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PHystorique- Les Portes du Temps
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17 octobre 2025

24 Juin 1175, Richard Cœur de Lion fait le Siège de Castillon-sur-Agen au cœur de la révolte des princes (1173-1174, prolongée en 1175 en Aquitaine).

Henri II, duc d’Aquitaine par son mariage avec Aliénor (1152), réprime une rébellion menée par son fils aîné Henri le Jeune, secondé par Richard (futur Cœur de Lion), Geoffroy et Jean, avec le soutien français.

En Aquitaine, cela dégénère en guerre civile contre les barons locaux, souvent pro-toulousains.

 

Siège de Castillon-sur-Agen :

Lieu : Le château de Castillon-sur-Agen (aujourd’hui sur la commune de Bon-Encontre, Lot-et-Garonne, près d’Agen).

Perché sur un plateau rocheux (plateau de Castillou), il était une forteresse naturelle et artificielle, clé pour contrôler la vallée du Garonne et les routes vers Bordeaux.

 

1175, fin de la révolte des fils d'Henri II contre leur père.

Richard (18 ans), duc d'Aquitaine, pacifie la région rebelle, alliée au comte Raymond V de Toulouse.

Cette même année, Richard, comte de Poitou et fils du roi d'Angleterre Henri, rasa totalement les châteaux du Poitou qui avaient été fortifiés ou conservés contre son père durant la révolte, sur l'ordre de celui-ci.

Vers la fête de saint Jean-Baptiste (24 juin), ayant réuni une grande armée, il assiégea Castillon-sur-Agen, que Arnold de Boville avait fortifié contre lui et qu'il refusa de lui céder.

Après avoir disposé ses machines de guerre sur place, il conquit la place en deux mois, captura les trente chevaliers qui s'y trouvaient et les retint sous son contrôle.

De la même manière, Geoffroy, comte de Bretagne et fils du même roi d'Angleterre, démolit les châteaux de Bretagne qui avaient été renforcés contre son père, et infligea de nombreux sévices aux habitants de cette région qui s'étaient opposés à lui durant le conflit. (1)

 

Déroulement du Siège (juin-août 1175) :

Blocus initial : Richard investit le château avec ~500 hommes (chevaliers gascons et anglais).

Blocus total : coupure des ravitaillements par le Garonne.

Assauts avec échelles et trébuchets.

Après deux mois de blocus intense (famine, assauts, machines de guerre), la garnison cède en août 1175.

Enjeu : Castillon, tenu par des partisans rebelles (liés à la maison de Toulouse), menaçait les possessions plantagenêts.

La garnison (~30 chevaliers sous Arnold de Boville) résiste, mais la disette force la capitulation.

 

Le "Podium" de la Reddition :

 La cérémonie se déroule sur le plateau du château (le podium), où Arnold dépose les armes devant Richard.

Symbole de soumission : les bannières rebelles sont abaissées, et les chevaliers prêtent serment de fidélité.

Howden décrit cela comme une "humiliation honorable" : rançon modérée, sauf-conduits pour les vaincus.

 

 

Sa chute renforce Richard en Aquitaine, préfigurant sa future domination.

 

Conséquences immédiates : Richard occupe l'Agenais (après Agen et Taillebourg). Paix fragile : trêve avec Toulouse en septembre 1175.

 

 

Arnold de Boville : Le nom "Boville" (ou de Bovilla) évoque une famille noble mineure d’Aquitaine, peut-être liée aux seigneuries du Lot-et-Garonne. Des "Arnoul de Boville" apparaissent dans des chartes agenaises du XIIe siècle comme témoins ou donateurs, suggérant une lignée vassale.

Sa capitulation est un acte de reddition honorable : il obtient probablement rançon et restitution partielle de terres.

 

Le Podium de Castillone en 1175 : Une Capitulation Stratégique

 

Podium de Castillone en 1175 semble faire référence à un épisode clé du siège de Castillon-sur-Agen (anciennement Castilhone en occitan, ou Castillonum), où le terme "podium" désigne probablement le plateau fortifié ou l'emplacement surélevé du château médiéval, site de la reddition finale (2).

 Ce n'est pas un "podium" au sens moderne (comme un classement), mais un lieu topographique : le château était perché sur un plateau rocheux (le "podium" ou socle naturel), emblématique des fortifications aquitaines du XIIe siècle.

Cela s'inscrit dans la campagne de Richard Cœur de Lion lors de la révolte des princes (1173-1175), avec la capitulation d'Arnold de Boville.

Voici une analyse détaillée de cet événement, basée sur des chroniques médiévales. Je l'ai structurée pour relier à vos recherches antérieures sur Richard et les sièges aquitains.

 

Contexte et Topographie

Lieu : Castillon-sur-Agen (commune actuelle de Bon-Encontre, Lot-et-Garonne, Nouvelle-Aquitaine).

Le château occupait un podium calcaire (plateau à 100-150 m d'altitude), dominant la vallée du Garonne.

Château Labatut (Cassou Labatut 47240, BON-ENCONTRE)

Ce relief naturel – un éperon barré avec douves et remparts – rendait le site quasi imprenable, d'où son rôle stratégique dans l'Agenais (contrôle des routes vers Bordeaux et Toulouse).

 

 

Héritage : Ce "podium de reddition" préfigure les rituels de capitulation médiévaux (ex. : dépôt d'armes sur un tertre).

Le site est rasé partiellement au XIIIe siècle lors des croisades albigeoises, mais des vestiges subsistent (mottes et remparts).

 

Lien avec 1453 : Ironie historique – un autre Castillon (Castillon-la-Bataille, Gironde) voit la défaite anglaise finale en 1453, avec un "podium" fluvial (camp retranché de Jean Bureau).

 

Prieuré de Paradou, 1500 Rte de Paradou, 47240 Bon-Encontre

 

 

Sources Principales

  • Visite moderne : Vestiges à Bon-Encontre ; proche de la "Route Richard Cœur de Lion" (Limousin-Aquitaine).

 

  • Roger de Howden (ou Hoveden, chroniqueur anglais, v. 1175-1201) : Dans son Gesta Regis Henrici Secundi (livre IV), il relate le siège de 1175 par Richard, avec la capitulation après deux mois. Howden, clerc royal, est une source pro-anglaise fiable pour les campagnes aquitaines. Bibliothèque nationale de France (BnF) : Manuscrits des chroniques Howden (ms. lat. 5 875).

 

  • Autres : Le Chronicon de Robert de Torigny mentionne un siège antérieur en 1161 (capitulation en une semaine), confirmant l’importance stratégique du site. Geoffroy de Vigeois (chroniqueur limousin) évoque les troubles toulousains en Agenais.

 

  • Archives : Archives départementales de Lot-et-Garonne (série H pour cartulaires d’Agenais).

 

  • Ouvrages modernes : Histoire des comtes de Toulouse de Benoît de Cornilleau (1860).

 

  • Richard the Lionheart de John Gillingham (1999), qui détaille la campagne de 1175.

 

 

==> La révolte de 1173-1174 et les quinze ans de captivité d'Aliénor d'Aquitaine

==> Liste des sièges impliquant Richard Cœur de Lion entre 1173 et 1175

==> Les ligues féodales contre Richard Cœur de Lion et les poésies de Bertran de Born (1176-1194)

 

 

 

 

 

  1. Eodem anno * , Ricardus Comes Pictaviae, lilius Henrici Regis Angliae, castella Pictaviae, quae contra patrem suum tempore hostilitatis infortiata vel retenta fuerant, per praeceptum patris sui in nihilum redegit. Et circa festum sancti Johannis-Baptistae, congregato magno exercitu, obsedit Castellonium supra Agiens quod Arnaldus de Bovilla contra eum munierat, nec ei reddere voluit. Et paratis ibi inachinis suis bellicis, infra duos menses cepit illud, et triginta milites in eo cepit, et in manu sua retinuit. Similiter Gaufridus Comes Britanniae, filius praedicti Regis Angliae, castella Britanniae quae contra patrem suum firmata fuerant, subvertit ; et mala multa intulit hominibus patriae illius, qui contra patrem suum tenuerunt tempore guerræ.

 

  1. Cum magno exercitu, est-il dit dans les textes (Voir Teulet, Trés. des Chartes, t. I, p. 115 a - Recueil des hist. de France, t. XIII, p. 163 d ;- Enq. de 1311j, art. 46). Ce dernier document ne laisse aucun doute sur l'identification de Castillou, près d'Agen, avec le Podium de Castillone.

Interactions entre Richard Cœur de Lion (1157-1199), roi d’Angleterre et duc d’Aquitaine, et Raymond VI de Toulouse (1156-1222), comte de Toulouse, deux figures majeures du sud-ouest de la France médiévale.

 

 

 Leurs relations, marquées par des alliances fragiles, des conflits et des rivalités, s’inscrivent dans le cadre des luttes des Plantagenêts contre les comtes de Toulouse et l’émergence des tensions préfigurant la croisade des Albigeois.

 

Voici une synthèse concise, enrichie par les éléments de votre généalogie (ex. : Arnold de Boville, Castillon 1175).

 

 

Contexte Historique

 

  • Richard Cœur de Lion : Fils d’Henri II Plantagenêt et Aliénor d’Aquitaine, il règne sur l’Angleterre (1189-1199) et l’Aquitaine/Poitou. Connu pour ses campagnes militaires (Croisade, Château-Gaillard) et sa répression des révoltes (1173-1175, incl. Castillon).

 

 

  • Raymond VI de Toulouse : Successeur de Raymond V, il hérite d’un comté affaibli par les Plantagenêts et divisé par l’hérésie cathare. Son règne (1194-1222) est marqué par des alliances instables et la croisade contre lui (1209-1229).

 

  • Période Commune : Leurs interactions principales se situent entre 1175 (révolte des fils d’Henri II) et 1199 (mort de Richard), avec un apogée autour des années 1180-1190.

 

 

 

 

Points Clés des Relations

 

  1. Révolte de 1173-1175 :
  • Initialement, Richard et Raymond VI s’allient contre Henri II lors de la révolte des fils (avec Geoffroy de Bretagne). Cependant, Richard, réconcilié avec son père, mène une campagne punitive en Aquitaine, incluant le siège de Castillon-sur-Agen (1175), où Arnold de Boville est défait. Cet événement marque une rupture avec Raymond VI, allié potentiel des rebelles.

 

Arnold de Boville, capturé, pourrait être un ancêtre de Ramundus Arnaldus de Bovilla (Toulouse, 1200).

 

  1. Alliance Croisée (1187-1189) :

 

  • Face à la prise de Jérusalem par Saladin, Richard et Raymond VI coopèrent pour la 3e Croisade. Raymond fournit des ressources, tandis que Richard lève des fonds via des taxes en Aquitaine, touchant aussi Toulouse.

 

  • Cette alliance est pragmatique, basée sur un intérêt commun contre les musulmans, pas une amitié.

 

 

  1. Conflits Territoriaux (1196) :

 

  • Richard, de retour de croisade, revendique des terres en Quercy et Rouergue, disputées avec Toulouse. Il assiège Montferrand, forçant Raymond VI à céder temporairement. Cet acte reflète la supériorité militaire de Richard.

Raymond VI, humilié, renforce ses alliances avec la noblesse occitane et les hérétiques cathares.

 

 

  1. Mort de Richard (1199) :

 

  • La mort de Richard à Châlus (6 avril 1199) affaiblit les Plantagenêts. Raymond VI profite de l’instabilité sous Jean sans Terre pour regagner du terrain, préparant le terrain pour la croisade contre lui.

 

 

 

 

Présentation des Consuls de Toulouse sous Raymond VI, Comte de Toulouse

Présentation des consuls de Toulouse sous Raymond VI de Toulouse (r. 1194-1222), un personnage clé de l’histoire occitane durant la période troublée précédant et suivant la croisade des Albigeois (1209-1229).

 

Le document daté du 22 mars 1200, offre une liste spécifique de consuls, dont Ramundus Arnaldus de Bovilla, et constitue une source primaire pour cette analyse.

 

Voici une présentation structurée des consuls, leur rôle, et leur contexte sous Raymond VI, enrichie par des informations historiques et un lien avec vos recherches précédentes.

 

Contexte Historique : Raymond VI et Toulouse (1194-1222)

 

Raymond VI de Toulouse (1156-1222) : Fils de Raymond V, il hérite d’un comté affaibli par les conflits avec les Plantagenêts (ex. : Castillon, 1175) et les rivalités internes.

 

Il gouverne un territoire riche mais menacé par l’hérésie cathare et l’expansion capétienne.

 

Rôle des Consuls : À partir du XIIe siècle, Toulouse développe une administration communale autonome, les consuls étant élus parmi la bourgeoisie et la petite noblesse pour gérer la justice, les finances et la défense.

 

 Sous Raymond VI, ce système se renforce face aux pressions extérieures.

 

 

Date Clé (1200) : Le document de 1200 reflète une période de stabilité relative avant la croisade, marquée par des règlements sur les cautions et otages, signe d’une tentative de maintenir l’ordre interne.

 

Rôle et Fonction des Consuls sous Raymond VI

 

Administration : Gérer les finances (taxes, cautions), la justice (otages comme garantie), et la défense (murs de Toulouse).

 

Autonomie : Sous Raymond VI, les consuls gagnent en pouvoir face au comte, anticipant la résistance à la croisade (ex. : siège de 1211).

 

Contexte Politique : Alliance fragile avec Raymond VI contre les croisés, mais tensions internes (ex. : assassinat du légat Pierre de Castelnau, 1208).

 

 

 

 

 

 

Règlement des Consuls de Toulouse du 22 Mars 1200

 

Voici la traduction fluide du texte latin médiéval, un règlement consulaire de Toulouse daté du 22 mars 1200, concernant les cautions et otages.

 

Ce document, probablement extrait d’un cartulaire toulousain ou d’une chronique (ex. : Liber Instrumentorum Memorialium), reflète l’organisation municipale sous le comte Raymond VI de Toulouse et l’évêque Folquet de Marseille (Fulcrand).

 

Il inclut une liste de consuls, parmi lesquels apparaît Ramundus Arnaldus de Bovilla (variant d’Arnold de Boville).

 

Le texte est daté selon l’année de l’Incarnation (style de l’époque, débutant à Pâques ou Noël), ajusté ici au calendrier moderne (1er janvier). L’année M° C° LXXXX° VIII° (1198) doit être interprétée comme 1200, car le 22 mars 1198 précède Pâques, mais le contexte (règne de Philippe Auguste et Raymond VI) confirme 1200.

 

 

Tous les règlements mentionnés ci-dessus furent établis et décrétés pour être maintenus et respectés à jamais.

Les consuls en fonction à cette époque étaient : Bertrand de Montibus, Raymond de Castronovo, Raymond Arnold de Bovilla, Hugues de Roaxio, Bernard Raymond de Toulouse, Raymond Guilabert, Arnold Odo, Jean de Saint-Romain, Guillaume Ato de Saint-Barse, Arnold Barravus, Bertrand Atho, Hugues de Palatio, Guillaume Raymond de Burgo, Étienne Caraborda, Bernard Caraborda, Carbonellus, Guillaume Raymond fils de Pierre Raymond, Pierre Ebrinus, maître Bernard, Arnold Raymond d’Escalquenez, Raymond Guillaume, Isarn Bertrand, Raymond Maurand, et Aymengaud Rufus.

Ce règlement fut promulgué le 22 mars, sous le règne du roi Philippe de France, du comte Raymond de Toulouse, et de l’évêque Fulcrand, en l’an de l’Incarnation du Seigneur 1200.

 

 

 

 

« 22 Mars 1200 Règlement des consuls de Toulouse sur les cautions et les otages.

 

Omnia hec suprascripta stabilimenta fuerunt posita et statuta, ut durarent et observarentur in perpetuum.

 Erant autem tunc consules : Bertrandus de Montibus et Ramundus de Castronovo et Ramundus Arnaldus de Bovilla et Hugo de Roaxio et Bernardus Ramundus de Tholosa et Ramundus Guilabertus et Arnaldus Odo et Johannes de Sancto Romano et Guillelmus Ato de Sancto Barcio et Arnaldus Barravus et Bertrandus Atho et Hugo de Palatio et Guillelmus Ramundus de Burgo et Stephanus Caraborda et Bernardus Caraborda et Carbonellus et Guillelmus Ramundus filius Petri Ramundi et Petrus Ebrinus et magister Bernardus et Arnaldus Ramundus d’Escalquenez et Ramundus Guillelmus et Isarnus Bertrandus et Ramundus Maurandus et Aymengavus Rufus.

 Hoc fuit factum X die ad exitum mardi, régnante Philippo rege Francorum et eodem Ramundo Tholosano comité et Fulcrando episcopo, anno ab Incarnatione Domini M° C° LXXXX° VIII°. »

 

==> 1211 Croisade des Albigeois, Savari de Mauléon à la rescousse du comte de Toulouse Raimond VI

 

 

 

1308 Arnaud Raymond : Arnaldus Ramundi de Bevilla, consul ville de Lezat-sur-Léze

Suppression des Templiers :

 

Que tous sachent, par les présentes lettres qu’ils verront ou entendront, que nous, Guillaume Brito, Arnold Ramundi de Bevilla, P. de Montealto, Raymond de Aurinhaco, consuls de la ville de Lézat, sénéchaussée de Carcassonne, agissant pour nous et au nom de la communauté de ladite ville, avons été chargés, sur ordre du très noble et illustre seigneur notre roi des Francs, transmis par le sénéchal de Carcassonne ou son lieutenant, d’envoyer deux hommes qualifiés à Tours pour assister au parlement de ce même roi et du souverain Pontife, notamment concernant l’affaire des Templiers et les autres sujets mentionnés dans les lettres royales à cet effet. Nous avons désigné nos estimés Fortanier de Rupeforti, damoiseau et vicaire de Lézat, ainsi que Jean Arnaldi Johannis, comme porteurs de ce document et personnes aptes à représenter notre communauté en cette occasion, etc.

 

Fait à Lézat, scellé du sceau pendu de notre consulat en témoignage de cette affaire, le 24 avril de l’an du Seigneur 1308.

 

 

 

 

« MLIV. LEZAT, avril 1308. Noverint universi presentes litteras inspecturi vel audituri quod nos Guillelmus Brito, Arnaldus Ramundi de Bevilla, P. de Montealto, Ramundus de Aurinhaco, consules ville de Lesato (2), senescallie Carcassone, pro nobis et communifate hominum ville predicte, super eo quod ex parte serenissimi principis ac illustrissimi domini nostri regis Francorum, per dominum senescallum Carcassone vel ejus locum tenentem, mandati sumus ad mittendum duos viros ydoneos Turonis, ad parlamentum ejusdem domini nostri Regis et summi Pontificis, specialiter pro facto Templariornm et pro aliis contentis in litteris regiis super hoc destinatis, dilectos nostros Fortanerium de Rupeforti, domicellum, vicarium ville de Lesato, et Johannem Arnaldi Johannis, tanquam exhibitores presentium, ad hoc ydoneos, de et pro comunitate nostra et nostro nomine, etc.

Datum Lesati, cum sigillo pendenti nostri consulatus pro testimonio hujus rei, octavo kalendas Madii anno Domini M° CCC° VIII°  »

(Au dos:) Villa de Lesato, senescallie Carcassone. 

Sceau de cire blanche sur cordelettes de chanvre.

 

(2). Lezat-sur-Léze, canton du Fossat, arrondissement de Pamiers, Ariège.

==> 13 octobre 1307 arrestation des templiers, le Grand Maître Jacques de Molay et 4 dignitaires sont emprisonnés à Chinon

 

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