Sept. 1033 Par le GR36 - Bataille de Moncoué, près Saint-Jouin-de-Marnes - Geoffroy Martel et Guillaume duc D’Aquitaine
Le 20 septembre 1033, la solitude de Saint-Jouin fut troublée par le tumulte des hommes d'armes et par le bruit confus de la bataille qui se livra presque sous les murs de la vieille abbaye, d'où le nom de bataille de Saint-Jouin donné à cette journée.
L'auteur de l'Histoire des comtes d'Anjou (De gestis Comit Andegav.) nomme le lieu de l'action Montem Cotrium, et M. Imbert, le Mont Clouer; le lieu n'existe plus sous ce nom ; en tout cas, la bataille se livra sur le territoire de Tezay (Taizé-Maulais)
Chronico Malliac (Chronique de Maillezais)
Igitur Guillelmo Duce faepedicto, Guillelmus Pinguis filiorum eius major succedit in principatu. Qui quarto anno post mortem patris habens certamen cum Gaufredo Martello conuenerunt in praelium simul: vbi vitrusque exercitus conueniens ad praelium juxta monasterium S. Jouini ad Montem Coërium magnisanimositaribus certatum à Pictavis et Andégavinis. Tandem Guillelmus Dux traditur et capitur 12. Kal. October.
Taizé, con de Thouars.
Villa Tasiacus in vicaria Toareinse, 936 (cart. St-Cypr. Villa Tasiacensis, v. 1050 (cart. St-Jouin). Thasiacus, v. 1170 (arch. V. N.-D. chat. Loud.). puis Thaizé en 1256, Theza, 1272 (chartr. Thouars, St-P. du Chât.).–Thaisé, Thezay, 1296 pareil. V. Ste-Marth. 160). Thaesé, 1300 (gr.-Gauthier). Teysé, 1333 (arch. V. 160). 1371 (id. Ste Cr. 74). Tésé, 1387 (id. 71). Taisé ou Taizé, 1404 (id. Sie-Mart. 160). Teszé, 1460 (id.). Thaizé, 1613 (arch. D.-S. E. 932). Notre Dame de Taisé (pouillé 1782).
Dépendait du doyenné et élection de Thouars, de la sénéchaussée de Poitiers et du bailliage d'Oironnois, ressort du siège de la vicomté de Thouars.
La cure était à la nomination du prieur de N.-D. de Loudun. Il y avait 128 feux en 1750.
Le village s’associe en 1973 avec la commune voisine de Maulais
Point culminant de la commune, la Butte domine la vallée du Thouet desservie par le GR36 entre Saumur et Parthenay. M. Segrestain de la Société française d'archéologie dit que la butte de Montcoué ferait présumer qu’une enceinte aurait été érigée sur son sommet.
Le GR36 à travers le Maine-et-Loire et les Deux-Sèvres de Brain-sur-Allonnes à Gourgé via Saumur, Brézé, Montreuil-Bellay, Thouars, Saint Généroux, Airvault et Saint Loup-Lamairé. Taizé est la commune des Deux-Sèvres qui compte le plus de mégalithes avec ses neuf dolmens et son tumulus.
Le comte d'Anjou, Geoffroy Martel, ayant réussi à mettre dans ses intérêts, avec Geoffroy II, vicomte de Thouars, le sire de Parthenay, Guillaume II, entra en lutte avec le duc d’Aquitaine Guillaume VI le Gros, fils de Guillaume le Grand et de sa première épouse Adalmode de Limoges.
Le vassal rebelle n'ignorait pas la marche du duc ; il l'attendait dans les environs de Moncontour, campé sur la rive droite de la Dive, et presque sous les murs de Saint-Jouin.
Le duc arrive le 19 septembre près des tentes angevines. Il fait prendre du repos à ses gens et le lendemain il se met en mouvement.
Deux collines séparaient les deux armées et les dissimulaient l'une à l'autre.
A peine ces obstacles sont-ils dépassés par le duc, et les deux armées se sont-elles aperçues que d'un commun élan elles se précipitent en poussant des cris formidables.
Bientôt, on n'entend plus que le bruit des épées et des masses de fer tombant sur les baudriers, les cottes d'armes et les casques.
Puis, ce sont les cris des blessés et des mourants. Les hommes tombent de toutes parts. Des deux côtés, le courage est devenu de l'acharnement. Geoffroy, suivi de ses Angevins, s'est jeté dans la mêlée, poussant des cris furieux et d'énergiques malédictions. Un gros de tourangeaux qui se battaient pour lui font un grand carnage à ses côtés.
Le duc, qui ne paye pas moins de sa personne, secondé bravement par ses chevaliers, est serré de près et se défend tout en attaquant. Mais il voit tomber les siens en grand nombre, il voit en même temps sa bannière disparaître tout à coup, abattue par l'ennemi qui s'en empare, ce qui commence à décourager les troupes.
C'est le moment de la déroute.
Les Gascons et les Limousins se débandent les premiers, mille autres les suivent et les Poitevins qui résistent encore sont renversés dans un fleuve de sang.
Enfin le duc est blessé et pris, ce qui jette la terreur dans les rangs des siens. Dès ce moment, c'est la débandade. Les fuyards sont tués ou arrêtés.
On jugera du nombre des morts, si l'on s'en rapporte à l'historien du comte d'Anjou. Selon lui, les vainqueurs revenus dans leur camp se firent un mur des cadavres contre le vent du Nord qui souffla avec violence pendant la nuit suivante.
Les conséquences de cette journée furent très funestes au duc Guillaume.
Il fut fait prisonnier et le Poitou perdit la rive gauche de la Loire, sa limite naturelle (1).
Le Mirebalais et le Loudunais changèrent ainsi de maître et Saint-Jouin-de-Marnes fut, à partir de ce jour, sous l'autorité du comte d'Anjou.
Aubry ou Alberic, dit le Tors comte de la Gâtinais meurt vers 1030.
Foulques Nerra donne le Gâtinais en fief à son gendre Geoffroy II Ferréol. Il est comte de Château-Landon du nom du chef-lieu de son nouveau domaine.
Eustachie, femme de Guillaume le Gros, duc d'Aquitaine, sur l'ordre de son mari prisonnier, fait don à l'abbaye de Saint-Maixent d'une portion de la forêt d'Argenson Entre le 20 septembre 1034 et 1037.
(D. FONTENEAU, t. XV, p. 233, d'après le cartulaire).
Cum certa mors maneat omnibus hominibns, et haec eadem incerta casu cuique eveniat, oportet sollicite unumquemque in conditione mentis· oculos ponere, et per boni operis exibitionem preparare sibi eternae patriae hereditatem.
Puisque la mort reste certaine à tous les hommes, et que ce même hasard incertain arrivera à tous, il faut placer soigneusement les yeux de chacun dans l'état de son esprit, et se préparer à l'héritage de la patrie éternelle par la destruction de son bien œuvres.
Scimus enim, ut ait Apostolus : Quaecumque seminaverit homo, haec et metet, et qui seminat in benedictionibus, de benedictionibus et metet , debitorem namque sibi Deum sanctosque illius statuit qui ea que illi obvenerunt jure hereditatis in melioratione sacrosancti sanctuarii pro premio retributionis eterne concupiscit transfundere.
Car nous savons, comme le dit l'Apôtre : Tout ce qu'un homme sème, il le moissonnera, et celui qui sème en bénédictions récoltera aussi des bénédictions ; il désire accorder une récompense éternelle.
Ideirco ego Willelmus, dux Aquitanorum, positus in captione, reminiscens me contra locum Deo sacratum et beati Adjutoris Maxentii sive monachis ibidem Deo famulantibus in multis offendisse, considerans praesentem hac futurum juditium Dei, vel ejus misericordiam implorans, placuit mihi mandari uxori meae ut, pro ereptione mea ad supradictum locum, ex terra mea, in silva que vocatur Ariezhun, aliquam portionem daret, quatinus meritis ejusdem pii Adjutoris et famulorum ejus placatur Dominus, me a presentibus angustiis eruat, et futuris consolationibus sublevet.
C'est pour cette raison que moi Guillaume, duc des Aquitains, fus mis en crise, rappelant que j'étais opposé à un lieu sacré de Dieu et bienheureux auxiliaire Maxence, ou aux moines qui y servaient Dieu, pour ma délivrance au lieu susdit, de ma terre dans la forêt qui s'appelle Ariezhun, il devrait donner une portion, afin que le Seigneur soit apaisé par les mérites du même pieux assistant et de ses serviteurs;
Adjacent hujus terre fines ex una parte terra sanctae Dei genitricis Mariae, et ex alia almi Leodegarii, nec non ex tercia via publica.
Adjacent aux extrémités de cette terre sont d'un côté la terre de Sainte Marie la mère de Dieu, et de l'autre l'aimant Léger, et sur la troisième voie publique.
Hanc donationem ego Eusthacia comitissa, per mandatum domini mei Willelmi ducis, manu propria firmo una cum consensu sororis ejusdem principis, nec non per consilium domni Hisemberti episeopi hac ceterorum nobilium, ut nullus successorum nostrorum presumat invadere nec ab ipso loco amplius auferre, nec minuere, nec nos, nec aliquis homo.
Ce don, moi, Eusthacia, comtesse, par l'ordre de mon seigneur le duc Guillaume, d'une main ferme de sa propre main, avec le consentement de la sœur du prince ; pour diminuer, ni nous ni aucun homme.
Et si quis praesumpserit, cum Dathan et Abiron et cum Juda traditore demergatur in profundum inferni. S. domni Willelmi comitis. S. Eustachae comitissae. S. domni Hisemberti. S. Alâ (2) comitissae. S. Aldeberti. S. Petroni. S. Costantini. S. abbatis Aimerici (3)·S. Archembaudi monachi.
Et si quelqu'un ose se noyer dans les profondeurs de l'enfer avec Dathan et Abiron et avec Judas le traître. S. le seigneur Guillaume, comte, S. Eustache, comtesse, S. de Dom Hisembert. S. Ala (2), comtesse. S.-Aldebert, S. Petroni S. Costantinus. S. Abbé d'Aimeri (3) Archembaud le moine ==> Éléonore d’Aquitaine, Richard Cœur de Lion et Le prieuré de Saint-Bibien d'Argenson - Chartes de l’abbaye de Fontevraud
La domination au Moyen-Age des comtes d’Anjou en Saintonge. (Geoffroy Grisegonelle, Foulques Nerra, Geoffroy Martel) <== .... ....==> An Mil, siège du château de Mauzé de Guillaume le Bâtard, protégé par la Bretagne, avec des fossés et des pont-levis
GARGANTUA et la butte de Montcoué
Gargantua n’est pas un personnage inventé par Rabelais.
Il l’a recueilli pendant son séjour en Poitou, à Fontenay et à Maillezais : c’est le Wuotan germanique. Gargantua est un géant aussi haut que les arbres. Il marche toujours, chargé d’une hotte pleine de bûches ou de terreau ; sa tête énorme est recouverte d’une épaisse chevelure blanche comme la neige ; sa barbe est sauvage et hérissée. Il a grand appétit ; les bocains lui engoulent la bouillie avec des pelles à froment ou pelles à vannes.
Gargantua a donné lieu à de nombreuses légendes.
Aux environs du gué de Ligaine, ayant grand faim, il rencontre six bœufs attelés à une charrette chargée d’épines ; il avale bœufs, charrette, épines, bouvier, et s’endort.
A son réveil, il secoue ses sabots ; la boue de l’un d’eux forme la butte de Montcoué.
Puis, le géant se lève, fait une enjambée au-dessus d’Oiron et de Montbrun, secoue son second sabot, et crée la butte de Tourtenay.
Sur les bords de l’Yon, il trouve deux géants comme lui : « Salut, frère, disent-ils, Dieu te tingne en amitié ! Veux-tu que nous joutions en force et en adresse ? » On parie : l’un soulève sur son petit doigt un essieu de cinq cent mille livres ; l’autre joue aux palets avec des meules de moulin ; Gargantua appuie son épaule contre la colline de Rochéreault et la renverse dans la vallée : c'est pourquoi la Gorge-aux-loups est toute encombrée de gros rochers.
Entre Mareuil, Rosnay et la Couture, il sent quelques graviers dans l’une de ses galoches ; il la secoue : l’un des graviers roule sur le bord de la route, et l’autre, haut de trois mètres, reste debout; ce sont deux Pierres levées.
Ayant trop mangé de bouillie, il avale à grands traits l’eau de la mer, mais éprouve aussitôt un grand malaise : « I sais pas ce qu’i ai, soupire-t-il, i crai qui ai avalé un musset. » Un médecin, immédiatement appelé, rentre dans sa bouche, se rend au siège de la douleur et trouve un navire chargé de poudre ; il l’enflamme... vous devinez la suite.
Garguantua plie les grands chênes sur son genou pour attacher des fagots qu’il laisse à la porte des pauvres vieilles : celles-ci ont ainsi du bois pour le reste de leurs jours. Recevant des coups de fusil, il se frotte le visage en disant : « Tiens ! des guêpes. » Il joue avec le diable aux palets, et se sert d’énormes rochers : la pierre Nauline, ou pierre de Gargantua, qui se dresse, haute de quatre mètres, dans le lit de l’Yon, fut lancée par lui.
Après cette gigantesque partie, Gargantua met un pied sur la cathédrale de Luçon, l’autre sur la flèche de Fontenay, et, d’une enjambée, saute à La Rochelle.
Les Trois pierres d’Avrillé, la Pierre couchée de Saint-Benoît-sur-Mer lui servent de « minches ». Il y a aussi des palets de Gargantua à Saint- Sornin et à Saint-Vincent-sur-Jard.
Le Gargantua celtique, l’Hercule grec et le Bacchus romain, font ensemble leurs coups : Gargantua, se promenant un jour dans la forêt de Cherche-Partout, voit venir à lui Hercule, qui lui demande s’il a bon appétit ; il répond qu’il n’a pas mangé depuis trois jours. Alors, Hercule étrangle un bœuf entre le pouce et l’index, déracine d’une seule main un grand chêne, embroche le bœuf et fait rôtir l’animal, que Gargantua avale d’une seule bouchée. Hercule, craignant qu’il n’éclate, s’enfuit. Il revient un instant après, et trouve le géant en causerie avec l’ami Bacchus, qui avait grand soif, et prie qu’on lui indique une mare : Hercule tranche la terre, une grande mare apparaît, et Bacchus l’avale d’un trait.
L’Eglise, qui s’est assimilé la plupart des légendes d’origine celtique, a aussi sa légende de Gargantua.
Sainte Macrine était montée sur une mule ferrée à l’envers, et fuyait devant Gargantua. Sa monture étant hors d’haleine, elle s’arrête dans l’île de Magné, à quelques kilomètres de Niort, au fond de l’ancien golfe des Pictons.
Là, dans un champ, elle voit des paysans qui sèment de l’avoine et leur demande de dire à tous qu’on l’a vue en ce lieu le jour des semailles. Le lendemain, les paysans trouvent leur avoine mûre, et répètent à Gargantua, qui passe, les parolmarcinees de Sainte Macrine.
Le géant ne croit pas devoir alors continuer sa poursuite; il s’arrête, mais il secoue ses sabots et forme les buttes de la Garette et de la Chapelle de Macrine.
Un jour que Gargantua était assis sur la cathédrale de Fontenay, un pied sur celle de Luçon, l’autre sur celle de Niort, il se pencha vers Marans, et but la Sèvre niortaise, la Vendée et l’Autize.
Le Gargantua poitevin n’est donc pas une création rabelaisienne, mais bien le reste d’un ancien mythe ; c’est l’Hercule des grecs. « Les dieux s’en vont ! » disait un ancien.
Peu à peu, en effet, Hercule, après avoir été la gloire de l’air, Héraclès, (de Aer, air, et Kleios, je glorifie), devint le dieu de la force, puis le populaire Hercule Bouphagos, et enfin, Gargantua dans nos campagnes.
Dictionnaire topographique du département des Deux-Sèvres : comprenant les noms de lieux anciens et modernes / par Bélisaire Ledain,... ; publ. par Alfred Dupond,...
Au pays vendéen, description, histoire, langage, sites et monuments... / G. Guillemet
Légendes des Marais, Pézenne, Colombe, Gargantua et Macrine Patronne du Marais Poitevin. <==.... ....==> La chronique de Maillezais du MONASTERE DE ST-MAIXENT, EN POITOU
(1) Guillelmus Pictavensium comes consulatum Sanctonicum suum esse dicebat, et vi occupatum tenebat, quia patrui sui fuerat.
Martellus eumdem consulatum reclamabat, quia avi sui fuerat, cujus heredes absque liberis mortui erant, et ideo ad heredes sororis avi sui honorem debere reverti affirmabat.
Denique, hujus litigii causa, Martellus cum Guillelmo pugnare disponens, oppidum quod Caput Vuiltonæ dicitur cum exercitu adiit. Guillelmus Martello et suis occurrit.
Pictavenses tremefacti, duce suo graviter vulnerato, respirandi locum non habebant. Martellus igitur fugientes insequitur; Pictavensis comes vulneratur et capitur; Andegavenses cæde peracta reversi sunt in campo, et ibi intra tentoria nocte illa quieverunt.
Pictavensis comes consulatum Sanctonicum quietum concessit Gaufrido Martello, et, multis pecuniis datis liber a captione qua illum Martellus spatio trium annorum tenuerat, ad propria remeans, ipso in anno finem vitæ habuit.
In diebus illis Guillelmus dux Normannorum Herebertum Cenomannicum consulem nimis impugnabat ; cui Martellus auxiliator et tutator fuit, et idcirco dux Normannorum, qui Angliam acquisivit, multa perpessus est a Martello.
Gaufridus Martellus, cum filios non haberet, nepotibus suis, Gaufrido Barbato et Fulconi Rechin, filiis scilicet Adhelæ sororis suae et Alberici comitis de Gastineis, bona sua dereliquit: Andegaviam et Sanctonas Fulconi, Turoniam cum Landonensi Castro Barbato donavit.
Ædificavit autem cœnobium Sanctæ Trinitatis apud Vindocinum castrum. Uxor vero ejus ædificavit ibidem, in supercilio montis, ecclesiam Sancti Georgii, canonicos imposuit, et capellam consulis vocari praecepit.
Gaufridus etiam comes perfecit ecclesiam Sancti Nicolai, in suburbio urbis Andegavis, quam pater ejus Fulco inceperat, nec perfecerat; ibidemque sepultus quiescit.
Fulco Nerra, comes Andegavensium, in Jerosolimam proficiscens, Gaufrido Martello filio suo comitatum usque ad reditum custodiendum commisit.
(2) Cette comtesse Ala, désignée sous le nom d'Alis dans la Chronique de Saint-Maixent, est plus généralement connue sous celui d'Agnès.
Elle était fille d'Agnès de Bourgogne et de Guillaume le Grand, et épousa Henri le Noir, empereur d'Allemagne.
(3). L'auteur du cartulaire a commis une faute en cet endroit.
Lorsque Guillaume le Gros était prisonnier du comte d'Anjou (du 20 septembre 1034 à 1037, selon les chroniques de Saint-Florent de Saumur et de Saint-Maixent], l'abbé de Saint-Maixent avait pour nom Arnblard. Il est à croire que la charte originale ne portait qu'un A, que par inadvertance le copiste aura interprété par Aimericus, au lieu d'Amblardus; ce dernier fut abbé de 1027 à 1040.