Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
PHystorique- Les Portes du Temps
26 janvier 2021

Le 26 janvier 1794, le château de Châteaumur est brûlé par les soldats de la colonne infernale de Grignon

Le 26 janvier 1794, le château de Châteaumur est brûlé par les soldats de la colonne infernale de Grignon

Le 26 janvier 1794, le château  de Châteaumur est brûlé, la plupart des maisons du bourg fut livré aux flammes par les soldats de la colonne infernale de Grignon et  10 personnes massacrées.

Le château de la famille de Toucheprès est demeuré inhabitable.

«  Deux tours sans couverture et un pavillon, dont les murs sont encore solides : voilà tout ce qui reste de cette agréable habitation.

 En dehors des douves, qui entouraient le château, on voit les ruines de la chapelle et celles de la chambre de l’aumônier.

On trouve dans les Études historiques et administratives par Léon Audé, à l'article Châteaumur (Annuaire de la Société d'émulation de la Vendée, 1857, p. 260, et 1859, p. 24, 2S), quelques détails sur la famille de Toucheprès, mais aucun sur cette veuve du baron de ce nom.

Le dernier Toucheprès était le marquis François-Augustin, baron de Châteaumur, qui mourut à Paris le 12 avril 1793. L’on croit qu’il mourut sans hoirs, et que dans sa personne a fini la branche Mesnard de Toucheprès, originaire de Poitou.

Les Mesnard étaient seigneurs du Deffend, de Châteaumur, de la Barottière, etc . Ils étaient de plus barons de Toucheprès et marquis de Pouzauges.

 

René Augustin François de Mesnard, marquis de Toucheprès, baron de Châteaumur. Né le 10 juillet 1740, conseiller au Parlement de Bretagne, n’est pas encore marié en 1775.

C'était un personnage des plus bizarres, avare, inhospitalier, sauvage et plein de bizarrerie, avec lui les habitudes du château revinrent aux plus mauvais temps du moyen-âge.  

D’ordinaire, il se tenait toujours dans un appartement situé au-dessus de la herse de son manoir pour surveiller de là tout ce qui se passait chez lui et aux alentours.

Un boulet républicain vint le frapper dans cette singulière préoccupation. Par malheur pour la tradition, nous s’avons la date certaine de sa mort à Paris.

Le château de Châteaumur a été vendu nationalement le 21 fruct. An VI et tomba aux mains d’un propriétaire qui en a fait une carrière.

 

Archéologie Médiévale au Donjon de Châteaumur

 

Un sondage a été réalisé dans ce donjon du xne s. avant que des travaux de restauration ne transforment cette forteresse en gîte rural. Établi sur les hauteurs de Gâtine, dans l'arrière- pays vendéen, le donjon de Châteaumur est la ruine la plus imposante (hauteur d'environ 12 m), visible actuellement, partie restante d'un immense château. C'est un quadrilatère de 13 m x 14 m avec 4 contreforts d'angles et 4 tourelles de contreforts au milieu de chaque mur. Il s'agit là d'une spécificité de l'architecture militaire dans l'Ouest de la France concernant les donjons quadrangulaires des xie et xne s. Les tours ouest et nord possèdent des chambres de tir, et la tour est un escalier qui donnait accès à la partie supérieure. L'accès au donjon se faisait sur la partie nord-est, à un niveau surélevé. Un relief de mur de refend intérieur existe encore.

La fouille n'a pas apporté les résultats escomptés, les niveaux à partir desquels nous avons commencé la fouille étant déjà très bas et proches du rocher. Nous avons pu néanmoins faire un certain nombre de constatations intéressantes, concernant surtout la construction :

— Le mur de refend, dont il ne reste que des vestiges sur la moitié de son parcours, se continuait jusqu'à la muraille d'en face. Nous en avons trouvé les traces de fondation, exactement dans l'alignement, sur le mur nord-est.

Les plans comparés des donjons de Vendée (Noirmoutier, Pouzauges et Tiffauges) de même époque et de même famille nous indiquent des murs de refend qui traversent tout l'intérieur du donjon.

— L'entrée surélevée permettait de descendre par un escalier de 4 marches au niveau inférieur. Ce n'était sans doute pas l'entrée principale qui devait se faire au niveau supérieur par une porte plus étroite, aujourd'hui murée, à laquelle on accédait par un pont-levis, dont il reste encore trace de la culée de support sur la muraille extérieure.

Le mobilier recueilli a été très pauvre, car il ne restait que 0,10 m environ de terre, avant d'atteindre un agglomérat de petit cailloutis précédant le rocher. La céramique trouvée nous a paru relativement en place, et pourrait donc être contemporaine de la construction du donjon (XIIe siècle). Les tessons sont grossiers, à fort dé¬ graissant, sonores, de pâte grisâtre, mais sans aucune caractéristique de surface permettant de préciser une date.

Dans l'état actuel des choses l'intérieur du donjon ne présente plus qu'un intérêt relatif. Seul l'extérieur pourrait présenter un intérêt prometteur. (Responsable de la fouille : Jean Vincent).

 

Histoire de la ville et baronnie de Bressuire / par Bélisaire Ledain,...

 

 

Le 24 janvier 1794, la colonne infernale dirigée par Grignon et l'adjudant-général Lachenay se retrouve à Bressuire.<==........==> 28 Janvier 1794, Grignon est au Boupère - Alexis-René Barrion maire de Saint-Mesmin, témoin des colonnes Infernales.

 

....==> Guerres de Vendée : Les colonnes infernales de Lachenay au château du Parc-Soubise (Time Travel 31 janvier 1794)

Publicité
Commentaires
PHystorique- Les Portes du Temps
Publicité
Publicité