La châtellenie de MaransLe plus ancien seigneur de Marans que les titres représentent est le sieur Poreclie de Mauzé (ego Porrechia Dominus Maraanti atque Museaci)

En 1218, Reinaud de Précigni (Reginaldus de Precygne miles) maréchal de France sous Saint Louis, possédait la terre de Marans du chef de sa femme Letice, fille de Poreclie.

En 1246, il y eut procès entre Letice et Agnès sa sœur, au sujet de Marans et de Mauzé. On lit Mansi dans le premier volume de l’inventaire des Chartes du Roi, c’est une faute. (1)

En conséquence d’un accord fait entre les deux sœurs, Marans resta à Letice, et passa successivement à sa postérité jusqu’en 1354 à Reinaud IV de Préssigny.

 Celui-ci avait fait un échange avec Charles de Castille, connétable de France, et lui avait cédé la châtellenie de Marans pour celle de Long-Jumeau. Après la mort du connétable qui avait institué le roi son héritier, le procureur-général prétendit que Marans devait appartenir à la Couronne.

Guillaume de Précigni revendiqua le patrimoine de son frère, prétendant que l’échange qu’il avait fait avec Charles d’Espagne était nul, parce que Reinaud avait été forcé par ce seigneur à lui abandonner  des domaines dont il avait toujours refusé de se dépouiller comme ancien patrimoine ;

Un arrêt du 13 avril 1355 intervint en sa faveur et il fut maintenu dans la propriété contestée.

Guillaume laissa deux filles qui moururent sans postérité. Marguerite, sa sœur, femme de Godemar de Linières, hérita de ses biens.

Son fils devenu seigneur de Marans, vendit cette terre à la maison de Thouars en 1368.

Louis, vicomte de Thouars, étant mort en 1370, Péronnelle, sa fille, femme de Tristan Raoult, entra en possession de Marans, par droit d’héritage ; aussi son époux en est-il qualifié de seigneur dans des chartes de 1390.

Péronnelle de Thouars eut pour héritière Isabeau, sa sœur, femme d’Ingelber 1er du nom, seigneur d’Amboise. Marans passa ainsi dans la maison d’Amboise, et fut possédé successivement par Ingerger II du nom, et Louis son fils.

Celui-ci ayant embrassé le parti des Anglais, Marans lui fut saisi avec ses autres terres, et rendu quelques temps après : c’est le même qui fit la foi et hommage de l’Ile de Ré et de Marans le penultieme jour de septembre 1469 à Charles Duc de Guienne.

Marguerite d’Amboise, fille de Louis, succéda à son père dans la Terre de Marans, qu’elle céda au Roi, par échange, le 8 décembre 1470, et Louis XI en, fit don au Comte de Saint- Pol, aussi bien que l’Ile de Ré. Ce Comte fit acte de propriété par l’hommage qu’il rendit au Duc de Guienne pour l’Ile de Ré, Marans, le Plomb, l’Aleu et l’Houmeau. Mais tous ces dons furent sans effet, ou du moins ils n’eurent pas une exécution permanente, puisque la Terre de Marans passa dans la maison de la Trémouille, par le mariage de Marguerite, fille de Louis Sire d’Amboise, avec Louis  du nom, seigneur de la Trémouille, mort en 1483.

Louis II du nom de la Tremouille tué à la bataille de Pavie, fut comte de Benon, seigneur de l’Ile de Ré et de Marans.

Le mariage de Jaqueline de la Tremouille avec Louis de Beuil, Comte de Sancerre, fit passer Marans de la Maison de la Tremouille à celle de Bueil.

Jean sire de Bueil son fils, et René son petit-fils jouirent successivement de cette terre. Celui-ci se voyant poursuivi par le substitut du Procureur Général, à cause de l’aveu et dénombrement de Marans qu’il n’avait pas rendu, présenta requête à la Chambre des Comptes le 19 décembre 1629, à l’effet d’obtenir communication d’un ancien dénombrement rendu en 1539, par François de la Tremouille, ce qui lui fut accordé.

Jean VIII du nom, Comte de Sancerre, était seigneur de Marans en 1665, date de sa mort.

Renée du Bueil, une de ses filles, femme de François de Mesgrigny, eut un fils qualifié comte de Marans.

L'Aiguillon-sur-Mer naguère siège d’une baronnie, mouvant de la principauté de Talmont, avec haute, moyenne et basse justice, appartenait en 1737, à François de Mesgrigny, comte de Marans, et à sa sœur, la marquise d’Ambouville.==> Etude historique - Les Ports francs au pont tournant Marans le Brault détruit par la tempête Xynthia.

En 1759, messire d’Aligre, président à mortier au parlement de Paris était seigneur de Marans.

Armoirie :  D'azur semé de croisettes recroisetées au pied fiché d'or, au croissant d'argent brochant sur le tout »

 

 

Renaud de Pressigny, seigneur de Marans, seigneur de Laleu et du nouveau port de La Rochelle<==

1217 Eglise Saint-Etienne de Marans - Charte Canal des Cinq Abbés - Saint-Michel, l’Absie, Saint Maixent, Maillezais, Nieul. <==

==> 1353 Château de Charron la Bertinière prison de Regnault de Pressigny, seigneur de Marans

==> Le 14 juin 1375 Charles V établit des impôts pour la réparation de la garde des barbacanes et de l'île de Marans.

  ==>Sur la Terre de nos ancêtres du Poitou - Aquitania (LES GRANDES DATES DE L'HISTOIRE DU POITOU )

 

 


 

 

Histoire Généalogie des Seigneurs de Mauzé et de Marans

Guillaume BATARD. - Suivant Arcère, la noblesse des anciens seigneurs de Mauzé se perdait dans l'obscurité des temps. (1) Dom Etiennot dit, avec moins d'emphase, qu'ils descendaient d'un bâtard du duc de Guienne, et que, longtemps possesseurs du château de Mauzé, ils en prirent le nom.(2) Quel était ce bâtard dont les descendants devaient être puissants en Aunis?



Péronnelle de Thouars, Vicomtesse de Thouars, comtesse de Benon, dame de Tiffauges, de Talmont.... -

1370-1397 I Louis Ier de épouse en 1330 Jeanne de Dreux, fille de Jean de Dreux et de Perronnelle de Sully. Les Vicomtes de Thouars sont puissants dans les pays d et de .



Arrestation lors d'une partie de Chasse de Louis d'Amboise, Vicomte de Thouars, prince de Talmont pour lèse-majesté

PIERRE II, fils d'Ingelger et d'Isabeau , 1373. Il hérita de la vicomte de Thouars en 1397. Il fonda les Cordeliers d'Amboise en 1412; il y fut enterré en 1422. N'ayant pas laissé de postérité, ses biens passèrent à Louis d'Amboise, son neveu, fils d'Ingelger II.....

 (1) Paris Février 1245

Accord entre Pierre de Volvire, chevalier, et Agnès, sa femme, d'une part, et Renauz de Perceigni et Letice, sa femme, d'autre part, au sujet de la baronnie de Maranc et Mausi, vavassories et appartenances d'icelles, provenant de la succession de feu Guillaume de Mausi, frère desdites Agnès et Létice.

«  Et por ce que ce soit ferme et estable, je Joces de Bones, bailliz de Anjou, et je Adans li Panetiers, bailliz de Poitou, avons cest escrit scelé de nos seaus à la requeste et à l'acort des II. parties dessusdites. Ce fu fet en l'en de l'incarnacion M. CC. XL. V, ou mois de février, à Paris.

Cet accord était scellé, dans le principe, de deux sceaux pendants sur d’ouble queue. Le sceau de Josse de Bonnes, bailli d'Anjou, s'est détache et n'a pas été retrouvé ailleurs celui du bailli de Poitou, en cire brune, est décrit dans I'Inventaire  sous le n 5141.