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PHystorique- Les Portes du Temps
1 octobre 2023

Mai 1346 Du siège d’Angoulême - Lettres de Philippe VI de Valois soustrait l'abbaye de Charroux du ressort de Limoges

En 1308 à la mort de Guy de Lusignan, le comté d'Angoulême revient à la couronne de France.

L'ensemble du pays que nous considérons a été, dès le début de la période, exposé à maint ravage guerrier.

Le premier épisode notoire en fut, en 1346, la funeste chevauchée du comte de Derby, que Froissart (1) a contée en long et en large : un récit qui a d'ailleurs grand besoin d'être contrôlé et amendé.

Il ne semble pas que cette expédition ait constitué à proprement parler une surprise, car on constate que l'abbé de Charroux, qui avait pressenti l'orage, eut le temps de faire porter à Poitiers, sous bonne escorte, toute une part des documents de son monastère, ainsi que des livres, reliquaires, vases et vêtements liturgiques, bref, l'essentiel du trésor (2).

==> Histoire et donations, Concile de Charroux (juin 989)- Urbain II (janvier 1096) - les reliques de Charroux

Ces précautions s'avérèrent au reste fallacieuses, car la ville de Poitiers fut sans grande difficulté emportée par les troupes de Derby, lesquelles s'y livrèrent à un sac prolongé et retentissant.

Ce fut ainsi que l'abbaye de Charroux ne retrouva pour ainsi dire rien de ce que Pierre Bertaud avait cru mettre à l'abri.

 Ses moines le rendirent responsable du désastre : n'ayant pas osé regagner Charroux, il vécut ensuite relégué à La Châtre.

Un choc initial de cette ampleur marque bien quel dut être le désarroi d'une région depuis déjà longtemps déshabituée de la guerre, et qui n'était pas au terme de ses misères.

En 1346, Jean, duc de Normandie (et futur Jean II le Bon), « se mit en mouvement contre les Anglais, après avoir repris Angoulême »
Froissart nous l'apprend, pendant le siège d'Angoulême qu'une courte expédition fit tomber Aulny entre les mains des Français.
« Lors montèrent à cheval une vesprée : et  chevauchèrent toute la nuit, jusques au point du jour l'aube crevait. Si vinrent devant une grosse ville : qui nouvellement s'estait rendue aux Anglais ; si l'appelait-on Athenis. » (Sauvage, liv. Ier, chap. CXIX.)
 
M. Luce ne croit pas qu'Angoulême ait été assiégé par les Français (Froissart, t. III, p. xxix, note 6).


Malgré tout, ce siège parait bien avoir eu lieu (Chronique normande, p. 269, note 1).
D'ailleurs, on trouve à cette époque plusieurs mentions de services militaires sous les ordres et en compagnie du duc de Normandie (il s'agit du maréchal Ferry de Chartogne), « in guerris Vasconensi, Lemovicensi et Engolismensi. » (Voir en particulier les Journaux du Trésor de Philippe VI de Valois, dont M. Viard prepare la publication, a la date du 13 mars 1349, n. st.)


II est possible qu'Angoulême se soit rendue le 2 février 1346 (n. st.), mais on a montre (Chronique normande, p. 269, note 1) que le duc de Normandie n'arriva dans cette ville qu'à la fin de ce mois, au plus tôt.


 II y avait d'ailleurs séjourne au mois d'octobre 1345 (Bibliothèque de l’Ecole des chartes, année 1888, t. XLIX, Extraits de Journaux du Trésor, n° 40).
 

 

Comment le sénéchal de Beaucaire se partit du siège d’Angoulême et prit toute la garnison de Anchenis (Saint-Jean-d’Angély) et bien huit cents grosses bêtes.

 

Les nouvelles vinrent en l’ost devant la cité d’Angoulême comment les Anglois avoient repris Ville-Franche, pour cause du châtel qu’ils avoient laissé sans abattre.

Si se repentoit trop le duc de ce que si simplement s’en étoient partis, quand ils n’avoient ars ou abattu le châtel ; mais amender ne le pouvoit.

Si se tint à siége devant la cité d’Angoulême un grand temps, et y fit par plusieurs fois assaillir ; mais peu y conquit, car elle étoit bien défendue.

Quand le duc de Normandie et son conseil virent que par assaut ils ne la pourroient gagner, et qu’ils perdoient chacun jour de leurs gens à l’assaillir, si firent commander et crier que nul n’allât plus assaillir ; ainçois se délogeassent et allassent loger plus près de la cité.

Tous obéirent au commandement de leur souverain : ce fut raison.

Ce siége durant devant la cité d’Angoulême, vint un jour au duc de Normandie le sénéchal de Beaucaire (3), un vaillant chevalier, et lui dit : « Sire, je sais bien toutes les marches de ce pays ; s’il vous plaisoit, et vous me voulussiez prêter six ou sept cents armures de fer, je irois aventurer à val ce pays pour querre bêtes et vitailles ; car assez tôt nous en aurons défaut. »

Tout ce plut bien au duc et à son conseil.

Si prit lendemain le sénéchal plusieurs chevaliers et écuyers qui se désiroient à avancer, et se boutèrent dessous lui le duc de Bourbon, le comte de Ponthieu son frère, le comte de Tancarville (4), le comte de Forez, le dauphin d’Auvergne, le sire de Coucy, le sire d’Aubigny, le sire d’Offemont, le sire de Beaujeu, le sire de Pons (5), le sire de Parthenay (6), messire Guichart d’Angle (7), messire Saintré et plusieurs autres chevaliers et écuyers, tant qu’ils furent bien entre mille et neuf cents lances.

 

Si montèrent à cheval sur une vesprée, et chevauchèrent toute la nuit jusques au point du jour que l’aube crevoit ; et tant exploitèrent qu’ils vinrent assez près d’une grosse ville, qui étoit nouvellement rendue aux Anglois, et l’appeloit-on Anchenis.

Là endroit vint une espie au dit sénéchal, et lui dit que dedans Anchenis avoit bien six vingt armures de fer, Gascons et Anglois, et trois cents archers, qui trop défendroient la ville si on les assailloit. « Mais j’ai vu, dit l’espie, issir la proie hors de la ville, et y a bien sept ou huit cents grosses bêtes ; et sont par dessous la ville ès prés. »

Quand le sénéchal de Beaucaire ouït ce, il dit aux seigneurs qui là étoient : « Mes seigneurs, je conseille que vous demeurez en cette vallée couvertement, et je m’en irai atout soixante compagnons accueillir cette grand’proie, et là vous amènerai ci en droit.

Et si ces Anglois issent pour rescourre leur proie, ainsi que je pense bien qu’ils feront, je les amènerai tout fuyant jusques à vous ; car je sais bien qu’ils me chasseront follement ; et vous leur irez au-devant hardiment : si serons tous vôtres par raison. »

Chacun s’assentit à ce conseil.

Adonc s’en partit le dessus dit sénéchal atout soixante compagnons bien montés ; et chevauchèrent par voies couvertes autour de la ville, ainsi que l’espie les menoit, et tant qu’ils vinrent en ces beaux prés et larges où les bêtes pâturoient.

 Si se vont tantôt épandre et remettre ces bêtes ensemble, et puis chassèrent tout devant eux au-dessous de la ville, par une autre voie qu’ils n’étoient venus.

Les gardes de la porte et la guette du châtel, qui tout ce véoient, commencèrent à faire friente et à corner et à émouvoir ceux de la ville, et les compagnons, qui espoir dormoient encore, car il étoit moult matin.

Sitôt qu’ils furent éveillés, ils saillirent sus vîtement, et ensellèrent leurs chevaux, et s’assemblèrent tous en la place.

Sitôt qu’ils se furent recueillis, et leur capitaine venu, un moult appert chevalier anglois qui s’appeloit messire Étienne de Lucy, ils vidèrent chacun qui mieux mieux, et ne demeurèrent en la ville, fors que les vilains, dont ils firent folie.

Les Anglois, qui s’étoient mis aux champs pour rescourre leur proie, se hâtèrent durement, en écriant aux François : « Vous n’en irez mie ainsi. »

Le sénéchal et sa route commencèrent à hâter leur proie, pour venir en leur embûche ; et tant firent qu’ils en furent assez près.

Quand ces seigneurs de France, où moult avoit de grands seigneurs et de vaillans hommes qui étoient là venus pour quérir les armes, virent la proie approcher et leur bon sénéchal chasser, chacun sire écria son cri et fit sa bannière hâter et passer avant ; et s’en vinrent férir de plein bond en ces Anglois qui chassoient et qui furent tous émerveillés quand ils les virent ; et fussent volontiers retournés s’ils eussent pu ; mais ils n’eurent mie loisir, car ils furent tellement épars, que en bref heure ils furent tous rués jus, pris et morts.

Là fut pris le capitaine et tous ceux d’honneur qui devers lui étoient, et le demeuraut mort.

 Et puis chevauchèrent les François vîtement devers la ville, et entrèrent dedans d’assaut, car elle étoit sans garde ; et la première bannière qui y entra ce fut celle du duc de Bourbon.

Si se saisirent Les seigneurs de la ville, et la rafraîchirent de nouvelles gens et de capitaine, et puis s’en partirent à toute leur proie et leurs prisonniers, et revinrent lendemain devant la cité d’Angoulême, où le siége se tenoit, où ils furent reçus à grand’joie.

Et moult y acquit le sénéchal de Beaucaire en cette chevauchée grand’grâce, pourtant qu’il l’a voit mise sus, combien qu’il y eût eu plus grands seigneurs assez qu’il n’étoit.

 

 

Mai 1346 Siège d'Angoulême - Jean II le bon successeur du roi de France, duc de Normandie et d'Aquitaine, comte de Poitiers, d’Anjou et du Maine,

Lettres de Philippe VI de Valois par lesquelles l'abbaye de Charroux, soustraite au ressort de Limoges, qui lui avait été assigné par Jean, duc de Normandie, fils aîné et lieutenant du roi, est placée dans celui d'Issoudun.

 

  •  B AN JJ. 68, n° 319, fol. 466 [corr. 166]
  • a P. Guérin, Archives historiques du Poitou, 13, p. 316-319

D'après a.

Philippus, etc. Norum facimus universis, tam presentibus quam futuris, nos infrascriptas vidisse litteras, formam que sequitur continentes :

 Johannes, primogenitus et locum tenens regis Francie, dux Normanie et Acquitanie, comes Pictavensis, Andegavensis et Cenomanensis, universis presentes litteras inspectons, salutem. Notum facimus quod nos, audita supplicatione religiosorum virorum, abbatis et conventus monasterii. Karroffensis de fundacione regia, prioratuumque ac singularum ipsius monasterii personarum, asserentium quod ipsi, racione bonorum et rerum suarum que et quas in Pictavensi et Marchie comitatibus, racione dictorum monasterii, prioratuum et menbrorum, tenent et possident in Pictavia, antequam ex- dono regio prefatus comitatus ad nos noviter devenisset, et nostro domanio, virtute dicti doni, fuisset, applicatus, Pictavis, dicti religiosi prioresque et singulares ipsius monasterii persone ressortiri consueverunt (8), et ne à domanio regio, racione divisionis ipsius comitatus Pictavensis, separari videantur, ressortum ipsorum religiosorum coram judice pariagii apud Lemovicas, dicto domino genitorinostro immediate subjectas, ordinare de nostra speciali gracia dinaremur.

 Jean, premier-né et successeur du roi de France, duc de Normandie et d'Aquitaine, comte de Poitiers, d’Anjou et du Maine, examinons tous les présentes lettres, salutations.

 Nous faisons savoir que nous, après avoir entendu la supplication des religieux, de l'abbé et de l'assemblée du monastère de Charroux concernant la fondation royale, les prieurés et les individus du monastère lui-même, affirmant qu'ils, en proportion de leurs biens et possessions dans les comtés de Poitou et des Marches, en proportion dudit monastère, prieurés et membres, détiennent et possèdent en Poitou, avant la restitution susmentionnée, le comté nous était nouvellement parvenu et avait été appliqué à notre domaine, en vertu dudit don, les Poitevins, lesdits prieurs religieux et les individus du monastère avaient l'habitude d'être restitués en personne (8), et pour qu'ils ne soient pas considérés comme séparés du domaine régional, en raison de la division même du comté du Poitou, le recours des religieux eux-mêmes devant le juge de la paroisse de Limoge, immédiatement soumis à notre dit maître, nous serions habilités par notre grâce spéciale à les commander.

 Cupientes igitur prefatos religiosos in concessis libertatibusper reges, dicti domini gepitoris nostri predecessores, fovere et sub domanio regio remanere, ne à corona Francie separari videantur, judicem ipsius parjagii prefatum dicti loci de Lemovicis, aut ejus locum tenentem eidem monasterio Karroffensi, prioratibusque ac menbris ipsius, auctoritate regia et ex plenitudine regie potestatis nobis attribute, constituimus et eciam ordinamus, coram quo causas ipsorum religiosorum, prioratuumque et menbrorum prefatorum, [tam] in casu ressorti superioritatis quam alias, et tam agendo quam deffendendo, agitari, terminari et finiri volumus et jubemus.

Désirant donc que lesdits religieux dans les libertés accordées par les rois, nos prédécesseurs, ledit seigneur Gepitor, restent sous le domaine du royaume, de peur qu'ils ne paraissent séparés de la couronne de France, le juge de ladite paroisse, le susdit de Limoge, ou le titulaire de sa place dans le même monastère de Charroux, et les prieurs et membres de celle-ci, par autorité royale et de la plénitude du pouvoir royal qui nous est attribué, nous établissons et même ordonnons, avant dont les causes des religieux eux-mêmes, des prieurés et des membres des préfaces, [tant] en cas de recours à la supériorité et autrement, et tant en agissant qu'en défendant, nous voulons être agités, terminés et achevés et nous commande

 Dantès eidem judici aut ejus locum tenenti, tenore presentium, in mandatis quatinus causas ressorti prefatas dictorum religiosorum audiat et sine debito terminet et decidat.

 In cujus rei testimonium, sigillum nostrum presentibus litteris apponi fecimus.

Datum Angolisme, iij a die mensis novembris, anno Domini millesimo trecentesimo quadragesimo quinto.

Donner au même juge ou au titulaire de sa place, selon la teneur des présentes, dans quel ordre entendre les susvisées causes de recours desdits religieux et y mettre fin et statuer sans dette.

 En foi de quoi nous avons apposé notre sceau sur la présente lettre.

Donné à Angoulême, le 2e jour du mois de novembre de l'an du Seigneur mil trois cent quarante-cinq.

 

Et dicti religiosi nobis humiliter supplicaverunt ut ipsum ressortum de dicto loco Lemovicarum, tam eo quia in eodem omnimodam altam, mediam et bassam, nisi in minori ipsius ville parte, non dicimur habere justiciam, quam quia copia peritorum et advocatorum pro defensionibus causarum dictorum reiligiosorum raro et in minori parte ibidem invenitur, propter quod decisio causarum ipsorum religiosorum et adversarum partium posset verisimiliter plus debito retardari, apud Exoldunum ubi omnimodam mediam et bassam habemus justiciam, coram baillivo nostro, aut ejus locum tenente, mutare de nostra speciali gracia dignaremur.

Quocirca cupientes prefatos religiosos sub corona Francie et domanio nostro, et nostrorum successorum regum, ut hactenus, remanere, eorum in bac parte supplicacioni inclinati, ressortum religiosorum prefatorum et singularum ipsius monasterii personarum apud Exoldunum, coram dicto baillivo aut ejus locum tenente, auctoritate regia, de speciali gracia, constituimus et eciam ordinamus ; coram quo causas ipsorum religiosorum prioratuum et menbrorum prefatorum, tam agendo quam defendendo, in casu superioritatis et ressorti quam alias, agitari, terminari et finiri volumus et jubemus.

Dantes eidem baillivo aut ejuslocum tenenti, tenore presentium, in mandatis, quatinus causas ressorti et superioritatis, et alias causas dictorum religiosorum, prioratuum et menbrorum prefatorum, audiat et sine debito terminet et decidat, necnon omnibus et singulis subditis et justiciariis nostris, ut eidem et ejus deputatis et deputandis obediant et intendant. Quod ut firmum et stabile permaneat in futurum, nostrum presentibus litteris fecimus apponi sigillum. Salvo in aliis jure nostro et in omnibus quolibet alieno.

Datum apud Raiz, prope Sanctum Germanum in Laya, anno Domini millesimo ccc. quadragesimo sexto, mense maii.

Per dominum regem, ad relacionem vestram. Clavel.

Le 2 juillet 1346, la flotte s'éloigna des côtes d'Angleterre, l'expédition se plaçant sous la garde de Dieu, le caprice du vent et l'adresse des mariniers.

Le roi d'Angleterre et son monde se dirigèrent vers la Gascogne, le but d'Edouard étant de se rendre en Guyenne, où le duc de Normandie, fils de Valois assiégeait les Anglais dans Aiguillon, après leur avoir pris Angoulême.

Le comte Derby, qui commandait pour Edouard, méritait l'appui de son maître et le réclamait avec instance.

 

 

 

 

Bulletin de la Société des antiquaires de l'Ouest et des musées de Poitiers

 

 

Édouard III rend hommage à Philippe VI de Valois à Amiens le 6 juin 1329 <==

Histoire du Poitou: LE POITOU PENDANT LA GUERRE DE CENT ANS (1340-1453). <==

Time Travel 1346 - La chevauchée de Lancastre, comte de Derby dans la Saintonge, Aunis et Poitou <==

 

 

 

 

 


 

(1) J. FROISSART, Chroniques, éd.. S. LUCE, t. IV, Paris, 1873 (« Soc. de l'hist. de France »), pp. 10 et ss.

 (2) Chartes et documents pour servir à l'histoire de l'abbaye de Charroux, éd. dom P. DE MONSABERT, Poitiers, 1910 (« A. H. P. », 39), n° 179, p. 309 ; cf. J. SALVINI, Le diocèse de Poitiers à la fin du moyen âge (1346-1560), Paris, 1946 (« Publications de l'Université de Poitiers, études régionales », 1), p. 10.

(3). Il s’appelait Guillaume Rolland, seigneur de Cromières (1257), seigneur de Villecomtal et de Valon, sénéchal du Rouergue (septembre 1345 - septembre 1346) Décédé - Château de Cropières, Raulhac en Limousin

D’azur, au cor de chasse d’argent lié de gueules, virolé de sable et accompagné de trois étoiles d’argent

(4) Jean d’Artois, le comte de Tancarville

(5) Renaud V de Pons Montre et revues d’armes de la compagnie de Messire Renaud V de Pons, reçue le 26 mars 1350.

(6) JEAN Ier L'ARCHEVÊQUE, seigneur de PARTHENAY (1327-1358) – Libération de Fouras et Saint Jean d’Angély 1351

(7) En 1346, nous trouvons, pour la première fois, le fameux Guichard II d'Angle, fils de Guichard et de Marguerite Maubert ; c'est à Niort qu'il se défend victorieusement contre les Anglais, commandés par le comte de Derby.

==>Historique du Château Féodal de Saint-Jean-D’Angle (Lusignan - Mélusine)

(8) L'abbaye de Charroux avait été placée dans le ressort de Poitiers par lettres de juillet 1329; elle faisait partie antérieurement, c'est-à-dire depuis le mois de mars 1326, de celui de Saint-Germain-sur-Vienne, dans le comté de la Marche (voy. tome Ier, p. 241 et 341).

 

 

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