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PHystorique- Les Portes du Temps
14 janvier 2024

Les seigneurs de Talmont et le Prieuré Saint-Jean-l'Evangéliste de Fontaine dans le marais de Longeville

Les seigneurs de Talmont et le Prieuré Saint-Jean-l'Evangéliste de Fontaine dans le marais de Longeville

Au Moyen Âge, un seigneur a fait édifier une motte féodale à la Chaîne, en bordure du Marais poitevin

 Confirmé par Guillaume VII (1023- 1058), duc d’Aquitaine et comte de Poitou, ainsi que par son frère Guy-Geoffroy (1024 ou 1027 - 25 septembre 1086), consacré et pourvu d’importants privilèges par Isembert II, évêque de Poitiers.

 Parmi les biens que Fontaines avait reçu de son fondateur, figurait la terre d’Angles.

 Ces moines, de l'ordre des Prémontés de Saint-Martin-de-Tours, y édifient alors le prieuré.

Au nombre de 50, comme celles du prieuré de la Roche-sur- Yon, les chartes de Fontaines  sont au moins aussi importantes.

Elles offrent l'intérêt le plus réel pour l'histoire de l'ancien Talmondais, et elles servent notamment à corriger, par la pureté de leur texte, les nombreuses fautcs commises par le copiste du Cartutaire de St Croix de Talmond.

 

La première charte raconte la fondation du prieuré dans la paroisse qui, consacrée alors à la Trinité, adopta ensuite le vocable de St Jean, patron du prieuré.

Longtemps apres, elle a été réunie à  celle du Bernard.

Au n° 2, il est parlé de la consécration de son église et de ses privilèges, et au n° 5, de la confirmation de ceux-ci par les seigneurs dans le fief desquels il avait été construit.

Huit chartes de 1'illustre Savari de Mauléon, confirmant ou restituant divers biens et droits aux moines de Fontaines, sont imprimées du n°28 au 41.

A leurs principaux domaines et revenus, qui étaient situés dans la paroisse d'Angles, se rapportent les n° 4, 6-10, 15, 22, 24,40, 45-47.

 Ayant trouvé avec ces belles pièces originales une charte de Foulque Rechin, comte d'Anjou, retative a la terre de Anglerio, nous 1'avons imprimée sous le n° 3.

 Depuis, nous avons reconnu qu'elle ne se rapporte pas a notre Angles, et cru qu'elle concerne 1'angte de terre Angularium, formé par le confluent de la Loire et de la Maine, au-dessous d'Angers, ville dans laquelle Marmoutier possedait un prieuré consacré à St Gilles.

 En consequence, nous avons sollicité et obtenu 1'envoi aux Archives de Maine-et-Loire, de cette charte, que nous croyons aujourd'hui appartenir a 1'eglise d'Angliers, près Loudun, département de la Vienne.

Les pieces suivantes contiennent diverses donations faites au prieuré de Fontaines : Nos A et B p. 129, de la dime du clos du seigneur de Talmont,et de tout 1'avoir d'un serviteur de l'abbaye; de la pêcherie d'Engelard aux nos 12-14; de la terre du Breuil et d'une vente de 200 seiches, n° 16; d'une conche et d'une garenne à lapins n° 18; de la part des comtes de Poitou dans le marais de Longeville, n° 23; de vignes dans le clos de la Jonchère, n° 42; d'un cens sur la chaussée d'Engelard, n° 43; et d’une rente de 60 sous léguée par le prieur Richard, pour la célébration de son anniversaire et de celui de ses parents en l'église de Marmoutier, n°44.

A des transactions se rapportent les chartes qui suivent: n° 19, culture de deux terres sises au bord de la mer et partage du produit d'un moulin; n° 25 réglement très curieux pour l'exercice du droit de chauffage du prieuré dans la forêt de Jard; nos 26, 27, 32 et 37, propriété du tenement qui appartenait a une dame nommée Avril, et de deux moulins en mer, pres Moric, avec droit de passage des moines et de leurs sujets et bestiaux, mais sans charrettes, dans un pré appartenant au seigneur dudit Moric.

 Par le n° 20, le prieuré achète deux marais, l'un contigu a celui de Chaon et l'autre dit le Marais Doux; et par le n° 31, une maison dans le bourg de Fontaines.

 Cette dernière piece est plutot de 1212 environ, que de 1218.

 Enfin les n° C et D, pages 130 et 131, sont relatifs à la poursuite d'une créance de 19 livres 10 sous, contre un bourgeois de Clisson auquel le prieur avait vendu de la laine.

A propos de la charte n° 15, nous avons publié jadis, sur la fondation du prieuré de Fontaines et sur ses propriétés dans la paroisse d'Angles, la Notice qui suit.

 

 

LA PRIORITÉ DE LA FONTAINE. L'ÉGLISE DE LA SAINTE TRINITÉ AU MÊME ENDROIT.

 

Le privilège de l'église de la Sainte Trinité, située au lieu-dit Fontaine, que Guillaume de Talmont donna à saint Martin de Marmoutier.

 N'importe quel fidèle, brûlant de l'ardeur d'accomplir le précepte évangélique par lequel tous ceux qui possèdent des richesses sont miséricordieusement exhortés à se faire des amis parmi les richesses de l'iniquité par qui, lorsqu'ils ont échoué, ils sont reçus dans les tabernacles éternels, s'est efforcé communiquer avec les nécessiteux dans l'esprit des nécessiteux et surtout des pauvres, dont selon la voix de la vérité, le royaume des cieux est connu pour être le royaume des cieux, car à défaut d'être reçu par des amis de ce genre dans les demeures éternelles, il sait que non seulement il ne sera sans doute pas déçu par son accueil, mais aussi par le donateur lui-même de tous les biens, qui a contribué ici à se faire de tels amis, qu'il se percevra comme le plus glorieux récompenses du bonheur éternel.

 C'est pourquoi, avec cette saine considération, moi, Guillaume, le gestionnaire séculier du mil, étant soucieux, j'ai décidé de confier une partie de ce que j'avais temporairement reçu des mains du Pepin au fidèle créateur, la loi de l'intérêt.

  Pour que cela soit plus probable, j'ai choisi cette classe distinguée de pauvres qui, afin que le service de Chris puisse être dépensé plus librement et plus commodément, ont souffert volontairement de la pauvreté, niant leurs propres ressources.

  C'est pourquoi, à ces frères qui, dans le monastère de Turonese, appelé Monastère Marmoutier, servent le Dieu Tout-Puissant, si possible, sous l'abbé Albert, un certain lieu, qui me touche par la succession de mes aînés, appelé Fontaines, dans le pays du Poitou, situé entre Curson, c'est-à-dire et Talmont, en l'honneur de la Sainte Trinité bâti, avec tout ce que je lui ai apporté, et que la miséricorde divine est venue transférer par moi ou par d'autres au droit de place, volontairement et avec le consentement de l'autorité de mon frère nommé Pippin et aussi de mon épouse nommé Milisendis, pour mon âme et celle de la mère de mon père Guillaume ainsi que par le rachat de mon Amelina et de mon frère Pippin, et en accordant un consentement annuel et hochant la tête pour posséder de plein droit pour toujours, combien de ceux qui, par l'aumône, ont plu à la majesté divine, sont achetés dans une consort.

 Ce lieu, de peur qu'il ne paraisse dépourvu d'offices divins, j'ai rencontré ledit abbé afin qu'il y nomme des moines pour y servir le Dieu Tout-Puissant.

  Chez qui mon humilité a mérité d'obtenir une demande de ce genre par l'effet de mon travail, à condition que chaque année je préparerais un pâturage de moutons qu'on verra sortir de la propriété du lieu susdit avec un mille de haies, sans aucune contradiction ni de ma part ni de la part d'aucun de mes successeurs, à l'usage des moines du Monastère de Marmoutier.

  Mais pour que toute ambiguïté soit dissipée quant à la quantité ou à l'intégrité de ces choses, ce que j'ai déjà souvent dit dans le lieu où j'ai contribué à la fonction de bienfaisance, nous avons cru nécessaire d'insérer leurs noms dans cet écrit.

  C'est-à-dire : le pays des Fontaine et le pays des Angles, qui m'appartiennent par la succession de ma mère, que je semble presque avoir en ma possession, et non seulement le château de mon peuple, à savoir le le battant doit venir à droite de l'endroit précité.

  Je donne aussi de mon bosquet, qui s'appelle Gros Breuil, et, s'il fait défaut, de l'Orbestier, autant qu'il sera nécessaire pour construire ledit monastère et faire tous les ateliers, et aussi pour toutes les nécessités des moines qui y vivent ; Comment donc, alors qu'ils ont toujours nourri leurs parents grâce à la générosité de mes biens, se souvenant sans cesse des âmes de mon père, de ma mère et de mes frères, puissent-ils toujours glorifier Dieu, qui a daigné nous accorder toutes ces choses, non par notre mérites, mais seulement par sa bonté gratuite.

 C'est pourquoi, tout ce que je confère par délégation dans le lieu que j'ai souvent mentionné, je le libère de toutes coutumes d'exécution ou impôts indirects ou autres, de sorte qu'à partir de ce jour aucun juge public ni personne du pouvoir judiciaire en dessous du pouvoir de ce lieu, pour entendre des affaires ou construire des demeures ou retirer des cautions, ni pour rechercher des vengeances ou des opportunités illicites, qu'il n'ose pas entrer dans notre époque ou dans l'avenir.

  Et afin que ce testament de notre aumône soit plus fidèlement hérité et plus diligemment conservé par tous, au cours des années, en obtenant la force de la perpétuité, Guillaume, alors duc d'Aquitaine, et son frère Geoffroy, et leur mère Agnès, par ma supplication, avec le cachet de leurs propres mains, ils ont confirmé et remis la corroboration à leurs fidèles, dont les noms ont été souscrits.

 Si quelqu'un, ou ce qui est absent, parmi nos héritiers, ou toute autre personne de quelque rang ou puissance que ce soit, par l'instinct de la suggestion du diable, tentait de réclamer le testament de cette aumône, et l'effet de la la mauvaise volonté, convaincue par la justice, ne devrait pas pouvoir être obtenue, et le comte, qui pour le moment, tire de l'or, a été contraint de libérer les livres C.

 Signatures :  de Guillaume qui a fait cette donation, S. Pipin son frère, S. Abelina sa fille, S. Herbert le Bâtard, S. Pierre fils de Mainard, S. Aicard le vicaire, S. Guillaume son fils, S. Guillaume les fils de Rannulf, S. Berengarii Bauoverii, S. Aicardi de Branno, S. Hatonis de Branno, S. Haimerici Rufus, S. Hugh fils de Fredevinus, S. Hademar Borgni, S. Clerebald de Banasta, S. Pontion fils d'Ascelinus, S. Aicardi Bucce, S. Richerius fils de Garnald, S. Etienne de Vendari, S. Albert l'Abbé, S. Walter, S. Hademar, S. Haimeric, S. Hermenfrid, S. Haimeric de Insula, S. Bartholomew le prêtre.

  Des serviteurs de saint Martin : Hugues, Harinbertus, Letbertus, Hildebertus, Hildegarius, Warinus.

 

Warinus le greffier.

 

 

CAPITULUM QUINTUM.

PRIORATUS DE FONTANIS. ECCLESIA SANCTAE TRINITATIS EJUSDEM LOCI.

I.

Privilegium de aecclesia sanctea Trinitatis, sita in loco qui dicitur Fontanis, quam dedit Willelmus de Talamonte sancto Martino Majoris Monasterii

Quisquis fidelium, ardore succensus adimplendae praeceptionis evangelicae qua cuncti divitias habentcs misericorditcr ammonentur facere sibi de mamona iniquitatis amicos a quibus, cum defecerint, in aeterna tabernacula recipiantur, necesitatibus communicare studuerit indigentium precipueque pauperum spiritu quorum juxta veritatis vocem, regnum dinoscitur esse coelorum, ut deficiens, ab hujus modi videlicet amici in mansiones excipiatur aeternas, novirit se indubitanter non solum a sui receptione non esse frustrandum sed etiam ab ipso bonorum omnium largitore, qui ci contulit unde sibi tales faceret amicos, se esse gloriosores beatitudinis aeterna praemia percepturum.

 Hac igitur salubri consideratione ego Willelmus, saeculari mililiae mancipalus, sollicitatus, diposui aliquid ex his quae temporaliter accepi per manus panperum fideli creatori, lege foenoris, committere.

 Quod ut probabilius fieri possit, illud egregium pauperum genus elegi quod, ut Chrisi servitio liberius expeditiusquc vacaret, propriis abrenuncians facultatibus voluntariam subiit paupertatem.

 Igitur fratribus his qui, in Turonensi coenobio quod Majus Monasterium dicitur, omnipotenti Deo, pro possc, sub Alberto abbate famulantur, quendara locum, majorum meorum successione michi contingentem, nomine Fontanas, in Pictavensi pago inter Cursonem scilicet ct Talamontem consitentem, in honorem sanctae Trinitatis constructum, cum omnibus sibi sub jectis rebus quas contuli et quas deinceps per me vel per alios in jus ipsius loci divina pietas transferre venerit,volunlate et assensu auctoritatis mei fratris nominePipini nec non et conjugis nomine Milisendis, pro animae meae et patris mei Willelmi matris quoque meae Amelinae nec non et fratris mei Pipini redemptione, et concedens annuo et annuens concedo jure perpetuo possidendum, quatinus eorum qui, aelemosinis, divinae majestati placuerunt mercamur adjungi consortio.

 Qui locus, ne videretur divinis carere officiis, praedictum abbatem obseerando conveni ut constitueret monachos inibi omnipotenti Deo servituros.

 Apud quem istius modi petitionem effectu operis mea humilitas obtinere meruit, tali videlicet conditione posita ut unoquoque anno medictas pascherii de ovibus quae videbuntur exire de rebus supradicti loci cum uno miliari sepiarum, sinc ulla vel mea vel cujusquam successorum meorunt contradictione, ad usum monachorum  Majoris Monasterii veniat.

 Ut autem quantitatis sive integritatis rerum earundem, quas jam saepe dicto loco contuli beneficentiae munere, omnis propellatur ambiguitas, earum nomina necessarium duximus huic inserere scripto.

 Id est: terram de Fontanis et terram de Angulis, quae michi matris meae successione contingit quam ad prescus videor in meo haberc dominio, nec non et casamentum meorum hominum, Vitalis videlicet atque Haimerici, tali tenore ut si ego illis aut ipsi michi superstites fuerint ipsum casamentum in jus praefati loci veniat (I).

 Dono etiam de bosco meo qui vocatur Grossus Brolius et, si ipse defecerit,de Orbesterio, quantum necesse fuerit ad memoratum monasterium construendum et ad officinas omnes faciendas nec non etiam et ad omnia monachorum ibidem conversaturorum necessaria; quatinus illi, cum necessitudines suas ex largitione rerum mearum semper suppleverint, memores incessanter animae meae patris quoque ac matris fratrisque mei, semper glorificent Deum qui nobis haec omnia, non meritis nostris sed sola gratuita bonitale sua, concedere dignatus est.

 Igitur quicquid jam saepe dicto loco delegando confero, liberum ab omni consuetudine exactionis vel vicariae seu coeterorum vectigalium facio ita ut, ab hodierna die, nullus judex publictis vel quilibet ex judiciaria potestate infra hujus loci potcstatem, ad causas audiendas aut mansiones faciendas aut fidejussores tollendos nec ullas redibitiones aut illicitas occasiones requirendas, nostris nec futuris temporibus ingredi audeat.

 Et ut hoc nostrae elemosinae testamentum per cuneta annorum curricula vigorem perpetuitatis obtinendo, ab omnibus verius eredatur atque diligentius conservetur, Willelmus, divina ordinante providentia, tunc Aquitanae dux et frater ejus Gauffridus nec non et mater eorum nomine Agnes, per deprecatioem meam, manuum suarum caractere firmaverunt atque fidelibus suis, quorum nomina subscripta sunt, corroboraudum tradiderunt.

Si quis autcm, quod absit, ex haeredibus nostris vel alia quaelibet cujuscunque ordinis vel potestatis persona, diabolieae suggestionis instinctu, hjus elemosynae testamento inferre calumpniam tcmptaverit, et pravae voluntatis effectum, justitiae convictus, obtinere non valeat et comiti, qui pro tempore fucrit, auri libras C. coactus exolvat.

Signum Willelmi qui hanc donationem fecit, S. Pipini fratris ejus, S. Abelinae (l) filiae ipsius, S. Herberti Bastarti, S. Petri filii Mainardi, S. Aicardi vicarii, S. Willelmi filii ejus, S. Willelmi (2) filii Rannulfi, S. Berengarii Bauoverii,S. Aicardi de Branno, S. Hatonis de Branno, S. Haimerici Rufi, S. Hugonis filii Fredevini, S. Hademari Borgni, S. Clerebaldi de Banasta, S. Pontionis filii Ascelini, S. Aicardi Bucce, S. Richerii filii Garnaldi, S. Stephani vendarii, S. Alberti abbatis, S. Walterii, S. Hademari, S. Haimerici, S. Hermenfridi, S. Haimerici de Insula, S. Bartholomei praesbiteri

 De famulis sancti Martini : Hugo, Harinbertus, Letbertus, Hildebertus, Hildegarius, Warinus.

Warinus clericus.

 

Rapidement, un litige de propriété opposa le prieur de Fontaine, celui d'Angles et celui de Talmont.

Un duel au bâton les départagea, à Moutiers-les-Mauxfaits, le prieur de Fontaine obtint gain de cause ==> An 1098, le seigneur de Talmont Vassal de Guillaume IX, duc d’Aquitaine tranche un litige religieux dans le marais d'Angles

 

  

Poitiers : Charte d'Aliénor d’Aquitaine, reine d’Angleterre, concernant la libération faite par Jean de LongeVille sur Mer des baillies d'Angles et des marais de Roussière commune de Grues

 

Charte d'Aliénor d’Aquitaine, reine d’Angleterre,

Aliénor... reine d’Angleterre, duchesse d'Aquitaine et de Normandie et comtesse d’Anjou, salutations aux gouverneurs et à leurs hommes du monde entier.

 Sachez que Jean de Longe Ville, en ma présence à Poitiers, a libéré en toute tranquillité tout ce qui appartenait au bailliage d'Angles et au marais de Rosseria, et l'a accordé au prieur de Fontaine ; de même qu'il rejeta absolument toutes les plaintes qu'il avait contre la maison Fontaine : au prix de 6. de solides, le recensement de Sainte Marie d’Angles, et le prix du 4 solides, une partie des jardins, tout ce qui en vient.

 Désormais, ses frères Pierre de Longe Ville et Étienne et leurs fils acceptèrent cet accord.

Et pour qu'aucune controverse ne s'élève plus entre eux à ce sujet, j'ai ordonné que cette charte soit confirmée par l'autorité de mon sceau, avec les témoins :

 l'abbé de Saint Michel en l’Herm et l'abbé de l’abbaye Saint-Junien de Nouaillé-Maupertuis  et l'ancien maître Meschin de Sainte Radégonde de Poitiers, aumônier de la reine Pierre, Thibaud II Chabot, seigneur de Vouvent, de la Roche-Cervière et de la Grève et Aymeric de Apre Mont

 

 Carta Alienoris reginae Anglorum, de remission ballie de Angulis et maresii de Rosseria facta a Johanne de Longa Villa.

Alienor…regina Anglorum, ducissa Aquitanorum et Normannorum et comitissa Andegavorum, praepositis et hominibus suis omnibus de Talemundisio, salutem.

Sciatis quo Johannes de Longa Villa, in praesentia mea apud Pictavum, omnia illa quae ab balliam de Angulis pertinebant et maresium de Rosseria in pace et quiete dimisit atque concessit priori de Fontanis ; similiter quod quaslibet querelas, quas contra domum de Fontanis habebat, absolute dimisit : pretio VI. Solidorum, census de Angulis Sanctae Mariae, et pretio IV. Solidorum, partem hortorum quidquid ex eis provenerit.

Hanc autem concordiam concesserunt fratres sui, scilicet Petrus de Longa Villa et Stephanus et filii eorum.

Et ne iterum inter eos super hoc controversia oriatur, cartam istam sigilli mei auctoritate confirmare praecepi, testibus : abbate Sancti Michaelis de Heremo et abbate de Nobiliaco et magistro Meschino priore Sanctae Radegundis, Petro cappelano reginae, Thebaldo Chabot, Aymerico de Apsero Monte…. Apud Pictavum.

 

 

 

Angers - Charte de Richard, fils du roi d'Angleterre, concernant le marais de Longe Ville accordé au prieuré de Fontaine.

 Richard, fils du roi d'Angleterre, comte de Poitiers, aux sénéchal, préposés, baillis et à tous les hommes, Salutations.

 Sachez que j'ai donné et accordé au Prieur de Fontaine, la part qu'il a dans le marais de Longue Ville et le marais de ce même marais selon les mêmes coutumes et appréciations qu'Henri, roi d'Angleterre, mon père, et la reine Aliénor, ma mère, a donné et accordé à la maison de Fontaine et aux sénéchaux eux-mêmes qui étaient alors.

 Maintenant, je donne et confirme ceci à ladite maison et au prieur, afin qu'il puisse le détenir et l'avoir paisiblement selon les coutumes auxquelles il a été donné.

 Témoins : Guillaume Capone, Johanne de Resse, Benastone alors responsable de Talmond, Americus de Motte, Americus dau Bol, Raoul de Mauléon, Johannes le clerc alors notaire, Americus Giraud qui a entendu cela, William Taren..., à Angers.

 

Carta Ricardi, filii regis Anglie, de marisco de Longa Villa et Mariscalcicia ejusdem.

Ricardus filius regis Angliae, comes Pictaviae, senescallis, praepositis, baillivis et omnibus hominibus suis, salutem.

 Sciatis quod ego dedi et concessi priori de Fontanis partem quam habet in marisco de Longua Villa et marescalciciam ejusdem marisci eisdem consuetudinibus et censibus quibus Henricus rex Angliae, pater meus, et Alienor Regina, mater mea, eam dederunt et concesserunt domui de Fontanis et ipsi senescalli qui tunc temporis erant.

 Hoc autem do et confirmo preadictae domui et priori, ut illud teneat et habeat pacifice illis consuetudinibus quibus datum fuit.

 Testibus : Willelmo Capone, Johanne de Resse, Benastone tunc de Talemondo praepositis existentibus, Americo de Mota, Americo dau Bol, Radulpho de Malo Leone, Johanne clerico tunc notario, Americo Giraudi qui hoc audivit, Willelmo Taren…, apud Andegavum.

 

 

 

1216 Don dans le marais de Mareschaucée

Ces choses qui sont accomplies par la mémoire ou par l'écriture, il est digne qu'elles soient louées par la mémoire écrite.

 Faites donc savoir à ceux présents et futurs que moi, Savari de Mauléon, prince et seigneur de Talemont, pour la réparation de mon âme et de celle de mes parents, et spécialement pour l'âme du seigneur Guillaume de Mauléon mon oncle, donne et accorde à Dieu et à la bienheureuse Marie et à l'église de Saint-Croix de Thalemond et aux moines qui y servent Dieu, pleinement et sans diminution, toute la domination que j'avais et tout ce que j'ai reçu dans le marais de Mareschaucée, c'est-à-dire sur le prieur de Fontaine et sur Mauricius de Miliacus et ses associés, sans aucun service remis à moi ou à mes héritiers : à telle condition que si quelqu'un se plaint de ma donation, et par le jugement de mon tribunal ou autre puisse l'obtenir, je ferai une compensation compétente et digne de ma donation à ladite église en présent dans mes terres qui sont dans la paroisse de Saint-Hilaire de Thalemond et de Saint-Hilaire de la Forêt.

 Enregistré publiquement de la main de MR de Perat, alors abbé de Talmont, l'année du dimanche de l'Incarnation 1216, dans la résidence du pape Honorius III.

 Et afin que ce don puisse obtenir une force et une force inébranlables, j'ai renforcé le présent écrit avec la protection de mon sceau, et ma sœur Dame Eustace, consentant à ce don, a apposé le support de son sceau sur le présent écrit.

 

 

Donum de Marchausseya. 1216.

Que geruntur cligna memoria vel scriptura, dignum est ut per scripta memorie commendantur.

Innotescat igitur presentibus et futuris quod ego Savaricus de Malo Leone, Talemondi princeps et dominus , ob remedium anime mee et parentum meorum et precipue pro anima domini Willelmi de Malo Leone avunculi mei , do et concedo Deo et beate Marie et ecclesie S. Crueis de Thalemundo et monachis ibi¬dem Deo servientibus , integre et sine dirninutione , omne dominium quod habebam et omne illud quod accipiebam in maresio de Mareschauceya, videlicet super priorem de Fontanis et super Mauricium de Miliaco et socios suos, nullo michi vel heredibus meis relento servitio : tali conditione quod si de mea ista donatione aliquis conqueratur, et per judicium curie mee vel allerius possit eam obtinere, recompensationem donationis mee competentem et dignam pre¬dicte ecclesie ego faciarn in presenti in terragiis meis que sunt in parrochia S. Hilarii de Thalemundo et S. Hilarii de Foresta.

Actum publice in manu domni R. de Perata, tunc temporis abbatis de Thalemundo, anno dominice incarnationis MCCXVI, Honorio papa III0 résidente.

Ut autem ista donatio flrmitatem inconcussam et robur obtineat, pre¬sens scriptum sigilli mei munimine roboravi, et domina Eustachia soror mea, huic donationi mee consentiens, pre¬senti scripture sigilli sui apposuit firmamentum.

 

 

 Charte de Savary de Mauléon, seigneur de Talmont, tant sur la rémission des mauvaises coutumes que sur le don de certaines libertés du Prieuré Saint-Jean-l'Evangéliste de Fontaine et de deux personnes

Faites connaître à toutes les personnes présentes les lettres à examiner dans lesquelles moi, Savary de Mauléon, seigneur de Talmond, dans ma secrète conscience, j'avais depuis longtemps retourné la maison de Fontaine, dans le diocèse de Poitiers, appartenant à l'abbaye de le Marmoutier, qui avait été chargé par moi et mes prédécesseurs d'exigences infinies, de commissions et de bien d'autres choses, non pas tant par coutume que par leur propre volonté, extorqués indûment et indécemment, sachant qu'aucun mal ne reste impuni , tellement par arriération, pour la sécurité de nos âmes, de se contenter de quelque chose, que de barrer la voie à une telle calomnie contre moi et mes successeurs.

 

Carta Savarici de Malo Leone, tam de remissione malarum consuetudinum quam de donatione quarumdam libereatum et duorum hominum

Noverint universi presentes litteras inspecturi quo cim ego Savaricus de Malo Leone, dominus Talemundi, in secreto conscientie mee diutius revolvissem domum de Fontanis, Pictavensis diocesis, ad abbatiam Majoris Monasterii pertinentem, per me et antecessores meos infinitis fuisse exactionibus pregravatam, procurationibus et multis rebus aliis, non tam de consuetudine quam de propria voluntate, ab ea indebite et indecenter extortis, sciens quod nullum malum impunitum, tam de retroactis, pro salute animarum nostrarum, in aliquo satisfieri, quam michi et successoribus meis hujus modi viam precludere malignandi.

 

 

Aujourd'hui ne subsiste que la chapelle qui a servi de grenier à blé jusqu'en 1970.

Des départs d'encorbellement sur les côtés montrent que le bâtiment était plus important à l'origine. La chapelle se situe sur un parc d'un hectare aménagé par Chantal et Antoine Coutansais, les propriétaires actuels qui offrent, dans ce cadre unique, une salle de réception dans une grange du XVIIIe totalement rénovée.

Contact : www.lagrangeduprieure.com

 

 

Les Seigneurs de Talmont, Famille de Mauléon <==

Talmont, mine des Sarts de galène argentifère proche de la maison de chasse Salle Roy de Richard Cœur de Lion <==

Église Notre-Dame-des-Anges d'Angles - Légende de la Malbête - René Antoine Ferchault seigneur de Réaumur<==

L’abbé M. Baudry recherche les traces de notre passé sur la commune du Bernard en Bas-Poitou <==

 

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