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PHystorique- Les Portes du Temps
12 février 2018

An Mil - Carte des Châteaux de l'Anjou sous Foulques Nerra

An Mil - Carte des Châteaux de l' Anjou sous Foulque Nerra

(Armes de Foulques Nerra, premier blason d' Anjou)

Le temps des Carolingiens s’achève. Le grand empire de Charlemagne n’existe plus. En Francie occidentale, le dernier souverain carolingien meurt et Hugues Capet devient roi des Francs.

C’est le début d’une nouvelle ère, celle des Capétiens.

C'est en 987, à la mort de son père, que Foulques le Noir (Nerra), prit possession du comté d'Anjou, de celui de Gâtinais et des châteaux dont Geoffroy-Grisegonelle avait hérité ou qu'il avait acquis par les armes, dans la Touraine et le Poitou.

Foulques Nerra passe sa vie à fortifier ses terres par des constructions imposantes, un peu partout en Anjou, Touraine et Poitou.Son ennemi principal est Eudes II, comte de Blois. Ce dernier possède notamment Chinon, Tours et Amboise.

Pour l’encercler, Foulques Nerra construit les forteresses de Loches, Langeais, Montbazon, Montrésor, Semblançay, Montreuil Bellay et même des abbayes (Beaulieu-lès-Loches). Il est célèbre pour ses hauts donjons carrés d'une trentaine de mètres que l'on voit de loin toujours aujourd’hui.

C'est toujours lui qui fait bâtir les châteaux de Montrichard, Villentrois, Loudun, Moncontour, Brissac, Baugé, Durtal, Château-Gontier.

Il construit l’église St-Nicolas et l’abbaye du Ronceray à Angers, l’église Saint-Aubin à Blaison.

 

Charte de Robert, Roi de France, relative aux châteaux de Mirebeau et de Montbazon- vers 1000

(Arch. D’Indre et Loire, série H., liasse Cormery. Haut, 0,760. Larg 0,490)

Cette charte, qui a été imprimée par D. Martène (Thesaurus novus anecd. I, col, 137), et dans le Cartulaire de Cormery, p.62, porte au dos la mention contemporaine qui suit :

«  Iterdictum Rotberti regis Francorum, rogatu Fulconis comitis factum, de castellis Mirebello et Montebasone, ne videlicet ex eisem castellis vel ceteris ipsius comitis castellis monachis sancti Pauli ulla consuetudo superflua inferatur. »

Elle est en assez mauvaise état ; elle porte en tête le chrisma, au bas le monogramme royale ; quelques traces de sceau se voient encore. La comparaison de l’original et de la copie du cartulaire de Cormery nous é montré quelques différences :

Pag 62

Lig. 19

Au lieu de incerta,

L’original donne Infesta

 

Lig. 21

-          Theobaldus

-          Tetbaldus

 

-          . 22

-          Ut insua prudentia

-          Ut vi sua

-          63

-. 4

- quam potius

- . quin potius

-          -

-          .6

-          Mugnificentiam

-          magnificentiam

-          -

-          . 11

-          Stabilitatem ac pacem divinam

-          Stabilitate ac pace divina

Pag. 63

Lig. 12

Au lieu de habeamus

L’original donne loetemur

--

- . 13

- unquam

- unquam sit

 

Cette pièce a été faussement datée de 1025 environ, par D. Martène. Dans le Cartulaire de Cormery elle est indiquée comme pouvant être de 1000 environ. L’abbé Thibault, en effet, dont il est fait mention dans cette pièce, gouverna le monastère de Cormery de 997 à 1006 (Cart. De Cormery, CXII), ou seulement jusqu’en 1004, d’après D. Bouquet. (Hist. Des Gaules X, p. 578, note.- V.A. de Salies, Histoire de Foulques Nerra, p. 357.)

 

 

Pour peu qu'on jette, en effet, les yeux sur une carte des anciennes provinces de France, on remarquera que la Touraine était resserrée dans la moitié de sa longueur, du nord au sud, entre l'Anjou, à l'ouest, et le Blaisois, à l'est. Un grand fleuve, la Loire, servait de route naturelle entre les capitales de ces trois comtés, Blois, Tours et Angers, situées dans le même bassin, et jointes aussi entre elles par d'anciennes voies romaines dirigées parallèlement au fleuve, quoique presque toujours sur les hauteurs.


A ce grand fleuve de Loire qui coupait la Touraine de l'est à l'ouest en deux parties inégales, venaient se souder, au midi, comme de puissants rameaux, trois cours d'eau importants, le Cher, l'Indre et la Vienne, routes naturelles de trois grandes vallées débouchant dans la vallée de la Loire, la première en face de Tours, les deux autres dans la direction de l'Anjou, celle de la Vienne, même, sur son extrême limite; et d'autres vallées plus petites, s'embranchant avec leurs cours d'eau moins puissants, sur ces trois grandes artères, achevaient de découper en plateaux élevés les terres qui les séparaient.



Sur cette topographie si particulièrement accentuée, courait aussi, soit dans la direction des vallées, soit à travers les plateaux, pour relier les vallées entre elles ou mettre en communication les points stratégiques importants, tout un réseau d'antiques voies romaines, consulaires ou vicinales, sur le tracé complet desquelles on peut n'être pas toujours parfaitement éclairé ; mais dont la direction générale ne laisse aucun doute (Note VI ). C'étaient, outre la grande voie qui suivait sur la rive gauche, dans toute sa longueur, le cours de la Loire, la grande voie se dirigeant de Tours vers Poitiers ; celle qui, par Vançay, aujourd
'hui St-Avertin, allait à Bléré, pour, de là, par diverses bifurcations, remonter le Cher, à l'est, vers Bourges, se diriger au nord vers la forêt d'Amboise, la couper, aller de là à Amboise, passer la Loire et courir sur Vendôme ; ou bien, traversant les plateaux au midi, marcher vers Loches et Limoges, d'une part, et rejoindre la route de Poitiers de l'autre.


D'autres voies transversales unissaient les divers points de ces grandes lignes et complétaient, pour ainsi dire, les cases de cet échiquier stratégique sur lequel s'étaient déjà livrés bien des combats, et qui devait voir encore, dans le moyen âge, se dénouer plus d
'un drame sanglant.


Telle était la partie sud de la Touraine, la plus étendue de beaucoup en surface, la plus populeuse, et celle qui possédait les villes les plus considérables. Quant à la partie du nord, elle était sillonnée d'un certain nombre de vallons étroits et peu profonds débouchant dans le bassin de la Loire, et se terminait, vers les marches du Vendômois, par un plateau que couvrait la vaste forêt de Gâtines et celle de Blémars. Cette dernière partie était, au point de vue militaire, beaucoup moins importante que la partie sud, et il était clair que, qui posséderait celle-ci, serait bientôt possesseur de celle-là.

 


Cependant, elle avait aussi son réseau de voies antiques, dont l'importance ne le cédait guère à la plupart des voies du sud.


C
'étaient d'abord, les deux voies qui se dirigeaient, parallèles à la Loire, vers Angers d'un côté, et Blois de l'autre.

Elles se rencontraient en face de Tours, sur les hauteurs de St-Symphorien, avec la voie qui venait de Vendôme par Monnaie (Note VII); dans tous les cas, avec celle qui aboutissait dans ce bourg, venant de Chartres, longeant la vallée de la Braye, passant à Sougé, traversant le Loir à Artins, et se dirigeant sur les Hermites et la Ferrière.


Cette jonction, sur les hauteurs de St-Symphorien, était l'équivalent de celle que nous avons signalée aux Ponts-de-Cé et elle avait le même but, le passage de la Loire sur un point unique, vis-à-vis une cité importante.


Plus à l
'ouest, s'embranchait à Fondettes, sur la voie d'Angers, la voie qui, coupant à Vaas la vallée du Loir, se dirigeait sur le Mans ; et à l'est , passait la voie que nous avons déjà signalée, d'Amboise à Vendôme.


Ajoutons qu'une voie vicinale transversale partant de Blois, passant dans les environs de Morand, de Châteaurenault et de
Semblançay, pour de là, gagner Angers, probablement par Noyant, Beaugé et Seiches, ou, peut-être, par Noyant et Beaufort, devait nécessairement exister sur cette partie de la Touraine, ainsi que nous le prouveront les passages continuels de Foulques Nerra et la position de ses forteresses. (H I S T O I R E D E FOULQUES-NERRA COMTE D'ANJOU D'APRÈS LES CHARTES CONTEMPORAINES ET LES ANCIENNES CHRONIQUES)

 

Précédent <==.... 2 ....==> Portrait de Foulques NERRA (Motte Castrale du Faucon Noir au Mont Glonne)

 


 

Foulques le Réchin décrit ainsi le grand mouvement, qui eut lieu en Anjou au commencement du onzième siècle, sous le règne de Foulques Nerra. — AEdificavit plurima castella in sua terra, quse remanserat deserta et nemoribus plena propter feritatem paganorum. In Turonico si quidem pago aedificavit Lingain (Langeais), Calvum Montem (Chaumont), Montem Thesauri (Montrésor), Sanctam Mauram (Sainte Maure); in Pictavo Mirebellum (Mirebeau), Montem Consularem (Montcontour) , Fayam (Faye), Musterolum (Montreuil), Passaventum (Passavant), Malum Leporarium (Maulévrier) ; in Andegavo aedificavit Baugiacum (Baugé), Castrum Gonterii (Château-Gontier) , Duristalum (Durtal) et multa alia quae enumerare mora est.

Généalogie, Famille de Foulques III Nerra d'Anjou

Ingelger est un vicomte possessionné autour d'Orléans et d'Angers à la fin du IX siècle. Son nom est connu par une charte de 929 qui le mentionne comme père de Foulque I le Roux, comte d'Anjou. Vers 877, il hérita des terres de son père Tertullus conformément au capitulaire de Quierzy que Charles le Chauve avait émis.

 

Les Forteresses de la Mer : la Tour de Broue -

Les ruines de ce donjon, bâti sur une colline qui révèle sa trace et la forme traditionnelle d'une motte féodale haute de 27 mètres dominant l'ancien golfe de Brouage, sont tout ce qui subsiste d'un puissant château-fort dont les origines remontent au XIe siècle.

 

Foulques Nerra comte d'Anjou dit le Faucon Noir (An Mil)
En l'an mil, un individu hors du commun, presque légendaire, dominait la Touraine, le fameux comte d'Anjou Foulque III Nerra, le Faucon noir, un des plus grands seigneurs féodaux de son époque. en effet, enchaînant exploits chevaleresque et crimes infâmes, il se montrait tantôt cynique, tantôt généreux, tantôt impulsif ou calculateur, assasin ou rependant.

 

Montbazon 2019 : Des éboulements sous les yeux de la Vierge et l'enfant menace la forteresse du Faucon Noir -

Les restes du donjon se dressent sur un promontoire commandant la vallée de l'Indre (anciennes dépendances de l'abbaye de Cormery). Il daterait environ de l'an 1000 et fut remanié aux 11e et 12e siècles pour les nécessités de la défense.

 

La Baronnie de Faye la Vineuse et ses Seigneurs
Faye-la-Vineuse, commune du canton de Richelieu, arrondissement de Chinon, à 65 kilomètres de Tours, à 29 de Chinon et à 8 de Richelieu. Faia, 925 (charte de Robert, archevêque de Tours).- Faya, 987 (Ex hist. Andeg.) .) -Fagia, Faia, Faicum, Phagia, Phaia, sanctus Georgius, castrum Fagiae, XIe siècle (Cartulaire de Noyers.)

 

Foulques Nerra fait une Trève avec Gelduin le Danois, chef viking à la solde du comte de Blois et construit un château

L'origine de Trèves nous est rapportée, d'une manière un peu fantaisiste, par la Chronique de Saint-Florent : Anciennement " Clémentiniacus en 769, Trevioe, Treuvoe " (nom donné par l'habitation d'un noble gallo- romain du nom de Clémentin ou Clément).

 

En Mil, Foulques Nerra s'empare de la forteresse du Diable de Saumur

Saumur arrive aux mains d'Eudes II de Blois et Chartres (1005-1037), arrière-petit-fils de Thibaud le Tricheur. En gouvernance Geldouin II. En 1025, Foulques-Néra s'empara de Saumur. Cette ville était alors inféodée au Normand Geldouin, rude jouteur, que les Angevins appelaient le diable de Saumur.....

 

Ordalie ou le jugement de Dieu au moyen-Age (Abbaye Saint-Florent de Saumur sous Foulques Nerra et Geoffroy Martel) -

Parmi les possessions qui furent ainsi enlevées à Saint-Florent se trouvait une forêt située dans les paroisses de Saint-Lambert-des-Levées et de Saint-Martin-de-Ia-PIace. Cette forêt avait complètement changé d'aspect depuis qu'elle était arrivée entre les mains des moines.....

 

Sur les traces de Foulques III Nerra (Campagne de fouille 2018 château de Loches)

Au XIe siècle, Foulques Nerra fit construire à Loches un donjon d'une hauteur de 36 mètres qui permettait de surveiller la vallée de l'Indre. En 2018, une nouvelle campagne de fouilles sous la direction de Pierre Papin mettent à jour les vestiges du Faucon Noir. La grande salle de Foulques Nerra prend forme.

 

Château médiéval et Renaissance de Brissac (Foulques Nerra)

Le château fort, manoir de guerre, fut construit à Brissac à l'origine par Foulques Nerra, comte d'Anjou, au XIe siècle. On cite, entre autres, Payen de Brachesac (PAganus de Bracaseaco), qui figure témoin du comte d'Anjou dans un acte de donation aux moines de Saint-Maur.

 

Mirebeau : Lutte de territoire entre les comtes d'Anjou et du Poitou - motte féodale du XIe siècle du castrum de Foulques Nerra

Dans un texte très connu, attribué à Foulque le Réchin, il est indiqué que Foulque Nerra construisit treize châteaux : ceux de Langeais, Chaumont, Montrésor, Sainte-Maure, Mirebeau, Moncontour, Faye, Montreuil-Bellay, Passavant, Maulévrier, Baugé, Château-Gontier, Durtal et multa alla que enume- rare mora est . L'auteur de ce texte laisse entendre que Foulque Nerra fonda d'autres forteresses.

 

ETUDE FÉODALE : Le château de Montcontour du XI au XVIII siècle (Foulques Nerra)

L'origine de Montcontour est entourée d'obscurités. Ce nom, écrit, suivant les époques, de façons très diverses, et dont l'étymologie ne satisfait personne, ne peut, par lui-même, jeter aucune lumière sur les commencements de l'histoire du château, ni de la ville.....

 

La Tour Carré de Foulques Nerra, comte d'Anjou et seigneur de Loudun, 987 à 1040.

IMPORTANCE stratégique DU CHATEAU DE LOUDUN POUR LE COMTE FOULQUES Ce court résumé de la vie du comte Foulques et de ses continuels déplacements armés m'a paru nécessaire pour faire ressortir un peu l'importance stratégique que devait forcément avoir pour lui son château de Loudun.

 

L'Archéologie source de l'Histoire - Le château médiéval de Semblançay (département d'Indre-et-Loire) -

Le château de Semblançay n'a été étudié qu'une seule fois, il y a soixante dix ans, par Edouard Gatian de Clérambault, en un mémoire qui reste très sommaire pour ce qui est des parties romanes de la forteresse (1). A bien des égards ce travail, estimable en son temps, reste dépassé.

 

1020 Foulques Nerra - Thibaud de Blason Ier, fondation de l'église Saint Aubin de Blaison
Ancienne et puissante famille de l'Anjou, alliée à la famille royale de France, qui a possédé l'importante baronnie de Mirebeau, et donné un évêque au siège de Poitiers. Il est fait mention de cette terre, sous Clotaire, dans l'épitre 28 du livre I. de Epitres de Pierre le Vénérable, abbé de Cluni.

 

LANGEAIS (INDRE-ET-LOIRE) - Fouilles au donjon féodal de Foulques Nerra un des premiers de France -
Vers 900, Foulques Nerra, qui était duc d'Anjou et avait des prétentions sur la Touraine, établit sur la colline de Langeais un château fort dont le donjon carré, aujourd'hui en ruine, se dresse dans le parc. Ce fut sous Louis XI que le château actuel fut construit.....

 

1364, 17 octobre Durtal- Traité pour la remise de la Tour-Blanche de Durtal à Tristant Rouault

(1030-1107). HUBERT-POSTHUME, appelé HERBERT par Lucas, fut surnommé de Champagne par son parent Thibaut, comte de Blois et de Chartres.

 

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Commentaires
M
jolie carte sur les châteaux de l'an mille https://montjoye.net/
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