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PHystorique- Les Portes du Temps
24 janvier 2022

Louis Charles de La TRÉMOILLE duc de Thouars (1838-1911)

Louis Charles de La TRÉMOILLE duc de Thouars (1838-1911)

Le voyageur qui, parcourant le Poitou, s'approche des limites de l'Anjou, rencontre la pittoresque ville de Thouars, dominée par le grandiose château qui fut le siège de la puissance des La Trémoïlle.

 Etabli sur le sommet d'une pente abrupte au pied de laquelle serpente la rivière du Thoué, capricieuse autant que gracieuse, il évoque par la noblesse de son architecture et la simplicité de ses lignes le souvenir d'une époque où ses habitants menaient un train quasi royal, si bien qu'au XVIIe siècle, Locke, traversant l'Ouest de la France, estimait qu'il valait la peine de modifier son itinéraire pour être admis à en contempler les splendeurs (1).

La tempête révolutionnaire déracina l'illustre famille qui, comme un arbre séculaire, étendait sa puissance sur tout le pays ; le château fut confisqué par application des lois sur l'émigration.

Or, à côté de la sépulture de la famille, au pied de l'élégante chapelle construite par une dame de La Trémoïlle, Gabrielle de Bourbon, se trouvait une salle voûtée qui conservait le chartrier.

Fort heureusement, on accédait à cette salle par un escalier distinct de celui qui conduisait au caveau funéraire. Grâce à cette circonstance, tandis que les tombes étaient profanées, les archives furent respectées, vraisemblablement parce qu'elles furent ignorées.

C'est seulement après la tourmente que furent ouvertes « les portes et les grilles massives » qui défendaient l'entrée du chartrier.

On y trouva un grand coffre et six armoires, larges et hautes chacune de dix pieds ; les documents qui les remplissaient, rangés en bon ordre, n'avaient sans doute pas été consultés par les historiens depuis l'époque déjà lointaine où le bénédictin dom Fonteneau y avait copié de nombreux actes extraits du Cartulaire des sires de Rais (2).

 Ce fut une bonne fortune, non pour les érudits (on s'occupait alors fort peu d'histoire), mais pour les ménagères de la petite ville, qui, désireuses de mieux couvrir leurs pots de confiture et leurs conserves de pruneaux, s'approprièrent nombre de parchemins : deux armoires surtout paraissent avoir souffert de déprédations.

 

Il y fut mis un terme lorsqu'en 1808, revenu d'émigration, le duc Charles-Bretagne de La Trémoïlle obtint, non la restitution du château, mais celle de ses papiers de famille, ce qui, en langage administratif, signifiait tout le chartrier.

Le château avait été attribué en 1810 au Domaine extraordinaire ; Masséna, à qui il fut offert, déclina l'offre, à raison des charges qu'elle devait fatalement entraîner.

Le projet de le restituer à l'héritier des anciens propriétaires, vraisemblablement formé par le gouvernement de la Restauration, ne put pas davantage être réalisé.

C'est seulement par ordonnance royale du 29 juillet 1833 que l'État céda à la municipalité de Thouars la noble demeure des La Trémoïlle (3). Or, en 1830, le duc s'était allié en troisièmes noces à Mlle Valentine Walsh, issue d'une famille irlandaise et jacobite dont le chef avait commandé le navire qui, après la Révolution de 1688, avait amené Jacques II en France.

 La mère de la nouvelle duchesse de La Trémoïlle, jadis dame du palais de l'impératrice Joséphine, avait gagné tous les suffrages, non seulement par sa généreuse bonté, mais encore par sa vive intelligence et le goût éclairé qu'elle manifesta pour les lettres et les arts (4).

Un de ses frères, le vicomte Walsh, s'était acquis la réputation d'un publiciste alerte et brillant par les très nombreux ouvrages où il défendit la cause royaliste et catholique. L'aîné de cette famille lettrée, le comte Théobald Walsh, offrit un asile aux archives de Thouars dans le char- trier de son château de Serrant, en Anjou, qui, un demi- siècle plus tard, devait devenir la propriété du duc de La Trémoïlle ; empilées tumultuairement dans des caisses et des tonneaux, elles y furent transportées et y demeurèrent, jusques au milieu du XIXe siècle, ignorées des historiens.

C'est vers cette époque que, pour la première fois depuis la Révolution, paraissent y avoir été faites des recherches historiques.

Votre futur confrère, devenu, par la mort de son père, propriétaire du chartrier des La Trémoïlle, ne se borna pas à accorder aux travailleurs une protection libérale et platonique; lui-même, subissant sans doute l'influence de sa mère, se laissa séduire par le charme pénétrant qui s'échappe des parchemins, témoins vénérables et discrets des gloires et des douleurs du passé.

Pour se mettre en état de les lire et d'en comprendre le langage, il se fit le disciple d'un ancien élève de l'Ecole des Chartes, M. Paul Marchegay ; il devint si bon paléographe et archiviste si expert que le classement de ce très riche dépôt est en grande partie son œuvre.

On put alors juger de l'importance des trésors qui avaient échappé à la destruction. Cette importance est capitale ; ceux-là seuls pourraient s'en étonner qui ignoreraient la richesse territoriale et les alliances de la maison de La Trémoïlle.

Sans doute la seigneurie poitevine dont, depuis la fin du XIe siècle, les La Trémoïlle ont illustré le nom était un domaine assez restreint.

Mais à ce domaine vinrent, au cours des âges, se joindre beaucoup d'autres : par exemple la seigneurie de l'Isle-Bouchard, en Touraine, dont le nom est familier aux lecteurs de Rabelais; celle de Sully-sur- Loire, dont le manoir eut l'honneur d'abriter Jeanne d'Arc ; puis, à la lin du XVe siècle, les riches domaines de la maison d'Amboise, comprenant Thouars, Talmont, l'île de Ré, avec d'autres comtés et baronnies.

Vers le même temps, Louise de Coëtivy, épouse de Charles de La Trémoïlle, apporte à la famille de son mari le fief de Taillebourg- ; leurs fils acquiert par mariage le riche héritage de la maison de Laval et devient ainsi le châtelain de Vitré, d'où ses descendants pourront, au XVIIe siècle, voisiner avec la châtelaine des Rochers.

 A la veille de la Révolution, les La Trémoïlle, quoique moins opulents qu'au XVIe siècle, possèdent encore nombre de seigneuries, au premier rang desquelles figurent celle de Thouars, érigée en duché par Charles IX et en pairie par Henri IV, la principauté de Talmont, le comté de Laval, les baronnies de Montreuil-Bellay et de Vitré, sans parler des hôtels de la rue Sainte-Avoye et.de la rue de Vaugirard, à Paris, et du château d'Attichy, acquis des Marillac (5).

A l'époque de leur plus grande splendeur, ils pouvaient sans peine lever dans leurs domaines et à leurs dépens un corps de troupes de 5.000 hommes de pied et de 300 chevaux; telles furent les forces qu'ils mirent à la disposition d'Henri IV avant la bataille d'Ivry (6) et de Louis XIII au moment du siège de Corbie (7).

Ce ne fut pas seulement cette puissance territoriale qui donna une influence considérable aux La Trémoïlle; ce furent aussi leurs alliances.

Parmi les familles auxquelles ils sont unis, ils comptent la maison de France; un des leurs avait épousé une Bourbon, un Condé avait épousé une La Trémoïlle.

Ils se trouvaient, dès 1382, alliés à la famille royale d'Angleterre par le mariage de Guy de La Trémoïlle avec Marie de Sully, qui, par les Craon, descendait du roi Jean sans Terre et de sa femme Isabelle d'Angoulême.

Au XVIe siècle, l'héritière de la maison de Laval qui devient l'épouse de François de La Trémoïlle est la petite-fille de Frédéric d'Aragon, roi de Naples.

C'est grâce à cette alliance que les La Trémoïlle, à la suite de l'extinction de la descendance mâle de la dynastie aragonaise, purent émettre des ρ rétentions à la couronne de Naples; on sait qu'ils tentèrent de les faire valoir au Congrès de Munster et lors de la plupart des Congrès du XVIIe siècle et du XVIIIe (7), et que, pour mieux les affirmer, l'usage s'introduisit de donner à l'héritier présomptif du duché le titre de prince de Tarente.

Plus tard, des mariages les unissent aux maisons d'Orange-Nassau, de Saxe-Weimar, de Hesse- Gassel et aussi à celle de la Tour d'Auvergne, ce qui leur fournira l'occasion de réclamer, lors du Congrès de Vienne, le duché souverain de Bouillon (8).

A côté de ces alliances royales ou princières, il n'est pas inutile de mentionner que les La Trémoïlle pouvaient cousiner avec Ronsard (9) et qu'ils comptent Madame de La Fayette dans leur ascendance maternelle (10).

C'était donc un passé plein de gloire que celui dont les témoignages reposaient dans les archives de Thouars.

Ajoutez-y que ces archives, à la différence de beaucoup de dépôts, même des plus riches, contenaient de très nombreuses et très intéressantes séries de lettres missives ; c'est dire qu'on y trouvait, à côté du document officiel, le document intime et personnel, la figure des hommes à côté du masque administratif.

Par un sentiment très noble de piété filiale, le duc Louis se résolut à divulguer ces trésors ; il tira de son chartrier la matière de vingt-cinq volumes, la plupart très considérables, qu'il publia de 1875 à 1906.

Cette série s'ouvre par le superbe in-folio intitulé Le Chartrier de Thouars ; elle se continue par un recueil en cinq volumes, Les La Trémoïlle pendant cinq siècles ; chacun des autres volumes a trait à un ou plusieurs membres de la famille (11) ; tous sont publiés avec un luxe qui charme le bibliophile.

Non seulement votre ancien confrère multiplie ainsi ses publications de textes, avec l'aide, pour un petit nombre de volumes, de M. Henri Glouzot, de M. l'abbé Ledru et de M. Emile Grimaud ; mais, faisant preuve d'une très rare et très méritoire libéralité, il communique aux érudits et aux historiens les documents même les plus précieux, encourage leurs travaux, provoque leurs publications.

Ils sont légion, ceux qui ont profité de son inaltérable obligeance ; parmi eux figure, au premier rang, M. Paul Marchegay. Récemment encore à Londres, M. Winifred Stephens publiait, sur la famille de La Trémoïlle, un intéressant volume dont les éléments proviennent pour la plupart du chartrier de Thouars.

Pour apprécier la portée de l'œuvre du duc Louis de La Trémoïlle, il faut tenir compte, non seulement des ouvrages signés de son nom, mais des livres et articles dont il a provoqué la publication ou dont il a fourni les matériaux et qui, sans lui, n'auraient pas vu le jour.

Toute cette floraison historique, aussi riche que variée, constitue son œuvre au sens large du mot ; c'est d'elle, ainsi comprise, que je voudrais en bref donner une idée.

 

 

 

 

Notice sur la vie et les travaux de M. le Duc de La Tremoïlle

 

 

 

Le Moulin de Thouars

Vers 1195.- Le vicomte Aimery VII de Thouars Gratifie l’église Saint Pierre du châtelet de Thouars de quelques droits sur le nouveau moulin de la ville, il con­firme au chapitre non seulement les ligences que celui- ci pourrait acquérir dans son fief mais la rente d'un muid de froment donnée sur le moulin neuf de Thouars par le généreux et noble chanoine Geoffroy le Roux.

 

A titre de droit, aux présens et aus futurs par cest présent escript je présente vérité au lisant qui ce lira.

Lisons doncques tous , et chascun de nous lise , que Guillaume vicomte de Thouars et Geoffroy son frère donnèrent et octroièrent en aumosne à l'église de Saint-Pierre de Thouars et aus chanoines tout ce de leurs ligences que ilz porroient acquerre.

Et pour ce que les causes sont près et nous tirons en exemple notre subséquent héritier, oyez que Aymeri, vicomte de Thouars, successour et her des dessusdiz , en semblable manière et de manière accostumée de son père et parens, octroia en aumosne à ladicte église et aus chanoines un muy de froment, lequel est de lui en moulin neuf à Thouars, aus chanoines de ladicte église à la feste de saint Michel annuement commancé à estre rendu et leur rend, et de la mosture dudit molin leur est tout parfait.

 Et avoir donné cellui muy de froment en ausmone à ladicte église et aus chanoines Geoffroy le Roux, homme noble extrait de noblez et chanoine de ladicte église.

Et afin que ce qui est en ceste présente page leu, ne fust veu à aucuns irrité et frivole, Aymeri vicomte, esmeu de la. pitié acostumée de ses pères, a ordonné ceste présente page estre garnie de son séel, et a promis estre garde et deffensour de ceste aumosne , ices présens et oyans: Guyon de Lavau, Arbert de Boyn, Johan Actum, Drogon de Curçay, Pierre de Saint Médard adonques séneschal, Geoffroy Torgnie, Johan de Cande, Raoul de Mataz, Geoffroy Niva, Raoul Torgnie. »

Nous vicomte susdit, voulans adhérer aus voyes, bon propos et volunté desdiz nos prédécessours, et non estre aucunement à eulx contraires més voulans touzjours à Dieu et à. sa saincte court complaire, et pour rédempcion de nostre âme et des âmes de nosditz prédécessours el de nos autres amis trespassez , icelles dessusdictes lettres et chascune d'icelles, en touz et chascuns leurs poins, articles et effet d'icelles, loons, ratiffions, approuvons et confermons à perpétuité, tant pour nous que pour nos successours, et icelles voulons estre perpétuellement fermes, tenables et estables sans aucunement venir encontre; et mandons et commandons à nos séneschal et chastellain de Thouars, et à tous nos autres justiciers et officiers, que il ne molestent, traictent ne tenent en procès le chapitre et chanoines de la dicte église pour les causes dessusdictes en aucune ma­nière, ançois les lessent joïr et user des saisi nos, franchises et libertez dessusdictes.

Quar ainsi le voulons estre fait et ausdiz chapitre et chanoines l'avons octroyé et octroions , pour estre perpétuelment , et nos prédécessours , partipens ès prières, oreisons et nienfaiz de ladicte église et des chanoines d'icelle.

Donné et fait soubz nostre propre séel, le XVIIe jour du moys d'avril, l'an mil quatre cens et six.

 

 

 

 

 

 

 

==> QUATRE CHARTES INÉDITES DES ANCIENS VICOMTES DE THOUARS

 

==> Sur la Terre de nos ancêtres du Poitou - Aquitania (LES GRANDES DATES DE L'HISTOIRE DU POITOU )

 


 

(1)   Benjamin Fillon, Extraits des Archives historiques de la ville de Fontenay-le-Comte, dans les Archives historiques du Poitou.

(2)    Sur le chartrier et sa restitution, voir le document publié par le duc de La Trémoïlle, Le Chartrier de Thouars, p. 193 et 194, et aussi les renseignements donnés par M. Paul Marchegay, en tête des Documents tirés des Archives de la Trémoïlle, publiés par lui dans les Archives historiques de Saintonge et d'Aunis, t. I (1871), p. 51-161.

(3)   Les actes copiés par dom Fonteneau (ils ont été empruntés au Cartulaire des Sires de Rais) se trouvent maintenant à la Bibliothèque de Poitiers, collection Fonteneau, t. XXVI, p. 143 et suiv. ; t. XVII ter, p. 639 ; t. LXXXVIII, fol. 283. Catalogue général des manuscrits des bibliothèques de France, t. XXV, Manuscrits de Poitiers, par A. F. Lièvre, p. 145, 146 et 183. Des documents concernant la famille de La Trémoïlle se trouvent aux Archives nationales, AA 60 ; Τ 1051 et T 1052.

(4)   Sur le sort du château après la Révolution, il y a divergence entre le récit de M. Marchegay (op. cit.) et celui de M. Hugues Imbert, Histoire de Thouars (Niort, 1871), p. 275.

(5)   Célestin Port, Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire, t. III, y· Walsh. M. le duc de La Trémoïlle et M. Clouzot ont consacré un volume à la famille Walsh, sous ce titre : Une famille royaliste irlandaise et française (Nantes, 1901). Dans ce volume sont réunis de nombreux documents concernant les rapports des Walsh avec les Stuart, Jacques III, Charles-Edouard et le cardinal d'York, dont ils étaient les agents. On y trouve notamment des informations abondantes sur l'expédition de 1745.

(6)    Ce très beau domaine, acquis des Marillac, appartenait aux La Trémoïlle au XVIIIe siècle. Le château fut vendu en l’an III comme bien national et détruit.

(7)   Préface historique aux Mémoires de Henri-Charles de La Trémoïlle, prince de Tarente (Liège, 1767), p. xi.

(8)    Hugues Imbert, Registre de correspondance el biographie du duc Henry de La Trémoïlle (extrait du tome XXXI des Mémoires de la Société des Antiquaires de l'Ouest, Poitiers, 1867), p. 11.

(7). Les La Trémoïlle pendant cinq siècles, t. IV, p. 125 et s. ; t. V, p. 88.

(8). Ibid., t. V, p. .196.

(9). Les Chaudrier, dont descendait Ronsard par sa mère, et les La Trémoïlle avaient pour auteur commun Jean II, seigneur d'Amboise en 1292. Cf. Henri Longnon, Pierre de Ronsard (Paris, 191:1), p. 71 et 426.

(10). Charles-Louis-Bretagne de La Trémoïlle, né en 1683, duc de Thouars depuis 1683, épousa une La Fayette.

(11). On trouvera à la fin de la présente notice la liste des ouvrages de M. le duc de La Trémoïlle.

 (12)

Ad titulum juris (a),

Presetibus atque futuris,

Scripte presenti

Verum presento legenti.

Legamus igitur omnes, et legamus singuli, quod Guilelmus vicecomes Toarcii cl Gaufrirlus frater ejus dederunt et conces­serunt in elemosiuam ecclesiœ Beati Petri Toarcii et canonicis quicquid de liganciis suis possent adipisci.

Et quia prope sunt cause, et subsequentem heredem trahi­mus in exemplum, audite quod Aimericus vicecomes Toarcii, predictorum successor et heres, simili modo et de more solito patris et parentum, concessit in elemosinam eidem ecclesie et canonicis unum modium frumenti quod in molendino novo apud Toarcium habetur , et ejusdem ecclesiae canonicis ad festum sancti Michaclis annuatim incipit reddi vol redditur, et de molentia ejusdem moleudini totum perficitur. Dederat enim illud modium frumenti in eleurosinam eidem ecclesiœ et canonicis Gaufriclus Rufus, homo generosus et de nobllibus, et ejusdem ecclesie canonicus. Sed ne illud quod in presenti pagina legitur aliquibus irritum et frivolum esse videretur, Aimericus vicecomes, assueta patrum pietate commotus, presentem paginam proprio sigillc confovere decrevit , et ipse hujus elemosine se custodem atque defensorem promisit, istis pre­sentibus, et audientibus : Guidone de Valle, Arberto de Born, Johanne Alun, Drogone de Curçai, Petra de Sancte Medardo tunc senescallo, Gaufrido Torgnie, Johanne de Canda, Radulfo de Malaz, Gaufrido Ni va, Radulfo Torgnie (b).

 

 

(a) P. MARCHEGAY imprime avec des alinéas le quatrain en vers rimés formant la première phrase de la charte.

(b) La belle charte originale ne conserve plus qu'un morceau du cordon auquel, d'après le Vidimus de 1403, était suspendu, en une cordelette de filet rouge comme de soye, le séel de cire comme blanche du vicomte Aimery, en lequel estoit ymaginé un homme armé, à cheval, en sa main dextre tenant une lance..

 

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