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PHystorique- Les Portes du Temps
26 décembre 2018

Le 16 août 1158 Henri II roi d’Angleterre rasa les murailles et le château de Thouars, l’église Saint-Médard fut brûlée.

Le 16 août 1158 Henri II roi d’Angleterre rasa les murailles et le château de Thouars, l’église Saint-Médard fut brûlée (2)

Henri II, roi d'Angleterre (Henricus Rex Anglorum), qui avait juré d'exécuter le testament de Geoffroy Plantagenêt, son père, obtint du pape Adrien IV, son compatriote, la honteuse autorisation de se parjurer, et marcha contre son frère Geoffroy d'Anjou, pour lui disputer les domaines de la maison d'Anjou.

 Le roi de France Louis VII, aussi coupable que le pape, se tourna du côté de Henri II (1156). Geoffroy se prépara à la résistance et quelques seigneurs vinrent lui prêter main forte. Le vicomte de Thouars fut de ce nombre. Avec les moyens dont disposait Henri II, la lutte ne pouvait être longue.

Elle se termina par la prise des châteaux de Chinon, Loudun et Mirebeau. Geoffroy d'Anjou spolié fut obligé de se soumettre aux exigences du vainqueur et de se contenter d'une pension pour vivre.

Devenu duc de Bretagne en 1157, il mourut à Nantes le 26 juillet 1158.

 

 

L'ambition de Henri II se réveilla à la nouvelle de cette mort; il réclama la succession de son frère, et à force d'intrigues il obtint bientôt le comté de Nantes.

 A peine installé dans ses fonctions, Henri songe à faire la guerre au vicomte de Thouars, à qui il ne pouvait pardonner d'avoir secouru Geoffroy d'Anjou lors du siège  de Chinon.

Comme nous l'avons vu, il était difficile de résister au roi d'Angleterre.

Le château de Thouars était cependant en état de supporter un long siège, et, lorsque l'ennemi se présenta devant cette place le mercredi 16 août 1158,  le vicomte et les habitants étaient préparés à une défense opiniâtre. Mais Henri gagna à prix d'argent une portion de la garnison et entra dans la ville, à la stupéfaction générale, le surlendemain de l'attaque.

Le vicomte n'eut que le temps de s'échapper. Il se réfugia à Puy-Béliard près de Chantonnay en Vendée.

 Henri II rasa les murailles et le château de Thouars,  l’église Saint-Médard fut  brûlée et installa Briant de Martigné dans la ville pour la garder.

C'était la seconde fois depuis le commencement du XIIe siècle que le château de Thouars était détruit. La ville n'avait pas le temps de se rebâtir.

 

 1159 ou 1160. Laidet Chabut, fait prisonnier lors du siége de Thouars et délivrés sur les prières de l'abbé de Saint-Laon donne à l'église de ce nom une partie de la terre de Celles, en présence de Henri, roi d’Angleterre, et de Brian de Martigné, gouverneur de Thouars.

Quoniam quorumdam hominum in tantum exercuit perversitas ut veritatem fugiant, falsitatem struere nitantur. Ne instituta bonorum talium deleat iniquitas, posteris notum facere volumus quod Laidetus Chabut, in obsidioneToarcii ab Henrico rege Anglie captus, in Normanniam cum aliis vinctus ductus est.
Parce que la perversité de certains hommes les a jusqu'à présent entraînés à fuir la vérité, ils s'efforcent de construire le mensonge. De peur que l'iniquité ne détruise les institutions de ces biens, nous voulons faire savoir à la postérité que Laidetus Chabut, fait prisonnier par Henri roi d'Angleterre au siège de Thouars, fut conduit captif en Normandie avec d'autres.


 Postea vero, precibus Petri abbatis Sancti Launi et canonicorum, a vinculis absolutus, in presentia prefati regis et eodem concedente rege, dedit ecclesie Beati Launi et canonicis ibidem Deo servientibus partem illius terre que ab incolis illius loci dicitur terra de Cellis, sub hac conditione quod ipse et quicumque ei succederet in hereditatem helemosinam illam a Toarcia et ab Andegavia immunem ab omni servitio custodiret.
Plus tard, cependant, à la prière de Pierre, l'abbé de Saint Laon et des chanoines, il fut libéré de ses liens, en présence dudit roi et du roi l'accordant, il donna à l'église du bienheureux Laon et au des chanoines servant Dieu là-bas une partie de ce pays qui est appelé par les habitants de ce lieu le pays de Celle, à cette condition que lui et celui qui lui succéderait dans l'héritage hélémosien le garderait libre de tout service de Thouars et d'Angers.


 Jussu itaque predicti regis, terra illa assignata fuit et assensa abbati Sancti Launi et canonicis a Briencio de Martigneio qui tunc constabularis erat Toarcii, qui secum duxit, ad hujus terre assensionem, Aimericum Proost, Oelardum, Atone Johannis, Guillelmum Motam, Petrum de Sancto Medardo, cum pluribus aliis.
Par ordre dudit roi, cette terre fut assignée et consentie par Briant de Martigné, qui était alors connétable de Thouars, à l'abbé de Saint Laon et aux chanoines, avec beaucoup d'autres.

Il existe, dans le cartulaire de la Roë, une curieuse charte relative à ce siège. Maurice de Craon, fils de Hugues, qui faisait partie de l'armée assiégeante, se retire à Craon après la prise de Thouars et assigne à ses soldats, à titre d'indemnité, de guerre, des cens à prendre sur les terres de l'abbé Michel. Celui-ci refuse de payer, en disant  que Regnauld  Allobros, fondateur de l'église de la Roë, avait donné à cette église toutes les redevances et tous les services auxquels ce fief était tenu envers le seigneur du lieu. Maurice insiste, prétextant que les soldats n'étaient pas à son service mais au service du roi. Il déclare cependant qu'il est prêt à se soumettre à la décision qui sera rendue par les seigneurs de sa cour. Un plaid est tenu pour vider le différend et l'abbé gagne son procès.           

 

Le 16 août 1158 Henri II roi d’Angleterre rasa les murailles et le château de Thouars, l’église Saint-Médard fut brûlée (1)

1159 ou 1160.  Girard Trichent, Aubin et Christophe, ses frères, Regnaud Gundoins et Athon, fils de Jean, donne à l’abbaye une seterée de terre près le puits de Clos.


Quoniam ut ait apostolus. Radulphus Burdesie, dum infirmaretur ecclesie Sancti Launi, suam terram de Lerzt totam et pratum de eodem fodo, quod totum Burgesie matri sue in matrimonium datum fuerat, eidem ecclesie atque couventui concessit.
Car comme dit l'Apôtre. Ralph Burdesie, tandis que l'église de Saint-Laun était infirme, accorda à la même église et couvent toute sa terre de Lerzt et la prairie de la même fouille, qui avait été donnée en mariage à sa mère comme l'ensemble de Burgesie.


Post cujus obitum Girardus Trichent et Raginaudus Gundoins, cognationis jure donum calumpniantes, Girardus Trichent, cum duobus fratribus Albino et Christoforo, et Raginaudus Gundoins et Atho Johannis de cujus feodo erat, dederunt unam sextariam terre juxta puteum de Clos, in manu Petri abbatis.
Après la mort de qui Girardus Trichent et Raginaudus Gundoins, réclamant la donation par droit de parenté, Girardus Trichent, avec ses deux frères Albinus et Christopher, et Raginaudus Gundoins et Athos Johannis dont c'était la redevance, donnèrent un litre de terre près du puits du Clos , entre les mains de l'abbé Pierre.


 Videntibus et audientibus de laicis vero Aimerico dé Luigne, Athone Johannis, tune temporis Gaufredo vicecomite exule, Briencio de Martigneio Toarcium tenente, Henrico rege Anglorum et duce Aquitanorum.
A ceux qui ont vu et entendu des laïcs, en effet, Aimeric de Luigne, Athona Johannis, à cette époque Gauffredo le vicomte de l'exil, Briant de Martigné tenant Thouars, Henri roi des Anglais et chef de l‘Aquitaines.


Briant de Martigné resta à Thouars jusqu'en 1160, année de sa mort, Il eut pour successeur Aimeri de Bernezay .

 

Henri II lui-même résida pendant quelque temps dans cette ville; il y tint sa cour en 1165, et y reçut l'hommage presque tous les barons de la Bretagne.

 Il est relaté que l’abbaye de Fontevrault eut à cette occasion des visites princières, mais il n’est donné aucune précision à ce sujet.

Henri II avait en grande estime l’abbaye de Fontevrault, qui comptait tant de religieuses de sa famille.

C’est là qu’il fit élever ses deux plus jeunes enfants : Jean et Jeanne.

 Parmi les faveurs qu’il accorda à l’abbaye, il faut relater la confirmation de ses droits du Pont de Say (Ponts de Cé) avec toutes leurs dépendances et privilèges, notamment le péage, qui était d’un rapport important.

Cette charte de confirmation a été écrite à « Toarcum » que les interprétateurs ont hésité à traduire par Thouars ou Thouarcé, parce que le meme nom latin de Toarcum s’appliquait aux deux localités. Quoique Thouarcé soit plus proche des Ponts de Cé, je penche pour l’attribution de Thouars, ce qui permettrait de conjecturer que cette confirmation — sans date — fut octroyée par Henri II en 1165, lorsqu’il tenait sa cour dans cette ville, ce qui expliquerait aussi la réunion des témoins qui y sont cités.

 

 Confirmation par le roi Henri des coutumes de Say (Péage des Ponts de Cé).

« Henri roi d'Angleterre, duc de Nonnandie et d’Aquitaine et comte d'Anjou, à son dapifer d’Anjou, aux ministres et à tous ses hommes et fidèles de l’Anjou, salut.

 Sachez que j’ai concédé et confirmé par ma charte à l’abbaye de Fontevrault les coutumes du pont de Say, ainsi qu’elles furent rapportées et divisées devant Goslin de Tours mon dapifer, Hugues de Cleers, Briant de Martigné et Simon de Châtillon, et ainsi que l’atteste la charte de Goslin.

C’est pourquoi je veux et prescris fermement que la susdite abbaye tienne les coutumes de ce Pont bien en paix et tranquillité, comme le témoigne la charte de Goslin de Tours dapifer.

 Témoins : Guillaume Jean, Guillaume fils de Hamon, Simon de Châtillon, Rogon de Cossé. »

 Fait à Toarcum ».

 

Confirmatio Henrici regis, de consuetudinibus Saeii.

 Henricus rex Ànglie ot dux Normannie et Aquitaine et comes Andegavie, dapifero suo de Andegavia et ministris et omnibus hominibus et fidelibus suis totius Andegavie salutem.

 Sciatis me concessisse et carta mea confirmasse abbatie Fontis Ebraudi consuetudines Pontis Saeii, sicut recordatæ et divise fuerunt coram Gosleno de Turonis dapifero meo et Hugone de Cleers et Brientio de Martineio et Simone de Castellione, et sicut carta ejusdem Gosleni testatur.

 Quare volo et firmiter precipio quod predicta abbatia teneat consuetudines Pontis ejusdem bene et in pace et quiete, et sicut carta Gosleni de Turonis, dapiferi, testatur.

 Testibus : Willelmo Johanne, Willelmo filio Hamonis, Simone de Castellione, Rogone de Gocio ; apud Toarcum.

 

 

Il est à remarquer que, contrairement «à ce que l’on a prétendu, le dapifer y est cité avant les autres ministres.

Cette confirmation stipule que les droits concédés à l’abbaye de Fontevrault doivent s’entendre des coutumes rappelées et partagées devant Goscelin de Tours, dapifer de Henri II, Hugues de Cleers, Briant de Martigné et Simon de Chatillon, telles que la charte de Goscelin l’atteste.

 Il s’agit donc là d’une rédaction antérieure à 1160, date de la mort de Briant de Martigné.

Le partage de ces droits est évidemment une allusion à la donation de ces mêmes droits par Foulques, en 1115.

 Henri II maintenait donc le même partage et précise quelques adjonctions. Seul esl réservé le droit de juger les crimes entraînant la perte de la vie ou des membres.

Le prince énuméré les coutumes dudit pont. Il désigne le montant du péage qui sera perçu désormais par les religieuses sur les personnes comme sur les choses, et indique le petit nombre de cas dans lesquels le passage du pont devra rester gratuit.

Enfin, il leur confirme le péage de toutes les marchandises, énumérées et tarifées dans la charte, qui passent sous les murs du château de Brissac.

 Ce dernier péage avait été donné par le seigneur Archalos, plus tard sénéchal d’Anjou, qui vers l’an 1100, avec le consentement de Foulques V, dit le Roux ou le jeune, comte d’Anjou, concède à l’abbaye de Fontevraud, certains cens, droits de péage et de  redevances de Brachesac :

« Concedo etiam et comfirmo consuetudines de Brachesah, quas Dominus Archalos dedit ipsi ecclesiae Fontis Ebraldi pro anima sua, concedente comite Fulchone »

 

             Retour historique sur les Chartes et Donations de l’abbaye de Fontevraud <==

 

Puy Béliard

 Vers 1160.  Geoffroy IV vicomte, réfugié à Puy-Béliard après la prise de Thouars par Henri II, roi d'Angleterre, fait recevoir chanoine un de ses clercs, et donne à l'abbaye la rivière entre Blanchard et Prailles.


Ad posteritatis utilitatem priorum beneficia scriptura representare imitanda consuevit antiquitas. Hujus igitur ratidnis intuitu scripto commendamus quod Gaufridus vicecomes Toarcii, apud Podium Beliart adhuc manens exereditatus, suis precibus, a Petro abbate Sancti Launi et canonicis quemdam suum clericum Aimericum nomine, quem pro Dei dilectione nutrierat, ibidem fieri canonicum impetravit.
Au profit de la postérité, l'écriture représente les bienfaits de l'ancienne, il est d'usage d'imiter l'antiquité. Par conséquent, au vu de ce rapport, nous recommandons par écrit que Geoffroy, le vuicomte de Thouars, demeurant toujours au Puy Béliart, en ayant hérité, à ses prières, obtenu de Pierre, l'abbé de Saint Laon et les chanoines, un certain de ses clercs nommés Aimerique, qu'il avait nourris pour l'amour de Dieu, pour y devenir chanoine.

 Postea vero, cum, Deo volente, ei restituta esset hereditas, pro vestitura quam prefato Aimerico ministraturus erat et propter procurationéra quam in ingressu ejusdem canonicis erat exibiturus, concessit supradictus vicecomes ecclesie Beati Launi et canonicis ibidem Deo servientibus aquam illam que est inter molendinum de Blanchar et molendinum de Praaliis.
Mais ensuite, quand, Dieu voulant, l'héritage lui eut été restitué, pour les vêtements qu'il devait servir au susdit Americ, et pour la commission qu'il devait délivrer à l'entrée du même chanoine, le susdit vicomte accorda à l'église du bienheureux Laon et aux chanoines qui y servent Dieu, cette eau qui est entre le moulin de Blanchar et le moulin de Praalii.

Istis videntibus atque audientibus Goffredo de Curchai, Guillermo Escuaco, Johanne Atum, Masce de Poenz, Guidone Sancti Martini, Maaleau, Aimerico de Faia clerico suo, et Goffredo Gorin, Gauterio de Lozi et pluribus aliis..
A ceux qui ont vu et entendu Goffredo de Curchai, Guillermo Escuaco, Johanne Atum, Masce de Poenz, Guidone Saint Martini, Maaleau, Aimeric de Faia son greffier, et Goffredo Gorin, Gauterio de Lozi et bien d'autres.


Après avoir fait sa soumission au roi d'Angleterre, Geoffroy revint dans le chef-lieu de sa vicomté (1160).

Une charte magnifique, conservée au château de Serrant, fait connaître qu'à cette époque, avant de partir pour un pèlerinage à Saint-Jacques de Compostelle, il fit recevoir, dans l'église Saint- Laon, en qualité de chanoine, Raoul de Pierrefitte, seigneur de sa cour qui devait se mettre en route avec lui, Cette cérémonie solennelle fut accompagnée de la donation de la terre des Bruères, faite l'abbaye de Saint-Laon par le vicomte.

Cet immeuble était situé, dit le titre, auprès de la maison Boterie et s'étendait depuis le chemin de Saint-Pierre jusqu'au  champ Petrose. Parmi les seigneurs qui assistaient à cette donation, on remarque Geoffroy de  Quingé, Savary d'Orbé et Jean de Louzy. Pierre, abbé de Saint-Laon, était aussi présent.

 

Geoffroy se mit en route pour l'Espagne peu de temps après cette cérémonie. Il se rendit le premier jour jusqu'à Turpenay, et signala son passage dans cet endroit en confirmant la donation de la terre de Rocheneuve, faite aux frères de l'église Sainte-Marie du même -lieu, par Simon et Pierre Poiollan. Il concéda en même temps aux donataires tout ce qu'ils -avaient pu acheter dans l’étendue de la vicomté de Thouars, en leur faisant l'abandon de ses droits de fromentage, taille, etc. Les témoins de cette libéralité, faite à prière de Hugues de Lusignan, furent Jean; abbé de Brignon , Ripaud et Aimery Suart d'Airvault.

 

 (virtual tour 360° historique)

Eglise Saint Médard

Construite à la fin du XI siècle par le Vicomte de Thouars.

Après le siège de Thouars elle fut reconstruite vers l’an 1170, par Henri Plantagenêt.

L’église de pan basilical, se composait de trois nefs charpentées.

Au XVe siècle elle fut profondément modifiée.  On vit l’édification du clocher et l’actuelle voute gothique qui couvre d’une seule volée de 12 m l’emplacement des trois nefs.

En 1480, le curé Nicolas Daigremont ajoute une chapelle sur le côté nord. Au début du XVIe siècle, Gabrielle de Bourbon construisit un bras de transept dédié à St-Louis.

Le 16 août 1158 Henri II roi d’Angleterre rasa les murailles et le château de Thouars, l’église Saint-Médard fut brûlée (3)

==> Le roi d’Angleterre Henri II Plantagenêt à la conquête de la Bretagne, il s’empare du château de Fougères en 1166.

==> 1168 - Révolte Poitevine - Henri II Plantagenêt fait raser le château de Lusignan.

==> Saumurs Vers 1176. Henri II, roi d’Angleterre, accorde une foire d’un jour à l’église et aux chanoines de Saint Laon de Thouars

==> Angers Noël 1177 Confirmation d’Henri II aux religieuses de Fontevrault du Pont-de-Cé et des coutumes de Brissac.

 ==> Thouars enceinte de la Ville et fortifications

==> Patrimoine, Recherches critiques sur Trois Architectes Poitevin de la fin du XIe siècle.

 


 

 

La Voie des Plantagenêts - la route historique des Rois d'Angleterre

Mise en place avec la collaboration de 3 associations: l'association "les Chemins de Saint Michel l'association des "Amis de Saint Jacques en Anjou l'association bretonne des Amis de Saint Jacques 1 Etape 01/22 - 20 km - Mont St Michel - St James 2 Etape 02/22 - 23 km -


 

Antiquité de la Ville de Thouars.

Il n'est pas aisé de déterminer, d'une manière précise, l'antiquité de la ville de Thouars. Les Anglais, dans le douzième siècle, ont transporté dans la tour de Londres, ses titres, chartres et monuments historiques, avec ceux de plusieurs autres villes du Poitou (1).

Ce que l'on peut avancer de plus vraisemblable, c'est qu'antérieurement à la conquête des Gaules par Jules-César, dans le temps que les Pictones étaient gouvernés par des rois de leur nation, Thouars était une place extrêmement forte, connue alors sous le nom de Childoac (2), qu'un auteur a traduit par les mots berceau d'enfant; je ne sais sur quel fondement une pareille traduction est appuyée.....

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