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PHystorique- Les Portes du Temps
30 mars 2020

Le château féodal d'Harcourt de Chauvigny et les Vicomtes de Chatellerault

Le château féodal d'Harcourt de Chauvigny et les Vicomtes de Chatellerault

Le château féodal d'Harcourt s'éleva vers le XIIIe siècle sur l'emplacement du fief de Motte où existait déjà un ouvrage fortifié. Le château d'Harcourt est situé au nord à 30 mètres du château baronnial.

Il domine à l'est la jolie vallée des sources du Talbat.

Il se compose de deux bâtiments juxtaposés dont un seul, le corps méridional, est assez bien conservé, et une enceinte extérieure appuyée au dehors par des contreforts formés de tours pleines et de meurtrières. Une grande porte d'entrée ogivale donne sur la rue Saint-Pierre où on remarque les rainures de la herse qui la fermait.

 Le corps de logis méridional, appelé autrefois « tour d'Harcourt » est un quadrilatère de 9 mètres de largeur sur 10 mètres environ de profondeur, avec de fortes murailles, des galeries de guet dans le haut et des pignons élevés que surmontent de gros fleurons. Au rez-de-chaussée est l'ancienne prison seigneuriale de la baronnie : salle voûtée ouverte par une porte en ogive sur le préau inférieur, deux cachots sont placés au-dessous où la lumière passe par des trapes à claire-voie. A l'extrémité à l'est est une étroite ouverture barrée et au plafond s'ouvre un conduit.

Au premier étage était une salle d'habitation où on accédait par un escalier en pierre donnant sur le préau supérieur et aujourd'hui détruit. L'entrée ogivale est convertie en fenêtre. La pièce est éclairée par deux fenêtres à double cintre extérieur donnant sur la Vallée. Un escalier en pierre à vis conduit à l'étage supérieur converti en grenier.

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Dans les attaques que les châteaux eurent à subir pendant la guerre de cent ans et les guerres religieuses, le haut de la partie sud du rempart fut emporté par l'artillerie française installée sur les coteaux de la Grondine.

 Il fut remplacé par un mur de clôture au siècle dernier.

Le bâtiment septentrional ne subsiste qu'en partie pour le logement du gardien. La chapelle était placée sur la gauche ; les cuisines se trouvaient dans l'angle nord-ouest du préau supérieur ; la citerne existante est moderne ; dans le préau inférieur existait un puits aujourd'hui disparu. Les remparts entourent les deux préaux au nord, au sud, à l'ouest, où ils rejoignent les corps de logis qui bordent à pic la vallée à l'est.

En 1923 les murs d'enceinte furent dérasés ainsi que les tours et recouverts du chapeau en tuiles existant.

La porte d'entrée du château avait pont-levis ; elle s'ouvre au travers d'un pavillon enchassé vers le milieu de la muraille ouest. Ce pavillon renferme un poste de guet. Un escalier à vis conduit au sommet à une pièce voûtée qui gagnait le chemin de ronde des remparts.

Les fossés extérieurs étaient en partie comblés en 1687.

Quelques traces de peintures anciennes sont visibles dans la partie supérieur du logis septentrional.

Le château passa à l'époque de la Révolution dans le domaine de la Nation. Il a été confié aux soins de la Société des Antiquaires de l'Ouest.

L'ancienne rosace de la chapelle et le baptistère primitif de l'église Saint-Pierre sont recueillis à gauche dans la cour du Château.

Au XIXe siècle, l'ancien château d'Harcourt était connu sous le nom de la « prison » ; on y conduisait les prisonniers. Il y a encore quelques années l'administration municipale y recueillait les indigents et les cheminaux voyageurs.

 

 

LA SEIGNEURIE.

Le fief du Château appartenait de très ancienne date, aux Vicomtes de Chatellerault.

En 1259, Geoffroy Ier de Lusignan (seigneur de Jarnac) épouse en secondes noces Jeanne de Châtellerault (av. 1243-1315), fille d'Aimeri II (v. 1170-1242), vicomte de Châtellerault (1239-1242) et d'Agathe de Dammartin (v. 1215-1268) dame de Lillebonne

 

1263, 25 juin : Geoffroy Ier de Lusignan, seigneur de Jarnac et de Château-Larcher, fait hommage lige à Hugues, évêque de Poitiers, pour des terres à Chauvigny et à la Plaine, qu'il tient du chef de son épouse, Jeanne de Châtellerault, laquelle la tenait de sa mère, Agathe.

 

A tous ceux qui prendront connaissance de la présente lettre, Geoffroy de Lusignan, seigneur de Jarnac et Château-Larcher, salut dans le Seigneur.

Vous saurez que le révérend père Hugues, évêque de Poitiers par la grâce de Dieu, nous a reçus en hommage au lige des terres situées à Chauvigny et à La Plaine ou ailleurs avec ses dépendances, que noble dame Agathe, vicomtesse de Châtellerault tenue par le même évêque en hommage au lige au moment de sa mort.

Cette terre est connue pour nous appartenir en vertu du mariage d'une noble dame, à savoir, ma femme Jeanne, la fille d'un homme noble, Jean le vicomte, et la susdite Agatha, anciennement vicomtesse Châtellerault.

Pour lequel nous avons fait une collecte au même père jusqu'à trois et vingt livres en argent courant, que nous avons payé au même père en espèces.

 En foi de quoi nous avons remis au même père une lettre renforcée du sceau de notre sceau.

Donné le lundi précédant la fête des Apôtres Pierre et Paul en l'an de grâce en l'an de grâce 13

  

Universis presentes litteras inspecturis, Gaufridus de Leziniaco, dominus Jarnaci et Castri Achardi, salutem in Domino.

Noveritis quod reverendus pater Hugo, Dei gratia Pictaviensis episcopus, nos recepis in homagium ligium de terra sita apud Calvignacum et apud la Plaine vel alibi cum pertinenciis suis, quam nobilis domina Agatha quisdam vicecomitissa Castri Eraldi ab eodem episcopo tenebat in homagium ligium tempore mortis sue.

Qua terra ad nos ratione maritagii nobilis domina, uxoris mea videlicet Joanne filie nobilis viri Johannis vicecomitis et Agatha predicte quondam vicecomitisse Castri Eraudi dinoscitur pertinere.

Pro quibus eidem patri, rachatamentum fecimus usque ad tres vigintas libras monete currentis, quas eidem patri solvimus in pecunia numerata. In cujus rei testimonium, eidem patri dedimus litteras sigilli nostri munimine roboratas.

Datum die lune ante festum apostolorum Petri et Pauli, anno Domini m° cc° lxiii°.

 

 

Jeanne de Châtellerault épouse en 1285 Jean II d'Harcourt, la Vicomté de Châtellerault et le fief de Chauvigny passèrent à la famille d'Harcourt.

 

 Le château existait à cette époque ; Jean II lui donna le nom d'Harcourt pendant son séjour à Chauvigny ; il en fit également hommage à l'évêque Gauthier de Bruges.

La famille d'Harcourt originaire de Normandie était l'une des plus considérables de France.

 

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JEAN II D'HARCOURT  1290-1302

Jean II d'Harcourt, dit le Pieux, était le troisième fils de Jean I, sire d'Harcourt, et d'Alix de Beaumont.

Il appartenait à une famille qui, comme beaucoup d'autres à cette époque, s'attribuait des origines lointaines et fabuleuses. Tantôt elle revendiquait comme ancêtre Antenor, fils de Priam, tantôt elle se contentait plus modestement de remonter à Bernard, dit le Danois, descendant des anciens rois de Danemark et proche parent de Rollon (1).

Il est certain, en tout cas, que par leurs alliances avec de puissants seigneurs de Normandie, par les fiefs nombreux et importants qu'ils y possédaient, les sires d'Harcourt tenaient dans cette province un rang considérable. Ils ne tardèrent pas d'ailleurs à faire figure sur un plus grand théâtre.

 

En 1267, Jean II d'Harcourt se trouvait, ainsi que son père, au nombre des chevaliers qui accompagnèrent Saint-Louis au siège de Tunis (2).

Le 1er mars 1284, il figurait parmi les barons et les prélats qui assistaient « dans la cour du Parlement » au jugement par lequel le roi de Sicile fut débouté des prétentions qu'il émettait sur la succession d'Alphonse de Poitiers (3), et la même année, il prenait également part à la délibération des seigneurs qui, consultés par Philippe le Hardi, déclarèrent qu'il y avait lieu d'accepter pour le second fils du roi, Charles, comte de Valois, la couronne d'Aragon offerte par le pape Martin IV. Cette dernière décision eut, comme on le sait, pour conséquence, la désastreuse expédition que Philippe le Hardi conduisit de l'autre côté des Pyrénées et dans laquelle Jean d'Harcourt joua un rôle important, car il y était maréchal de l'ost, c'est-à-dire qu'il avait, sous les ordres du connétable, la direction de l'armée.

Dix ans plus tard, il commande sur mer. La guerre ayant éclaté, au mois de décembre 1294, entre la France et l'Angleterre, Philippe le Bel, par lettres patentes de mai 1295, désigna Mathieu de Montmorency et Jean d'Harcourt comme « conduiseurs » d'une flotte qui devait jeter un corps de débarquement sur la côte anglaise (4).

L'opération ne réussit pas (5) et la façon dont elle avait été conduite suscita de vives critiques. On n'hésita pas à accuser les deux chefs de l'expédition, non seulement d'impéritie, mais même de trahison (6). Et, quoique ces accusations ne paraissent guère fondées, surtout la dernière, le roi de France enleva aux deux amiraux le commandement qu'il leur avait confié. Jean d'Harcourt trouva, il est vrai, une sorte de compensation dans l'amitié que le frère du roi Charles de Valois, ne cessa de lui témoigner, et lorsque ce dernier partit au mois de mai 1301 pour l'Italie, en vue de la conquête de la Sicile (7), Jean d'Harcourt l'accompagna en qualité de connétable et de maître de son hôtel (8). Mais Philippe le Bel, étant entré en conflit avec le pape Boniface VIII, rappela son frère et Jean d'Harcourt mourut en Italie pendant le voyage de retour (9) (20 décembre 1302).

Il est probable qu’au cours de cette existence agitée, Jean II d'Harcourt ne résida pas souvent dans sa vicomté de Châtellerault, et, en fait, son nom apparaît rarement dans des chartes relatives au Poitou (10).

 On le trouve en discussion, au mois de décembre 1282, avec l'abbé de Noaillé et sans doute, à cette occasion, fit-il preuve de la violence de caractère que l'on constate chez tous les membres de la famille d'Harcourt (11), car des lettres de Philippe le Hardi enjoignent au sénéchal du Poitou d'obliger le vicomte de Châtellerault à libérer les religieux ou leurs hommes s'il a mis la main sur quelqu'un d'eux et à leur restituer leurs biens meubles dont il se serait emparé, moyennant quoi, l'abbé de Noaillé devra, de son côté, s'efforcer de faire lever l'excommunication prononcée contre Jean d'Harcourt et ses gens (12).

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Mariage de Jean II d'Harcourt avec Jeanne de Châtellerault

 

Jean II d'Harcourt est veuf d'Agnès de Lorraine.

 

Jean II d'Harcourt épouse en 1275 Jeanne de Châtellerault, fille d'Aymeric II de Chatellerault et d'Agathe de Dammartin, Dame de Ponthieu

Jean d'Harcourt eut de sa femme Jeanne de Châtellerault, un fils qui lui succéda comme vicomte de Châtellerault.

 

Jean IV d'Harcourt fut tué à la bataille de Crécy en 1346. Il avait donné en 1333 « a sa chière et amée suer Aalis de Harecourt son chastel de Chauvigné en Poytou par vertu des convenances de son mariage avec nous Andrieu de Chauvigny seigneur de Chastel-Raoul et Vicomte de Brosse. » (Collection de Gaigniers, Biblioth. Nation.).

 

Le château passa ainsi à la famille des Chauvigny-Châteauroux.

C'est cet André de Chauvigny qui périt dans un combat près de Chauvigny la veille de la Bataille de Maupertuis en 1356 et comme il n'avait pas d'enfant, le fief retourna aux d'Harcourt.

Plus tard, Jean VII d'Harcourt, après l'avoir donné, puis retiré à son fils naturel Loyset, vendit le château et la châtellerie le 27 mars 1447 à Charles Ier d'Anjou, comte du Maine.

Le 21 mai 1447 Charles Ier échangea le château avec l'évêque de Poitiers, Guillaume V de Charpagnes.

A partir de 1447 la Châtellerie demeura unie à la baronnie de Chauvigny sous l'autorité directe des évêques.

 

Les Armes de la famille d'Harcourt étaient de gueules à deux fasces d'or.

Les châtelains avaient droit de haute justice.

En 1377 les fourches patibulaires dressées sur la terre du châtelain s'élevaient au lieu- dit « La Coste ».

La justice était représentée par un sénéchal assisté d'un greffier et d'un procureur criminel du seigneur.

 

LES FIEFS.

Le primitif manoir de la Motte paraît s'être élevé à quelques pas à l'ouest du Château. « Le logis de la Motte devant le Chastel de Monseigneur d'Harecourt » une « grant maison assise au querroy » « un logeys assis ès barrières ».

Deux fiefs ruraux portaient le nom d'Harcourt, l'un situé paroisse Saint-Léger, près d'Artiges, appelé « les Cueilles d'Harcourt », l'autre dans la paroisse de Saint-Pierre-les-Eglises, situé près de la Croix des Eglises et appelé simplement « fief d'Harcourt ».

Le fief de la Perchaie, qui était d'une véritable importance, relevait de la Châtellenie d'Harcourt au franc devoir d'un gant blanc valeur douze deniers. La « Maison de la Tousche de Virecq », l'hébergement et le bois de la Galizière, paroisse des Eglises, dépendaient du Château. Une terre de la paroisse de Chasseneuil, les fiefs de la Guérinière et de la Gaudinière, paroisse de Pouzioux ; de la Cormaillère, paroisse de Dissay ; de Verre, paroisse de Saint-Georges-les-Baillargeaux, en dépendaient également.

Le compte de Mathelin Laurens (XIVe siècle) présente un ensemble très précis de la Seigneurie d'Harcourt, très peu d'années avant la session aux évêques de Poitiers Nous y trouvons : des maisons à Chauvigny, le moulin de Miler « es-barrières » de Chauvigny, des « moulins, escluze et pescherie... assis en Vienne au-dessous du pont de Chauvigny » (le moulin des Dames) ; des prés : le pré de Groussart, le pré du Ponteriau et le « pré du dessoubz de la maison Thomas Bernier » ces deux derniers communs entre le sire d'Harcourt et l'évêque baron ; des pièces de terre et des bois; des droits de pasquier à la Mareuille, à Archigny ; des taillées à Virée, la Guastine, Puymarein, Ainsec, Cubors, le Bruilh ; des prélèvements en nature (agneaux, etc.) à Ainsec, la Chauvalière, la Triaudère, la grant Foucaude, la petite Foucaude, la Bérigère (Brigère), la Breuillaizières (Brelaizières) ; du seigle à la Touze, des cerises à Ainsec, du sel à Chauvigny et de la cire.

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Un droit de péage, a Chauvigny, le montant des récoltes, le détail des sommes reçues pour cens ou pour fermages d'immeubles ou de droits, le montant des « amendes et exploiz de justice », les produits du droit d' « espaves », etc...

La Seigneurie avait un four banal au carroir Piet, à côté de la « Maison de Jehanne Piette ».

Dans les détails de la dépense, on relève dans le compte « guages de Pierre Rivaut sénéchal », C sous, « a Loys de Montfreule, capitayne du chastel » C sous, « pour les guages du recepveu tant pour ledit office que pour l'office

du procureur civil » C sous et (pour l'année) XII bardeaulx de foing pour son cheval », guages de Perrin de la Sale pour sa charge de procureur crimineux et pour tenir son greffe, XXX sous ».

Les Archives départementales renferment d'autres comptes de recette et dépense de la Châtellenie, redigés par le même Laurens et par Guyot Perret, châtelain et receveur de Madame Alix d'Harcourt (dossier G. 40).

 

 

Chauvigny et les Chauvinois / Pol Jouteau

Histoire de Châtellerault.  par Alfred Hérault

 

 

 

Généalogie des maisons de Meulan et d’Harcourt, seigneur de d’Elbeuf (Suite) <==.... .... ==> Église Saint-Pierre de Chauvigny

 

 

 


 

Le Pont Henri IV de Châtellerault, monument Historique du XVIe siècle.

Les monuments anciens, consacrés à un usage public, doivent être envisagés sous divers aspects dont l'ensemble, réuni, condensé et soumis à une étude approfondie, conduit à des déductions profitables à la vérité. Et les faits sont d'autant plus certains qu'ils sont justifiés par des textes contemporains dont l'authenticité défie la critique.

 

 

 

Mesnie d'Augerolles

ReDSC_0531constitution d'un campement seigneurial du XVe siècle et la vie quotidienne de nobles en voyage.
Démonstrations de combats et d'armes de traits.
Présentation d'armement, de calligraphie et de chirurgie.
Tentes ouvertes visitable par le public.

https://www.facebook.com/pg/mesniedaugerolles

 

 

(1) DE LA ROQUE, Histoire généalogique de la famille d'Harcourt, Preuves, l,ome III, p. 1. -- Tome IV, suppl., p. 19. — Ce Bernard serait d'ailleurs descendu d'Anténor, tome III, p. 4.

(2) Recueil des Historiens de France, tome XX, p. 307.

(3) LANGLOIS, Textes relatif.s à l'histoire du Parlement, p. 118, n° LXXXVI.

(4) « Recette faite par Mgr d'Harcourt en l'office de navie des gens nostre sire le Roy dès le mercredi après l'Ascension jusque à la Saint-Martin d'y ver avec les noms des chevaliers que Mgr de Harcourt mena o lui as voiage de la mer. » Bibliothèque nationale, nouvelles acquisitions, Fonds français, 2.628, f° 7.

(5) « redierunt nihil acto », Recueil des Historiens de France, tome XXI, p. 634. — BOUTARIC, Notes et Extraits des documents inédits, tome XX, p. 37.

(6) « ... potuisset tune, ut dicebatur, totus exercitus qui erat in navibus de gente Francorum totam de facili Angliam occupasse si non auctoritas dictorum amiralium obstitisset... » Chronique de Nangis, page 291. C'était une singulière exagération, car Jean d'Harcourt n'avait pas deux mille hommes d'armes sous ses ordres. LA RONCIÈRE LE NOURY, Revue des questions historiques, tome 60, 1896.

(7) J. PETIT, Charles de Valois, Paris, 1900.

(8) « Estoit le mestre connestable et sire d'ostel et de table », GEOFFROY DE PARIS, Recueil des Historiens de France, tome XXII, p. 90.

(9) La chronique en vers attribuée à Geoffroy de Paris dit à ce sujet, peut-être avec plus de déférence pour la rime que de respect pour la vérité :

« Mes au retorner il mourust

« Je n'en dis plus ; ce fu damage

« Car il estoit et preus et sage. »

Recueil des Historiens de France, tome XXII, p. 90, vers 154 et suivants.

(10) En 1281, il rendit hommage à Gautier, évêque de Poitiers, pour ses terres de Chauvigny, de la Plante et de la Peirate. DE LA ROQUE, Histoire généalogique de la famille d'Harcourt, tome I, p. 346 ; tome II, p. 226 ; tome IV, p. 1419.

En 1292, un accord intervint entre Jean d'Harcourt et sa femme Jeanne de Châtellerault, d'une part, et Pierre de Baudiment, chevalier, d'autre part, au sujet, de droits et de devoirs que les premiers réclamaient sur la terre de Baudiment. DE LA ROQUE, ut supra, tome 1, p. 346 ; tome III, p. 229.

(11) Cette violence se manifesta particulièrement, en ce qui concerne Jean III d'Harcourt, dans une querelle qu'il eut avec un de ses voisins de Normandie, le sire de Tancarville, au sujet de la possession d'un mouton et qui prit des proportions épiques.

(12) « ... fuit ordinatum quod d. Johannes deliberabit gentes d. abbatis sive religiosos, sive clericos, sive laicos, si quos tenet et quod omnia bona rnobilia d. abbatis capta per d. J. in manu vestra ponantur per vos reddenda d. abbati... » BOUTARIC, Actes du Parlement, tome I, p. 379, n° 511.

 

 

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