spectacle son et lumiéres scénoféerie de semblançay (1)

Dans une notice ayant pour titre : « Examen critique de la lre partie du tome III de l'Histoire de Touraine par Chalmel, » notice que j'eus l'honneur de présenter, il y a près de deux ans, à la Société archéologique de Touraine, je signalais , comme étant plus défectueux encore que tous les autres , les divers paragraphes dans lesquels cet écrivain s'est occupé de l'ancienne baronnie de Semblançay , et j'ajoutais que, moi-même j'avais rencontré sur cet objet, dans les généalogistes les plus estimés (André Duchesne, Laroque, le P. Anselme, etc.), des contradictions qui ne me permettaient pas, pour le moment du moins, de substituer aux documents erronés fournis par Chalmel, un travail plus exact et plus satisfaisant que le sien.

Mon intention était de me livrer, dès lors, à de nouvelles recherches sur ce sujet;je m'en suis, en effet, activement occupé, et c'est le résultat de ces récentes investigations qui fait l'objet de la présente monographie.

Ce qui m'a, dès le premier abord, signalé l'imperfection et l'inexactitude de la généalogie des seigneurs de Semblançay , telle qu'elle a été rédigée par Chalmel, c'est la présence, dans son travail, de 28 degrés généalogiques, depuis Alleaume 1er, mort en 1083, jusqu'à Charles IV, comte d'Alençon et baron de Semblançay, mort sans postérité en 1525, c'est à dire pendant une période de 442 ans ; tandis qu'en réalité, il ne devrait s'en trouver, pendant le même espace de temps , que 12 à 13 tout au plus, de telle sorte que la filiation décrite par Chalmel présente 7 degrés généalogiques ou 238 ans de trop.

Pour tout homme qui possède une certaine expérience des combinaisons généalogiques, cette superfétation de plusieurs degrés dans une filiation quelconque, lorsque surtout elle embrasse plusieurs siècles , est absolument anormale, et je l'avais déjà signalée dans mon premier travail. Maintenant il s'agit de découvrir dans quels degrés elle se produit et quels sont par conséquent les degrés qu'il convient d'éliminer. Je vais procéder à cet examen et donner ensuite une série généalogique régulière des seigneurs de Semblançay. Les pièces justificatives à l'appui sont placées à la fin et correspondent à mon texte par des lettres majuscules de renvoi. Enfin un tableau synoptique et comparatif du travail de M. Chalmel et du mien, éclaircira ce que ces détails passablement arides pourraient avoir d'obscur pour le lecteur, et sera placé au dernier feuillet.

1° Recherches des degrés généalogiques qu'il convient d'éliminer du travail de Chalmel.

M. Chalmel compte d'abord, dans la Maison même de Semblançay, 6 degrés généalogiques savoir : 1° Alleaume 1er. mort en 1083; 2° Robert 1er. (qu'il dit être son fils), mort après 1105 : 3° Alleaume II, fils de Robert ; 4° Robert II, fils d'Alleaume II ; 5° Guillaume, fils de Robert II ; 5° enfin, Edeline (ou Asceline), femme de Robert Ier de Perrenay.

Or, l'énumération qui précède et quelques-uns des détails accessoires de ces six filiations contiennent des indications erronées, ainsi qu'on peut le voir aux pièces justificatives, Voy. litt. A.B. C. D. E. F.

 

En effet, Robert Ier n'était pas fils d'Alleaume 1er, mais il était son frère. Ensuite, ce fut la fille de ce Robert Ier qui épousa Jean Ier d'Aluye (que Chalmel nomme Hugues), et non pas son arrière-petite-fille.

Enfin, Philippe de Semblançay, qui vivait en 1180, ne pouvait être fils d'Alleaume II ; il eût été, tout au plus, son petit-fils ou son petit-neveu, et d'ailleurs, il est fort probable que Semblançay était uniquement le lieu de sa naissance , sans être son nom de famille, et rien n'indique qu'il appartint à la Maison de Semblançay. (Voyez litt. F.)

Au surplus, et sans avoir la prétention de soulever entièrement le voile qui nous dérobe la connaissance exacte de faits déjà si loin de nous, j'ai, en m'appuyant sur les pièces justificatives précitées, l'intime conviction qu'il n'est permis d'admettre que 4 degrés généalogiques dans ce que nous connaissons de cette antique Maison de Semblançay, savoir :

1° Alleaume Ier, mort en 1083, et Robert, son frère, mort après l'an 1105; 2° Alleaume II, fils de ce Robert et neveu d'Alleaume Ier ; 3° Guillaume ; enfin 4° Edeline, mariée à Robert Ier de Perrenay.

De cette rectification résultera déjà l'élimination de deux degrés généalogiques, savoir : Robert 1er, puisqu'il était le frère et non pas le fils d'Alleaume Ier ; puis Robert II, père de Guillaume, qui n'a jamais existé, ainsi qu'on le prouvera plus tard.

Deux générations plus loin M. Chalmel désigne Marguerite d'Aluye comme étant la belle-fille de Rotrou de Montfort, par son mariage avec Rotrou II, leur fils. Mais ce Rotrou II, fils d'Isabelle de Perrenay n'a jamais existé non plus que dans l'imagination de l'historien de la Touraine, et Marguerite d'Aluye, fille aînée de Hugues VI d'Aluye, fut en réalité la deuxième femme de Rotrou de Montfort, qui l'épousa après la mort d'Isabelle de Perrenay, en sorte que ce même Rotrou, qui était seigneur de Semblançay par son premier mariage, devint baron de Châteaux, en Anjou, et de St-Christophe en Touraine, par le second. Tous ces documents résultent des pièces justificatives. (Voyez litt. G. H. I. J. K. L.)

Il faut donc retrancher ici du tableau généalogique de Chalmel Rotrou II de Montfort, ce qui nous procure jusqu'à présent l'élimination de trois degrés.

 Quant aux quatre qui doivent être encore supprimés, ils sont tous successivement compris entre Jacques II d'Harcourt Montgommery, mort en 1428, et René d'Alençon, mort en 1492. (Ce sont les nos 15, 16, 17 et 18 du tableau de Chalmel.) Or, comment l'historien de la Touraine qui nous fournit lui-même les dates de ces deux décès , a-t-il pu insérer entre elles quatre générations , ce qui ne donnerait pour l'existence de chacune d'elles qu'une période de 16 ans, lorsqu'il est universellement reçu qu'une génération comporte environ 34 ans du décès d'un père au décès de son fils.

La suppression des quatre degrés que je viens de mentionner entraine forcément la radiation des familles de Beaumont-Brienne, de Chamaillard et des deux premiers degrés de la Maison d'Alençon sur le tableau des possesseurs de la seigneurie de Semblançay rédigé par Chalmel; mais comme, à l'exception de cet historien , je ne connais aucun auteur qui leur accorde cette seigneurie, je pense qu'il m'est permis de passer outre, et de présenter la généalogie régulière des barons de Semblançay, telle que je l'ai comprise d'après les investigations auxquelles je me suis livré et les textes authentiques que j'ai consultés et reproduits à la fin de cette notice.

 

Azay à l'heure vénitienne, Démonstration Scénoféerie Semblançay (1)

II° Filiation régulière des seigneurs, puis barons de Semblançay.

MAISON DE SEMBLANÇAY.

I.—Adelelme ou Alleaume Ier , seigneur de Semblançay. Il fonda vers l'an 1070, dans ses domaines , le prieuré de St-Martin, de Semblançay, et donna cette église de St-Martin à l'abbaye de Marmoutier , du consentement et en présence de Rosalde, sa femme. Il mourut en 1083, laissant un frère nommé Robert qui lui succéda. (Voy. litt. A. B. aux pièces justificatives).

I. — Robert Ier de Semblançay, frère du précédent, devint seigneur Semblançay, après la mort de son frère aîné, Alleaume Ier, qui probablement ne laissa pas d'enfants. Il était déjà vieux à cette époque et prit, en 1105, l'habit religieux à l'abbaye de Marmoutier à laquelle il fit à cette occasion plusieurs donations approuvées et confirmées par Ameline, sa femme, et par son fils aîné. Il laissa de son mariage :

1° Alleaume II, qui suit : 2° une fille qui épousa Jean Ier d'Aluye , frère de Hugues IV, baron de Châteaux , en Anjou, et de St-Christophe, en Tourame. (Voyez litt. B. C. D.)

II. — Alleaume II, seigneur de Semblançay, succéda à Robert, son père. En 1118, il assista Foulques le jeune, comte d'Anjou et de Touraine, à la bataille que ce dernier gagna, près d'Alençon, sur le roi d'Angleterre Henri Ier. (Voy. litt. E.) Il fut père de :

III. — Guillaume 1er, seigneur de Semblançay; il n'eut qu'une fille qui suit.

 spectacle son et lumiéres scénoféerie de semblançay (2)

 

MAISON de  PERRENAY.

IV. — Edeline ou Asceline, dame de Semblamçay ; elle épousa en secondes noces Robert de Perrenay, dont elle eut entre autres enfants :

V. — Robert 111 de Perrenay, seigneur de Semblançay par sa mère ; il ne laissa que deux filles : 1° Isabelle qui suit : 2° N., femme de Gui Turpin. (Voy. litt. G.)

 

MAISON DE MONTFORT DU MAINE.

Armes d à deux lions passants d

VI. — Isabelle de Perrenay, dame de Semblançay , épousa, en premières noces Herbert Turpin qui la laissa veuve peu de temps après ; elle se remaria ensuite à Rotrou, chevalier issu des comtes du Perche et de Mortagne et seigneur de Montfort, dans le Maine, auquel elle apporta la seigneurie de Semblançay. (Voy. litt. G.) Mais elle mourut jeune et sans postérité avant l'an 1257.

Rotrou de Montfort épousa, en secondes noces, Marguerite d'Aluye, fille aînée de Hugues VI d'Aluye; elle lui porta en dot les baronnies de Châteaux, en Anjou, et de St-Christophe en Touraine, et mourut avant 1268. De son second mariage, Rotrou de Montfort n'eut qu'une fille, Jeanne qui suit.(Voy. N.)

 

 

 

MAISON DE PARTHENAY L'ARCHEVÊQUE

Armes : bure lé d'argent et d'azur de 10 pièces à la bande brochante de gueules.

VIl. — Jeanne de Montfort du Maine , dame de Semblançay, baronne de Châteaux et de St-Christophe, épousa, en 1275, Jean (dit Guillaume) II, l'Archevêque, seigneur de Parthenay, de Mervent, de Vouvent, etc. (fils de Hugues l'Archevêque et de Valentia). De cette alliance naquirent : 1° Hugues V, qui fut seigneur de Parthenay après son père ; 2° Jean, père de Guillaume, dont il sera question plus loin ; 3° Clémence ( alias Marie), femme de Gérard Chabot III , baron de Raitz.

 Après la mort de Jeanne de Montfort, sa première femme , Jean l'Archevêque épousa, en secondes noces, Marguerite de Thouars, morte en 1329, fille de Gui, vicomte de Thouars et de Marguerite d'Eu ; il en eut : 4° Gui, qui fut l'auteur d'une autre branche ; 5° Jeanne , femme de Jean Chaudrier, chevalier ; 6° Isabeau qui suit ; 7° Létice, mariée, en 1283, à Maurice d'Harpedane, seigneur de Belleville. ( Voy. 0.)

 

 

MAISON D'HARCOURT.

Armes : de gueules , à deux fasces d'or.

VIII — lsabeau de Parthenay, dame de Montfort et de Semblançay , de Vibraye, d'Aspremont, etc., épousa par contrat du 22 juin 1315 , Jean IV d'Harcourt, premier comte d'Harcourt, en 1338, vicomte de Chàtellerault et seigneur d'Elbeuf, tué à la bataille de Crécy, le 26 août 1346 (fils aîné de Jean d'Harcourt, surnommé le tort ou le boiteux, mort en 1326, et d'Alix de Brabant, dame d'Arschoot).

De ce mariage vinrent : 1° Jean V qui suit ; 2° Louis, vicomte de Châtellerault, sire d'Arschoot, mort en 1388 ; 3° Guillaume, sr de la Ferté-Imbaud et de Livry, mort en 1400 ; 4° Jeanne, morte sans postérité ; 5° Alix, femme de N. de Hangest.

IX.—Jean V, comte d'Harcourt, vicomte de Châtellerault, seigneur de Semblançay , décapité le 5 avril 1355. Il épousa, en 1340 , Blanche de Ponthieu, comtesse d'Aumale , princesse de Castille, morte le 12 mai 1387 (fille aînée de Jean II de Ponthieu, comte d'Aumale, mort en 1342, et de Catherine d'Artois morte en 1368).

De cette alliance vinrent: 1° Jean VI qui suit ; 2° Jacques de Mongommery , dont il sera mention plus loin; 3° Philippe, baron de Bonnestable ; 4° Robert, baron d'Elbeuf ; 5° Charles , baron de la Saussaye; 6°Ferrand, châtelain de Lillebonne; 7° Louis sire de Caille ville, etc.

X. —Jean VI, comte d'Harcourt et d'Aumale, seigneur de Semblançay, mort le 28 février 1389.

NOTA. Suivant un accord fait entre lui et son frère , Jacques de Mongommery, le 30 décembre 1376 , relativement au partage de la succession de leur père, la terre de Semblançay fut attribuée à Jean VI d'Harcourt ci- dessus. «Pourquoi ne passa-t-elle pas à sa nombreuse descendance ? il m'est impossible de l'expliquer ; mais ce qui est incontestable, ainsi qu'on le prouvera dans l'article suivant, c'est que, moins d'un an après la mort de Jean VI, comte d'Harcourt, la seigneurie de Semblançay, qui était passée, en 1315, dans cette maison par le mariage d'Isabeau de Parthenay avec Jean VI , comte d'Harcourt, était rentrée dans la Maison de Parthenay , en la personne de Guillaume l'Archevêque qui suit. (Voy. P.)

 

 

MAISON DE PARTHENAY. (Voy. VII)

IX. — Guillaume II (dit Jean) l'Archevêque, seigneur de Parthenay, St-Christophe , etc., mort le 17 mai 1407 (fils de Jean l'Archevêque, mort en 1348 , et de Marie de Beaujeu et neveu d'Isabeau de Parthenay , femme de Jean IV d'Harcourt).

 Il avait épousé, en 1346, Jeanne de Mathefelon, fille de Thibaut IV de Mathefelon, seigneur de Durestal, en Anjou, et de Béatrix de Dreux.

De ce mariage vinrent : l° Jean, seigneur de Parthenay, de Mervent et de Mathefelon , etc., mort en 1427. S. P. ; 2° Jeanne de Parthenay, qui suit ; 3° Marie, alliée à la Maison de Chalons.

X. —Jeanne de Parthenay, dame de Semblançay, épousa, le 21 janvier 1390, Guillaume IV, vicomte de Melun, qui viendra plus loin.

NOTA. « Par contrat passé devant Nicaise le Meusnier et « Jean de la Croix, notaires au Châtelet de Paris, le « samedi 21 janvier 1390, en présence de Guillaume l'Archevêque, de Jean, son fils , et de Louis de Chalons, comte de Tonnerre, son gendre, le dit Guillaume l'Archevêque dota sa fille Jeanne de la châtellenie de St-Blancey, en Touraine, de 500 livres de rente proche du dit château, et de 13,000 livres. »

La possession de Semblançay par les l'Archevêque, à cette époque, est encore confirmée par un reçu donné le 9 août 1395 (et scellé d'or, à 6 écussons de gueules), par Jehanne de Mathefelon (mère de Jehanne de Parthenay), dans lequel elle est qualifiée, « dame de St-Christophe, et de St-Blancey, au profit de Pierre Berte, receveur des Aides à Tours. »

 

MAISON DE MELUN.

Armes : d'or, au chevron d'azur, accompagné de trois melons de sinople ,2 et l.

X. — Guillaume IV, vicomte de Melun, etc., chambellan du roi, grand bouteiller de France, en 1402, tué à la bataille d'Azincourt en 1415 (fils de Jean III, vicomte de Melun, comte de Tancarville, etc., mort en 1382, et de Jeanne Crespin).

Il épousa, par contrat du 21 janvier 1390, Jeanne l'Archevêque, dame de Parthenay, de Semblançay, etc., susmentionnée.

De cette alliance naquit une fille unique mariée à Jacques II d'Harcourt-Mongommery qui suit. (Voy. Q.)

 

 

Azay à l'heure vénitienne, Démonstration Scénoféerie Semblançay (2)

MAISON D'HARCOURT-MONGOMMERY. (Voy. n° IX.)

Armes : écartelé, aux 1er et 4 d'Harcourt, aux 2 et 3, . bandé d'azur et d'or.

XI. — Jacques II d'Harcourt-Mongômmery, tué en 1428 (fils de Jacques 1er d'Harcourt-Mongommery, mort en 1405, et de Jeanne d'Enghien, dame d'Havrech). Il épousa, en 1417, Marguerite de Melun, comtesse de Tancarville, dame de Semblançay, morte le 1er septembre 1448.

 Leurs enfants furent : 1° Guillaume qui suit ; 2° Marie, comtesse de Meullent, dame de Parthenay, morte en 1464, seconde femme de Jean, bâtard d'Orléans, comte de Dunois et de Longueville.

XII. — Guillaume, comte de Tancarvillç et de Mongommery, etc., mort le27 octobre 1484 ; il épousa : 1° avant 1443, Péronnelle d'Amboise, vicomtesse de Thouars , morte en 1453 , sans postérité (fille de Louis d'Amboise et de Marie de Rieux) ; 2° en 1454 , Yolande de Laval et de Montfort, morte en 1487 (fille de Gui XIII, 1er comte de Laval, mort en 1486, et d'Isabelle de Bretagne) .

Du second lit sont nées deux filles seulement : 1° Marguerite qui suit ; 2° Jeanne morte le 8 novembre 1488 , mariée, en 1471 , à René II, duc de Lorraine , roi titulaire de Sicile, qui la répudia en 1485. (Voy. P.)

 

MAISON D'ALENÇON.

Armes : semé, de France, à la bordure de gueules chargée de 8 besants d'argent.

XIII. — Marguerite d'Harcourt-Mongommery, fiancée à René, duc d'Alençon, comte du Perche (suivant le P. Anselme, t. V, p. 124 et suivantes). Epousa-t-elle ce duc, et fut-elle mère de Charles d'Alençon ? Cela est douteux puisque l'art de vérifier les dates donne pour femme à René d'Alençon Marguerite de Lorraine, morte le ler novembre 1521 (troisième fille de Ferry II de Lorraine, comte de Vaudémont, mort en 1472, et d'Yolande d'Anjou, morte en 1483).

NOTA. On lit dans Gilles Bry (Histoire des comtes du Perche et d'Alençon, 1620, p. 311, ligne 7), que Jean 1er d'Alençon, dit le Sage, « achepta les chasteaux et chastellenies de St-Christophe et de Sainct-Blancey et fit faire le pavillon sur le chastel de Verneuil. »

Ainsi, suivant Gilles Bry , Guillaume de Melun, gendre de Guillaume l'Archevêque, seigneur de Parthenay, aurait vendu Semblançay à Jean 1er d'Alençon, avant l'an 1415 ; en sorte que la Maison d'Harcourt-Mongommery n'aurait jamais possédé cette seigneurie.

Je ne suis point en mesure de confirmer ou de démentir , en ce moment, cette allégation que je me contente de livrer à l'appréciation de mes collègues.

XIV. —Charles IV, duc d'Alençon, etc., mort le 11 avril 1525 (fils de René, duc d'Alençon, mort en 1492, et de Marguerite de Lorraine, morte en 1521). Il avait épousé le 3 octobre 1509, Marguerite de Valois, morte le 21 décembre 1549 : mais ils n'eurent pas d'enfants. (Voy. T.)

Le 30 avril 1516 , le duc d'Alençon , Charles IV, échangea les seigneuries des Ponts de Tours et de Semblançay , etc., avec Louis IV de Rohan, seigneur de Montbazon, contre la seigneurie de Baugé, en Anjou, et quelques autres domaines. Mais six mois après, le 21 octobre de la même année, ce dernier vendit Semblançay à Jacques de Beaune.

Ici se termine le parallèle entre ma série généalogique et celle adoptée par Chalmel, et là se termine aussi, dans cet historien, la monographie des possesseurs de la seigneurie de Semblançay.

On peut voir au tableau synoptique et comparatif, que mon Cadre ne contient que 13 degrés, depuis la mort d'Alleaume Ier, en 1083, jusqu'à celle de Charles IV d'Alençon, mort jeune en 1525, ce qui embrasse une période de 442 ans et produit très-exactement 34 ans par génération, puisque 442/13 = 34 ans.

Le travail de Chalmel, au contraire, pour la même période, présente 20 degrés généalogiques, ce qui ne laisse plus à chaque génération que 22 ans d'existence. En effet, 442/20 = 22 ans, 1 mois. Ce qui est anormal et impossible et amène ce résultat, que Charles IV d'Alençon, au lieu de vivre au commencement du XVIe siècle, se trouve être le contemporain de ceux qui vivaient au commencement du XIXe.

Si je n'ai pu expliquer, dans ce qui précède , comment, au Xe degré, la seigneurie de Semblançay retourna de la Maison d'Harcourt dans celle de Parthenay et, au XIIIe degré, comment elle passa de la Maison d'Harcourt-Mongommery dans celle d'Alençon ; on ne m'en rendra pas moins la justice que j'ai fait faire un grand pas à la filiation régulière des seigneurs de Semblançay , puisque son cadre est tracé et rempli ; enfin, que les degrés généalogiques sont déterminés avec précision.

J'ignore pour quel motif Chalmel n'a pas continué la monographie des seigneurs de Semblançay dans les familles de Beaune, de la Trémoille et de Luynes : je [vais remplir cette lacune.

 

Azay à l'heure vénitienne, Démonstration Scénoféerie Semblançay (3)

 

MAISON DE BEAUNE.

Armes : de gueules, à un chevron d'argent, accompagné de trois besants d'or, 2 en chef et 1 en pointe.

XIII. —Jacques 1er de Beaune, chevalier, vicomte de Tours, seigneur de la Carte, etc., surintendant des finances , gouverneur de Touraine, fut exécuté le 12 août 1527; il était fils aîné de Jean de Beaune, argentier des rois Louis XI et Charles VIII, mort en 1490, et de Jeanne.)

Le 21 octobre 1516 , il acquit de Louis IV de Rohan , seigneur de Montbazon, la baronnie de Semblançay ; il épousa Jeanne Ruzé (fille de Jean Ruzé et de Gilonne Berthelot.)

De ce mariage vinrent : 1° Guillaume qui suit; 2° Martin, archevêque de Tours, mort en 1527 ; 3° Jacques, évêque de Vannes, mort en 1511 ; 4° Jeanne, femme de René Duchesnel, gouverneur de Touraine, de 1510 à 1517 ; 5° Marie, femme de Raoul Hurault II de Chiverny.

XIV — Guillaume, baron de Semblançay, gouverneur de Touraine, en 1522, mort avant 1524: il épousa Bonne Cottereau-Maintenon, dame de Maintenon et de Vauperreux, fille de Jean Cottereau, seigneur de Maintenon et de Bonne de Thurin ; ils eurent :

1° Jacques II qui suit ; 2° Jean, écuyer, gentilhomme de la chambre du roi, baron de la Tour-d'Argy et des Rochesneufs ; 3° Martin, évêque du Puy, mort en 1581 ; 4° Renaud, conseiller du roi, prieur de Grandmont-lès-Tours en 1559, prévôt de Doué, dépendant de St-Martin de Tours, archevêque de Bourges et grand aumônier de France, mort .le 27 septembre 1606; 5° Claude, femme de 1° Louis Burgensis, premier médecin du roi; 2° de Claude Gouffier, marquis de Boissy, duc de Rouannez , dont elle fut la quatrième femme.

NOTA. Le second, Jean, et le quatrième, Renaud, comparurent, par procureur, à l'assemblée générale tenue à Tours le 9 février 1559, pour la seconde réformation de la Coutume de Touraine. (J. Bar et 1609, p. 104,)

XV. — Jacques II, chevalier des ordres, vicomte de Tours, baron de Semblançay, seigneur de la prévôté de Neuvy, et châtelain des Ponts de Tours, assista, comme ses frères, à l'assemblée pour la réformation de la Coutume de Touraine et mourut le 27 novembre 1579 ; il avait épousé Gabrielle de Sade, dont il eut :

1° Jean II, baron de Semblançay après son père et qu’il mourut sans postérité, laissant tous ses biens à sa soeur Charlotte qui suit.

XVI. — Charlotte de Beaune, baronne de Semblançay, héritière son frère, porta tous ses domaines à son premier mari, Simon de Fizes, baron de Sauves, en Lauguedoc, secrétaire d'État.

Devenue veuve, en 1529, elle épousa en secondes noces François de la Trémoille qui suit. (Voy. R.)

 

 

MAISON DE LA TRÉMOILLE (branche de Noirmoutier. )

Armes : d'or, au chevron de gueules, accompagné de trois aiglettes d'azur, membrées et becquetées de gueules.

XVI. — François de la Trémoille, marquis de Noirmoutier, mort en 1608 (fils de Claude, baron de Noirmoutier et de Mornac, en 1556, et d'Antoinette de la Tour-Landry); il épousa en 1584, Charlotte de Beaune, morte en 1617.

De ce mariage est sorti un fils unique, Louis Ier, vicomte de Thouars, marquis de Noirmoutier qui suit.

XVII. — Louis 1er, vicomte de Thouars, marquis de Noirmoutier mort le 24 septembre 1613. Il épousa, en 1610 , Lucrèce Bohier, morte en 1666, fille aînée de Vincent Bohier et de Marie Hotman. Ils eurent :

1° Louis II qui suit; 2° François, baron de Chateauneuf, mort jeune.

XVIII. — Louis II, duc de Noirmoutier, en mars 1650, vicomte de Tours , etc., mort le 12 octobre 1660 ; il avait épousé au mois de novembre 1640, Renée-Julie Aubery, morte en 1679, fille unique de Jean Aubery et de Françoise le Breton de Villandry. Ils ont laissé des enfants. (Voy. S.)

NOTA. Vers cette époque, la baronnie de Semblançay passa dans la Maison d'Albert de Luynes : mais par suite de quelle transaction eut lieu cette permutation ? C'est un nouveau problème qui attend une solution que je me trouve, je l'avoue humblement, dans l'impossibilité de donner.

 spectacle son et lumiéres scénoféerie de semblançay (3)

 

MAISON D'ALBERT DE LUYNES.

Armes : écartelé aux 1 et 4, d'or au lion armé, lampassé et couronné de gueules (qui est d'Albert ; aux 2 et 3) de gueules à 9 macles d'or, accolés 3, 3, 3 (qui est de Rohan).

XVII. — Louis-Charles, duc de Luynes et de Chevreuse, marquis comte de Tours, baron de Rochecorbon et de Semblançay, seigneur de la Bourdaisière, pair et grand fauconnier de France, etc., mort le 20 octobre 1690 (fils de Charles d'Albert, duc de Luynes, etc., mort en 1631, et de Marie de Rohan, dame de Montbazon , morte en 1679). Il épousa 1° Marie Séguier, marquise d'O, morte le 13 septembre 1651 ; 2° en 1661 , Anne de Rohan, morte le 19 octobre 1684, fille d'Hercule de Rohan et de Marie de Bretagne d'Avaugour ; 3° en 1685, Marguerite d'Àligre, morte sans postérité le 26 septembre 1722, fille d'Etienne II d'Aligre et de Jeanne Luillier, sa première femme. Du premier lit sont issus :

1° Charles-Honoré qui suit; 2° deux fils morts en bas âge ; 3° cinq filles.

Du second lit vinrent :

4° Louis-Joseph, prince de Grimberghen, comte de Wertingen-Hohenreichen, qui a fait branche ; 5° cinq filles.

XVIII. — Charles-Honoré, duc de Luynes, de Chaulnes et de Chevreuse, vidame d'Amiens , maréchal do France, comte de Tours, baron de Rochecorbon et de Semblançay , seigneur de la Bourdaisière, mort le 5 novembre 1712. II épousa le 3 février 1667, Jeanne-Marie Colbert, morte le 26 juin 1732 (fille aînée de Jean-Baptiste Colbert, ministre d'État et de Marie Charron de Menars). De cette alliance vinrent :

1° Un fils mort à cinq ans; 2° Honoré-Charles, qui suit;

3° Louis-Auguste ; 4° Louis-Nicolas, comte de Châteaufort le 9 juillet 1701 ; 5° quatre filles.

XIX. Honoré-Charles, duc de Chevreuse-Montfort et de Luynes, de Tours, baron de Rochecorbon et de Semblançay , seigneur de la Bourdaisière, mort le 13 septembre 1784. Il avait épousé le 18 février 1694, Marie-Anne-Jeanne de Courcilon, fille unique de Philippe de Courcillon , marquis de Dangeau, gouverneur de Touraine, etc., et de Françoise Morin, sa première femme. Ils ont laissé :

1° Charles-Philippe qui suit; 2° Paul, comte de Montfort. cardinal en 1755 ; 3° deux filles entrées en religion.

XX. — Charles-Philippe , duc de Luynes et de Chevreuse , pair de Erance, comte de Montfort et de Tours, baron de Rochecorbon et de Semblançay, seigneur de la Bourdaisière. Il épousa 1° le 24 février 1710, Louise-Léontine-Jacqueline de Bourbon-Soissons, princesse de Neufchâtel et de Vallengin, comtesse de Dunois , morte le 11 janvier 1721, fille aînée de Louis-Henri, légitimé de Bourbon-Soissons , et d'Angélique-Cunégonde de Montmorency-Luxembourg ; 2° le 5 janvier 1732, Marie Bruslart, fille de Nicolas Bruslart, baron de la Borde et de Marie le Bouthillier de Chavigny (depuis duchesse de Choiseul). Il eut du premier Ut : 1° Marie-Charles-Louis qui suit ; 2° deux filles mortes au berceau.

XXI.—Marie-Charles-Louis, duc de Chevreuse, prince de Neufchâtel et de Vallengin, comte de Tours, baron de Rochecorbon et de Semblançay, seigneur de la Bourdaisière, comte de Dunois. Il avait épousé: 1° le 1er janvier 1725, Thérèse-Pélagie d'Albert-Grimbergben sa parente, morte en 1726, S. P.; 2° le27 avril. 1738, Henriette-Nicolle Pignatelli-d'Egmont, fille de Procope-Marie d'Egmont, duc de Gueldres et de Juliers et de Henriette-Julie de Durfort-Duras, baron de Sérignan.

Du second lit vinrent : 1° Charles-Marie-Léopold d'Albert (tige des ducs de Chaulnes, éteinte à la fin du XVIIIe siècle) ; 2° Louis - Joseph - Charles - Amable qui suit ; 3° une fille mariée à Marie-Joseph-Louis, duc de Pecquigny, sou cousin, chef de la branche des ducs de Chaulnes.

 XXII. — Louis-Joseph-Charles-Amable, duc de Luynes, comte d'Albert et de Tours, pair cjf France , marquis de Cinq-Mars et de Dangeau, baron de Langeais, Rochecorbon et Semblançay, mort le 21 mai 1807.

Il assista à l'assemblée des États-Généraux tenue à Tours le 16 mars 1789 et fut le dernier baron de Semblançay. Il épousa le 16 avril 1768, Guyonne-Élisabeth-Josèphe de Laval-Montmorency dont il n'eut qu'un fils qui a continué la maison d'Albert jusqu'à notre époque. (Voy.V.)

Avant de fournir les justifications que j'ai promises. je crois devoir déclarer ici, encore une fois, que si je considère cette monographie comme étant infiniment plus exacte que celle de Chalmel, je ne me dissimule pas, néanmoins, qu'elle peut laisser, en deux ou trois endroits, quelque chose à désirer; j'émets donc le voeu que des investigations ultérieures viennent confirmer ou démentir mes assertions ; mon unique désir étant la manifestation de la vérité si indispensable dans les recherches généalogiques et historiques.

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IIP Pièces justificatives.

(A.) 1070. « Adelelme, seigneur de Semblançay, dont la maison était autrefois fort considérable en France , fonda « vers l'an 1070, dans ses domaines, le prieuré de St- Martin de Semblançay, du consentement de Rosalde, son épouse. Il donna l'église de St-Martin de Semblançay au monastère de Marmoutier. (Histoire de Marmoutier par D. Martène. t. 1. p. 197.)

(B.) 1083. « Guanilon, religieux de Marmoutier, assista à la mort d'Àdelelme de Semblançay, vers l'an 1083. Ce dernier avait un frère nommé Robert qui lui succéda. (Idem p. 169.)

(C.) 1105. « Robert de Semblançay se fit religieux à Marmoutier, en 1105.

D. était déjà âgé à cette époque; et du consentement d'Ameline, sa femme, et d'Adelelme, son fils ; « il fit une donation à l'abbaye de Marmoutier: » (Idem p. p. 169 et 280.)

(D. 1100. Testes sunt Rotbertus de Simpliciaco, cujus filiam « habebat ipse Johannes de Aluia in uxorem, etc. Actum est hoc anno Domini M° C°, » (Cartulaire de Touraine, f° 205, cité par d'Hozier, registre 3. p. 12).

(E.) 1118 « Erant autem cum Fulcone Adelelmus de Semblanciaco, etc. etc. » (Spicilegium, in 4°, t. 10. p. 501.)

 (F.) 1180. ,,.. Testes, Philippus de Semblentiaco, etc. » ( Liber compositionum ecclesiae Turonensis ; f° 21, v° et 32 r°, cité par d'Hozier, registre 3, p. 16.)

(G.) 1236. « Et Misires Roberz de Perrenai ot ij filles desqueles Misires Herberz Turpin ot l'ainznée o toute la baronnie de Semblançay ; si comme il est apparissant, que Misires Rotro de Montfort qui ele fut fame, ot et tint toute la baronnie, et l'autre fu mariée à Monseigneur Gui Turpin sans riens prandre eu la baronnie et n'ot qu ce qui li fut donné en mariage. » « Encore à icelui Rotro de Montfort cels de Chastiau en Egou (sic) et cels de St-Christofle en Toraine, par la resonde ce qu'il a la fille ainsnée, Monseigneur Hugues Daluie, jà soit ce qu'il a deus autres filles desquels la seconde est mariée et n'a que C. livres de rente en mariage. « (Enquête sur l'usage des comtés de Touraine, d'Anjou, et du Maine, dressée vers l'an 1260, citée par d'Hozier, registre 3, p. 28.)

 (H.) 1248. « Isabelle de Perrenay et Marguerite d'Aluye. » (Voir ci-dessus (G.)

« Universis, etc. Hugo de Aloya, miles, dominus Castellorum in Andegavia, etc. Has vero donationes et confirmaciones supra dictas, Aaliz, uxor mea ; Margarita Constancia et Ysabella, filiae meae, laudantes et approbantes, etc. Datum mense julio, anno Domini M° CC°. XL° octavo. » (Archives de l'abbaye de la Clarté en Touraine. Cité par d'Hozier, registre 3, p. 30 bis r°.

(I.) 1257. « Universis, etc. Rotrodus, dominus Montisfortis , Castellorum Semblancii, et Sancti Christophori in Turonia et Margarita (d'Aluye), ejus uxor, salutem, noveritis quod cum, etc. Actum anno domini M° CC° L°. « septimo, mense julio. » (Archives de l'abbaye de la Clarté. Voir d'Hozier, registre 3. p. 29.)

(J.) 1258 « Noverint universi, etc. Nos igitur, Rotrodus Montisfortis, Semblancii et Sancti X, pofori inTuronia, dominus et Margarita, uxor mea, scientes, etc, Et maxime ad preces Margaritse, uxoris meae, volumus, etc. Actum est hoc anno domini M° CC° L°, « octavo, mense julio. » (Archives de l'abbaye de St-Florent de Saumur. Voyez d'Hozier, registre 3, p. 130 bis r°.)

(K.) 1268. « Universis, etc. Rotrodus de Monteforti, miles, etc. Noveritis quod bonse mémorise Margareta , « domina de Castellis, in Andegavia, quondam uxor mea « dédit et legavit in ultima voluntate sua.... conventui de Claritate, decem solidos annui redditus ad pictanciam pro anniversario suo faciendo, super servicia sua de Sancto X, poforo capiendos sicut in testamento suo vidimus contineri, etc, Datum anno Domini M°CC°LX°. octavo, mense auguste.  (Archives de l'abbaye de la Clarté en Touraine. (Voyez d'Hozier, registre 3. p. 29.)

(L.) « Marguerite, (fille aînée de Hugues d'Aluye et d'Alix, sa. femme (voyez H), baronne de Châteaux et de St-Christophe, porta ces deux terres, comme fille aînée de Hugues VI, à Rotrou de Montfort, chevalier, seigneur de Montfort du Maine et de Semblançay, son mari; elle ne vivait plus en 1268 (voyez K.), époque à laquelle son mari ratifia une donation qu'elle avait faite par testament à l'abbaye de la Clarté-Dieu. De leur mariage naquit Jeanne de  Montfort qui vivait en 1265, et fut femme de Jean l'Archevêque, sire de Parthenay.

De leur union vint Isabaud de Parthenay, dame de Montfort-le-Rotrou, mariée, par contrat du 22 juillet 1315, avec Jean IV d'Harcourt, vicomte de Châtellerault ; elle était soeur de Jean l'Archevêque, père de Guillaume, seigneur de Parthenay, de St-Christophe et de Semblançay. » (Laroque, (Maison d'Harcourt), t. 1, pp. 366, 368 et 632, t. 2, p. 1700. D'Hozier, registre 4, p. 29, r° et v°.)

(M.) 1282. « Jeanne de Montfort. Universis, etc, Gulllelmus, dictus Archiepiscopus, dominus Parthen. et Johanna, ejus uxor, salutem in Domino, etc. Datum anno Domini M° CC°, octogesimo secundo die Martis, etc. » (Archives de l'abbaye de la Clarté-Dieu. Voir d'Hozier , registre 3, p. 130 bis v°.) Cet acte est la confirmation et concession à l'abbaye de la Clarté-Dieu, de divers biens achetés par ce monastère à l'ordre de St-Lazare de Jérusalem.

(N.) Maison de Montfort du Maine. (Voy, Ménage, p. 205.)

(0.) de l'Archevêque. Voy. Duchesne. (Chatillon), p. 486. (Dreux), p. 68 et Laroque.)

(P.) d'Harcourt. (Voy La Roque, 1.1, table 9, Le P Anselme, v., p. 124 et suivantes. Les frères Ste-Marthe, t. 1.

(Q). de Melun. (Voy. Moreri 1759. Laroque (d'Harcourt) t. 1, p. 368. Duchesne. (Dreux), p. 120.)

(R.) de Beaune. Le P. Anselme, t. 8, p. 285. Moréri, 1759. De Mareuil.

(S). La Trémoille. (Le P. Anselme, t. 4, p. 160. Moréri, 1759. De Marolles.

(T) d'Alençon. Art de vérifier les dates, t. 2., in f° p. 885. Le P. Anselme, t. 4, p. 269.

 (U) d'Albert de Luynes. Le P. Anselme, t. 4, p. 266. Moréri, édit, 1759.

A. DE LA PONCE. Société archéologique de Touraine.

 

 

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L’Archéologie source de l’Histoire - Le château médiéval de Semblançay (département d'Indre-et-Loire) <==