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PHystorique- Les Portes du Temps
1 octobre 2020

A Niort, Henri Gelin recherche la maison natale de Françoise d'Aubigné dit Mme de Maintenon.

A Niort, Henri Gelin recherche la maison natale de Françoise d'Aubigné dit Mme de Maintenon

Françoise d'Aubigné dite Madame de Maintenon (1635-1719)

Françoise d'Aubigné ou d'Aubigny, marquise de Maintenon, naquit le 27 novembre 1635, dans les prisons de la conciergerie de Niort. C'est un singulier berceau pour celle qui devait s'élever un jour presque sur le premier trône du monde. Hâtons-nous d'expliquer comment la future épouse de Louis XIV vint au monde dans un cachot.

La famille d'Aubigné, à laquelle appartenait Mme de Maintenon, est originaire d'Anjou, où l'on en retrouve des traces authentiques dès le XIIe siècle.

Plusieurs branches de cette famille s'établirent dans le Poitou, dans le Berry et dans la Guyenne.

Madame de Maintenon était d’une ancienne Maison, petite-fille de Théodore-Agrippa d’Aubigné, Gentilhomme ordinaire de la Chambre de Henri IV.

Son père Constant d’Aubigné ayant voulu faire un établissement à la Caroline, et s’étant adressé aux Anglais, fut mis en prison au Château Trompette à Bordeaux, et en fut délivré par la fille du Gouverneur nommé de Cardillac, Gentilhomme Bordelais.

Constant d’Aubigné épousa sa bienfaitrice en 1627, et la mena à la Caroline. De retour en France au bout de quelques années, tous deux furent enfermés à Niort en Poitou par ordre de la Cour.

Françoise d'Aubigné, marquise de Maintenon, du nom d'une terre qu'elle acheta.

Elevée à la Martinique d'abord, puis à Niort, enfin à Paris, elle abjura à dix-sept ans et fut épousée par le poète paralytique Scarron. Veuve à vingt-cinq ans, elle devint quelques années après gouvernante des enfants de Louis XIV et de Mme de Montespan.

Par les agréments de sa personne, de son esprit et de sa conversation, et aussi par la séduction nouvelle d'une vertu irréprochable, elle s'attacha à Louis XIV, qui, après la mort de la reine (1683), l'épousa secrètement.

Elle fonda pour l'éducation des jeunes filles pauvres et nobles la maison de Saint-Cyr, où elle se retira en 1715 et mourut à l'âge de quatre-vingts ans. Elle déploya dans la direction de Saint-Cyr les merveilleux talents d'institutrice de femmes, dont témoignent ses écrits divers sur l'éducation, et ses lettres d'un style naturel, fin, délicat, pleines des qualités de justesse et de mesure qui étaient celles de son esprit et de son caractère.

 

Henri Gelin découvre à la bibliothèque de Niort l'acte de baptême de Françoise d'Aubigné. Cette pièce, du 28 novembre 1635, prouve bien qu'elle naquit à Niort.

Mais naquit-elle comme le veut la légende, au Donjon de Niort, où l'on montre encore au visiteur la chambre de Madame de Maintenon ?

Gelin établit qu'en 1635 la prison n'était pas au donjon, mais dans les dépendances de l'ancien tribunal dont on peut voir quelques restes encore aujourd'hui, dans un passage qui fait communiquer la rue Brisson avec la rue du Pont.

Des pièces, signées de Constant d'Aubigné et datées de la Conciergerie du Palais, démontrent que c'est là qu'il était détenu ; là que Jeanne de Cardillac, sa femme, vint le rejoindre, non pour partager sa captivité, qui n'était pas rigoureuse mais plutôt parce qu'elle était sans ressources.

Elle occupait un logement proche de la prison, dans quelque dépendance de la Conciergerie, peut-être ; mais rien n'en indique l'endroit précis.

« Là, tout près, écrit Gelin où sont ces ateliers, ces auberges, ces masures, peut-être chez le concierge, mais non dans la prison, naquit en quelque mystérieuse et introuvable chambrette. l'Esther qui clôtura les dragonnades en faisant révoquer l'Edit de Nantes. »

Henri Gelin, dans un mémoire de la société historique et scientifique des Deux-Sèvres daté de 1905 et relatif à l'histoire de l'ancien hôtel Chaumont », écrit :

« Cet hôtel, bâti par Jean Chardon (maire en 1402 et 1404), reçut en 1422 le trésor de guerre réuni pour une expédition maritime dirigée contre les Anglais, explique notre lecteur. Louis XI l'érigea en fief noble.

C'est au milieu du XV esiècle qu'y furent installés le palais de justice, ainsi que la Conciergerie, où Constant d'Aubigné fut retenu en prison.

Françoise d'Aubigné naquit, selon toute probabilité, dans une pièce située en bordure de la cour de la Conciergerie. »

 

 

L'enfant fut baptisée à Notre-Dame. François de la Rochefoucaud gouverneur du Poitou, et Françoise Tiraqueau, comtesse de Neuillant, dont le mari était gouverneur de la ville de Niort, furent ses parrain et marraine. C'est ensuite le séjour à Mursay chez sa tante de Villette qui l'éleva avec ses propres enfants.

A propos de ce séjour, Gelin fait justice de la légende, d'après laquelle la jeune Françoise d'Aubigné fut traitée par sa tante en parente pauvre, en servante chargée de la garde des dindons.

Une autre question plus importante, est celle de la religion.

Il était admis que Françoise, baptisée au prêche de Niort, fut élevée par sa tante dans la religion protestante qu'elle abjura après avoir été instruite dans la religion catholique, d'abord aux Ursulines de Niort, puis aux Ursulines de la rue Saint-Jacques, à Paris. On a même conté, à ce sujet, une mirifique histoire.

Disputée entre les deux confessions, elle voulut qu'on fît débattre la question en sa présence par deux théologiens, l'un catholique, l'autre protestant, pour se décider ensuite en connaissance de cause. L'invraisemblance d'une telle mise en scène paraît évidente.

H. Gelin conclut, de la découverte de l'acte de baptême à l'église, que Françoise d'Aubigné n'eut pas à abjurer la religion protestante qui ne fut jamais la sienne. Peut-être fait-il bon marché, pour conduire sa thèse, de l'éducation que l'enfant dut recevoir à Mursay jusqu'à sa dixième année.

Qu'elle ait été catholique de naissance, ou protestante devenue catholique, son ardeur convertisseuse s'est manifestée en maintes circonstances et d'une manière peu délicate.

On admet aujourd'hui, et c'est également l'opinion de Gelin qu'elle n'eut pas, dans les persécutions dirigées par le gouvernement de Louis XIV contre les protestants, la part qu'on lui attribuait autrefois ; mais elle ne cessa de harceler les membres de sa famille pour les amener à la religion catholique, leur promettant pour prix de leur conversion, sa protection et la faveur du roi.

Elle écrit à son cousin de Villette :

« Votre religion pourrait vous être un obstacle à votre ambassade, aussi bien qu'à tous les autres avantages que vous pourriez espérer. Je ne voudrais pas que ces raisons-là fussent le motif de votre conversion, mais j'avoue que j'aurais une grande joie de vous voir en état de faire votre fortune et votre salut. »

Cette manière de mêler les affaires d'intérêt, de position, d'avancement avec celle de la conscience est assez choquante pour notre délicatesse d'hommes d'aujourd'hui. On n'avait pas de ces scrupules au XVIIe siècle.

Elle alla plus loin.

Par des promesses menteuses, elle attira chez elle les enfants de sa cousine de Villette dans le but de les faire élever dans la religion catholique. Et lorsque le père, qui revenait d'une longue croisière en mer, au service du roi, demande avec une irritation très naturelle qu'on lui rende ses filles, elle lui répond : « Jugez vous-même si je peux vous rendre votre fille et si ayant fait une violence pour l'avoir, je ferais encore la sottise de la rendre ».

Ce de Villette se convertit d'ailleurs lui-même après une assez longue résistance. Du moine abjura-t-il « des lèvres » comme disait à Henri IV le grand aïeul des d'Aubigné.

 « Il faut vous dire en secret, écrivait à ce sujet Madame de Maintenon, que j'ai découvert, par les écrits de M. de Villette qu'il m'a confiés, qu'il est très mal converti ; il ne croit point ce que l'église croit. »

Que l'hypocrisie réponde à la violence, c'est dans l'ordre. Mais quoique les convertisseurs eussent apporté à la doctrine des tempéraments qui permettaient ces conversions en façade, plusieurs membres de la famille — comme un grand nombre de leurs correligionnaires — se montrèrent inébranlables dans leur foi ; le chevalier de Sainte-Hermine fut expulsé ; Mlle de Boisragon passa volontairement la frontière.

« Il se trouva ainsi quelques cœurs d'acier qui résistèrent à toutes les éductions, comme à toutes les poursuites de l'implacable convertisseuse ».

Madame de Maintenon a d'autres titres à retenir notre attention que sa haute et invraisemblable fortune, — quoique ce roman d'une fille si misérable qui arrive presque au trône royal soit fait pour natter les imaginations — et ce prosélytisme religieux mélangé de calculs d'ambition.

Elle fut un écrivain remarquable sans paraître y attacher d'importance, sans aucune prétention littéraire. Elle écrivait comme par un don de famille.

Gelin a pu réunir dans sa brochure : Une famille poitevine d'écrivains illustres.

Agrippa d'Aubigné et trois de ses descendants, Madame de Maintenon, Madame de Caylus et le comte de Caylus.

H. Gelin, se défend d'abord d'obéir, en rattachant ces écrivains au Poitou, aux suggestions d'un régionalisme étroit et exclusif.

« Ce qui rattache Agrippa au Poitou, écrit-il, c'est son mariage (1583) avec Suzanne de Lezay ; c'est son installation au logis de Mursay qu'il rebâtit à neuf vers l'an 1600 ; c'est le titre de gouverneur de Maillezais et des îles de la Sèvre qu'il porta à partir de 1589 ; c'est son long séjour à Mursay et à Maillezais, pendant lequel il composa et publia les plus importantes de ses œuvres littéraires ; c'est la construction du fort du Donjon, à Maillé, au milieu des marais de la Sèvre et de l'Autize, fort qu'il y établit pour y faire imprimer en sécurité son poème des Tragiques, les trois volumes de son Histoire naturelle, et la première partie du Baron de Fœneste, »

Pour poursuivre en paix son œuvre, il dut même abandonner le Donjon et se réfugier à Genève. C'est que la franchise d'Agrippa n'avait plus le don de plaire. Le fort fut rasé. L'Histoire Universelle avait été condamnée, avant même son achèvement, à être brûlée par la main du bourreau. Henri de la Rochejaquelein, le héros de la guerre de Vendée, descend, et par son père et par sa mère, à la sixième génération, d’Agrippas d’Aubigné (1)

 

Héritière de ce génie rude et passionné, qu'on a rarement, depuis, jugé sans partialité, Madame de Maintenon, avec la modération, la noblesse apprêtée de son temps eût mérité de retenir l'attention, même par son seul talent d'écrivain.

« L'idée, écrit H. Gelin. y trouve un vêtement tout uni, mais si juste, si souple, si séant qu'au bout de quelques pages ont est séduit par ce charme naturel aux choses vraiment belles et qui n'ont besoin d'aucun artifice pour plaire.

Voltaire disait d'elle, tout simplement : « Madame de Maintenon écrit bien ».

 

Maison ou est née Madame de Maintenon NIORT

La Maison de Candie, autrefois auberge des “ Deux Lyons d’or ” ex-lingerie Faraud, situé rue Victor-Hugo

Cette ancienne auberge prit le nom de Candie, nom ancien de l’île de Crête, après la Guerre de Candie sous les ordres de Louis XIV.

La Maison de Candie, redécouverte à l'occasion de travaux, n'a pas été de toute évidence le premier « berceau » de l'illustre marquise, contrairement à ce qu'affirment certains documents

C'est le dictionnaire des noms de rues de Niort écrit en 1931 par Henri Clouzot et Alphonse Farault qui livre cette précision. Mais les auteurs donnent une autre information qui vient contredire la carte postale.

S'ils nous confirment le nom de cette Maison de Candie, au n° 13 de la rue Victor-Hugo, « size » au fond d'une cour, ils ajoutent ceci : « Cette auberge du XIV e-XV esiècle a passé à tort pour le lieu de naissance de M mede Maintenon.

Le tenancier changea son enseigne des " Deux lyons d'or " après l'expédition de Candie (1669) où le Duc Navailles, gouverneur de Niort, commandait en second. »

 

La Maison de Candie (rue Victor Hugo Niort)

 

 

 

BIBLIOGRAPHIE des travaux de Henri GELIN (1849 -1932)

GELIN (François-Henri), né à Miseré, commune de Chavagné (Deux-Sèvres), le 20 janvier 1849, — fils de François Gelin et de Suzanne. Bouffard, veuf de Marie Sapin et marié en secondes noces à Marie-Ernestine-Florestine Giraud, — est décédé à Niort, le 8 décembre 1923.

Pourvu du brevet supérieur en 1868, Henri Gelin était nommé instituteur-adjoint à Pamproux ; en 1871, il dirigeait une école libre à Saint-Maixent.

Au mois d'avril 1883, il fut nommé commis auxiliaire (1er classe) de l'Inspection académique des Deux-Sèvres (emploi nouveau) (1).

Henri Gelin fut rédacteur en chef et gérant du Mémorial des Deux-Sèvres, du 1er mars 1887 au 1er avril 1888 et resta gérant jusqu'au 29 dudit mois d'avril. Il continua à écrire le bulletin politique de ce journal jusqu'au 31 décembre 1918. Il avait adopté la signature N. I. (9 avril 1889), qu'il changea en celle de I. N. (31 août 1889).

Il fit partie de la Société de statistique, sciences, lettres et arts des Deux-Sèvres (7 novembre 1883) ; de la Commission météorologique des Deux-Sèvres (1887) ; de la Société botanique des Deux-Sèvres (1890) ; membre fondateur de la Société du costume poitevin (1893), il fut aussitôt, conservateur (2), puis président, en 1922 ; membre de la Société des antiquaires de l'Ouest (17 avril 1902) ; membre fondateur de la Société historique et scientifique des Deux-Sèvres (1905), il en fut secrétaire (1905-1910),

(1) Le Républicain de l'Ouest, 26 avril 1883.

(2) Mémorial des Deux-Sèvres, 10 mars 1894.

puis vice-président (1911-1918 ; membre fondateur de la Société de vulgarisation des sciences naturelles des Deux-Sèvres (1909), il fut aussitôt membre du bureau et devint président honoraire, en 1921 ; membre de la Société entomologique de France, etc.

En 1893, H. Gelin fit partie de la Commission administrative des Musées de Niort qui venait d'être créée ; il en devint vice-président le 13 octobre 1921. Il prit une part active à la conservation de la section d'histoire naturelle.

 Botaniste, entomologiste, folkloriste, historien et écrivain politique, Henri Gelin s'est livré à des recherches dans les diverses branches du savoir humain ; il a recueilli les contes, les chansons et les légendes de notre province.

Ses principaux ouvrages sont l’Etude sur la formation de la vallée de la Sèvre Niortaise dont Vivien de Saint-Martin s'est servi pour l'article « Sèvre Niortaise » inséré dans son Nouveau dictionnaire de géographie universelle (1892) ; L'ethnographie poitevine et charentaise à l'Exposition de Niort (1896) ; Françoise d'Aubigné, étude critique (1899).

Nous donnons ci-dessous la liste de ses publications, que nous faisons suivre de celle des articles — étrangers à la politique — insérés dans le Mémorial des Deux-Sèvres.

Il était officier de l'Instruction publique (arrêté du 27 septembre 1902).

Niort, le 1er mars 1924. Alphonse FARAULT.

 

 

 

 

 

Le Testament de Mme de Maintenon, par E. E. Couard (Revue de l’Histoire de Versailles et de Sein et Oise), 5e année, 1er' février.1903, p. 47..

Point n'est besoin d'insister sur l’intéret que présente cette publication, tant au point de vue de l'histoire générale qu'en ce qui concerne notre Saintonge où les d'Aubigné ont laissé tant de souvenirs.

 On n'y trouvera sans doute aucune grande ligne à ajouter l'histoire de la femme célèbre. Mais les petits côtes de la vie ne manquent pas de charmes. Et le curieux sera bien aise de mesurer d'un coup d'œil en quoi consistait le petit avoir de la femme du roi de France qui portait le nom de Louis le Grand ; comme aussi de voir de quel côté se portaient ses générosités.

 M. Couard nous rappelle que Mme de Maintenon s'éteignit doucement le 15 avril 1719, à cinq heures du soir, dans le petit appartement qu'elle occupait en la royale maison de Saint-Louis, à Saint-Cyr, ou elle s'était retirée depuis la mort de Louis XIV.

Son testament fut rédigé le 11 décembre 1718. A ce document étaient jointes cinq autres pièces qui faisaient corps avec lui.

Le tout était contenu dans une enveloppe que fermait un cachet de cire rouge aux armes de Mme de Maintenon, et qui portait : de gueules au lion d'hermines, armé, lampassé et couronné d'or.

 Cette enveloppe était renfermée dans un portefeuille de maroquin rouge, placé sur le bureau de la chambre où reposait le corps de la défunte.

Pénétrons dans la chambre de la reine. On y aperçoit tout d'abord un lit de damas bleu garni de trois matelas, d'un lit de plumes, d'un traversin, d'une couverture de ratine blanche bordée de bleu, d'une couverture de Marseille, d'une couverture de satin blanc doublée de rouge, d'une couverture de taffetas bleu piquée, d'un couvre-pieds de taffetas bleu piqué et d'un couvre-pieds de toile indienne.

Dans la même chambre se trouvaient six fauteuils et seize tabourets, dix-neuf rideaux de basin d'Inde et quatorze rideaux ; deux pendules de moyenne grandeur, sans pieds, allant vingt-quatre heures un miroir à bordure de bois verni; une tenture de tapisserie de bois de Flandres; une niche de damas cramoisi ; un portrait de Louis XIII, un portrait de Louis XV, un portrait de Louis XIV en émail a bordure de bois doré ; un Christ d'ivoire sur velours noir a bordure de bois doré ; un bénitier d'agathe et « féligranne d'or » ; un petit miroir de toilette ; un tableau représentant Jésus-Christ en croix sur un fond or et noir ; deux tables de bois et un second petit miroir de toilette ; un pavillon de serge, doublé de taffetas, le tout cramoisi.

Dans le «  colidor », à côté de la chambre, se trouvaient une chaise à porteurs couverte de drap noir, puis notamment un grand coffre de « bahu », couvert de toile cirée dans lequel était placé le linge de ménage, détaillé à l'inventaire.

Dans la garde-robe étaient vingt et une robes de chambre de diverses couleurs, d’étoffe de soie, neuf jupes aussi de soie de différentes couleurs, sept manteaux de lit, quatre écharpes et trois coiffes. La garde-robe était garnie d'une tenture de tapisserie à point de Hongrie, bleue et blanche.

La bibliothèque renfermait 83 volumes.

Dans le jardin se trouvait une petite chaise montée sur quatre roues non ferrées « servant à la dite dame lorsqu'elle sortoit», doublée de damas rouge, couverte de drap rouge à petits galons d'or, avec trois glands.

A signaler également différents tableaux qui étaient placés dans une chambre de la maison : un portrait du feu roi, brodé de soie et d'or, un portrait de saint François sur toile, un autre du même, sur marbre, un portrait de feu madame la Dauphine, un de la reine d'Angleterre, des portraits du roi de « Sarde », de sainte Thérèse, du roi Louis XIV enfant, le tout peint sur toile, l'Histoire du roi en abrégé écrite à la main, un tableau couvert de verre blanc, un Christ en estampe, un tableau de saint Augustin en broderie, les estampes des sept sacrements par Le Poussin, en papier, « tout ce que dessus à bordure de bois doré » ; quarante-deux petites estampes d'histoires de l'Ancien Testament, en bordure la capucine, deux petits tableaux desdix commandements enclossés en bois de Sainte-Lucie, couverts et bordés de glace, et un Christ de bois de Sainte-Lucie sur velours noir a bordure de bois.

Dans l'inventaire figure également le diamant enchâssé en or que Mme de Maintenon portait au doigt et qui avait été retiré lors de son décès. Ce diamant avait été estimé mille livres.

Nous en passons, mais l'énumération complète du mobilier serait vraiment trop longue.

Somme toute, la fortune de Mme de Maintenon était bien modeste. Elle n'avait en sa possession a son décès qu'un avoir de seize mille livres en dehors de son mobilier, et sur ces seize mille livres, elle avait disposé de quatorze mille livres en bonnes oeuvres et en dons faits à ses serviteurs. La différence devait être partagée entre sa petite cousine Marie-Anne-Françoise de Sainte-Hermine, fille du marquis de Sainte-Hermine et d'Anne-Madeleine Le Vallois de Villette, femme de Louis, comte de Mailly, et sa nièce à la mode de Bretagne, «  Mlle de Mursay », Marthe-Marguerite-Hippolyte Le Valois de Villette, femme de Jean-Aimé de Thubières, comte de Caylus.

« Le dix septième jour du mois d'avril mil sept cent dix neuf a ete inhumée en un cercueil de plomb et dans un caveau construit au milieu du chœur de cette Église, Très haute et Très Puissante Dame Madame Françoise d'Aubigné Marquise de Maintenon, Institutrice de cette Royalle Maison de St Louis, et y jouissant de tous les honneurs et Privilèges des fondateurs, décédée en cette ditte maison le samedy quinzieme du présent mois à cinq heures de relevée, âgée de quatre vingt trois ans quatre mois dix huit jours. »  

Charente-Maritime. Commission des arts et monuments.

 

 

 

==> Journées du patrimoine - Visites du Château de Mursay - L'enfance et la jeunesse de Françoise d'Aubigné

 

 

 


 

1. Poésies d'un adolescent, par H. G. — Saint-Maixent, impr. de C. Reversé, 1876. In-8°, 3o p.

2. La mer est-elle venue à Niort ? Etude géologique. Bull, de la Société de statistique, sciences, lettres et arts des Deux-Sèvres, t. v (1882-84), p. 353-357. — cf- n°  IO3. .

3 Géologie agricole.

Maître Jacques, journal d'agriculture, 1883, p. 210-213.

4. De la suppression de la gerbe (anonyme).

Maître Jacques, journal d'agriculture, 1883, p; 225-227.

5. Les puits et les chercheurs de sources. Etude géologique.

Maitre Jacques, journal d'agriculture, 1883, p. 334-339.

6. L'ancien jardin botanique de Niort. Le Républicain de l'Ouest, 20 sept. 1883.

7. Le futur jardin botanique de Niort. Le Républicain de l'Ouest, 22 sept. 1883.

8. L'épuisement du sol par la culture.

Maître Jacques, journal d'agriculture, 1884, p. 8-17.

9. Devoirs variés à l'usage des classes élémentaires, par H. Gelin. — Saint-Maixent, impr. de C. Reversé, 188/1, 2 vol. in-8°. — Cf. n° 11.

10. Niort et la mer.

Revue Poitevine et Saintongeaise, t.1er (i884-85), p. 274275. — Cf. n °2.

11. Devoirs variés à l'usage des classes élémentaires.

Langue française, calcul, leçons de choses, dictées et exercices de style... par H. Gelin. Partie du maître. — Saint-Maixent, impr. de C. Reversé, 1885. In-8°, 80 p. (Compte rendu par V. P..., dans le Mémorial des Deux-Sèvres du 19 sept. 1884.) — Cf. n° 9.

12. Les deux pauvres, poésie.

Almanach de l'Union des Femmes de France, 1885.

13. De l'origine des pierres branlantes.

Bull, de la Société de statistique, sciences, lettres et arts des Deux-Sèvres, t. vi (1885-87), p. 286-291.

14. Etude sur la formation de la vallée de la Sèvre Niortaise, par H. Gelin. — Saint-Maixent, impr. de C. Reversé, 1887. In-8°, 56 p.

(Extrait des Mem. de la Société de statistique, sciences, lettres et arts des Deux-Sèvres, 3° série, t. iv (1887), : p. 13I-184.)

15. Découverte d'un dépôt tertiaire marin à Maillezais. Bull, de la Société de statistique, sciences, lettres et arts des Deux-Sèvres, t. vu (1888-90), p. 159-160. — Reproduit dans le Bull, de la Bibliothèque scientifique de l'ouest, 1er partie, chronique-bibliographie, 1er année (1888), p. 148-149.

16. Les menhirs de Celles. Bull, de la Société de statistique, sciences, lettres et arts des Deux-Sèvres, t. vu (1888-90), p. 167-159.

17. Exposition des poupons (Signé : Paul Bourde). Le Temps, 27 oct. 1889.

18. L'enseignement du travail manuel. Compte rendu d'une conférence de M. René Leblanc. Bull, de l'instruction primaire, 1889, p. 125.

19. Le bouc blanc, conte. Niort-artiste, 1889-90, p. 59, fig.

20. Chanson [patoise] des Chouans (1815). Niort-artiste, 1889-90, p. 64, air noté.

21. Patte blanche, conte. L'Ageasse, revue littéraire, 1re année (1891), p. 27-28.

22. Le méreau dans les églises réformées de France et plus particulièrement dans celles du Poitou, par H. Gelin. — Saint-Maixent, impr. de C. Reversé, 1891. In-8°, 124 p. et VIII pl. (Extrait des Mém. de la Société de statistique, sciences, lettres et arts des Deux-Sèvres, t.VIII (1891), p. 109-232. - — Compte rendu par Louis Garnier, apud Mémorial des Deux-Sèvres, 19 déc. 1891.)

23. Les cloches protestantes (Signé : Henri Gelin). Suppléments-. Paris, Librairies-imprimeries réunies (1892). In-8°, 32-3-2 p. (Extrait non spécifié du Bull, de la Société de l'histoire du protestantisme français, t. XL, 3e série, 10e année (1891), p. 591 et 652. — Comptes rendus : 1° Par un anonyme dans la Revue poitevine et saintongeaise, t. IX (1892), p.93; — 20 Par C. de Saint-Marc, dans le Mémorial des Deux-Sèvres, 4 févr. 1892.)

24 Les réformés et les cloches pendant les guerres de religion. (Signé : H Gelin). —-Saint-Maixent, impr. de C. Reversé (1892). In-8°,7| p. (Extrait de la Revue poitevine et saintongeaise, l. IX (1892), p. 144-146.)

25. Inscriptions huguenotes (Poitou, Aunis, Saintonge, etc.) [Signé : H. Gelin]. — (Paris), librairies-imprimeries réunies (s. d.). In-8°, 74 p., fig. (Extrait non spécifié, du Bull, de la Société de l'histoire du protestantisme français, t. XLII, 4e série, 26 année (1893), p. 565, 658 et t.XLIII (1894), p. 96, 157, 199 et 324.)

26. Les méreaux du temple de Charenton. Bull, de la Société de l'histoire du protestantisme français, t. XLIII, 4e série, 3e année (1894), p. 46.

27. Un nouveau moule à méreaux [église de Lezay (DeuxSèvres)]. de la Société de l'histoire du protestantisme français, t. XLIII, 4° série, 3° année (1894), p. 380.

28. Les mariages au désert et leurs conséquences en Poitou, 1749. (Signé : H. Gelin.) — (Paris), librairies-imprimeries réunies (s. d.). In-8°, 10 p. (Extrait du Bull, de la Société de l'histoire du protestantisme français, t. XLIII, 4e série, 3e année (1894), p. 642-650.)

29. H. Gelin. Défendez votre champ ! réplique de maître aux Socialistes. — Niort, impr. de T. Mercier, 1895. In-16, 53 p. (Extrait non spécifié du Mémorial des Deux-Sèvres des 1er, 3, 8, 10, 15 et 17 oct. 1895. — Publication faite sous les auspices du Comité de défense et de propagande républicaine.)

30. Costumes poitevins, études dessinées et gravées à l'eau-forte par Ch. Escudier,... Texte explicatif, par H. Gelin,... — Niort, l'auteur, 1896. In-fol., 39 p. et pl.

 31. Une nappe huguenote [XVI s.] Bull, de la Société de l'histoire du protestantisme français, t. XLV, 4° série, 5e année (1896), p. 223.

32. H. Gelin,... L'ethnographie poitevine et charentaise à l'Exposition de Niort, 1896. — Ligugé (Vienne), impr. Saint-Martin (s.d.). In-8°, 58 p., pl. (Extrait non spécifié de La Tradition en Poitou el Charentes 1897), p. 33-88. — Cette étude a paru d'abord dans le Mémorial des Deux-Sèvres des 28 mai, 2, 4; 9, 11, 13, 16, 18, 23, 25, 27, 30 juin, 4 et 7 juillet 1896.)

33. Les patois en Poitou. . La Tradition en Poitou et Charentes (Paris, 1897), p. 411-415.

34. H. Gelin,... Les coiffes poitevines, collection de la Société Société costume poitevin. — Ligugé, aux bureaux du « Pays Poitevin », 1898. In-8°, 22 p., fig. (La couverture porte : Etude de folklore et d'ethnographie. Coiffes et bijoux poitevins... 1899. — Extrait non spécifié de Le Pays poitevin, 1898, p. 3, 12, 25 et 36. [Bibliothèque du « Pays .poitevin »].)

35. Fragment d'une incantation de sorcier. Le Pays poitevin, 1898, p. 8.

36. La redevance du Roibretaut. Le Pays poitevin, 1898, p. 14.

37. H. Gelin. Légendes de sorcellerie, personnes changées en bêtes, fées et sorciers, retour des galipotes.à la forme humaine, cas de dédoublement de la personnalité. — Ligugé, aux bureaux du « Pays poitevin », 1898. In-8°, 11 p., air noté. (Extrait non spécifié de Le Pays poitevin, 1898, p. 19-21. Bibliothèque du « Pays poitevin ». — Reproduit dans le Mercure poitevin, t. 1er (2e sem. 1898), p. i4g-i55. — Compte rendu par Van der Cruyssen, apud Mémorial des Deux-Sèvres, 13 déc. 1898.)  

38. Etudes de folk-lore et d'ethnographie. Les oraisons populaires en Poitou, par H. Gelin. — Ligugé, aux bureaux du « Pays poitevin », 1898. In-8°, 16 p. (Extrait non spécifié de Le Pays poitevin, 1898, p. 37 et 46. — Bibliothèque du « Pays> poitevin ».)

39. Les tombes de Mursay. (Signé : H. Gelin.) — (Paris), Librairies-imprimeries réunies (s. d.). In-8°, 7 p.

(Extrait du Bull, de la Société de l'histoire du protestantisme-français, t. XLVII, 4e série, 7e année (1898), p. 37. — Reproduit dans le Mémorial des Deux-Sèvres du 25 nov. 1897.)

40: Françoise d'Aubigné, étude critique, par Henri Gelin. — Niort, aux bureaux du « Mercure poitevin », 1899. In-16, 72 p. et une eau-forte. (Extrait non spécifié du Mercure poitevin, t. 1er (2e sem. 1898), p. 342, 434 et t. H (1er sem. 1899), p. 39, 156, 224 et 334. — Bibliothèque du « Mercure poitevin ». — Comptes rendus publiés dans le Mémorial des Deux-Sèvres : 1° Sous le titre :-Le château de Mursay, par un anonyme, 14 mars 1899 ; 1° Par Van der Cruyssen, 16 juillet ; — dans le Temps, n° du 30 juillet, M. Gaston Deschamps a consacré en entier sa chronique littéraire à cette élude.)

41. A propos du décès de Constant d'Aubigné (1647). (Signé : H. Gelin.) — (Paris), librairies-imprimeries réunies (s. d.). In-8°, 8 p. (Extrait du Bull, de la Société de l'histoire du protestantisme français, t. XLVIII, 4e série, 8e année (189g), p. 520.)

42. Contrats burlesques. Le. Pays poitevin, 1899, p. 56.

43. Contes burlesques. Jean-le-Sot. Le Pays poitevin, 1899, p. 64.

44- Etudes de folk-lore et d'ethnographie. Les farfadets, par H. Gelin. — Ligugé, Bibliothèque du « Pays poitevin », 1900. In-8°, 15 p., fig. et airs notés. (Extrait non spécifié de Le Pays poitevin, 189g, p. 76-80.)

45. H. Gelin. Le Marais de la Sèvre Niortaise. — Ligugé (Vienne), Bibliothèque du « Pays poitevin », 1900. In-8°, 27 p., fig. (Extrait non spécifié de Le Pays poitevin, 1899, p. 84-91.)

46. Madame de Maintenon est-elle née à Niort ? Le Pays poitevin, 1900, p. 97-98, fac-sim. de l'acte de naissance.

47. Le mobilier rustique en Poitou. Le Costume poitevin. Le Pays poitevin, 1900, p. 105-110, fig.

48. Henri Gelin, Mme de Maintenon convertisseuse. — (Paris,) librairies-imprimeries réunies, 1900. In-8°, 75 p., fig., fac-sim.

(Extrait du Bull, de la Société de l'histoire du protestantisme français, t. XLIX, 4° série, 9e année (1910), p. 169 et 291. — Compte rendu par M. Georges Bourdeau dans le Mémorial des Deux-Sèvres du 5 janv. 1901.)

49. Descendants poitevins d'Agrippa d'Aubigné, et notes sur les familles Avice, Dufay, Savignac. Bull, de la Société de l'histoire du protestantisme français, t. XLIX (1900), p. 296.

50. Mademoiselle de Maintenon. Mercure poitevin, t. VI (1er sem. 1901), p. 342-344.

51. Le sculpteur B. Baujault, 1828-1899, sa vie, son oeuvre, son monument. (Signé : Henri Gelin.) — Niort, L. Clouzot, 1902. In-8°, 22 p., pl.

52. Les vipères du Poitou, par M. Gelin. — Poitiers, impr. de Biais et Roy (s. d.). In-8°, g p.

(Extrait du Bull, de la Société des antiquaires de l'ouest, 2e série, t. ix (1901-1903), p. 432-440. — Reproduit dans le Mémorial des Deux-Sèvres, 5 et 7 févr. 1903.)

53. Henri Gelin. Cent cadavres de huguenots traînés sur la claie et à la voirie sous Louis-le-Grand. — Procès aux cadavres, liste supplémentaire.—Paris, Agence générale de la Société, 1903. 2 fasc. in-8°, 72-4 p,

(Extrait du Bull, de la Société de l'histoire du protestantisme français, t. LII, 5e série, 1er année (1903), p. 385, 418 et t. LIV (1905), p. 189 à 191.)

54. Relevé analytique et alphabétique de tous les procès actuellement connus, intentés aux mourants et aux cadavres protestants sous Louis XIV et sous Louis XV.

Bull, de la Société de l'histoire du- protestantisme français, t. LU, 5e série, 1er année (1903), p. 419 à 456 et 573 à 576, fig.  

55. L'empreinte huguenote dans la littérature orale du Poitou. (Signé : H. Gelin.) — (Paris,) Librairies imprimeries réunies (s,d.). In-8°, 16 p., musique.

- (Extrait du Bull, de la Société de l'histoire du protestantisme français, t. LIV, 5e série, 3e année (1905), p. 365 à 380.)

56. H. Gelin. De la destruction des loups dans les Deux-Sèvres. Niort, impr. de L. Clouzot, 1905. In-8°, 16 p. (Extrait non spécifié des Mém. de la Société historique et scientifique des Deux-Sèvres, t.1er (1905), p. 87-100.)

57. H. Gelin. Une famille poitevine d'écrivains célèbres : Agrippa d'Aubigné, Madame de Maintenon, Madame de Caylus, le Comte de Caylus. — Niort, G. Clouzot, 1905. In-8°, 60 p. (Extrait des Mém. de la Société historique et scientifique des Deux-Sèvres, t. Ier (1905), p. 107-164. — Compte rendu par M. Gaston Deschamps, dans le Mémorial des Deux-Sèvres, 5 avril 1906.)

58. Réconciliation du cimetière d'Usseau, 1700. Mém. de la Société historique et scientifique des Deux-Sèvres, t. 1er (1905), p. 400-401.

59. Les nouveaux mariés d'autrefois, par H. Gelin. — Niort, impr. de A. Lemercier, 1906. In-8°, 28 p. (Extrait des Mém. de la Société historique et scientifique des Deux-Sèvres, t. 11 (1906), p. 69-92.)

60. Les hirondelles, leur architecture et.la durée de leur séjour en Poitou, par H. Gelin. — Niort, impr. de A. Lemercier, igo6. In-8°, 18 p. (Extrait des Mém. de la Société historique et scientifique des Deux-Sèvres, t. n (1906), p. 2o3-2i6.)

61. Capture de l'Apus productus bosc, et de l'Hippolyte Demaresth, Millet. Mém. de la Société historique et scientifique des DeuxSèyres, t. 11 (1906), p. 368-369.

62. Notes d'ethnographie et d'histoire naturelle, par H Gelin. impr. de A. Lemercier, 1906. In-8°, 16 p.

(Le titre de départ, p. 3, porte : Notes sur quelques signes ruraux poitevins comportant l'idée d'indication, d'interdiction, etc.. — Extrait des Mém. de la Société historique et scientifique des Deux-Sèvres, t. 11 (igo6), p. 364367.)

63. Les cyprès chauve à Niort et aux environs. Mém. de la Société historique et scientifique des Deux-Sèvres, t. n (1906), p. 369-371.

64. Plante et-insecte en migration. Mém. de la Société historique et scientifique des Deux-Sèvres, t. II (1906), p. 371-372.

65. L'ancienne héronnière du marais du Mignon. Mém. de la Société historique et scientifique des Deux-Sèvres, t. II (1906), p. 372-375.

66. Captures du sphinx du laurier rose et du sphinx celerio. Mém. de la Société historique et scientifique des Deux-Sèvres, t. II (1906), p. 375-377.

67. Henri Gelin. Lait et beurre du temps passé (Poitou et Charentes). — Niort, impr. de T. Mercier, igo6. In-8°, 22 p., fig. (Extrait de L'Industrie du beurre, oct-nov. 1906.)

68. Henri Gelin. Madame de Maintenon, étu.de iconographique. Niort, impr. de T. Mercier, 1907. In-8°, 128 p., port., pi., fac-sim. (Extrait des Mém. de la Société historique et scientifique des Deux-Sèvres, t. m (1907), p. 115-240.)

69. Les obsèques de Jacquette Nesdeau, de Saint-Maixent (1560). Mém. de la Société historique et scientifique des Deux-Sèvres, t. III (1907), p. 267-268.

70. Henri Gelin. Catalogue des orthoptères et des libellules dans l'ouest de la France (zone littorale océanique d'altitude inférieure à 3oo mètres). — Niort, impr. de G. Clouzot, 1908. In-8°, 57 p. (Extrait non spécifié des Mém. de la Société historique et scientifique des Deux-Sèvres, t. iv (1908), p. 87-142.)

71. Lettre de Henri de Navarre au Maire de Niort (1585). Mém. de la Société historique et scientifique des Deux-Sèvres, t. IV (1908), p. 148-149, fac-sim.

72: Henri Gelin. Un procès, en sorcellerie. Andrée Garaude, de Noirlieu, près Bressuire, brûlée vive le 21 septembre 1475. — Niort, impr. de Coussillan et Chebrou, 1909. In-8°, 19 p.

(Extrait des Mém. de la Société historique et scientifique des  Deux-Sèvres, t. v (1909), p. 309-325.)

 

73 H. Gelin. Catalogue des mammifères sauvages du département des Deux-Sèvres. — Niort, G. Clouzot, 1910. In-8°, 24 P(Extrait des Mém. de la Société de vulgarisation des sciences naturelles des Deux-Sèvres, t. 1er (1909), p. 57-59.)

74. Les noueries d'aiguillette en Poitou, par H. Gelin,... — Paris, H. Champion, 1910. In-8°, 14 p. (Extrait de la Revue des études rabelaisiennes, t. VIII (1910) p. 122-l33.)

75. Henri Gelin. Poissons, reptiles et batraciens des Deux-Sèvres région voisine. — Niort, G. Clouzot, 1911. In-8°, 59 p.

(Extrait des Mém. de la Société de vulgarisation des sciences naturelles des Deux-Sèvres, t. n (1910), p. 35-86.)

76. Henri Gelin. Les libellules de France, diagnoses dichotoniques. Niort, impr. de T. Mercier, 1910. In-8°,  3i p.

(Extrait des Mém. de la Société historique et scientifique des Deux-Sèvres, t. vi (1910), p. 279-307.)

77. Une leçon de phonétique latine donnée par des oiseaux. Mém. de la Société historique et scientifique des Deux-Sèvres, t. VIi (1910), p. 349-350.

78. Le motteron de la Tranchée. Mém. de la Société historique et scientifique des Deux-Sèvres, t. VI (1910), p. 350.

79. Henri Gelin. Le synode provincial du Haut et du Bas-Poitou, à Saint-Maixent, le 28 avril 1593. — Paris, agence générale de la Société, 1911 In-8°, 15 p.

(Extrait du Bull, de la Société de l'histoire du protestantisme français, janv.-févr. 1911.)

80. Catalogue des lépidoptères observés dans l'ouest de la France (région atlantique d'altitude inférieure à 300 mètres). 1re partie : Macrolépidoptères, par Henri Gelin et Daniel Lucas,... — Niort, impr. de Coussillan et Chebrou (s. d.). In-8°, 232 p.

(Extrait des Mém. de la Société historique et scientifique des Deux-Sèvres, t. VII (1911), p. 97-216 et t. VIII (1912), p. 1-114. — Cf. n  87 et 102.)

81. Les langueyeurs de porcs. (Signé: H. Gelin.) — (S. n. d.). In-8°, 4 p., fig. (Extrait de Le Pays d'Ouest, t.1er 1911-1912), p. 113-116.)

82. Chanson poitevine [Fillette qui n'a pas d'amant...] Gazette du Vieux Niort, reflet du XVIIIe siècle, 25-28 mai 1912 (Niort, impr. de G. Clouzot, s. d. In-4°), p. 1011, air noté.

83. Henri Gelin. Les origines de Niort, notes préhistoririques et protohistoriques. — Niort, impr. de T. Mercier, 1912. In-8°, 40 p.

(Extrait non spécifié du Mémorial des Deux-Sèvres, des 1er, 3, 8, 17, 22, 24, 2g février, 7, 9, 16, 30 mars, 4, 13, 18 et 20 avril 1912.)

84. Sites et monuments naturels classés. Bull, de la Société historique et scientifique des Deux-Sèvres, .t. Ier (1912-1913), p. 26-27.

85. Capture de l’Aphilochirus aestivalis, Fabr., à Niort. Bull, de la Société entomologique de France, 1913.

86. Le pittoresque dans les Deux-Sèvres. (Signé : Henri Gelin.) —Niort, impr. de G. Clouzot (s. d.). In-8°, 29 P-, fig (Extrait de Le Pays d'Ouest, t. n (1913), p. 4o, 75, 112, 144 et 174.)

87. Catalogue des lépidoptères observés dans l'ouest de la France (région atlantique d'altitude inférieure, à 300 mètres). Deuxième partie : Microlépidoptères, par Henri Gelin et Daniel Lucas. — Niort, les auteurs .(«. d.). In-8°, 168 p.

(Extrait non spécifié des Mém. de la Société historique et scientifique des Deux-Sèvres, t. x (1914), p. 1-168. — La couverture imprimée sert de titre. — Cet ouvrage a obtenu le prix Constant, décerné annuellement par la Société entomologique de France.) — Cf. N  80 et 105.

88. Note sur quelques formes de Lycènes et de Piérides de la faune française [LEP.], par Henri Gelin. — Paris, impr. de Firmin-Didot et C 18, 1914. In-8°, paginé I83-I84, i pl. (Extrait du Bull, de la Société entomologique de France, 1914, N° 6, 25 mars.)

89. Le Coenonympha OEdipus, FABR., en Poitou, par H. Gelin. — Paris, au siège de la Société, 1914. In-8°, 2 p., pl. (Extrait du Bull, de la Société entomologique de France, 1914, 1 pl., pag. 160.)

90. Les tribulations d'un évêque constitutionnel. J.-J. Mestadier, évêque de Saint-Maixent (Deux-Sèvres), (8 mai 1791-27 nov. 1793). [Signé : H. Gelin.] — (S. I. n. d.) In-8°, 8 p. (Extrait non spécifié de Le Pays d'Ouest, 1914, p. 145-152.) 91 r Les anciens moulins à papier de la Sèvre Niortaise. Bull, de la Société historique et scientifique des Deux Sèvres, t. 11 (1914-1917), P- 3o4-307. — Cf. n° 95.

92. Enumération des libellules [Neve Odonata] des Pyrénées, par Henri Gelin. — Paris, Firmin-Didot et Cie, 1916. In-8°, paginé 54-57(Extrait Bull, de la Société entomologique de France, 1916, N° 1, séance du 12 janv.)

93. Les recherches préhistoriques dans le Poitou et les Charentes, par Henri Gelin. — (S. I. n. d.) In-8°, 22 p. (Extrait non spécifié du Bull, de la Société historique et. scientifique des Deux-Sèvres, t.III (1918-21), p. 14-35.)

94. Formes françaises de Pieris Manni, MAYER. Bull, de la Société entomologique de France, 1919, 1 pl.

95 Les anciens moulins à papier dans les Deux-Sèvres.  [Signé : H. Gelin.] — (S. I. n. d.) In-8°, 7 p. (Extrait non spécifié de Le Pays d'Ouest, 1920, p. 63-69.) — Cf. n° 91.

96. La Pierre-Levée de Nieuil-sur-1'Autise (Vendée).  Revue du Bas-Poitou, t. xxxiv (1921), p. 51-52.

97. Note sur le choucas ou corneille de clocher (Corvus rnonedula L.). Mém. de la Société de vulgarisation des sciences naturelles des Deux-Sèvres, t. III (1921), p. 15-19.

98. Contribution au catalogue des coléoptères de L'Ouest (Deux-Sèvres, Vienne, Vendée, Charente-Inférieure). Mém. de la Société de vulgarisation des sciences naturelles des Deux-Sèvres, t. m (1921), p. 20-32.

99. Extension de l'olivier (Olea Europeca L.) vers le nord. .. Mém. de la Société de vulgarisation des sciences naturelles des Deux-Sèvres, t. m (1921), p. 40.

100. Une plante en voie de migration vers le nord (Pterotheca Cass.). Mém. de la Société de vulgarisation des sciences naturelles des Deux-Sèvres, t. m (1921), p. 41-42.

101. Pour combattre les sauterelles. Mém. de la Société de vulgarisation des sciences naturelles des Deux-Sèvres, t. III (1921), p. 45-49

102. Supplément (1922) au catalogue (1912) des lépidoptères l'Ouest-Atlantique (macrolépidoptères), par Henri Gelin et Daniel Lucas. Mém. de la Société de vulgarisation des sciences naturelles des Deux-Sèvres, t. iv (1922), p. 53-68. — Cf. n 80 et 87.  

103. Une exode de sauterelles en 1922. Mém. de la Société de vulgarisation des sciences- naturelles des Deux-Sèvres, t. iv (1922), p. 74-75.

104. Henri Gelin. Au temps passé, à travers Poitou et Charentes (première série). — Niort, impr. Poitevine, 1922. In-4°, VII-234 p., fig. d'après les dess. de J. Giraudeau.

105. Supplément (1923) au Catalogue (1915) des lépidoptères de l'Ouest atlantique (Microlépidoptères), par Henri Gelin et Daniel Lucas. Mém. de la Société de vulgarisation des sciences naturelles des Deux-Sèvres, t. v (1923), p. 56-62. -— Cf n° , 87.

Nous complétons cette nomenclature des publications de , H. Gelin par la longue liste de ses articles sur l'histoire,

les antiquités, les curiosités, les usages, etc., du département des Deux-Sèvres, insérés dans le Mémorial des Deux-Sèvres, devenu Le Mémorial des Deux-Sèvres le Ier janvier 1921, et le supplément littéraire de ce journal. Pour désigner ce dernier, nous avons mis, après la date, la mention supplément en italique. Nous avons aussi divisé cette série d'articles de journaux en quatre parties: 1° Causeries du dimanche; — 2° Articles bibliographiques ; — 3° Articles nécrologiques ; — 4° Articles divers. …….

 

 

 

 

Galerie poitevine : études & souvenirs sur les écrivains du Poitou. Série 2 / Jacques Renaud

Mémoires / Société historique et scientifique des Deux-Sèvres

 

 

 

 

 

==> Hôtel Chaumont ou Palais Royal à NIORT

 

 

 


 

(1) Nous établissons ainsi qu'il suit les liens de cette parenté D'Agrippa d'Aubigné et de Suzanne de Lezay, mariés en 1583, naquirent:

1° Louise-Artémise d'Aubigné, qui épousa, en 1610, Benjamin de Valois, seigneur de Villette; et donna le jour à :

2° Marie de Villette, qui épousa, en 1659, Marc-Louis de Caumont d'Adde. De cette union naquit :

3° Marie-Etisabeth de Caumont d'Adde, avec qui François du Vergier de la Rochejaquelein se maria en secondes noces en 1686. Ils eurent pour fils :

4° Philippe-Armand, marquis de la Rochejacquelein, baron de Morthemer, qui épousa, en 1713, Hardouine-Henriette Sidrac des Granges de Surgères de Puyguyon, dont il eut :

5° Henri-Louis-Auguste du Vergier, marquis de la Rochejaquelein. Du mariage de ce dernier (1769) avec sa cousine, Constance-Lucie-Bonne de Caumont d'Adde de Mittau, arrière-petite-fille de Marc-Louis de Caumont et de Marie de Valois, naquirent :

6° en 1772, HENRI, COMTE DE LA ROCHEJAQUELEIN, généralissime des armées vendéennes, tué le 9 février 1795 ;

 en 1777, Louis, marquis de la Rochejaquelein, tué au combat des Mathes (1815), père de Henri-Auguste, sénateur de 1853.a 1867, grand-père de Julien-Marie-Gaston, député des Deux-Sèvres presque sans interruption de 1871 à 1898.

Un mot célèbre a fixé dans l'histoire le souvenir de Henri de la Rochejaquelein. « Si j'avance, dit-il à ses Vendéens au début d'un combat, suivez-moi si je recule, tuez-moi si je meurs, vengez-moi, »

On reconnaitrait presque, aux seuls accents de cette harangue, et malgré la distance des temps et la différence des causes, le sang et le génie d'Agrippa.

 

 

 

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