Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
PHystorique- Les Portes du Temps
14 juillet 2023

Recette des droits de relief pour les fiefs relevant du Roi dans les châtellenies de Poitiers, Niort et Lusignan en 1478.

Recette des droits de relief pour les fiefs relevant du Roi dans les châtellenies de Poitiers, Niort et Lusignan en 1478

Le texte qui suit, conservé en original aux archives des Deux-Sèvres (C 19) et copié par notre regretté confrère Paul Beauchet-Filleau, est une épave intéressante de l'administration financière du Poitou au Moyen Age, dont il ne reste pour ainsi dire rien.

 C'est un document déporté assez générale pour nous faire voir l'activité d'un fonctionnaire préposé au détail des rapports entre le Roi et ses vassaux.

Ce fonctionnaire est dénommé « procureur et clerc des fiefs pour le Roi en Poitou » ou parfois simplement «receveur».

Il a pour ressort les châtellenies de Poitiers, Niort, Lusignan, Fontenay et Montmorillon.

L'hommage est rendu entre les mains du lieutenant du sénéchal du Poitou ; mais ce « procureur » y est témoin, il en tient registre, il reçoit les aveux et dénombrements pour les transmettre à la Chambre des comptes de Paris.

Il perçoit les «devoirs » de relief (ou mutation) ainsi que les amendes ou « compositions » dues pour défaut ou retard d'hommage. Ces « compositions » sont établies « en jugement en présence des officiers du Roi ».

Le taux du relief, modéré, semble du tiers du revenu. Les éperons ou mailles d'or prévues comme « devoirs » sont perçus en espèces monnayées.

Le procureur des fiefs reverse les sommes qu'il a perçues entre les mains du « receveur ordinaire du Poitou ».

A la fin de l'exercice, fixé à la Saint-Jean, il rend compte de sa gestion à la Chambre des Comptes.

Il reçoit des ordres directement des trésoriers de France.

Enfin il n'est pas sans intérêt de relever dans ce texte les noms de quelques-uns de ces hauts fonctionnaires financiers et de plusieurs titulaires de fiefs importants du Poitou à cette époque, non plus que d'avoir pour un exercice donné le montant d'un chapitre du budget de recettes de la Royauté sur notre territoire.

J. SALVINI.

 

 

Je Adam Joulain, procureur et clerc des fiefz pour le Roy nostre sire en Poictou, certiffie à Messeigneurs des comptes du Roy nostre dict sire à Paris et à tous autres qu'il appartiendra que durant l'année finie à la Saint Jehan-Baptiste mil MIIIIC LXXVIII sont advenuz et escheûz au Roy nostre dict sire, es ressorts de Poictiers, Lezignen et Nyort, les devoirs, amandes et compositions cy-après déclairés à cause de mondit office de procureur et clerc desdits fiefs.

Et premièrement oudict ressort et chastellenie de Poictiers.

De Maistre Jehan Boyleave (1), bourgeois de Poictiers, le VIIe jour de juillet l'an mil IIIIc LXXVII, une maille d'or appréciée à XVI s. t. pour le devoir par lui deu à cause de l'ostel du Rivau (2).

Item plus dudict Boyleave une florence d'or du pris de XVIII s. t. pour le debvoir par lui deu à cause de l'ostel de la Vousle (3), lesdicts hostels à lui de nouvel advenuz par succession ; pour ce XXXIIIIs. t.

De messire Eustacede Montberon (4), chevalier, viconte d'Aulnay, le XVe jour d'octobre oudict an mil IIIIC LXXVII, ung denier d'or du pris de XXXII s. 1 d. t. pour le debvoir par lui deu au Roy nostre dict sire à cause de la dicte viconté d'Aulnay à luy de nouvel advenue et escheue.

Item plus dudict chevalier, ledict jour, la somme de soixante sols t. à laquelle il a fine et composé en jugement es présences des gens du Roy tant pour non avoir paie ledict debvoir et baillé sonadveu dedans le temps de la coustume que pour restitucion de saisies brisées, pour ce………… . IIII 1. XII s. I d. t.

De Margarite Poussarde, vefve de feu Maistre Denys Dausserre (5), la somme de dix escuz d'or vallant XVII. X d. t., à laquelle elle a fine et composé en jugement es présences des officiers du Roy nostre dict sire pour les ventes et honneurs par elle deûz audict sire à cause d'un fief appelé le fief de Maris (6), qu'elle a puis naguères acquis, ainsi que par ladicte composition que j'ay baillée au receveur ordinaire de Poictou appert, pour ce……. XVI 1. X d. t.

De Giles de la Béraudère (7), escuier, à cause de damoiselle Margarite de Pérusse, sa femme, la somme de VIII 1. V s. t. à laquelle il a fine et composé en jugement pour les fruiz par lui ou autres prins et levez à malle foy à cause du droit qu'il prent sur les bestes à pié fourchié vendues, revendues et eschangées en la ville de Poictiers depuis le trespas de feu Jehan de Pérusse (8), en son vivant seigneur dudict droict de pié fourché (9), et pour toutes amandes de saisines brisées et paravant qu'il en eust fait son hommage quil a puis naguaires fait, pour ce ……………VIII1. V s.

De messire Hardouyn de Maillé (10), sieur de Saincte-Saulyne, leXXVe jour d'octobre oudict an mil IIII LXXVII, la somme de vingts livres tournois à laquelle il a fine et composé en jugement es présences des officiers du Roy à cause du devoir par lui deu au Roy nostre dict sire pour raison de la dicte seigneurie de Saincte-Sauline (11)', lequel devoir est le revenu d'une année de la tierce partie des fruiz et revenues de la dicte terre et seigneurie de Saincte-Saulyne, pour ce ……….XX 1. t.

De Messire Pierre de Gombarel (12), chevalier, sieur de Chinsé, le XIIe jour de février l'an mil IIIIC LXXVII, la somme de soixante solz tournois quil a paiée audit receveur au moyen et par vertu de certaines lectres de don à lui faict des ventes et honneurs de ladicte terre de Chinsé (13), qu'il a puis naguères acquise, lesdictes lettres expédiées de Messeigneurs les trésoriers et baillées audict receveur, pour ce ……L X s. t.

Somme LUI 1. XI s. XI d. t.

S'ensuyvent les devoirs, amandes et compositions advenues et escheues en ladicte année au. Roy nostre dict seigneur à cause de mondict office en la chastellenie de Nyort.

Et premièrement : -

De Jehan Girebert, escuier, sieur de la Charrère, du dernier jour de décembre l'an mil IIIIC LXXVII, la somme de trente solz tournois, c'est assavoir dix sols pour le devoir deu au Roy nostre dict sire à cause du fief de la Charrère (14), et vingt sols à quoy il a fine et composé en jugement pour non avoir paie ledict devoir et aussi non avoir baillé son adveu dedans le temps de la coustume, pour ce…… XXX s. t.

De Messire Hardouyn de Maillé (15), sieur de Benestz, le dernier jour de décembre oudit an mil IIIIC LXXVII, la somme de soixante livres tournois, à laquelle somme il a fine et composé en jugement es présences des officiers du Roy nostre dict sire à cause du devoir par lui deu au Roy nostre dict seigneur pour raison de la dicte terre et seigneurie de Benestz (16), lequel devoir est le revenu de une année de la tierce partie des fruiz et revenues de la dicte terre de Benestz, pour ce…….. LX1. t.

Somme LXI 1. X s. t.

 

S'ensuyvent les debooirs, amandes et compositions advenues et escheiies en ladicte année au Roy no sire dict seigneur à cause de mondict office en la chastellenie de Lezignen.

Et premièrement :

De Dame Marguerite d'Amboise, vefve de feu messire Jehan de Rochechoart (17), le XXIIe jour de juillet oudict an mil IIIIC LXXVII, la somme de sept livres tournois pour le devoir deû au Roy nostre dict sire à cause de la terre et seigneurie de Bellefontaine et de Seez-en-Vivonne (18), que tient ladicte dame comme ayant le bail et gouvernement des enfans de sondict feu mary et d'elle, pour ce …….VII 1. t.

De Artur de Vivonne, escuier, sieur de Cloué  (19) et de Venours, le XIIIe jour de septembre oudit an LXXVII, la somme de cinquante solz tournois, c'est assavoir XXV s. quil doit au Roy nostre dict seigneur pour ungs esperonz dorez appréciez à la dicte somme pour le devoir de l'ommage par lui naguaires fait de la terre et seigneurie de Venours (20), et aultres XXV s. t. quil doit audict seigneur pour ungs autres espérons dorez appréciez à ladicte somme à cause de sa dicte terre de Cloué (21), lesquelles seigneuries de Venours et de Cloué lui sont puis naguaires advenues et escheûes, pour ce……. L s. t.

De Colas de Mallevau, escuier, le XIXe jour de septembre oudit an mil IIIIC LXXVII, la somme de trente solz tournois pour le devoir deu au Roy nostre dict sire à cause du fief de la Pausternère (22) à luy advenu et escheu de nouvel, pour ce ……………XXX s. t.

De Dame Jehanne de Varèze (23), vefve de feu messire Pierre Chasteigner, le XXVIIIe jour de septembre oudict an mil IIIIC LXXVII, la somme de deux solz six deniers tournois pour le devoir deu au Roy notre dict seigneur à cause de trois sexterées de terre assises ou village de Courget (24) en ladicte chastellenie deLezignenescheues de nouvel à la dicte dame, pour ce ……………II s. VI d.t.

De Jehan de Montloys, escuier, sieur des hostels de Lassonne, de Lespau et de la Quartelère (25), le dernier jour de décembre oudict an mil IIIIC LXXVII, la somme de cent solz tournois à laquelle il a fine et composé en jugement es présences des officiers du Roy pour l'amande de saisines brisées et restitucion des fruiz levés a malle foy desdictes terres qui lui sont advenues et escheues de nouvel, pour ce............... C s. t.

De Pierre Saumureau, escuier, le premier jour de may l'an mil IIIIC LXXVII, la somme de dix solz tournois pour le devoir deu au Roy nostre dict seigneur à cause de l'ébergement de la Villaine (26) qui lui est nouvellement advenu et escheù, pour ce………….. X s. t.

Somme XVII. XIIs. VI d. t.

Somme toute desdicts debvoirs, amandes et compositions.

VIxx XI 1., XIIIIs.,Vd. t.

Lesquels devoirs, amandes et compositions dessusdicts ont esté paiez à Estienne de Bonney (27), receveur ordinaire, pour le Roy nostre dict seigneur oudict païs de Poictou, et aussi les hommages en ont esté faiz en ma présence au lieutenant de Monseigneur le séneschal de Poictou, et iceulx et chascun d'eulxay enregistrez en mon registre, pareillement les dénombremens et adveuz m'en ont esté baillez ainsi qu'il est accoustumé et iceulx envoieray à mesdicts seigneurs des Comptes toutefîoiz qu'il leur plaira.

Et autres devoirs, amandes et compositions ne sont escheues durant icelle année esdictz ressors de Poictiers, Nyort et Lezignen, mais aux ressors de Fontenay-le-Conte et de Montmorillon y en sont escheùz plusieurs lesquelx les receveurs de Monseigneur de Gyé (28) et de Messire Josselin Duboys (29) ont prins et levez au prouffit de leurs dicts maistres.

En tesmoing de vérité j'ay signé ceste présente certifficacion de mon seing manuel le premier jour de juillet l'an mil CCCC soixante dix huit.

[Signé :] A. JOULÀIN, procureur desdict fiefs.

 

 

Une incursion anglaise en Poitou en novembre 1412 : mélanges XVe et XVIe siècles : compte d'une aide de 10.000 écus accordée au duc de Berry pour résister à cette incursion / par René Lacour,...

 

 

 

 

 

 

 


 

(1). Probablement le même que Jean Boilesve, échevin de Poitiers en 1444, mort en 1485, marié à Renée Morin (B. F., t. I, p. 581).

(2). Le Rivau, commune de Jaulnay, canton de Saint-Georges, arrondissement de Poitiers.

(3). La Voûte, commune de Chasseneuil, canton de Saint-Georges, arrondissement de Poitiers.

(4). Eustache de Montbren. Cf. Arch. hist. Poitou, t. XLI, p. 99.

(5). Denis d'Ausseure, sr des Roches de Vendeuvre, échevin de Poitiers (Beauchet-Filleau, Dict., t. I, p. 185).

(6). Marit, commune de Dissay, canton de Saint-Georges, arrondissement de Poitiers.

(7). Gilles de la Béraudière, éc., sr de la Roche-de-Bord (B. F., t. I, p. 451).

(8). Jean de Pérusse, chev., sr de Saint-Bonnet (Filleau, Dict., t. II, p, 514).

30 décembre 1463 Rémission (a) octroyée à Jean de Pérusse, dit des Cars, écuyer, âgé de vingt-un à vingt-deux ans, fils d'Audouin de Pérusse, chevalier, et d'Aliénor de Roquefeuille (b).

Après avoir été échanson de la reine Marie d'Anjou, puis homme d'armes des ordonnances de la compagnie de Saintrailles (c), où il servit jusqu'à la mort de Charles VII, époque où le comte de Cominges, maréchal de France (d), fut mis par le nouveau roi à la tête de cette compagnie, il était sous ce dernier capitaine à l'armée de Catalogne (e), au mois de septembre 1463, quand un gentilhomme de ses parents et amis, Guillot de Giraing, dit de Linars, homme d'armes de la compagnie du sire d'Orval (f), fut assassiné par un archer de la compagnie du sire de Crussol, sénéchal de Poitou, nommé Grandjean.

Emu et courroucé du meurtre de son ami, il frappa d'un coup d'épée le meurtrier, bien que celui-ci fût prisonnier, désarmé et sur le point d'être jugé pour ce crime.

Le maréchal de Cominges, indigné de cette action, se porta l'épée haute sur Jean de Pérusse et l'en voulut frapper à son tour.

Celui-ci para ce premier coup, mais ensuite il fut blessé à la tête, sans chercher à se défendre, pour ne pas manquer à la discipline.

Mais, à la suite, il changea de compagnie et se mit sous l'enseigne du comte de Foix (g), espérant qu'un accord pourrait être ménagé entre son ancien chef et lui, ce qu'il ne put obtenir.

Alors il quitta l'armée, du congé du comte de Foix, et retourna auprès de la reine Marie, qu'il accompagna à Saint-Jacques de Compostelle et servit jusqu'au jour de sa mort (h)

Le maréchal de Cominges ne lui avait pas pardonné.

 Lorsque Jean de Pérusse fut privé de sa protectrice, il le fit ajourner par-devant lui et voulut le faire prendre au corps.

Alors celui-ci adressa sa requête au roi et au conseil et obtint la rémission des cas ci-dessus déclarés. Abbeville en Ponthieu, le 30 décembre 1463. (JJ. 199, n°234, fol. 137.)

 

 

(a) Le texte de ces lettres est très développé ; il suffit d'en donner la substance, d'autant que le mandement pour leur exécution est adressé aux sénéchaux de Limousin et de Saintonge, ce qui indique que Jean de Pérusse des Cars n'était pas établi en Poitou.

(b). La femme d'Audouin IV de Pérusse des Cars (né vers 1398, décédé vers 1468), seigneur de Saint-Bonnet-la-Rivière (19130), Saint-Ibars, Chambon,etc.,est nommée par les généalogistes Hélène, et non Aliénor (Hélène ou Héliénor), de Roquefeuille.

La terre de Saint-Bonnet-la-Rivière, canton de Juillac (Corrèze), entrée dans la famille de Pérusse en 1188 par le mariage de Marie d’Albret, dame de Saint-Bonnet, avec Louis de Pérusse, y a resté jusqu’à 1793.

Le château se composait d’un corps de logis flanqué de deux grosses tours, et dont une tour carrée formait l’escalier au milieu de la façade. La toiture seule avait été enlevée pendant la révolution, et jusqu’à ces derniers temps il restait presque entier ; mais depuis peu on a cru pouvoir tirer parti des matériaux, et bientôt il n’en restera plus pierre sur pierre.

Jean était leur second fils et fut chef de la branche de Saint-Bonnet ; eut en partage les terres de Saint-Bonnet, Saint-Ybard, Fleix, Allassac, La Guyonnie, Garabeuf et La Porte.

Il devint sénéchal de Périgord

En 1461, il servait dans les armées du roi Charles VII en qualité d’écuyer, sous la charge de Poton de Xaintrailles.

 Des Cars n’est dit qu’écuyer parce qu’il était jeune, et qu’il voulait commencer le métier des armes sous ce grand capitaine, dit Le Laboureur.

Il est dit noble écuyer (scultifer), et hommes d'armes de cent lances de Pierre de Rohan, maréchal de France. ==> Décembre 1477- Lettres Patentes donnant au Maréchal de Gié la Ville et la Terre de Fontenay le Comte - Pavillon d’Octroi

Il eut un congé le 1er janvier 1481.

Il avait épousé Catherine de Lévis-Quélus, fille d’Eustache de Lévis, comte de Caylus, et d’Alix de Damas, dame de Cousan.

D’eux naquirent : 1° Gabriel; 2° Jeanne de Pérusse des Cars, mariée, par contrat du 31 décembre 1517, à Jacques de Chaste, Sr du dit lieu, fils de Humbert, damoiseau, et de Louise de Saint-Germain-d’Apchon.

Nobiliaire du diocèse et de la généralité de Limoges par l'abbé Joseph Nadaud ; édité par l'abbé Roy-Pierrefitte..

(c). Poton de Saintrailles, maréchal de France, mourut le 7 octobre 1461.

(d). Jean de Lescun,  bâtard d'Armagnac, surnommé de Lescun, comte de Cominges et de Briançonnais, maréchal de France, gouverneur du Dauphiné, lieutenant général du duché de Guyenne, premier chambellan de Louis XI, avait gagné les bonnes grâces de ce prince, lorsqu'il était encore dauphin. Par lettres du 4 octobre 1454, il en obtint l'office de maréchal de Dauphiné, puis, le 24 janvier 1457, la charge de gouverneur de cette province, au lieu de Louis de Laval, seigneur de Châtillon.

Après la mort de Charles VII, le nouveau roi le pourvut de l'office de maréchal de France, par lettres du 3 août 1461, et le même jour, lui fit don du comté de Cominges. Dans cet acte, il est qualifié bâtard d'Armagnac, maréchal de France, gouverneur et lieutenant général du pays et duché de Guyenne.

On conserve une lettre du maréchal de Cominges à Louis XI sur les opérations des troupes françaises en Navarre, datée de Pampelune, le 4 marsl462. (Bibl. nat., ms. fr. 20485, fol. 91.) Il mourut en 1473, après le 1er juin. (Voy. le P. Anselme, Hist. généal., t. VII, p. 94.)

(e). Il s'agit de l'armée de secours que Louis XI avait envoyée à Jean II, roi d'Aragon et de Navarre, dans sa lutte contre Henri IV, roi de Castille, en conséquence du traité d'alliance conclu à Sauveterre, par lequel le roi d'Aragon engagea à la France le Roussillon et la Cerdagne pour la somme de 300.000 écus.

(f). Arnaud Amanieu d'Albret, sire d'Orval, troisième fils de Charles II d'Albret. (Voy. ci-dessus, p. 104, note 3.)

(g). Gaston IV, comte de Foix et de Bigorre, vicomte de Béarn. (Cidessus, p. 289, note 2.)

 (h). Marie d'Anjou, femme de Charles VII, mourut le 29 novembre 1463 à l'abbaye cistercienne Notre-Dame des Châtelliers.

 

 (9). Ce droit sur le commerce de ces bestiaux, affermé en 1377 (A. H. P., t. XLVI, p. 277), semble avoir été depuis inféodé.

(10). Hardouin IX, baron de Maillé, chambellan du Roi, sénéchal de Saintonge, capitaine de Mantes (A. H. P., t. XLI, p. 360).

(11). Sainte-Soline, canton de Lezay (Deux-Sèvres).

(12). Pierre de Gombarel, sr de l'Isle-Jourdain, Rouhet et la Motte-de-Beaumont, gouverneur de la Rochelle, mort entre 1482 et 1484, fit l'agrandissement et la restauration de l'église de Beaumont (arrondissement de Châtellerault), où l'on voit ses armes (B. F., t. II, p. 580).

(13). Chincé, commune de Jaulnay, canton de Saint-Georges, arrondissement de Poitiers.

(14). La Charrière, canton de Beauvoir, arrondissement de Niort.

(15). Voir page précédente, n. 6.

(16). Benêt, canton de Maillezais, arrondissement de Fontenay (Vendée).

(17). Marguerite d'Amboise épousa en 1457 Jean de Rochechouart-Mortemart ; elle testa en 1495, et fut enterrée aux Carmes de Vivonne (Moreri, t. IX, 1759, p. 255 ; A. H. P.,t.XLI, p. 139; de Vareilles, Le tombeau des Rochechouart [1925],

(18). Bellefontaine, commune de Marigny-Chémerault, canton de Vivonne, arrondissement de Poitiers. — Sais, commune et canton de Vivonne. Ces deux fiefs sont unis.

(19). Artus de Vivonne, mort après 1494, épousa Nicole de Chastillon (Filleau, t. II, p. 817).

(20). Venours, commune de Rouillé, canton de Lusignan.

(21). Cloué, canton de Lusignan.

(22). Les Pouternières, en la ville basse de Lusignan, L'aveu en question est aux Archives de la Vienne, C 402.

(23). Jeanne de Varèze épousa en 1443 Pierre Chasteigner, sr de la Rocheposay (B. F., t. II, p. 276).

(24). Courge, commune de Vançais, canton de Lezay, arrondissement de Melle.

(25). Lansonnière, commune de Rouillé, canton de Lusignan, arrondissement de Poitiers. — Lépaud et la Cartelière, commune de Lusignan, fiefs unis.

(26). La Virlaine, commune de Rouillé, canton de Lusignan.

(27). Etienne de Bonney fut receveur ordinaire du Poitou au moins de 1477 à 1481 ; il mourut avant 1502. Son fils Jean fut échevin de Poitiers (A. H. P., t. XXXVIII, p. 105, 106, 382 ; B. F., t.I.p. 618).

(28). Pierre de Rohan, sire de Gyé, seigneur engagiste de Fontenay-le-Comte depuis 1476, maréchal de France en 1475, mort en 1513 (A. H. P., t. XLI, p. 78).

(29). Josselin du Bois reçut en 1461 la châtellenie de Montmorillon du roi Louis XI, qui la lui racheta en 1477 (A. H. P., t. XXXIX, p. 419, n.).

 

Publicité
Commentaires
PHystorique- Les Portes du Temps
Publicité
Publicité