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PHystorique- Les Portes du Temps
27 avril 2023

1577 Chapelle des Cordeliers, Jacques du Fouilloux et Jacqueline de Rohan-Gyé, marquise de Routhelin, dame de Parthenay

1577 Chapelle des Cordeliers, Jacques du Fouilloux et Jacqueline de Rohan-Gyé, marquise de Routhelin, princesse de Châtelaillon et dame de Parthenay

La chapelle dépendait de l'ancien couvent des Cordeliers, datée du XIIIe siècle avec des parties du 15e et une chapelle Renaissance.

Hugues II l'Archevêque mourut le 11 avril 1271, âgé d'environ quarante-cinq ans.

Il fut enseveli dans l'église des Cordeliers de Parthenay qu'il avait fondée, et où les religieux célébraient encore, au XVIe siècle, son service anniversaire (1).

sceau Hugues II Parthenay- l'Archevêque

Voici le sceau Hugues II Parthenay- l'Archevêque dont le type est connu.

Ce bel édifice du XIIIe siècle est toujours debout. Il est composé d'une seule nef très-longue, recouverte de voûtes élevées, sillonnées de nervures retombant avec ampleur sur des faisceaux bien groupés de colonnes engagées.

De hautes fenêtres à lancettes, percées dans chaque travée, laissaient pénétrer une abondante lumière dans l'intérieur.

Une large fenêtre à meneaux flamboyants fut pratiquée dans la suite, au XVe siècle, dans le chevet carré.

Le mur de façade à l'ouest, où il n'y avait d'ailleurs qu'une porte et une fenêtre peu remarquables, a été reconstruit sans goût tout récemment.

Une chapelle voûtée, due probablement à une fondation particulière, fut construite au XVIe siècle sur le côté nord de l'église.

On y remarque un beau retable en pierre, œuvre de sculpteurs de la Renaissance, représentant l'enlèvement et le transport à Lorette, par les anges, de la santa casa de la Vierge. Cette scène religieuse, qui était peinte, comme on peut encore s'en apercevoir, est encadrée de pilastres ornés d'élégantes arabesques (fig. 44).

Le couvent et les cloîtres des Cordeliers étaient adossés au mur méridional de l'église. Ils sont démolis depuis longtemps (2).

Le comte Alphonse, mort la même année que Hugues L'Archevêque, n'oublia pas le couvent des Cordeliers de Parthenay dans les immenses libéralités dont il gratifia, par son testament, tous les établissements religieux ou de bienfaisance de ses domaines. Il lui laissa une somme de cent sous (3).

Hugues II L'Archevêque laissait six enfants : Guillaume, son successeur; Hugues; Marie, fiancée à Huguet Maingot de Surgères, mais dont l'engagement matrimonial fut rompu en décembre 1273; Alix, qui épousa le fiancé de sa sœur Marie; Jeanne, dont les fiançailles avec Pierre de la Brosse, fils du favori de Philippe le Hardi, furent rompues en septembre 1274 ; Marguerite, abbesse de Fontevrault en 1303 (4).

Toutes les voûtes subsistent. Le mur pignon ouest a été reconstruit. Celui de l'est était évidé d'une baie dont il reste en grande partie les réseaux.

Les riches décorations du XVe siècle se voient dans ce qui devait être le choeur (piscine, portes). La chapelle Renaissance conserve un retable de cette époque.

Classement par arrêté du 5 décembre 1984

 

 Avant 1567 Arrentement par Jacques du Fouilloux à Jehan Goybault et à Antoine Masson, de biens sis en divers lieux. (5)

 

Jacques du Fouilloux avait pris possession de biens assez considérables :
fours de Marans, terres, bois, prés et marais du Gué de Velluire, métairie de la Barbinière, fief du Paradis, à Fontenay-le-Comte ; deux ou trois maisons à Niort avec leurs dépendances ; « masureaux », bois et garennes de Peulx, à la Chapelle-Tyreuil ; maison noble de Lorgières, sise à la Grimaudière, près de Thurageau ; château du Chillas ; maison noble et domaine à la Motte Saint-Denis-de-Mairé ; terres à Breuilhac, Lenglée et Saizine ; et le château de Bouillé.

 

 (Sachent tous) qu'aujourduy (en la cour du scel estably) aux contracts à Champdenyer pour hault et puissant seigneur monseigneur du dit lieu, ont esté présens et personnellement establyz noble et puissant Jacques du Fouilhoux, escuyer, seigneur du dit lieu et y demourant, paroisse de Sainct Martin du Fouilhoux, d'une part, et honestes personnes Jehan Goybaud et Anthoyne Masson, marchans, demourans au dict Champdenyer, d'autre; lequel noble et puissant Jacques du Fouilllioux a baillé et arrenté, baille et arrente à perpétuyté pour luy, ses hoirs et successeurs et ayans cause ausditz Goybault et Masson, pour le prix et somme de soixante dix livres tournois de rente annuelle et perpétuelle, rendables, portables et payables par les ditz Goybault et Masson susditz au dit noble et puissant susdit Jacques du Fouilhoux, dores et perpétuellement par chacun an à chacune feste Saint Michel, en comancant le premier payement de la feste St Michel prochain venant en ung an assavoir est toutes et chascunes les terres, masuraulx, cens, rentes, terrages et complans, boys, garennes et marès, droictz et devoyrs quelconques au dit noble et puissant du Fouilhoux apartenant tant au lieu appelé le Peulx, parroisse de la Chappelle Tyreuil, que aylleurs, illecques et environ en la dite paroisse, que tient et exploicte, a teneu et exploicté…… Brenaudère, toutes les dictes choses assises on fief de la seigneurie de Voulvent (6), tenues à huyt solz de cens à deux termes par chacun an.

Item tous et chascuns les droyctz et devoirs, terres, fours à ban, cens, rentes, complans et autres droictz au dit noble et puissant du Fouilhoux appartenans, tant au lieu du Breuilhac, parroisse de Chay, que es environs, tenues les dites choses noblement et par hommaige lige, à devoir de rachapt, du seigneur du Puy du Fou (7) aux devoirs du dit, quant le cas y advient, estans les dictes choses indivises avec le seigneur du Retail.

Item toutes et chascunes les terres labourables au dit noble et puissant apartenant assises à Langlée, paroisse de Coussay, que tient et laboure Colas Beausire, tenues les dites terres noblement et par homaige de la dame de Bonoil à cause de sa seigneurie de la Boixier, au devoir de rachapt quand le cas y advient.

Item le droit, part et porcion au dit du Fouilhoux apartennant es fours et fournages des fours à ban du lieu, bourg et parroisse de Marans.

Et droyt de saulnage au dit du Fouilhoux apartennant au dit lieu, bourg et parroisse de Marans, estans par indivis avec le seigneur de Puysec, et tenues les dites choses par hommaige de très hault et puissant seigneur monseigneur de la Trimouille à cause de sa seigneurie de Marans, au devoir (de rachapt).

Item toutes et chascunes les terres, prez, bovs et maraix au dit du Fouilloux apartennant on bourg et parroisse du Gué de Velluyre et es environs, tenues noblement et par hommaige du seigneur du Puy du Fou à cause de sa seigneurie de la B (…..et au devoir de) l'hommaige quand le cas advient.

Item le droict, part et porcion au dit du Fouilloux apartennant en la mestairie de la Barbinière, ses apartennances, appendences et deppendences, assise en la dicte parroisse du Gué de Velluyre, estans par indivis entre le seigneur de Gazeau et le seigneur du Retail, teneu noblement et par hommaige de…… au devoir du dit hommaige.

Item le droict audit du Fouilloux apartennant en la seigneurie de Fontayne, parroisse dudit lieu, estans par indivis avecques le seigneur du dit lieu et autres ses personnyers, tenue la dite seigneurie de la seigneurie de Houlmes au devoir du dit hommaige, quant le cas y advient.

Pour joyr des dites choses par les ditz Goybaud, Masson et les leus, tout ainsi que en ont joy les seigneurs de Morthemer, le dit seigneur du Fouilloux et le seigneur de Sabeilles et que les dites choses sont demourées au dit seigneur du Fouilloux par partaige faict entre luy et le dit seigneur de Sabeilles et tout ainsi que en ont joy par cydevant lesditz Goybault et Masson à tiltre de ferme des dictz seigneurs du Fouilloux et de Sabeilles; en payant doresnavant par lesdictz Goybault et Masson les devoyrs desditz hommaiges et façons d'iceulx quand le cas adviendra.

Et des dites choses ledit du Fouilloux s'en est dexmis, desvestu, dessaisi pour luy, les siens et en a vestu et saisi les ditz Goybault et Masson…... par ces présentes.

 Promettent les dictes parties, sçavoir est ledit du Fouilloux, garentir et deffandre auxditz Goybaud et Masson les dictes choses dessus arrentées que dict est, dorèsnavant, perpétuellement, de tous, vers tous et contre tous, de tous troubles et empeschements quelxconques, et les ditz Goybault et Masson payer la dicte rente au dit du Fouilloux au lieu et terme susditz les dictes parties stipullant et acceptant ce que dessus, chascune d'elles pour leur regard, et pour et au prouffit d'elles, de leurs hoirs et successeurs et ayens causes.

 A ce faire, tenir et garder et acomptir les dictes parties et chacune d'elles ont obligé et obligent elles, les leurs, hoirs et successeurs, tous et chacuns leurs biens meubles et immeubles, présens et advenir quelxconques, leur foy et serment de leurs corps sur ce donné; renuncians sur ce les dictes parties à toutes exceptions de déception quelx conques à ce contraires.

Dont de leurs consentemens et volontez elles en ont été jugiées et condamnées de l'auctorité de la dicte court, à la jurisdiccion de laquelle elles ont su……. et soubmis elles, les leurs susditz, tous et chascuns leurs ditz biens quand ad ce……. dites cours, aux requestes des dictes parties et féalles relations des notayres soubscriptz, auxquels adjouxtons foy quand ad ce, a ces présentes lettres avons mis et apposé en tesmoign de vérité.

Fait (et passé en la cour du scel) de Champdeniers le……….. esme jour d'aougst l'an mil…... (le reste manque).

 

 (Orig. Parch. Chartrier de la Rochebrochard, liasse, 8, trésor de Surin, titres de la seigneurie

 

 

 

 

Château du Vieux Brusson à Fenioux

Brusson, chat. en. de Fenioux. Chapelle de Brusson, 1299 (Font. LV). L'oustel du Veil Brusson, 1443 (arch. V. Fontaine-le-C, 1. 30). Eglise de Brusson, 1469 (arch. V. Béceleuf, 10). Seign. du Veil Brusson, appelée le Petit et le Grand Brusson, 1577 (arch. hist. Poit. XX, 387). Prieuré de St-Marc de Brusson, uni au prieuré de Parthenay-le-Vieux (pouillé B.-Filleau, p. 271).

 

 L'actuel château du Vieux Brusson est placé sur la commune de Fenioux, sur le bord de la route reliant Fenioux à Pamplie.

Construit à l’écart d’agglomérations importantes comme Secondigny ou Champdeniers, le château, au XVIIe siècle, devait s’inscrire dans un cadre bien agréable: le plan du cadastre de 1824 restitue la large allée bordée autrefois de chênes, laquelle donnait accès au château ; à proximité, l'étang qui subsiste était l’un des plus beaux en Poitou.

Aujourd’hui, le domaine de Brusson est transformé en exploitation agricole.

Le château se présente sous la forme d’un plan rectangulaire traditionnel.

Le château du Vieux Brusson a été construit au début du XVIIe siècle.

Le château proprement dit a été construit entre 1610 et 1625 environ, soit par Jacques d’Escarts, soit par Jacques Thibault de la Carte.

D’après les recherches effectuées par un érudit local, Fenioux devait faire partie de la baronnie de Secondigny, elle-même relevant de la seigneurie de Parthenay.

Un acte du 10 février 1443 nous apprend l’existence de la métairie du Vieux Brusson.

Mais une lettre du 10 juillet 1577 nous informe de la vente par Jacques du Fouilloux, écuyer, seigneur dudit lieu, à Jacques d’Escarts, écuyer, seigneur des Isles, des Loges et du Luc, et porte-manteau du roi, de la maison noble et seigneurie du Vieux Brusson.

 

 

10 juillet 1577 Vente par Jacques du Fouilloux; écuyer; seigneur dudit lieu, à Jacques d'Escars, écuyer, seigneur des Isles, des Loges et de Luc, et porte-manteau du roi, de la maison noble et seigneurie du Vieux-Brusson.

 (Copie authentique du temps, parch, (8) ; Arch. du château de Boissoudan, Deux-Sèvres.)

Les Archives historiques du Poitou ont déjà donné plusieurs documents concernant Jacques du Fouilloux, parmi lesquels, à la fin du tome quatrième, p. 435, 437 et M-3, trois actes d'aliénation. Dans la note de la p. 447, on a cru pouvoir conclure de ces actes que du Fouilloux avait quelque peu entamé, grâce à son genre de vie bien connu, la grande fortune qu'il tenait de ses père et mère.

 A l'appui, on a pu alors signaler deux autres ventes, ainsi qu'un emprunt de 400 livres fait à m. Jacques Aubin, pro­cureur n Saint-Maixent, acheteur de la métairie de la Guynar­dière, objet de l'une de ces deux ventes.

Cet emprunt n'était pas le premier. Ledit Aubin, suivant l'ob­servation qui en a été faite alors, avait compensé avec son prix: une somme de 240 livres à lui due. Cette dette provenait d'un emprunt précédent, que la vente devait précisément permettre de rembourser.

C'est ce qui résulte d'un protocole de Sébastien Foucquet, notaire royal à Saint-Maixent, en date du 8 juin 1556, qui peut se résumer comme suit :

« Maître Jacques Aulbin prête pour un an à Jacques du Fouilloux la somme de 240 livres ; en cas de non-remboursement, celui-ci promet de lui abandonner la moitié de la métairie de la Guynardère ; il lui ratifie dès ce jour la prorogation de la ferme de Morteffon, qu'il lui a consentie le 5 juin 1555 à Champdenier en présence de François Affray, écuyer, et de Louis Regnier, écuyer, seigneur de Bonnay.

Dont acte passé à Vaultebys par ledit Foucquet et Légier Abraham, notaires».

(Communication de M. A. Richard.)

 

La nouvelle vente que nous publions ci-après, tant par elle­-même que par son objet, ses clauses et ses énonciations, ne peut que confirmer pleinement la conclusion rapportée tout à l'heure.

 

Sachent tous que, en la court du seel estably aux con­traicts à Parthenay pour haulte et puissante dame et prin­cesse madame la marquise de Routhelin, princesse de Chastelaillon et dame dudict Partenay (9), ont esté presans et personnellement establiz en droict en ladicte court hault et puissant sieur Jacques du Fouilloux, escuier, seigneur. dudict lieu et y demeurant, parroisse de Saint-Martin du Fouilloux, jurisdiction dudict Partenay, d'une part, et hault et puissant Jacques d'Escars, escuier, seigneur des Isles, des Loges et Luc, et porte manteau du roy, nostre sire, et demeurant audict lieu noble de Luc, paroisse de Germon, d'autre part.

 Lequeldict du Fouilloux, ce jour­d'buy, de son bon gré et volunté et voulloir, a vandu, ceddé et transporté et delayssé , et par ces présentes cede, vend, transporte el delaysse à perpétuité audict des Cars, c'est assavoir, la maison noble et seigneurie du Veil Brusson, appelée le Petit et Grand Brusson, avecques toutes et chascunes ses appartenances de fiefs, justices et jurisdictions, hommes, hommages, teneurs et subjects, cens, rentes, terrages, dixmes, tant en deniers, bledz, poulailles, charnages, que aultres choses quelconques, maisons, mestayries, terres labourables et non labourables, garennes, estangs, prés, bois de fuctaye que taillis, fuyes que toutes aultres appartenances quelsconques, et tout ainsi que ledict sieur. du Fouilloux, ses predecesseurs et aucteurs en ont jouy et jouissent, et sans aulcune chose exceptée ne reservée, sauf pour le regard des debvoirs cy devant vanduz par ledict sieur du Fouilloux.

Scavoir est, au seigneur de Pampelye, les debvoirs qui estoient deus audict sieur du Fouilloux sur les tènements de Boissoudan, la Vallandiere (10) et la Fantiniere (11) ; plus les debvoirs vanduz par ledict sieur du Fouilloux à [              ] Le Bœuf, escuier, seigneur de Sainte Cecile, sur le tènement de la Bernardière et Gibertiere ; plus les debvoirs vanduz par ledict sieur du Fouilloux à m. Mathurin Voys, que ieelluy dict Voys debvoyt sur le tènement de la Brethelliere, et sellon que lesdicts debvoirs sont declarés par les contracts faicts entre lesdicts sieurs du Fouilloux et Voys, l'ung du vingt septiesme jour de may, l'an mil cinq cent soixante et douze, receu soubz la court de Partenay, et l'aultre du trantiesme jour du juillet, l'an mil cinq cent soixante et treize.

Et réservé iceulx, plus le moullin à eau de Clerouyn (12), assiz sur la rivière de Fenioux, arrenté à un nommé Pierre Nedulle, de Saint Hilaire de Vou.

 Lesquels dicts debvoirs les dictes parties ont declairé ne les voulloir comprandre en la presente vandition, sauf les droicts et debvoirs et rantes que ledict sieur du Fouilloux a re­tenu sur chascune vendition des susdicts tènements pour recognoissance des seigneuries et fiefs, qui sont aussy comprinses en ladicte vendition, avecques la puissance et faculté de pouvoir prandre par ledict d 'Escars les vanthes, honneurs, ou les choses vendues par puissance et retenue feodale, et ensemble les debvoirs, ranthes et tous aultres droicts qui appartiennent audict sieur du Fouil­loux, et dont il se seroit faict paier depuis trente ans en ça, en donnant en mandement par icelluy sieur du Fouil­loux aux detempteurs des susdicts debvoirs, soit de cens, renthes, vanthes, honneurs, que de toutes aultres choses quelsconques qui pouroient estre deuhes audict sieur du Fouilloux, les paier au sieur d'Escars, et, en ce faisant, en a ledict sieur du Fouilloux quicté lesdicts debteurs et chascun d'eulx.

Et assise ladicte seigneurie du Veil Brusson et ses appartenances en parroisses de Pam­pelie, Fenioux, Allone, Saint Pardoux, Beceleuf et Vaute­bis, et illecq environ.

En ce comprins la mestayerie de la Coussaye avecques ses appartenances assises en ladite par­roisse de Fenioux, et sans aulcune chose en reserver, soient de maisons, mestayeries, granges, terres labourables, prez, boys, que aultres choses quelconques; exploictées, sauf les boys taillis que ledict sieur avoit accoustumé lever à sa main, par Pierre Gaignart.

Et est faicte ladicte vendi­tion, cession et transport, pour le prix et somme de quinze mil cinq cent quatre vingt cinq livres tournois.

De laquelle somme ledict d'Escars a, en presence de nous, notayre ey dessoubs nommé, paié contant audict sieur du Fouilloux la somme de neuf mil quatre cent quatre vingt cinq livres tournois, en especes d'escus sol, pistolletz, double ducats à deux testes, testons, que monnoye blan­che, le tout d'or et argent et au pris de l'ordonnance, et faisant les dicts neuf mil quatre cent quatre vingt cinq livres tournois; lesquelles ledict sieur du Fouilloux a prins et receu dudict sieur d'Escars, et l'en a quicté et quitte, re­nonciant sur ce à toute pecune non due et non receue et à toute repetition d'icelle.

Et quant au pars us et reste desdicts ·quinze mil cinq cent quatre vingt cinq livres, montant la somme de six mil cent livres tournois, ledict sieur d'Escars sera tenu, comme a promis, paier et acquitter à la descharge d'icelluy sieur du Fouilloux à Baltazar Jarno, baillif de Gastine et seigneur de Nantilly, tant pour l'ad­mortiment et extinction perpetuelle de quatre cens livres tournois de rante generalle, constituée par ledict sieur du Fouilloux audict sieur Jarno sur tous les biens dudict sieur du Fouilloux, et, par especial, sur lesdicts lieux du Veil Brusson pour la somme de quatre mil huit cens livres, comme est porté par le contract taict entre eulx le dix­huictiesme jour de mars mil cinq cent soixante et qua­torze, receu soubz la court dudict Partenay par Guatet et Jean Papin, et, pour ce, faire les admortiment suivant et au désir dudict contract, que aussi pour les arrerages de trois années ung cartier escheuz de ladicte rente dès le vingtiesme jour de juin ; et, en ce faisant, en rendre quicte et indapmne ledict sieur du Fouilloux et ses biens, tant du principal que arrerages, envers le dict sieur bailly, à peine de tous despens, dommages et interetz que pour­roit souffrir ledict sieur du Fouilloux et les siens.

Et aussi est par exprès accordé entre lesdictes parties, que ledict sieur du Fouilloux joira de la seigneurie du Veil Brusson et ses appartenances, selon qu'elle est cy dessus déclarée, comme un bon pere de famille, nonobstant la presente vendition, et sans icelle prejudicier en aulcune manière que ce soit, dès ce jourd'huy jusques à la feste de saint Michel, ledict jour eschu en l'année que l'on comptera mil cinq cens quatre vingt cinq, en entretenant bien et deuhement les maisons et herbergement desdicts lieux, tant de matière que de la main de l'ouvrier, et ensemble les estangs et garennes, et sans que ioelluy sieur du Fouil­loux puisse; durant ledict temps, couper aulcuns arbres par pieds sans l'exprès consentement dudict sieur d'Escars; aussi esbranchera et couppera les bois taillis une fois seule­ment ; et, au parsus, usera desdictes choses comme un bon pere de famille, en acquittant les debvoirs durant lesdictes années.

Et a ledict sieur d'Escars [réservé] les hommages; tous droits seigneuriaux aveques les vanthes et honneurs, et tous aultres esmolumens de fief aveq les debvoirs, tant cens netz que frueurs? deuz en deniers, pour en joyr par ledict sieur d'Escars ainsy qu'il verra estre à faire nonobs­tant ces présentes.

Et, aussy, est expressément dict et accordé entre lesdictes parties, que, en cas que ledict sieur du Fouilloux deceddera auparavant ladicte feste de saint-Michel en ladicte année mil cinq cent quatre vingt un, que icelluydict sieur d'Escars joira de ladicie seigneurie du Veil Brusson et sesd ictes appartenances, sans aulcune chose réservée, dès le jour dudict decès ad venu dudict sieur du Fouilloux, sans que ses heritiers ne aultres puissent aulcune chose prétendre ne avoir ès fruitz de ladicte seigneu­rie et ses dictes appartenances par le moyen de ladicte réservation, parce que ledict sieur d'Escars l'a faict en la faveur de la personne dudict sieur du Fouilloux tant seul­lement et pour l'amitié qu'il luy porte, et, sans la dicte condition expresse, n'eust ledict sieur d'Escars accordé la­dicte joissance pour ledict temps audict sieur du Fouilloux.

 Lequel sieur du Fouilloux s'est desmis, devestu et dessaisy desdicts lieux cy dessus, et en a vestu et saisi ledict sieur d'Escars, faict et estably vray seigneur, proprietaire et possesseur, pour doresenavant en joir comme de propre chose, nonobstant la joissance et possession que cy après en fera ledict sieur du Fouilloux, laquelle il a declaré faire precquairement pour et ou nom dudict sieur d'Escars, des siens et ayans cause, sans que ladicte possession puisse aulcunement préjudicier audict sieur d'Escars, consentant que ledict sieur d'Escars en prenne, en sa présence ou absence, telle aultre perpétuelle et reelle possession que bon lui semblera.

 Et lesqueulx dicts lieux el droictz sus­dicts ledict sieur du Fouilloux sera tenu, comme a promis, garantir et défendre audict sieur d'Escars de tous troubles, ypoteques et empeschements quelzconques, en­vers et contre toutes personnes, en faisant doresnavant, par ledict sieur d'Escars et les siens, foy et hommage deuz pour raison de ladicte seigneurie et sesdictes appartenances, et rendant les denombremens, fiefs et adveuz desdic­tes choses audict seigneur des lieux dont sont tenuz et mouvans lesdicts lieux, et paians tous debvoirs anciens et accoustumez estre paiés, lesquels dicts debvoirs, ne les seigneurs desquels lesdictes choses sont tenues, lesdictes parties ont déclaré ne pouvoir à présent spécifier, et affirmé par serment que par [ dol] elle ne delaisse à le faire, et pro­testé le faire cy et quand il viendra à leur congnoissance, lesdictes parties ce stippullans et acceptans, chascune pour leur regard, pour et à leur profit, des leurs el aians cause.

Et ad ce que dict est faire, tenir et garder et [       ] à tous despens, dommages et interets, les dictes parties et chas­cune d'elles, par tant que au faict de chascune touche ou peut toucher, [ont] obligé et ypotecqué tous et chascuns leurs biens meubles et immeubles presens et advenir quelsconques, la foy et serment de leur corps sur ce donné, renontians à toutes exceptions à ces présentes contraires, et au droict disant generalle renontiation non valloir nonobstant qu'elle est expresse.

Dont, à leur requeste, de leur consentement et volunté, par nous André Nairault et Pierre Guatet, notaires jurés et reformés de ladicte court, ils ont eté jugés et condampnés par le jugement et condamp­nation de la dicte court, à la jurisdiction de laquelle ils se sont [volontairement] supposés et soubzmis et leurs dicis biens quand à ce Faict et passé en la ville de Partenay, en la maison de Nicollas Roulleau, où pend par enseigne le cha­peau rouge, le dixiesme jour de juillet, l'an mil cinq cens soixante dix sept.

 

Ainsi signé en la minute: J. du Fouil­loux et J. d'Escars.

 GUATET. NAYRAULT, fait le présent role.

 

Ce present contract et contenu en icelluy a esté notiffié au greffe du baillage de Gastine, à Partenay, par maistre Pierre Nairault, comme ayant charge de hault et puissant Jacques d'Escars, escuier, seigneur des Isles, acquereur et denommé de ces présentes, et enregistré au cinquantiesme et ungniesme feuillet du papier des notiffications de la dicte court, et d'icelle octroyé acte audict Nairault, audict nom, pour valloir et servir audict escuyer, acquereur, en temps et lieux en ce que de raison, par moy soubzscript, com­mis du greffier de ladicte court pour cest effect, et iceluy absent, le onziesme jour de juillet, l'an mil cinq cens soixante et dix sept. PROUST.

Aujourd'hny premier jour d'aougst, l'an mil cinq cens soixante et dix sept, est venu au greffe de la court du seigneur de Puychenyn maistre André Nayrault, procureur, demeurant à Partenay, comme ayant charge de hault et puissant seigneur Jacques Escarts, lequel nous a notiffyé le present contract, lequel est inscript au trante septiesme, trante huictiesme et trante neufviesme foillet du papier dudict greffe, qui nous en a requis acte, que luy avons octroyé, pour luy valloyr et servir comme de raison.

Faict lesdicts jours et ans que dessus. Nous Mathurin Clement et Micheau Martineau, fermyers de la seigneurie de Puyche­nyn et de la Motte Ratault, confessons avoir receu de noble homme Jacques Escarts, seigneur des Isles et du Vieux Brusson, les ventes et honneurs des choses tenues de la seigneurie de Puychenyn et par acquest de noble homme Jacques du Fouillou, remis le tout à part par contract escript d'aultre part, après que monseigneur de Puyche­nyn a eu déclaration dudict con tract.

En tesmoings de ce, nous quictons ledict seigneur desdictes ventes, pour le regard de ladicte seigneurie de Puychenyn qui est audict fief, l'an mil-cinq cens soixante et dix sept.

CLEMENT.

 

 

On retrouve la seigneurie du Vieux Brusson parmi les titres du fils de Jacques d’Escarts, Louis 1er; il conserve ce titre jusqu’en 1616, au moins, puisque nous apprenons par un document en date du 16 janvier 1616 le mariage de la fille de Louis 1er d’Escarts, chevalier, seigneur des Loges, des Isles et du Vieux Brusson.

Nous apprenons par un acte du 6 novembre 1621 le passage du titre de seigneur du Vieux Brusson aux mains de la famille Thibault de la Carte. Dès lors, la seigneurie va appartenir jusqu’à la fin du XVIIe siècle à la famille Thibault.

 Georges Thibault, chevalier, seigneur des Essarts, de la Thibaudière et du Vieux Brusson, épouse en 1642 Renée Chappot de la Chauvière. Son fils aîné, Jacques, recueillera les seigneuries du Vieux Brusson et des Essarts.

En mourant vers 1698 sans héritiers, il légua ses biens à son frère Gabriel.

Le château de Brusson passa aux mains de la famille Janvre de la Bouchetière entre 1700 et 1730. Il le restera jusqu’en 1840.

Vers le milieu du XIXe siècle, probablement en 1850, un incendie ravagea le corps de logis et le pavillon placés à l’est du pavillon central. Au début du XXe siècle (les érudits locaux nous donnent la date du 8 septembre 1914) le pavillon placé sur le porche d’entrée fut à son tour détruit, emporté cette fois par un cyclone.

La tour placée à l'angle nord-ouest de la façade fut endommagée à cette occasion; sa hauteur fut abaissée et elle reçut un toit à un pan, jusqu’à ce que récemment une construction nouvelle vienne la remplacer.

 

 

 

Epitaphe de Jacques Rouault,  chevalier, seigneur du Greffier et de Rion, bailli de Caux, vicomte de Thouars, qui se lisait sur une pierre plate qui était dans une grande chapelle, dite du Jugement dernier, située dans la nef de l’église de ces religieux.

 C’était le reste d’un ancien mausolée en pierre depuis longtemps détruit.

CXLIII. — CY GISENT NOBLE HOMME MESSIRE JACQVES ROVAVLT CHEVALIER, SEIGNEVR DE RION ET DV PRESSOIR-BACHELIER, VICOMTE DE THOVARS, ET DE DAME ANNE DE CHASTEAVBRIAND

D. Fonteneau ajoute que ce monument paraissait bien antérieur à la possession de la vicomté de Thouars par la maison de la Trémoille, mais qu’il n’avait pu découvrir l’époque à laquelle ce monument avait été élevé, ni celle de sa destruction. Il n'y a rien d’étonnant à ce que D. Fonteneau n’ait pu trouver trace dans l’histoire de ce Jacques Rouault comme vicomte de Thouars; mais ce qui nous surprend, c’est, que le savant bénédictin paraisse ajouter foi aux dires de cette inscription, et qu’il n’ait pas rejeté comme apocryphe ce pseudo vicomte de Thouars; car si le personnage a existé il n’a jamais possédé la vicomté de Thouars, qui n’a été aux mains que du seul Tristan Rouault, sgr de Boismenart, le très aventureux type du roman de M. de Marchangy.

 Si la pierre sépulcrale de Jacques Rouault lui attribuait le titre de vicomte de Thouars, ce fut sans doute par suite d’un élan de reconnaissance mal inspiré des religieux Cordeliers pour le remercier de la fondation de messes et de son élection de sépulture dans leur église, qu’il avait fait le 10 septembre 1385, à l’exemple de son grand oncle Tristan, vicomte de Thouars, etc.

Jacques était fils de Jean Rouault (1378-1424)  sgr de Boismenart, chambellan du roi, et de Jeanne du Bellay (1390-1465), dame du Colombier

Il s’était en effet marié avec Anne de Chasteaubriand, fille de Jean, sgr de Chavannes, et de Jeanne de Coetmen (Père Anselme, Grands officiers de la Couronne), dont il eut deux fils dont la postérité nous est inconnue.

 

 

La Gâtine historique et monumentale par M. Bélisaire Ledain,... ; ouvrage accompagné d'eaux fortes... dessinés... et gravés par M. E. Sadoux

Revue poitevine et saintongeaise : histoire, archéologie, beaux-arts et littérature... rédacteur en chef Jos. Berthelé

Dictionnaire topographique du département des Deux-Sèvres : comprenant les noms de lieux anciens et modernes par Bélisaire Ledain,... ; publ. par Alfred Dupond,...

de Chamdeniers.)

Dictionnaire historique et généalogique des familles du Poitou. Tome quatrième, Gauvain-Herb (2e éd.)

 

 

Décembre 1477- Lettres Patentes donnant au Maréchal de Gié la Ville et la Terre de Fontenay le Comte - Pavillon d’Octroi  <==

Mars 1487 Charles VIII confisque tous les domaines du comte de Dunois et fit démanteler les fortifications de Parthenay <==....

....==> Golfe des Pictons - Sépulture Gallo-Romaine de Bouillé-Courdault - JACQUES DU FOUILLOUX, seigneur de Bouillé

 

 


Généalogie GOIBAULT ou GOIBAUT, GOYBAULT et GOYBAUT

 — Famille représentée à Champdeniers (D.-S.) dès le XVe siècle, qui a fourni à cette localité trois sénéchaux et un académicien à la fin du XVII e siècle. Elle est éteinte.

Les notes qui suivent proviennent en majeure partie de l'Histoire de Champdeniers de M. Léo Desaivre et des communications de ce dernier.

Goybault (Micheau), administrateur de son fils Louis, et Bernard Goybaud, sont cités dans le papier censaire de Champdeniers en 1494. (Hist. de Champdeniers, p. 155.)

Goybault (Jean), receveur de François de Rochechouart, sgr de Champdeniers et de Javarzay, était mandataire de ce seigneur et de plusieurs autres gentilshommes lorsqu’ils durent s’imposer du 10 e de leurs revenus pour le paiement de la rançon de François I er . (II. Ravan, Etat des nobles du Poitou.)

Goybault (Antoine), fils de Jean, peut-être le précédent, était sénéchal de Champdeniers au XVIe siècle (sans date précise). (Hist. de Champdeniers, p. 154.)

Goybault (N...) fut reçu licencié à Poitiers en 1585. (Id. id.)

  1. — Goybault (Jean), marchand à Champdeniers, dont les biens furent partagés entre ses enfants le 29 avril 1558, eut d’une alliance inconnue cinq enfants : 1° Bernard, qui suit : 2° Guillemette, épouse de Léon Dubois, sgr de la Villannière ; 3° Perrine, femme de Nicolas Easme ; 4° Marguerite, mariée à Antoine Masson.

Ce dernier, mort avant le 16 fév. 1567, avait avec son beau-père arrenté à Jacques du Fouilloux pour 70 livres divers domaines dont ils étaient les fermiers (Arch. Hist. Poit., t. IV, p. 437) ; 5°Marie, épouse de Jean Desaivre.

2. — Goibault (Bernard), s r de la Grugère (les Groseillers, D.-S.), licencié ès lois, entra en fonctions comme sénéchal de Champdeniers le 14 avril 1595 (Arch. Vien. H. 1023), et mourut à Poitiers le 26 sept. 1599. Il avait épousé d’abord Léonarde Berland, fille de Claude, et de Perrette Baillergier. (Hist. de Champ- deniers, p. 155.) D’après la descendance de Agnès de Céris, Léonarde Berland était fille de Jacques, Ec., sgr de la Guypoussière, et de Madeleine du Douet. Devenu veuf, Bernard se remaria le 24 avril 1582 à Olive Gentilleau, veuve de Bertrand Fauldry, sr de la Briaude, et fille de Charles, sgr de Comporté, et de Marie Viault, dont il n’eut pas d’enfant. Du premier lit il eut Philippe, qui suit.

3. — Goibault (Philippe), sr du Bois (la Boissière, D.-S.), de la Grugère, reçu licencié en droit à Poitiers en janv. 1585, maître des requêtes de Louise de Lorraine-Vaudemont, femme de Henri III, fut sénéchal de Champdeniers en 1607. II tenait encore cet emploi en 1628, quoiqu’il eût fixé sa résidence à Poitiers dès 1608, à la suite de son mariage avec Aliénor Leblanc, De de la Magnère, veuve de Pierre Rolland, avocat au présidial de Poitiers, qui eut lieu en 1607. Resté sans enfants de sa première femme, Philippe épousa en secondes noces Marthe de Lantane, et mourut avant 1638, ayant eu de ce second lit Philippe, qui suit.

4. — Goibault (Philippe), sgr du Rois, né à Poitiers en 1626, fut reçu à l’Académie le 12 nov. 1693. Il était mineur à la mort de son père et à sa majorité il fut en possession de biens considérables, pour lesquels il eut toujours un fermier général. (Voir le détail, Hist. de Champdeniers, p. 273, note 3 .) Dans cet ouvrage, M. Léo Dessaivre corrige les grossières erreurs commises par l’abbé d’Olivet et Dreux-Duradier dans leurs biographies de Philippe Goibault, et donne de nombreux renseignements peu connus, puisés aux sources les plus sûres. Philippe épousa a Poitiers, le 20 nov. 1655 (St -Porchaire), Françoise de Blacwod, veuve de César de Certany, Ec., sgr de la Barbelinière, et fille d’Adam, et de Marie Courtinier. Dans les divers actes qui furent la conséqnence de ce mariage, le futur prend les titres d’écuyer et de conseiller maître d’hôtel ordinaire du roi, emploi qu’il conserva au moins jusqu’en 1670. Il avait environ 30 ans lorsqu’il fut nommé gouverneur du jeune duc de Guise, et ce ne fut que plus tard qu’il commença à donner quelques publications, dont voicijes principales : De la réponse à la lettre de M. Racine contre M. Nicole (1er mars 1666), Les mémoires d’Henri de Guise (1668), parus sous le nom de St -Yon, Les œuvres de S. Augustin (1676), ettrois offices de Cicéron:Les offices, la Vieillesse et l'Amitié (1691), De la manière d’enseigner les principes de la Religion chrétienne avec les traités de la continence, de la tempérance, de la patience et contre le mensonge (1678), Les Lettressur Véditiondes PP. Rénédictins, avec les notes de l’abbé de Tiliemont (1684), Les confessions (1686), Les deux livres de la véritable Religion et des mœurs de l'Eglise catholique, avec des notes de l’abbé de Tiliemont (1690), Quatre sermons sur le Nouveau Testament. Les Jeux premiers parurent en 1694 et les deux autres en 1700, après la mort de l’auteur. Goibaut (car il signait ainsi), d’après M. Léo Desaivre, loco citato, avait, dit-on, un style grave, noble et périodique, mais lent et trop uniforme. Chez lui Cicéron et S, Augustin s’expriment d’une façon toute semblable ; c’est le même tour de phrase, le même génie. Ses traductions cependant sont regardées comme d’excellents ouvrages. Comme nous l’avons vu plus haut, il fut reçu membre de l’Académie française le 12 nov. 1693, à la place de Nicolas Potier de Nouvion. Son discours de réception fut imprimé par la veuve de J.-B. Coignard. L’abbé Testu de Mauroy, ancien aumônier de Madame, lui donna la réplique. Goibaut mourut le 1er juil. 1694, emporté par la fièvre pourprée et sans laisser de postérité. (Hist. de Champdeniers, p. 276-277.)

 

 

Généalogie DESCARS ET D'ESGARS - BRANCHE DES LOGES.

(Le nom primitif était ESCARS. On trouve aussi DES CARS.)

— Famille originaire de la Gâtine Parthenaise, aujourd'hui éteinte, qui posséda, du XVe au XVIIIe siècle, les seigneuries des Loges et des Iles.

 La généalogie qui suit a été dressée sur les registres de l'état civil et d'après une communication de M. H. Compaing de la Tour-Girard.

Blason :

Généalogie DESCARS ET D'ESGARS - BRANCHE DES LOGES

d'azur à 3 étoiles d'or, 2 et 1. (Barentin.) (Etoiles à 6 rais, d'après des cachets. Reg. de Malte.)

 

1.- Descars (Jacques), Ec., sgr des Loges (son nom est écrit Escart), marié vers 1520 à Marie RÉGNIER ou REIGNER, fille de Jean ? (plutôt Jacques), Ec., sgr de Bourgneuf, en eut au moins : 1° JACQUES, qui suit; 2° PIERRE, Ec., sgr des Loges, marié à Madeleine CHEVALIER, fille de René, Ec., sgr de la Frappinière, et de Catherine Gillier, qui était sa veuve le 31 janv. 1596. A cette époque, leur fille RENÉE était mariée avec Hercule Thibault, Ec., sgr de la Carte, et vivait encore en 1614. (Reg. de Malte où on le nomme Oli- vier. )

2. - Descars (Jacques), Ec., sgr, des Loges, des Iles et du Luc (Germond, D.-S.), porte-manteau du Roi, assista comme parent au contrat de mariage de François Suyrot, Ec., sgr de la Socquetière, avec Claude Aymar, le 23 avril 1575.

 Le 10 juil. 1577 (Guatet et Nayrault, not. à Parthenay), il acheta de Jacques du Fouilloux, Ec., sgr dudit lieu, la maison noble et sgrie du Vieux-Brusson (Fenioux, D.-S.).

 Il avait épousé vers 1550 Renée de PUY JOURDAIN, dont il eut : 1° Louis, qui suit ; 2° FRANÇOISE, mariée le 15 nov. 1583 (Deshayes et Vallier, not.) à Jean Chevalier, Ec., sgr de la Frappinière, et qui fit son testament le 7 déc. 1622 ; 3° RENÉE, qui assiste le 16 janv. 1616 au mariage de sa nièce Gabrielle.

3. — Descars (Louis Ier), Chev., sgr des Loges, des Iles et du Vieux-Brusson, rendit aveu au duché de Thouars en 1595, pour son fief d'Argentine (St-Généroux, D.-S.),

Il avait épousé Claude FRÉZEAU, fille de René, sgr de la Frézelière, et de N., sa seconde femme, dont il eut : 1° Louis, qui suit ; 2° GABRIELLE, mariée le 16 janv. 1616 (Faidy, not. à St-Maixent) à Michel de Breslay, Ec., sgr des Liardières.

 

1577 Chapelle des Cordeliers, Jacques du Fouilloux et Jacqueline de Rohan-Gyé, marquise de Routhelin, princesse de Châtelaillon et dame de Parthenay

 

 

(1). Lettre curieuse adressée par frère Des Landes, gardien du couvent des Cordeliers de Parthenay au commencement du XVIe siècle, à Mme de Soubize, membre de la famille des Parthenay, dans laquelle il énumère et décrit les sépultures des L'Archevêque qui se voyaient encore dans son église.

On y lit ce qui suit relativement à Hugues II : « Undecima die aprilis obiit dominus Hugo Archiepiscopus, dominus de Partiniaco cujus anniversarium fiat. » (Pièce provenant des archives du Parc-Soubise, communiquéa par M. Fillon). Joseph Aubert s'est donc mépris quand il a dit que ce seigneur de Parthenay fut enterré à Parthenay-le-Vieux. C'est de Hugues Ier dont il a voulu parler, car la lettre très-précise de Des Landes ne peut désigner que Hugues II.

(2). L'église des Cordeliers, propriété du département, a servie d'écurie et de grenier à foin à la gendarmerie.

(3). Saint Louis et Alphonse de Poitiers, par M. Boutaric, p. 464.

(4).  Notices et pièces inédites sur la Saintonge, l'Aunis, le Poitou, par M. Marchegay, p. 288.

(5). La date de cette pièce est effacée, mais on a pu la fixer approximativement à 1566 d'après le chartrier de Surin, attendu que, le 16 février 1567, Marguerite Goybault, veuve d'Antoine Masson, achète des terres à Jacques Targuais, sieur de la Reigle.

Jean Goybault fut père d'Antoine Goybault, sénéchal de Champdenier, aïeul de Philippe Goybault, sieur du Bois, la Gruyère et autres lieux, conseitter et maître des requêtes de la reine Louise de Lorraine, veuve d'Henri III et bisaïeul de Philippe Goybault, sieur du Bois, membre de l'Académie française, allié aux familles les plus marquantes du pays; Dreux du Radier (nous ne savons sur quelles autorités) fait naître ce dernier à Poitiers d'une famille au-dessous du médiocre, et lui donne comme première profession celle de maitre à danser (voir généalogie ci-dessous).

(6). Vouvent

(7). Un formulaire de la chancellerie royale conserve le texte non daté d’une commission donnée à François II du Puy du Fou pour faire :  « deffendre la chasse dans les seigneuries de Vouvent et Mervent et aussi dans les terres du Puy du Fou, Mallièvres et Mouchamps pour la conservation des bestes et gibiers affin que, quand nous ou noz très chers et très amez enffans et autres princes et seigneurs de nostre sang iront sur les lieux, nous en puissions recouvrer pour notre déduit et passe-temps au faict de la chasse » (Bibl. nat., ms. fr. Dupuy, n° 273, fol. 264 v° et 265 r°).

(8). Avec les débris du sceau de Parthenay, autrefois plaqué sur simple queue, portant un écu burelé de dix pièces à la cotice en bande brochant sur le tout, qui est Parthenay Larchevêque.

(9). Jacqueline de Rohan-Gyé (née vers 1520, morte en 1587)

Jacqueline de Rohan-Gyé, fille de Charles de Rohan, seigneur de Gié, et de Jeanne de Saint-Séverin, elle avait épousée à Lyon, le 19 juillet 1536, François d'Orléans-Longueville (1513-1548)

Né à Châteaudun, le 11 mars 1513, il est le troisième fils de Jeanne de Hochberg et Louis d'Orléans.

Cadet, il hérite des fiefs de sa mère et des petites seigneuries de son père, devenant marquis de Rothelin, comte de Neuchâtel, prince de Châtelaillon, vicomte de Melun, Seigneur de Beaugency, de la Brosse, d’Abville (Abbeville), du Crotoy, de Montreuil (Pas-de-Calais), de Blandi (Blandy), Noyers, Vilaines, Château-Chinon, Louans, Mervant, Lorme et Samois.

Il sert François Ier dans ses guerres contre Charles Quint.

Mort le 25 octobre 1548, il est enterré à Châteaudun, dans la Sainte Chapelle du château.

D'eux sont nés :

I° Léonor d'Orléans; 2° Françoise d'Orléans, mariée à Vendôme, le 8 novembre 1565, à Louis de Bourbon, prince de Condé ; elle mourut à Paris, dans l'hôtel de Soissons, le 11 juin 1601, et fut inhumée dans l'église de la Chartreuse de Gaillon, le 20 janvier 1602.

Blason Jacqueline de Rohan-Gyé, marquise de Routhelin, princesse de Châtelaillon et dame de Parthenay

 

Armes de la marquise de Rothelin

 

 

 

(10-11). – 1er juin l562. Vente par haut et puissant Jacques du Fouil­loux, écr, sr dudit lieu, à messire Louis Bigot, prêtre, et à Denis Chauvineau, laboureur, des droits de dîmes et terrages qu'il avait, en la paroisse de Pamplie, sur les tènements de la Fantinière et de la Vallandière, lesdits droits étant représentés, pour chacun des sus­dits tènements, par trente-deux boisseaux d'avoine à la mesure de Brusson, vingt-neuf sous tournois et un chapon, le tout de cens, dus audit écuyer sur la maison noble de Brusson, ledit écuyer se réservant dix sous tournois de rente noble payable par les acqué­reurs, et ledit contrat fait moyennant la somme deux cent cin­quante livres tournois, payées comptant par les acquéreurs. (Copie authentique du temps, parch. Arch. du château de Boissoudan Deux· Sèvres.)

(12). Moulin à vent de Clairouin : ce moulin à vent se situait près de la route de Fenioux à Coulonges-sur-l'Autize, à gauche en haut de la première montée autrefois nommée " côte du moulin ".

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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