salies (3), affectent invariablement dans leurs tours maîtresses la forme carrée et sont toujours bâtis en belle pierre d'appareil Foulques le Réchin nomme quatorze châteaux bâtis par son aïeul dans la Touraine, le Poitou et l'Anjou. Tous ceux qui se laissent reconnaître, et ils sont nombreux, tiennent de ce système. »
Et à ce système si particulier appartient bien aussi notre tour de Loudun dont le fenestrage notamment est absolument celui de Langeais, bâti par Foulques en 994, avec une pointe d'ogive isolée comme en présente aussi la tour de Loches. Cet emploi de l'ogive à la porte de la tour et le superbe appareil employé de la base au faîte ont contribué pour leur part à dérouter un peu nos prédécesseurs en archéologie, mais il est aujourd'hui reconnu que l'emploi isolé de l'ogive ne constitue pas une preuve suffisante pour faire attribuer un monument à « l'époque dite du style ogival », parce que l'arc en pointe a été employé isolément en pleine période romane longtemps avant l'adoption du système improprement dit « gothique ».
Au Congrès de Loches, en 1869 (4), M. de Cougny a prétendu que la porte ogivale de la Tour de Loudun était postérieure à la tour elle-même et n'aurait été faite qu'au XIIIe siècle. Je ne le crois pas, car il n'y a dans l'appareillage aucune trace apparente de remaniement nous sommes donc tout simplement, encore une fois, me semble-t-il, en présence d'un emploi de l'ogive dans la première moitié du XIe siècle.
Quant à l'appareil, qui est en effet fort beau et qui, du côté oriental de la tour que ne bat pas la pluie, a conservé toute sa blancheur et son intégrité première, il ne saurait être une objection qui vaille à opposer à l'attribution de la tour au « Grand Bâtisseur ».
Notre église Sainte-Croix de Loudun, qui était debout avant 1060, puisqu'elle fut donnée en cette année-là, par Hugues de Baussay, à l'abbaye de Tournus, est faite d'un appareil au moins aussi grand et aussi beau. Les bases de l'église Saint-Léger, toute voisine de la tour et qui remontent bien au XIe siècle, sont de dimensions à peu près semblables, et cet emploi du bel appareil, dès cette époque à Loudun, s'explique par le fait de l'utilisation des calcaires secondaires loudunais du Petit-Insay, non gélifs et faciles à tailler.
Le silence des Chroniques, la porte en ogive primordiale et la beauté de l'appareil employé s'expliquent donc, aussi le savant archiviste de la Vienne, M. Alfred Richard (5), et l'ancien Président de notre Société des Antiquaires de l'Ouest M. de la Ménardière (6) n'hésitent-ils point à reconnaître la Tour-Carrée de Loudun comme l'œuvre de Foulques-Nerra.
Loudun sous le comte Foulques-Nerra. La Tour-Carrée.
I. DIMENSIONS DE LA TOUR LES CONTREFORTS
La Tour-Carrée ou petit donjon oriental du château féodal de Loudun, encore debout, s'érige sur un tracé superficiel trapézoïdal-carré qui mesure à l'extérieur 9m. 50 au nord et 9 m. 75 à l'orient, 10 m. 40 au midi et 10 m. à l'occident.
Son intérieur mesure au nord, 4 m. 95 à l'orient, 5 m. 78 au midi, 4 m. 97 à l'occident, 5 m. 37. Dans ces mesures sont comprises les épaisseurs des contreforts de chaque extrémité.
Les murs de cette tour, entre les contreforts, ont une épaisseur de 1 m. 80 sur trois faces, mais ils atteignent 2 mètres au midi.
Sa hauteur totale, du niveau du bas étage au rebord intérieur du chemin de ronde, est de 31 mètres, auxquels il convient d'ajouter la hauteur des parapets à l'extérieur, par suite de l'exhaussement des terrains, sa hauteur n'est que de 27 m. 50.
Cette tour est buttée de contreforts droits, à section rectangulaire, ayant en moyenne 0 m. 50 d'épaisseur et variant en largeur de 0 m. 75 à 1 m. 05 ou 1 m. 10. selon qu'ils sont distribués par trois ou par quatre sur chaque face. En effet, les faces orientale et occidentale de la Tour en portent quatre, tandis que trois seulement, un peu plus forts il est vrai, s'accolent au nord et au midi.
Ces contreforts vont en s'amortissant obliquement contre la maçonnerie murale du sommet à partir du niveau de l'ancienne terrasse.
II. ETAGES INTERIEURS
L'étage inférieur ou rez-de-chaussée, en contre-bas du sol, aujourd'hui en partie remblayé, atteignait la hauteur exceptionnelle de 10 mètres.
Les arrachements qui se remarquent sur le revêtement intérieur du bas de la Tour permettent de supposer que ce premier étage était voûté (7). comme l'était celui du donjon de Langeais, qui a tant de rapports avec le nôtre, et comme encore celui de Pressigny, un peu plus récent.
Cette hypothèse, qui me parait fondée, ne permet guère néanmoins de penser à autre chose qu'à une simple voûte en berceau, trouées à l'angle sud-est d'une ouverture en œil-de-bœuf horizontal donnant passage de la pièce où est la porte de la Tour dans l'étage inférieur voûté.
Des trous (8) qui ressemblent aux « pose-pieds des puisatiers, pratiqués dans cet angle, doivent en effet avoir servi soit de moyen d'ascension directe, soit plutôt de points d'appui à un système disparu et plus pratique de communication entre les deux étages.
Trois autres étages surmontaient cette pièce en demi sous-sol ils ne possédaient qu'une élévation moyenne de 5 m. 60 et se trouvaient séparés par des planchers, probablement carrelés, établis sur des solives qui s'encastraient par leurs extrémités dans la maçonnerie des murs. On accédait d'un étage à l'autre non par un escalier de pierre, mais par des échelles de meunier dont la disposition est indiquée par celle des planchers, par la distribution des fenêtres et la position de l'escalier terminal de pierre qui conduisait de la plate-forme au chemin de ronde du sommet.
Les poutrelles qui soutenaient les planchers plongeaient leurs extrémités dans la maçonnerie entre deux autres poutrelles pincées par les assises du revêtement intérieur de la Tour. Cette pratique, très usitée au Moyen-Age (9) et sans doute renouvelée d'une méthode bien ancienne, parait avoir eu pour but d'égaliser la pesée des charges des planchers car les extrémités des poutrelles maçonnées sont profondément engagées dans les murs en retour d'angle.
III. LES OUVERTURES
La porte. La porte, découpée en ogive, s'ouvre sur la face orientale, à. 6 m. environ au-dessus du sol, et donne accès sur le premier plancher intérieur. On n'y pouvait donc arriver qu'au moyen d'une échelle qui s'appuyait probablement en bas sur la crête horizontale d'un talus oblique de terre chaussant la base de la Tour; il était facile sans doute de retirer après soi l'échelle à l'intérieur (10).
La disposition de l'embrasure montre que la fermeture de cette porte, roulant sur deux gonds, se composait d'un seul vantail traversé de deux bandes de fer et tournant de la droite à la gauche de celui qui entrait.
Une forte serrure fermait ce vantail du dehors à l'intérieur une épaisse traverse, glissant dans un trou ménagé pour elle dans l'épaisseur du mur, s'en retirait pour la fermeture du vantail et s'y repoussait pour l'usage contraire. Les fenêtres. Les autres ouvertures principales de la Tour-Carrée sont trois fenêtres, qui se défendent par leur grande élévation au-dessus du sol et par leur exiguïté même.
Aucun trou de scellement n'indique leur mode de fermeture, ce qui laisse supposer l'emploi des châssis mobiles s'adaptant à volonté au rétrécissement vertical de leur milieu, car elles sont à double ébrasement oblique. Aussi bien ces fenêtres paraissent-elles ouvertes pour le simple passage d'un jour à peine suffisant, et non pour la surveillance de la campagne, qui se faisait du chemin de ronde supérieur; ce qui explique que les faces septentrionale et occidentale ne soient percées d'aucune ouverture. Ces baies sont rectangulaires, mais au-dessus de chacune d'elles l'appareillage même du revêtement forme un cintre en demi-cercle parfait avec tympan plein de même aplomb que le reste de la maçonnerie.
Passage au niveau du sol actuel. - Dans la base de la face orientale on a pratiqué anciennement un passage par arrachement, autrement dit, on a fait un trou de forme vaguement rectangulaire.
D'après tes observations de M. Moreau (11), cette ouverture aurait été faite vraisemblablement sous Louis XIII. au moment de la démolition du Palais Royal de Louis d'Anjou Sicile, qui entourait la Tour. Elle n'a eu d'autre but, semble-t-il, que de livrer passage aux terres et pierrailles qui ont comblé de leur masse la moitié de la hauteur de l'étage inférieur en demi-sous-sol et à le hausser, comme nous le voyons aujourd'hui, au niveau du sol extérieur.
Passage au-dessous du sol actuel. Une autre porte, muraillée celle-là, se remarque aussi dans le mur nord au niveau primitif du premier étage ou demi-sous-sol elle mettait en communication la Touret les salles qui lui étaient contiguës et ne peut dater que de l'époque des ducs-rois d'Anjou-Sicile (12), c'est-à-dire du XVe siècle.
(Plan superposés des édifices romains, francs et moyenâgeux du Palais- Royal de Loudun)
IV. LES DÉFENSES
Etat isolé de la Tour-Carrée. - Tous les caractères architecturaux de la Tour démontrent, a ne s'y pouvoir méprendre, que, selon l'intention de son constructeur, elle fut élevée pour rester absolument indépendante de tout autre bâtiment (13).
Seul, son angle nord s'enfonçait dans l'ancienne muraille du Castrum mérovingien et carolingien, sans qu'aucune liaison de maçonnerie vint la souder aux murs qu'elle traversait et qui ne furent reliés à elle s'ils le furent (?)– que par des mortiers et du menu moellonnage qui n'ont pas laissé de traces à la surface (14).
Le système défensif de cette tour est celui d'un donjon roman, se rapprochant du type dit «Normand simplifié toutefois par l'absence de puits intérieur, de latrines, de cheminées à aucun étage, de sortie secrète vers la campagne toutes omissions qui semblent démontrer que ce donjon n'a été fait que pour une résistance de courte durée qui pouvait néanmoins se prolonger assez pour permettre aux assiégés ou d'attendre quelque temps du secours ou d'obtenir une capitulation honorable.
Défenses extérieures et passives de la base – Les défenses passives de la Tour étaient constituées surtout par la hauteur de la porte, rendue difficilement abordable après le retrait de l'échelle d'accès, et par la motte de terre gazonnée qui chaussait très probablement la base de la Tour (15).
Ce mode de protection des murailles basses était très en usage au Moyen Age on comprend que ce relèvement oblique, souvent palissadé dans sa partie inférieure ou moyenne, empêchait d'approche des béliers et autres machines destinées à offenser la base des murs.
Défenses du sommet de la Tour. - Terrasse et chemin de ronde. .– La plate-forme ou terrasse supérieure de la Tour était formée d'un plancher pavé qui coupait le dé carré des quatre murs, à 3 m. 30 au-dessous du chemin de ronde de son sommet, exactement au niveau où commence à l'extérieur l'amortissement oblique des grands contreforts.
Cette plate-forme servait à la fois de toiture à la Tour et de plain-pied à ses défenseurs elle se bombait en son milieu d'une double pente, très faible sans doute, mais qui suffisait à déverser les eaux pluviales dans des conduits parallèles aux murs, aboutissant à deux gargouilles à bec qui les déversaient à l'extérieur, du côté occidental de la Tour.
Les parties en relief horizontal de ces gargouilles sont brisées, mais il est facile d'en reconnaître les scellements et les restes au ras de la muraille (16).
De la plate-forme on arrivait, par des marches en grès vert, jusque sur les murs, au rebord extérieur desquels règne un parapet qui ne doit jamais avoir été crénelé.
Trous de hourdage. – Sur les quatre faces de ce parapet ont été pratiqués des trous irrégulièrement espacés destinés à servir de passage aux poutrelles de soutènement d'une galerie hourdée ( V. pl. VI).
On désignait au Moyen-Age, et on désigne encore en architecture, par le terme de « hourds des charpentes s'avançant en façon de balcon au sommet d'un ouvrage et permettant à ceux qui l'occupent de défendre la base des murs verticaux en laissant tomber sur les assaillants des masses précipitales quelconques: eau bouillante, poix fondue, blocs de pierre, madriers, ordures, ferrailles et autres menues gracieusetés.
Les machicoulis de l'époque gothique ne sont que la traduction en pierre des hourds de bois, qu'ils remplacèrent dans le Midi dès le XIIe siècle (17).
En examinant attentivement les trous de hourdages du sommet de la Tour-Carrée de Loudun, on reconnaît aisément par leurs irrégularités déposition et de contours qu'ils sont postérieurs à l'établissement initial des parapets et que le constructeur du monument ne les avait pas prévus : ils ont été pratiqués par arrachement, ce qui explique que leurs parties supérieures ne soient point formées d'un linteau taillé.
La forme même de ces trous et leur position au ras de la partie horizontale du chemin de ronde ne permettent pas de les prendre pour des regards destinés à la surveillance de la campagne, ni pour des espèces de meurtrières (18) observateurs ou défenseurs auraient été forcés de se tenir couchés. Ils ne pouvaient donc servir qu'à l'établissement des hourdis.
Après l'abandon des hourds, probablement quand les bâtiments royaux de Louis d'Anjou-Sicile furent élevés, les trous de hourdage furent rebouchés, mais on employa à ce travail un mortier quelconque et de petits moellons de calcaire turonien tendre et gélif des gisements des Grands Caves et de Velort-en-Loudun les gelées et les autres agents atmosphériques ont eu raison de ces matériaux caducs et les trous se sont peu à peu débouchés, sauf deux ou trois, qui se trouvent fermés de pierre non gélive d' « aubuie » du Petit-Insay ou de Niré.
Encochements extérieurs. Sur les faces orientale et occidentale de la Tour, on remarque, entre les deux contreforts du milieu, un peu au-dessus du niveau de la terrasse, deux encochements qui semblent avoir servi à butter en base une jambe-de-force relevée obliquement. Je ne crois pas aller trop loin dans le domaine de l'hypothèse en les supposant destinées à soutenir les poulies par lesquelles on pouvait, plus facilement que par les échelles de l'intérieur, monter sur la plate-forme et le chemin de ronde les masses précipitales de pierre, les autres matériaux lourds utiles à la défense et les pièces de bois de rechange des hourds.
M. Moreau a retrouvé, encore en place sur le parapet et destiné à être jeté en bas, un bloc grossièrement arrondi de grès tertiaire pesant plus de cent livres des blocs semblables ont été découverts aussi par lui au pied des murs et dans les terres.
Dans ses notes pourtant si complètes M. Moreau ne parle pas de ces encoches profondes du sommet de la Tour; j'en suis d'autant plus surpris qu'elles ne sauraient vraisemblablement avoir échappé à son examen.
La tour est classée Monument Historique en 1877.
Mémoires de la Société des antiquaires de l'Ouest
La restauration de la Tour
(Loudun la restauration de la Tour de Foulques Nerra : Financeur DRAC Poitou - Charente; région Nouvelle - Aquitaine; Conseil départementale de la vienne; Ville de Loudun, Fondation du Patrimoine)
La principale cause des altérations de la pierre de tuffeau, quasiment seul matériau constituant cet édifice, est l’eau de pluie qui bat ces hautes façades. A l’extérieur, ces altérations provoquent des pertes de matière importante, entrainant des chutes de pierre dangereuses et pouvant à terme mener à une véritable déstabilisation de la structure et de l’édifice. A l’intérieur, l’escalier en bois est très dégradé et à la limite de la rupture en de nombreux points, en raison du ruissellement auquel il est soumis depuis le haut de l’édifice. En partie haute, la Tour carrée est aujourd’hui couverte par une verrière totalement vétuste et sur le chemin de ronde, le sol est constitué de dalles carrées de béton lavé qui ne semblent plus assurer une bonne étanchéité.
La restauration des façades de la tour consistera principalement à remplacer les pierres malades qui ne peuvent être conservées sans entrainer à terme des problèmes de sécurités et de stabilité. A l’intérieur de la tour sera aménagé un escalier métallique qui s’élèvera jusqu’au niveau des chéneaux en pierre existants. A partir de ce niveau, l’accès au chemin de ronde deviendra extérieur. Une volée d’escalier permettra d’accéder au sommet. L’étanchéité sera assurée par une verrière placée juste au-dessus des anciens chéneaux pour y déverser les eaux de pluie recueillies.
Faire un don ==> https://www.fondation-patrimoine.org/les-projets/tour-carree-de-loudun
Mirebeau : Lutte de territoire entre les comtes d'Anjou et du Poitou - motte féodale du XIe siècle du castrum de Foulques Nerra <==.... ....==> La domination au Moyen-Age des comtes d’Anjou en Saintonge. (Geoffroy Grisegonelle, Foulques Nerra, Geoffroy Martel)
==>RECHERCHES SUR LES SITES DE CHATEAUX ET DE LIEUX FORTIFIÉS EN HAUT-POITOU AU MOYEN AGE
Le temps des Carolingiens s'achève. Le grand empire de Charlemagne n'existe plus. En Francie occidentale, le dernier souverain carolingien meurt et Hugues Capet devient roi des Francs. C'est le début d'une nouvelle ère, celle des Capétiens......
(1) Alexandre de Salies, ouv. cit., p. 255.
(2) Id., p. 238.
(3) De Salies, ouv. cité, p. 65.
(4) Comptes-rendus du cong. archeol.de France tenu a Loches, en 1869. XXVII- session.
(5) A. Richard, Hist. des comtes de Poitou, t. I, p. 149.
(6) C. de la Ménardière, Mem. de la Soc. des Anliq. Ouest, t. XXVIII, année 1904.
(7) J. Mureau, Not. mss., juillet 1863.
(8) J. Moreau Not. mss., décembre 1865.
(9) On trouve élément des bois murés dans la maçonnerie du donjon carré de Moncontour (Vienne).
(10) J. Moreau, Not. mss., juin 1864.
(11) J. Moreau, Not. mss., octobre 1865 et janvier 1880.
(12) Id.
(13) J. Moreau, Not. mss., décembre 1879 et février 1904.
(14) M. Moreau pensait, avec raison je crois, que le grand mur mérovingien du front méridional avait été dérasé au moment de l'édification de la Tour-Carrée
(15) J. Moreau, Not. mss., novembre 1882.
(16) M. J. Moreau en a recueilli une dans les terres du pied de la tour et l'a fait entrer dans sa collection de documents lapidaires loudunais.
(17) Cf. J. Adeline, Lexique des termes d'art, p. 175, 1er col.
(18) J. Moreau, Not. Mss. juin 1863 et juillet 1877.