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PHystorique- Les Portes du Temps
22 août 2021

Raoul de Gaucourt, fidèle de Charles VII, capitaine-gouverneur d’Orléans puis de Chinon, compagnon d’armes de Jeanne d’Arc

Raoul de Gaucourt, fidèle de Charles VII, capitaine-gouverneur d’Orléans puis de Chinon, compagnon d’armes de Jeanne d’Arc

On peut constater, avec un certain étonnement, que l'un des plus fidèles soutiens de la cause du maigre dauphin, transformé plus tard en "Charles septiesme de ce nom, le très victorieux roy de France", ait été presqu'oublié des historiens de notre région.

Et pourtant! Le sire de Gaucourt ne cessa d'agir pour la cause royale, avec une constante fidélité qu'auraient pu lui envier les plus grands capitaines de ce temps.

Un rude combattant

Raoul VI appartenait à une famille picarde qui s'était illustrée depuis le règne de Saint-Louis. Seigneur de Gaucourt et d'Hargicourt, au nord de Montdidier, il descendait des anciens comtes de Clermont-en-Beauvaisis.

Son plus récent biographe, T. de Morembert, donne pour sa date de naissance 1371, plutôt que 1374 généralement admis auparavant.

Dès treize ans "écuyer tranchant" de Charles VI; en 1388 il est en Allemagne avec Louis II de Bourbon; en 1396 il est fait chevalier pour sa valeur à la très sanglante bataille de Nicopolis; mais prisonnier des Turcs, il réussit à rentrer en France avec le comte de Nevers, futur Jean-sans-Peur.

Tout en admirant le nouveau duc de Bourgogne, Gaucourt n'admet pas sa collusion avec Henri V de Lancastre; il combat les Bourguignons à Saint-Cloud (1411), à Dreux et à Tonnerre (1414).

Lors de la "descente" anglaise de 1415, il assure la défense d'Harfleur pendant huit mois, après quoi il reste dix ans prisonnier en Angleterre.

Rançon payée, Gaucourt est fait encore prisonnier à Verneuil-sur-Avre, lorsque-le duc de Bedford est victorieux des Franco-Ecossais (1424); deux ans plus tard, Charles VII verse 12000 livres pour racheter un aussi vaillant capitaine, qui vient à la cour avec le titre de chambellan.

Presque aussitôt, avec Dunois, bâtard d'Orléans, il repousse de Montargis les Anglo-Bourguignons. Le roi fait allouer à cet homme de confiance 1500 écus d'or pour aller en ambassade vers le pape, le roi de Sicile, le roi d'Aragon, et le duc d'Autriche.

 Gaucourt reçoit aussi la lourde charge de gouverneur du Dauphiné. Mais il n'a pas le temps de se rendre à Vienne, Valence et Grenoble, car l'armée anglaise approche d'Orléans.

 

 

(L'Hôtel des États-Généraux, qui abrite le Carroi, musée d'arts et d'histoire)

 

La bergerette et le capitaine

Or, parmi toutes les missions qu'il se voyait simultanément confier, Gaucourt était aussi (septembre 1427) bailli d'Orléanais et capitaine-gouverneur de la ville d'Orléans, que l'armée anglaise assiégeait, en partie du moins, depuis le 12 octobre 1428.

 Si la défense de la ville était militairement commandée par Dunois, il revenait à Gaucourt d'y faire entrer vivres, munitions et renforts. D'où ses fréquents allers et retours entre Orléans et Chinon pour voir le roi et lui demander secours.

Dès le début d'octobre, 1293 écus d'or lui sont comptés pour renforcer les places d'Orléans et de Beaugency.

Bien que simple chambellan à la cour de Chinon, Gaucourt y voyait croître son influence depuis qu'il y personnifiait l'urgence de secourir la ville assiégée.

 On lit dans une Chronique des ducs d'Alençon attribuée à Perceval de Cagny : "L'archevêque de Reims (Regnault de Chartres), le seigneur de la Trémoille, le sire de Gaucourt... lors gouverneraient le corps du Roi et le fait de la guerre".

Gaucourt, à Orléans, avait entendu parler du passage de la Loire à Gien par Jeanne et son escorte, se rendant "devers le Roy qu'elle nommoit Dauphin, n'ayant point encore été sacré".

Le hasard voulut qu'il se trouvât au château de Chinon lors du premier contact de Jeanne avec la cour, dans la salle du Grand-Comble aujourd'hui disparue, sauf la cheminée monumentale accrochée à son pignon ouest.

 Devant l'arrivée d'un personnage aussi insolite, il était normal qu'un guerrier de cinquante-huit ans, déjà grison sous le harnois, se montrât d'abord surpris et réservé. Mais ne partagea-t-il pas avec Regnault le chancelier et le retors La Trémoille une méfiance immédiate envers Jeanne et sa mission?

Un historien de l'époque romantique, Henri Martin, auteur d'une Histoire de France en dix-sept volumes, ne craignit pas d'affirmer ceci : "Raoul de Gaucourt, grand-maître de l'Hôtel du roi (pas avant 1453...) et bailli d'Orléans, brave et habile homme de guerre mais dur, orgueilleux, jaloux" se montra envers Jeanne "l'un des hommes qui lui furent les plus contraires".

H.Martin reçut une volée de bois vert en 1857 lorsque le marquis de Gaucourt, lointain descendant du vaillant capitaine, fit paraître à Paris et à Orléans "Des faits relatifs à Jeanne d'Arc et au sire de Gaucourt. Lettres à M. Henri Martin auteur d'une Histoire de France (médiathèque d'Orléans, H 8655).

Son point de vue est le suivant : "Rien ne démontre qu'il (le sire de Gaucourt) fût hostile à Jeanne d'Arc, mais ses actes et ses paroles laissent plutôt supposer qu'il applaudissait à sa mission".

Concernant d'abord l'entrevue du château de Chinon, la déposition du vieux Gaucourt au "Procès en nullité de la condamnation de Jeanne d'Arc" le 25 février 1455, ne comporte en effet aucune réticence à son égard :

"Il dit et affirme qu'il était lui-même présent lorsque la Pucelle entra, et il la vit quand elle se présenta à la vue de la royale majesté, avec grande humilité et simplicité, comme une pauvre petite bergerette (sicut una paupercula bergereta), et il entendit les paroles suivantes, qu'elle dit au roi lui-même : "Très illustre seigneur dauphin : je suis venue et je suis envoyée de la part de Dieu, pour apporter de l'aide à vous et au royaume".

Et alors le roi, après l'avoir vue et entendue, pour qu'on informât davantage sur son état, ordonna qu'elle fut confiée à la garde de Guillaume Bellier, maître de sa maison, bailli de Troyes, et lieutenant dudit déposant à Chinon; l'épouse de ce Bellier était une femme de grande dévotion et de réputation très recommandable; et après quoi le roi lui-même prescrit que ladite Jeanne serait examinée par des clercs, des prélats et des docteurs, pour savoir s'il devrait ou pourrait licitement accorder foi aux paroles de la dessus dite Jeanne.

Il en fut ainsi fait, puisque ses dires et ses actes furent examinés par les clercs eux-mêmes, pendant trois semaines et plus, tant à Poitiers qu'à Chinon. Et ces clercs, après l'examen, dirent que rien de mal n'était en elle, ni dans ses paroles; et enfin, après plusieurs interrogatoires, il fut demandé à Jeanne la Pucelle quel signe elle montrerait pour qu'on puisse croire à ses dires.

Alors elle répondit que le signe qu'elle leur montrerait, ce serait la levée du siège et le secours apporté à la ville d'Orléans".

Autre marque de confiance qui tend à prouver que Gaucourt n'était point de connivence avec La Trémoille : lorsqu'il s'agit d'attester de la virginité de Jeanne pour mieux encore soutenir sa cause, la reine de Sicile Yolande d'Aragon, l'homme fort, de la famille royale, choisit deux dames de son entourage : Jeanne de Preuilly, épouse de Raoul de Gaucourt, et Jeanne de Morthemer, épouse de Robert Le Maçon, sire de Trêves en Anjou.

 

 Gaucourt ne semble pas avoir été avec Jeanne à Tours; mais lui et le chancelier l'accompagnent de Blois à Orléans, avec le ravitaillement et l'armée de secours.

Les capitaines se demandent s'ils pourront, encore une fois, forcer le blocus. Tout comme Dunois, il est surpris que Jeanne leur prédise le succès assuré : les vents contraires cesseront! Et aussitôt ils devinrent favorables pour que les bateaux puissent s'introduire en dessous des murailles de la cité.

Toutefois dans sa déposition de 1455, Gaucourt passe sous silence un vif incident (qu'il avait sans doute oublié comme de peu d'importance) entre lui et Jeanne dans Orléans. C'était le 6 mai, un vendredi, où Dunois avait interdit ce jour -là toute sortie.

Gaucourt avait été commis à la garde des portes; il se heurta bientôt à la Pucelle qui, avec une troupe nombreuse et déterminée, voulait attaquer le jour même la bastille des Augustins. Et elle dit à Gaucourt qu'il était un méchant homme : "Que vous le vouliez ou non, les hommes viendront et gagneront comme ils ont gagné ailleurs..."

Ce témoignage est de Simon Charles, président de la Chambre des Comptes, qui précise n'avoir pas été présent à Orléans. Il l'avait appris de Gaucourt lui-même, qui se crut un instant en grand danger (in magno periculo) pour s'être opposé à l'enthousiasme des futurs vainqueurs de la bastille des Augustins : elle fut prise le soir même.

Mais, ajoute son descendant, "il n'a pas gardé rancune à Jeanne de la vivacité de ses reproches à la porte de Bourgogne". Car dès le lendemain samedi 7 mai, ils faisaient ensemble l'assaut du fort des Tourelles, rive gauche de la Loire, "depuis le midy jusques an soleil couchant, et tant que par force d'armes ladicte bastille fuse prinse". Orléans délivrée du siège dès le lendemain, Gaucourt ayant pourvu aux "victuailles" pour la ville, fit d'un coeur plus léger le voyage de Reims.

Pour Patay, le comte de Richemont chevauchait dans le corps principal de l’armée, avec le duc d'Alençon, Raoul de Gaucourt, Gilles de Rais et le bâtard d'Orléans, tandis que l'avant-garde était composée de Boussac, La Hire et Poton de Xaintrailles. Jeanne d’Arc avait été placé dans l’arrière-garde, malgré elle, pour être protégée.

Le roi voulait reprendre aussitôt les négociations avec la Bourgogne, alors que Jeanne préférait encore combattre.

A l'assaut manqué contre Paris, le 8 septembre 1429, Jeanne fut blessée par-devant la porte Saint-Honoré.

L’armée royale marcha donc sur Paris, malgré l’avis de Gaucourt qui l’estimait insuffisamment forte.

Les Anglais faisaient bonne garde et l’attaque du 8 septembre fut un échec.

Gaucourt, Rais et la Pucelle commandaient le corps d’attaque ; le corps de réserve était aux ordres du duc d’Alençon et du comte de Clermont.

Lorsque dans la soirée Jeanne fut blessée à la cuisse d’un coup d’arbalète, et alors que descendue de- cheval pour se faire panser, elle criait aux hommes d'armes de persévérer et qu’on aurait la victoire, Gaucourt brutalement lui mit la main sur la bouche.

Après l’avoir fait remettre en selle par ses compagnons, il ordonna la retraite, qu’il couvrit d’ailleurs vaillamment avec le concours de quelques hommes décidés.

Perceval de Cagny précise ainsi : "le sire de Gaucourt et autres vinrent prendre la Pucelle, et outre son voulloir l'en emmenèrent hors des fossez. Et ainsy failli l'assaut... Ils la mirent à cheval et la ramenèrent en son logis audict lieu de La Chapelle".

Cet échec était doublement désastreux. Paris demeurait aux Anglais, et Charles VII était contraint de licencier son armée, se trouvant à bout de ressources pour son entretien.

 La suspension des hostilités, qui en fut la conséquence, donna le temps aux Anglais également épuisés de se refaire et de travailler à un revirement d’opinion chez Philippe de Bourgogne. Les négociations toutefois ne furent pas interrompues, mais à partir de ce moment, seuls les mandataires de Charles VII les conduisirent avec un réel et sincère désir d’aboutir.

La vie si brève de Jeanne contraste avec la longévité de Gaucourt.

Le vieux capitaine fait preuve d'une activité multiforme au service de son roi. Mais s'il continuait d'être souvent à la peine, il fut parfois à l'honneur.

Souvent à la peine comme chef de guerre ou diplomate : le 18 décembre 1429, il est à Bruges pour prolonger les trêves avec la Bourgogne; le 11 juin 1430, il inflige à Anthon en Dauphiné une sévère défaite au prince d'Orange allié aux Savoisiens; en janvier 1432, avec Dunois il défend Pouancé en Anjou contre les Bretons.

Nommé capitaine-gouverneur de Chinon dans l'été 1432, il confie la place à son lieutenant Olivier Fretard, celui qui avec l'accord de Gaucourt, rendit possible la capture de La Trémoille (fin juin 1433).

 Lui-même était alors "à chevauchier de Bourges es pays de Poitou, Anjou, Touraine et Blois pour assembler et mettre sus tous cappitaines et gens de guerre, et eux faire passer la rivierre de Loire pour aller es pays du Maine à l'assaut des Anglois." Ainsi s'exprime Gilles Le Bouvier, dit le hérault Berry.

En septembre de la même année, il chasse les Bourguignons du Dorât, en Basse Marche limousine.

Fin février 1434, il est à Bâle, ambassadeur auprès de l'empereur Sigismond. Dans l'été, il combat en Charolais et porte secours à la place de Langres. Au printemps 1438, il prépare les capitaines du Languedoc pour une future action contre les Anglais de Bordeaux.

Mais auparavant, il devait être capturé deux fois : à la défense d'Harfleur (octobre 1439), et par les rebelles de la "Praguerie" (avril 1440).

Avec le Dauphin Louis et Dunois, il s'empare de la bastille du Pollet, obligeant les Anglais à lever le siège de Dieppe (14 août 1443). En mission diplomatique à Rome et à Naples (1439), puis à Nuremberg (1444), Gaucourt à l'entière confiance de Charles VII pour accroître l'influence du roi en Italie et dans le Saint-Empire.

Avec Guillaume Cousinot, l'auteur de la Geste des Nobles et de la Chronique de la Pucelle, Gaucourt est à Rouen pour conclure avec Edmond Beaufort, duc de Somerset et les commissaires anglais, le prolongement des trêves (12 juin 1448). Mais la reconquête de la Normandie se prépare : Gaucourt est présent au "conseil de guerre" des Roches-Tranchelion (Avon-les-Roches, près L'Ile-Bouchard en Touraine) le 17 juillet 1449.

Avec Dunois il entre dans Lisieux le 17 août et soumet au roi le plan de bataille pour s'emparer de Rouen; il entre dans la ville aux côtés de Charles VII, le 10 novembre suivant. Et lorsque le roi décide d'aller conquérir Bordeaux et l'Aquitaine littorale (novembre 1452), Gaucourt n'est pas du voyage car il surveille, une fois de plus, à partir d'Harfleur, une toujours possible "descente de l'armée d'Angleterre" sur les côtes de Normandie.

Ce danger écarté, le voici en ambassade à Naples puis à la conférence d'Annecy (14 septembre 1454) pour signer la paix "avec le duc de Savoye et d'aultres, comme les Bernois et leurs alliez".

Le roi ne cessa, il est vrai, de donner encore à son homme de confiance des marques d'estime. Nommer Gaucourt capitaine-gouverneur de Chinon (1432) en était une, indubitable. Qualifié de "premier chambellan", il est appelé à siéger au Conseil (1433). A la mort de Jacques de Chabannes, il lui succède comme "grand maistre de l'hostel" en 1453.

Gaucourt eut aussi des joies familiales. Si son épouse la tourangelle Jeanne de Preuilly l'avait laissé veuf en 1455, ses trois fils et sa fille lui avaient donné satisfaction : Charles fut gouverneur de Paris et de l'Ile-de-France; Jean, évêque de Laon, Raoul seigneur de Luzarches, et Marie, dame de Belcastel puis de Marignane. Charles VII voulait le garder près de lui, au Montils-lès-Tours, lui attribuant même, en 1454, soixante-huit livres quinze sols "pour mectre à point un hostel en la basse cour des Montils, où il a coustume de loger". Gaucourt était donc le voisin de la garde écossaise.

"Agé de quatre-vingt-cinq ans ou environ" le vieux guerrier-diplomate fut heureux de témoigner aussitôt après son ami Dunois, au procès en nullité de la condamnation de Jeanne.

Ayant égrené ses souvenirs de Chinon et d'Orléans, Gaucourt termina ainsi sa déposition : "aussi, interrogé sur la vie et les moeurs de cette même Jeanne, il dit et répondit que la dessus dite Jeanne était sobre pour la boisson et la nourriture, et que rien ne sortait de sa bouche sinon que de bonnes paroles, qui servaient à l'édification et au bon exemple; et qu'elle était très chaste, qu'il savait que nul homme ne lui avait parlé de nuit, que chaque nuit une femme veillait sur elle, couchée dans la même chambre. Elle se confessait souvent; elle vaquait assiduement à la prière; elle entendait la messe chaque jour, et recevait fréquemment le sacrement d'eucharistie; et elle ne supportait pas que dans son entourage fussent proférés des grossièretés ni des blasphèmes. Bien plus, de telles choses elle les détestait en actes et en paroles. Et il ne sait rien d'autre".

A la vérité, si Charles VII reçut le surnom de "Bien Servi", Jeanne d'Arc et le sire de Gaucourt sont à ranger parmi ses fidèles les plus efficaces.

Mais le roi étant mort le 22 juillet 1461 à Mehun-sur-Yèvre, dans le cortège funèbre conduit vers Orléans. Paris et Saint-Denis par le duc poète Charles d'Orléans (âgé de soixante-dix ans), figurait certainement Charles de Gaucourt, seigneur de Chasteaubrun; la présence de son père (quatre-vingt-dix ans) est seulement possible, s'il s'agit bien de lui lorsque le chroniqueur Mathieu d'Escouchy note parmi les gens du cortège "le prévost de l'hostel dudict feu roy ".

Louis XI avait apprécié ce bon serviteur de son père; mais il voulait, comme nous dirions aujourd'hui, "rajeunir les cadres". Or, lisons Pierre Champion dans sa biographie du nouveau roi de France : "Le vieux Gaucourt, avec des égards, est remplacé comme grand-maître de l'Hôtel par le seigneur de Croy, serviteur de Philippe le Bon, en qui Louis met beaucoup d'espérance".

Malgré son âge, Raoul VI de Gaucourt ne supporta pas d'être inactif. II était mort - on ne sait où - avant le 21 juin 1462.

Terminons à son propos par cet éloge du chroniqueur Alain Chartier : "Monseigneur de Gaucourt, lequel a grandement travaillé de son corps au service du Roy, tellement que veù son vieil âge, il acquit grant honneur, et a faict comme vaillant chevalier, bon, loyal et vray subject à son souverain seigneur doibt faire".

 

 

Pierre Leveel Administrateur  Connaissance de Jeanne d'Arc (Chinon, Indre-et-Loire)

 

 

— Raoul de Gaucourt, gouverneur de Dauphiné.

Ecu penché d'hermine, deux bars adossés brochant ; timbré d'un heaume de profil avec lambrequins, cimé d'un dauphin? champ semé de fleurettes.

... raounl be g .....

(Seel Raoul de Gaucourt...)

Fragment de sceau rond en cire de 49 mill., appendu à une ordonnance de 1434. Archives municipales d'Embrun.

 

 

 

Philippe de Commynes, seigneur d’Argenton, chambellan de Louis XI et gouverneur du château de Chinon <==

==> Juin 1433 Complot formé contre le favori de Charles VII, Georges de La Trémoille qui résidaient au château de Chinon.

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