Time Travel 1666 ; Lussac les châteaux - Gabriel de Rochechouart de Mortemart et Madame de Montespan, la favorite du Roi-Soleil
Au Moyen-Age Lussac était une ville fortifiée entourée de remparts. Ceux-ci était percés de quatre portes situées aux points cardinaux. Une description datant de 1680 indique que la porte de Narbonne se situait dans la cour basse du château féodal ou se tenaient la première entrée et les bâtiments à usage domestique. Aujourd’hui, il ne reste que ce pan de mur que la tradition orale nomme « la grange aux dîmes » à cause des trois cavités (mesures dites de capacité) creusées dans un bloc de pierre placé devant l’archère canonnière.
L’accès à la deuxième enceinte se trouvait sur votre gauche, au niveau de la masse imposante des bâtiments que les Lussacois appellent « le donjon » et qui, en fait, n’était autre que le châtelet d’entrée. Du château proprement dit, seuls quelques vestiges demeurent près d’une maison bâtie à l’est de la cour principale (propriété privée).
Mentionné pour la première fois en 1065, le château de Lussac a appartenu à de grandes familles, notamment les Rochechouart, puis a été vendu comme bien national à la révolution. Il a été acheté par des maçons qui l’ont transformé en carrière. Le passage de la ligne de chemin de fer a achevé la destruction de la partie méridionale.
Lussac fut porté dans la famille des Rochechouart, par le mariage de Renée Taveau, fille unique de Léon Taveau et de Jeanne Frottier, de la Maison de Preuilly, avec François de Rochechouart, baron de Mortemer, seigneur de Vivonne, Tonnay-Charente, né le 25 octobre 1502, fils d'Aimery de Rochechouart, sénéchal de Saintonge, capitaine de Saint-Jean-d'Angély en 1509.
De ce mariage, un fils René de Rochechouart, marié le 1er janvier 1570 à Jeanne de Sault Tavannes dont Mme de Montespan fut l'arrière petite fille, comme issue de Gabriel de Rochechouart, seigneur de Lussac, Vivonne et Tonnay-Charente, et de Diane de Grandseigne.
Lussac resta dans la famille des Rochechouart jusqu'au début du XIXe siècle.
C'est là qu'est née et fut baptisée Françoise Athénaïs de Rochechouart de Mortemart. La future marquise de Montespan, passée à la postérité en devenant la favorite de Louis XIV.
Elle appartient à une des plus anciennes familles de la noblesse française, les Rochechouart.
En 1661, elle devient une des demoiselles d'honneur d'Henriette Stuart, l'épouse du frère du roi, Philippe d'Orléans. Françoise de Rochechouart est mariée en 1663 à Louis-Henri de Pardaillan de Gondrin, marquis de Montespan, dont elle a un fils.
À cette époque, Louis XIV est marié à Marie-Thérèse d'Autriche, la reine. Il a une favorite, Louise de La Vallière, une autre demoiselle d'honneur de la duchesse d'Orléans.
A l'automne 1666, parut à la cour, Athénaïs de Mortemart, marquise de Montespan. On fut ébloui de l'éclat de sa figure et charmé de ses grâces, de sa vivacité et des agréments de son esprit; la surprise de Madame de La Vallière fut extrême en reconnaissant dans Madame de Montespan, cette belle personne qu'elle avait vue dans la chaumière du village incendié.
Madame de Montespan, alors âgée de 22 ans, joignait à la régularité des traits, à la perfection de la taille et de la beauté, toute la fraîcheur de la première jeunesse et la physionomie la plus animée et la plus piquante. Son esprit avait peu d'étendue et de solidité, mais il était original et brillant. Elle possédait deux grands moyens de plaire et de réussir dans le monde : elle avait de la fausseté dans le caractère et du naturel dans l'esprit, elle avait toute la fierté qui vient de l'ambition, des préjugés et de l'orgueil et non de l'élévation de l'âme. »
Ainsi s'exprimait Madame de Genlis, en parlant de Madame de Montespan.
La favorite de Louis XIV était d'une grande beauté, audacieuse et arrogante (1); elle n'épargnait aucune humiliation à sa rivale délaissée, la traitait fort mal et obligeait le roi à en agir de même (2).
Les faveurs du roi à l'attention de Madame de Montespan durent ainsi près de 10 ans. Six enfants naissent de ces amours royales. Puis, comme Mademoiselle de La Vallière, elle connaît le désintérêt du roi au profit de la future Madame de Maintenon (3). Éloignée de force de ses enfants, la marquise abandonne la vie de la cour et se consacre alors à Dieu. Madame de Montespan rend finalement l'âme en mai 1707 à l'âge de 66 ans.
Elle est née on ne sait trop où. Tonnay-Charente, disent quelques-uns, en 1641 (4), château de Serres, près d'Availles-Limousine, même année, disent d'autres (5).
Or, sur les registres de l'état civil de Lussac-les-Châteaux, on trouve fréquemment le nom des Mortemart.
On lit : « Le vendredi, cinquième jour d'octobre 1640, a été baptisée, Françoise de Rochechouard, fille de Gabriel de Rochechouard, chevallyer des ordres du roi, conseiller en ses conseils d'estat et prince promier gentilhomme de la chambre de sa majesté, seigneur marquis de Morthemart, et Lussac le Chasteau, autres places et prince de Tonnai Charente, et dame Diane Grunsaigne (6). Et ont. …..
les parrins et mairaine Nicolas Rozet et Françoise Massouillard qui ne savent signer. CARTAUD, curé ».
Evidemment, c'est bien l'acte de baptême d'Athénaïs de Rochechouard de Mortemart. Mais cela ne prouve pas qu'elle soit née à Lussac (7), bien que tout le laisse supposer.
Le prénom Athénaïs, d'origine grecque, a peut-être été ajouté ensuite et Diane de Gransaigne est appelée Renée par M. le baron d'Huart (8), qui dit que Gabriel de Rochechouart, duc de Mortemart, pair de France en 1650, prince de Tonnay-Charente, marquis de Lussac, baron de Dienné et de Verrières, était marié à Renée de Grandsaigne, mère de Mesdames de Montespan et de Thianges.
Aucun membre de la famille n'est inscrit sur les registres d'Abzac (Charente), dont faisait partie le château de Serres (9); à Tonnay, pas de registre de 1636 à 1669, et au greffe du tribunal de Rochefort, on ne les trouve qu'à partir de 1737 (10). Enfin, il n'existe rien aux archives départementales de la Charente-Inférieure (11).
L'abbé Médéric Brodut (12) écrit que la plupart des biographes font naître Madame de Montespan en 1641, dans le château de Tonnay-Charente, et baptisée à l'église Saint-Etienne.
Les critiques se demandent sur quoi se fondent ces assertions. Nous avons fait de nombreuses recherches sans trouver un document ni relever un souvenir. D'une part, les registres de baptême ne remontent qu'à 1653, et d'ailleurs, aucun membre de la famille ne reçut ici l'eau sainte ; d'autre part, nos princes, depuis Jeanne de Saulx-Tavannes, n'habitaient la principauté qu'en passant quelques jours de villégiature pendant la belle saison, puis on allait s'installer dans un des nombreux châteaux qui offraient le confortable et les agréments introuvables dans le vieux manoir charentais, démantelé, ruiné par tant de sièges et d'assauts. Nous dirons bientôt que Françoise Athénaïs, devenue marquise de Montespan, fut obligée de consacrer 300.000 écus à la restauration. Le même auteur dit encore : « Pendant les troubles de la ligue, Jeanne de Mortemart fut assiégée à Lussac par le gouverneur du Poitou, qui lui imposa une rançon de 18.000 écus, 1.000 furent payés comptant et des otages furent remis pour le surplus, qu'elle dut payer malgré ses protestations ».
Ainsi, il semblerait que le château de Lussac était un des préférés des Mortemart ; c'était, peut-être, le plus habitable, et il y avait autour, de l'eau et surtout des bois.
Et puis, c'est en octobre que devaient commencer les chasses à courre dans la grande forêt de Verrières; c'est peut-être un peu à cause de cela qu'Athénaïs a été baptisée à Lussac (13).
On peut donc affirmer, jusqu'à preuve du contraire, que Mme de Montespan est bien née à Lussac.
L. CHANTREAU. Société archéologique de Bellac-Le Dolmen club
Voyage dans le temps et l’histoire de Lussac les Châteaux <==.... ....==> Sur la Terre de nos ancêtres du Poitou - Aquitania
Érection de la terre de Mortemart en duché-pairie, en faveur de Gabriel de Rochechouart, marquis de Mortemart.
Louis, par la grâce de Dieu, roy de France et de Navarre : A tous présens et avenir, salut. Considérons qu'il n'y a rien de plus convenable à la grandeur et majesté des roys que de reconnoistre leurs principaux serviteurs aussi dignement, qu'ils le méritent, et que ceux qui ont joint à la qualité de leur extraction le lustre de plusieurs belles actions et services recominandables, et se sont rendus dignes de la bienveillance du feu roy, nostre très-honoré seigneur et Père, de glorieuse mémoire, que Dieu absolve, ainsi que de la nostre, doivent estre eslevées par des marques d'honneur et d'estime nous sommes conviez de jeter les yeux sur nostre très cher et bien aimé messire Gabriel de Rochechouart, marquis de Mortemart, prince de Tounnay Charante, comte de Maure et de Vivone, pour le qualifier d'un titre convenable à sa naissance et à ses services; sçachans que sa maison est une des plus illustre de nostre royaume, qu'elle est des principales du Poictou; que les seigneurs de Rochechouart, ont eu d'un temps immémorial, le rang et la qualité de vicomte, qui estoit la première audit pays de Poictou, après celle de comte, que portoien les souverains de la province avant l'union d'icelle a nostre couronne; que cette famille a esté diverses fois honorée de l'alliance des maisons royalles; que mesme, Edouard, roy d'Angleterre, donna nue sienne fille en mariage à un seigneur de Rochechouart; que ceux de ce nom ont notablement servi l'église, et cette couronne, dans les voyages d'outre mer faits par les roys nos prédécesseurs, et dans les guerres anciennes contre les Anglois et les autres ennemis de cet estat, dans la France et dans les pays estrangers ; qu'en ces derniers temps, René de Rochechouart, son ayeul, imitant la valeur de ses ancestres, auroit signalé son courage en la déffense de la ville de Poictiers, et fut honoré de l'ordre du Saint Esprit lors de son institulion; que le marquis de Mortemart d'à présent a esté eslevé dès son bas âge près de la personne du feu roy, qu'il a suivi dans tous les voyages, et dans les guerres qu'il a esté obligé de soutenir dans son royaume, et en Italie, Lorraine, Pays-Bas et Espagne, qu'il l'auroit honoré de la charge de premier gentilhomme de sa chambre et dudit ordre du Saint Esprit; l'auroit pourveu de la charge de gouverneur et lieutenant général aux pays et évêchés de Metz, Toul et Verdun, et l'auroit toujours considéré comme l'un des plus fidèles et dignes serviteurs; et désirant à son imitation recognoistre les anciens et recommandables, et utiles services dudit marquis de Mortemart, et même ceulx que nous avons receu de lui depuis nostre advenement à celte couronne, et l'obliger de plus en plus à nous les continuer en l'honorant drune dignité que sa condition, et sesdits services luy ont fait bien mériter, et qui passant à ses héritiers, les invitent à suivre l'exemple de celui de qui la fidélité inviolable, et les services leur auroit acquis un tel avantage. Sçavoir faisons que pour ces causes et autres bonnes considérations, à ce nous mouvans estant bien et deuement informé que les terre, baronnie et marquisat de Mortemart consistent en un beau domaine, et grand revenu, et que d'icelui dépendent plusieurs terres, seigneuries et paroisses; sçavoir Morterol, Novie, Blond, Vaury, Brillofa, partie des paroisses de Cieux et le fief de Fraisse, la paroisse de Javerdat, partie de la paroisse de Bussière, Beaufils, et des paroisses de Monterolles, St. Christophe et Mezières, avec le fief, justice et seigneure de Rochelidoux, et plusieurs autres fiefs, et qu'avec ladite terre ont esté jointes et possédées par les précédens seigneurs de Mortemart, la baronnie de Saint Victurnien, de laquelle dépendent les chatellenies d'Oradour-sur-Glane, du Rupaire, Puygaillard, la Fauvette et la paroisse de Sainte-Marie-de-Vaux, avec les fiefs de Rochebrune, Maraffy, Razé et Bonat. Les terres, baronnies et chatellenies de Lussac, Verrières, Dienné et les membres qui en dependent, dans laquelle terre de Mortemart sont aussi deux couvents d'Augustins et Carmes, cy-devant fondez par un cardinal de Mortemart, desquels dépendent plusieurs revenus notables, composez de fonds de terres, justices et seigneuries, mesme de la seigneurie de Limalonge et partie de la ville de l'Isle-Jourdain, que ladite terre a encore plusieurs droits suffisant pour maintenir et entretenir à un titre honorable. Avons, de l'avis de la reine régente, nostre honorée dame et mère, et de nostre très cher et bien-amé oncle, le duc d'Orléans, des Princes de nostre sang, officiers de nostre couronne et autres personnes notables de nostre conseil, et de nostre grâce spéciale, pleine puissance et autorité royale, crée et érigé, créons et érigeons, par ces présentes, signées de notre main, la terre, baronnie et marquisat de Mortemart, avec les terres, baronnies et seigneuries cy dessus dénommées, et membres en dépendans en nom, dignité et prééminence de duché et pairie de France. Voulons ladite terre estre doresnavant dite et appelée duchée et pairie de France; et conséquemment ledit marquis de Mortemart et ses successeurs masles estre nommez et réputez ducs de Mortemart et Pairs de France, pour en jouir et user par luy, et après son décès par sesdits hoirs et successeurs masles, seigneurs de ladite terre de Mortemart, perpétuellement et a toujours, en titre et dignité de duché et pairie de France, avec les honneurs, authoritez, prérogatives, prééminences, franchises et libertez que les autres ducs et Pairs de France ont, et dont ils usent, tant en justice, juridiction, séance en nos cours de parlement de Paris, avec voix et opinions délibératives, qu'en tous autres endroits quelconques, soit en assemblées de Noblesse, faits de guerre, que autres endroits ou lieux et actes de séance, d'honneur et de rang, et sous le ressort de nostre cour de parlement de Paris, en laquelle voulons que les appellations qui seront interjettées des officiers dudit duché, ressortissent nuement et sans moyen ; et, à celle fin, avons icelle terre de Mortemart, avec les seigneuries mentionnées cy dessus, distraite et exemplée, distrayons et exemptons de toutes nos autres cours et juridictions où elles avoient accoutumé de ressortir, tant en première instance que par appel, auparavant la première création, et en tous cas, fors et excepté les cas royaux seulement, dont la connoissance appartiendra à nos juges, pardevant lesquels ils avoient accoutumé de ressortir auparavant cette présente érection ; lequel duché et Pairie ledit marquis de Mortemart tiendra nuement en plein fief; sous une seule fois et hommage de nous et de nostre couronne, laquelle foy et hommage, il sera tenu de nous faire et prêter en qualité de duc et pair de France, et comme tel nous voulons, entendons et nous plaist que tous les vassaux et tenans fiefs le reconnoissent, et quand le cas écherra, luy fassent et prestent à sesdits enfants, successeurs mâles, les foy et hommage, et autre reconnoissances, baillent adveus et dénombrement, fassent et payent les devoirs, selon la nature des terres qu'ils tiennent de lui audit titre et qualité de duc et Pair de France; et pour l'exercice de la juridiction dudit duché, voulons que ledit marquis de Mortemart et ses successeurs ducs de Mortemart puissent establir un siége de justice en la ville de Mortemart avec les officiers qu'il appartiendra, sous le titre, scel et authorité de duc de Mortemart et Pair de France ; à la charge que, défaillant la ligue masculine dudit marquis de Mortemart et de ses descendants masles par légitime mariage, ladite qualité de duc et pair de France demeurera esteinte et retournera ledit marquisat de Mortemart et les terres y jointes et incorporées en l'estat qu'elles estoient avant la présente érection, sans que par le moyen d'icelles, ni des edits et déclarations des années 1562, 1579, 1581 et 1582, vérifiées en nostre cour de parlement, sur l'érection des duchés, marquisats et comtéz l'on puisse prétendre ledit duché estre uni et incorporé à nostre couronne par deffaut d'hoirs masles, ni nous, ni nos successeurs roys y puissent prétendre aucun droit défaillant ladite ligne masculine, en vertu desdites déclarations ausquelles nous avons dérogé et dérogeons par ces présentes d'autant que sans cette condition, ledit marquis de Mortemart n'auroit voulu et ne voudrait accepter la présente création et érection de duché et pairie. Si, donnons en mandement à nos amez et féaux les gens tenans nos cours de parlement, chambre de nos comptes à Paris, et autres nos officiers et justiciers qu'il appartiendra, et à chacun d'eux en droit soy, que ces presentes ils fassent lire, publier et enregistrer; et du contenu en icelles jouir et user pleinement ledit marquis de Mortemart, sesdits hoirs, successeurs et ayans cause, ses vassaux tenans fiefs, sans leur faire, mettre, ny souffrir leur estre fait, mis ou donné aucun empêchement au contraire, lequel si fait, mis ou donné leur estoit, le fassent incontinent réparer, contraignant à ce faire et obéir tous ceux qu'il appartiendra par toutes voyes deues et raisonnables; car tel est nostre plaisir, nonobstant nos edits et déclarations faits, sur la réunion et reversion à nostre couronne des duchez, marquisats et comtez de nouvelle érection, et toutes autres lettres à ce contraire; ausquelles et aux dérogatoires y contenues, nous avons de nostre mesme puissance et authorité royale, dérogé et dérogeons par ces présentes; et afin que ce soit chose ferme et stable à toujours, nous y avons fait mettre nostre scel, sauf en autres choses nostre droit, et l'autruy en toutes.
— Donné à Paris, au mois de décembre, l'an de grâce mil six cens cinquante, et de nostre règne le huitième.
Signé Louis, et sur le reply, parle roy, la reine régente sa mère, presente, Le Tellier. Et scéllées sur lacs de soye, du grand sceau de cire verte.
Tribunal civil de la Seine. Première chambre. Audience du mercredi. Documents à consulter. Affaire de Mortemart
(1) Histoire de France, par Albert MILHAUD.
(2) Versailles et les Trianons, par Paul BosQ : Souvenirs de Madame, mère du régent.
(3) Madame de Maintenon, était la fille de Constant d'Aubigné, et petite fille d'Agrippa d'Aubigné, célèbre poète et ami d'Henri IV. Françoise d'Aubigné est née le 27 novembre 1635 à la prison donjon de Niort. Le lieu de sa naissance, le plus probable, est l'ancien Palais Royal.
Aristocrate française et épouse secrète de Louis XIV, Madame de Maintenon laisse l’image d’une femme sage et mystérieuse, qui aurait eu une grande influence sur le roi.
(4) Dictionnaire Larousse.
(5) France Illustrée (Vienne), publications Jules ROUFF.
(6) Fille de Jean de GRANSAIGNE, seigneur de MARCILHAC et de Catherine de la BÉRAUDIÈRE (note de M. de LUSSANDIÈRE, archiviste départemental à La Rochelle).
(7) Il n'y avait aucune règle pour choisir les parrains et marraines ; ordinairement, on choisissait mieux pour les aînés que pour les plus jeunes. C'était le cas de Mme de MONTESPAN. On baptisait le plus tôt possible, mais pas toujours le jour même de la naissance ; il y avait des ondoiements qui permettaient de différer le baptême ; mais dans ce cas, l'acte le déclare. Les registres ont toujours donné la date très exacte du baptême. Pour le lieu, comme maintenant, c'était une très rare exception qu'il ne fut pas celui de la naissance. (Note de M. de V.).
(8) Persac et la châtellenie de Calais (Etudes historiques sur la marche de Poitou).
(9) Note de M. le secrétaire de Mairie d'Abzac. - -
(10) Note de M. le greffier du tribunal civil de Rochefort.
(11) Note de M. de LussANDIÈRE.
(12) Tonnay-Charente et le canton (Rochefort, 1901).
(13) Les MORTEMART gardaient leur tombeau à Poitiers, dans l'église des Cordeliers, et venaient y dormir à côté des chevaliers tombés à la bataille de 1350 (La Révolution à Poitiers et dans la Vienne), par M. le marquis de Roux, 1910).