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10 juillet 2022

Château du Marais des seigneurs de la branche Lezay-Lezignem

Château du Marais des seigneurs de la branche Lezay-Lezignem

La terre de Lezay a été d’abord en entier vassale de la baronnie de Celles-Lévescault, propriété de l’évêché de Poitiers.

Le seigneur de Lezay avait des droits honorifiques dans l’église de Saint-Médard de Lezay, en qualité de haut seigneur, patron et fondateur Lessons. — Saint-Maixent. — Aymer Pascault, varlet, seigneur des Lessons. (Voir table au nom d’Aymer de la Chevallerie).              

Marets (les) de Lezay. — Castellum de Marezio, 1442 (Dom Fonteneau, t. III). — La châtellenie des Marets de Lezay, dénombrement de la terre de Lezay, relevant de la baronnie de Celle-Lévescault. René Bonnard, seigneur des Marets. Jean Lévesque, sénéchal du marquisat des Marets de Lezay, page 289.

Les armoiries de la maison de Lezay-Lusignan sont : burelé d'argent et d'azur de dix pièces, qui est de Lusignan, à l'orle de 8 merlettes de gueules ; au franc-quartier du même.

 

Gosselin de Lezay avait épousé la fille de Pépin, fils de Kadelon d'Aulnay (v. 1058-v. 1074), seigneur de Talmont.==> Les premiers seigneurs de Talmont Saint Hilaire

Sarrazine de Lezay épouse Hugues VII de Lusignan dans les années 1070. (Saracena, Saraceni, Sarrasine)

    Enfants :

- Hugues VIII de Lusignan (Brunus v. 1097-ap. 1171), seigneur de Lusignan, Bourgogne, Couhé, Rancon et Fontenay le Comte, comte de la Marche et marié avec Bourguigne de Rancon, dame de Fontenay et Mervent- Vouvent.

 -   Guillaume Ier d'Angles dit Valence, (v. 1097-ap. 1151), épouse Denise ; sans postérité. Guillaume, selon la coutume du temps, changea son nom contre celui de sa femme, Denise D'ANGLES, héritière du nom et de la Seigneurie d'Angles, et se fît appeler Guillaume d'Angles, seigneur d'Angles-sur-l'Anglin.

 -   Rorgon (Rorgues) Ier (v. 1105-ap. 1171), seigneur de Saint Gelais

  -  Simon Ier de Lezay dit le Brun (v. 1110-v. 1181), est seigneur de Lezay, puis du château d'Angles-sur-l'Anglin pour les enfants de son frère Rorgon encore mineurs. Il est le fondateur du sous-lignage de Lezay de la Maison de Lusignan.

   - Galeran (av. 1130-v. 1168).

-    Denise dite Aumou épouse de Geoffroy IV, vicomte de Thouars

 

Ces témoignages prennent de nouvelles forces dans la conformité des armes de cette illustre maison avec celles que ces Sgrs ont portées depuis plus de quatre siècles, et dans la possession constante du nom de Lezay et de la terre des Marais, qui faisait partie de celle de Lezay, donnée en partage à Simon de Lezignem.

Ainsi on peut avancer qu'à l'exception de la preuve littérale, la maison de Lezay-Lezignem réunit toutes les probabilités en faveur de son origine.  

Divers auteurs de poids, tels que Duchesne, Besly, La Roque, etc., dit un mémoire du cabinet du St-Esprit, ont assuré que les Seigneurs de Lezay et des Marais sont issus de la maison de Lezignem par Simon de Lusignan, sire de Lezay, dont dépendait alors celle des Marais, vivant en 1144, fils de Hugues VII, sire de Lezignem.

 

 

les Seigneurs du Marais

VIIIe. — Simon I de Lusignan, sire de Lezay, dont il prit le nom, fils puiné de Hugues VII et de Sarrazine, son épouse, rapportés au VIIe degré du § 1er, est nommé avec ses frères dans une charte de l'église de Poitiers de l'année 1144.

D'une union avec une inconnue, il a : Guillaume Ier de Lezay (av. 1150-ap. 1203), seigneur de Lezay et d'Angles-sur-l'Anglin, prévôt de Poitiers.

 Vers 1196. Don fait au monastère de Montazai de l’ordre de Fontevraud, de cinquante sous de rente annuelle, monnaie de Poitiers, dans la seigneurie de Lezai, par Simon le Brun, du consentement de Guillaume Ier de Lezai son fils, et de celui des enfants de ce Guillaume, savoir Joscelin, seigneur de Montoiron et Guillaume, seigneur d’Angles-sur l’Anglin surnommé Chauveas ; le don fait à la demande d’Aude, nièce de Simon Brun, lorsqu’elle se fit religieuse à Montazai (Mon. De Montazai) T. 18, p. 627.

 

En 1203, Joscelin de Lezay, seigneur de Monthoiron, demandait à être inhumé dans leur église de La Puye

En 1243, Guillaume de Lezay, seigneur de Monthoiron, donne au monastère une partie de la forest de Gastine et autres lieux.

 

 

Il fut très-vraisemblablement père de :

IXe.- Simon de Lusignan, IIe du nom, Sgr de Lezay, qui souscrivait en 1199, avec Geoffroy de Lusignan, une charte d'Aliénor, reine d'Angleterre, en faveur de l'abbaye de Montierneuf de Poitiers;

A la fin du XIIIe siècle, en 1295, les descendants de Simon IV de Lusignan se partagèrent ses biens : l'un, du même nom de Simon, eut la terre de Lezay; celle des Marais échut à Hugues, représentant de la branche cadette.

La première est connue sous le nom des Sgrs de Lezay, et qui, après avoir pris des alliances dans les maisons de Vivônne et d'Archiac, s'est éteinte dans les familles de Torsay et de Beaumont-Bressuire. ( Simon II, chevalier, seigneur de Lezay, épousa la fille de Savary de Vivonne, seigneur de Bougouin.)

La seconde, qui prit le nom de Seigneurs des Marais, eut pour chef :

 

Juillet 1336. L'anniversaire de Hugues de Lezay.

Le personnage dont il s'agit dans le document suivant est peu connu. Nous trouvons quelques mots sur son compte dans l'ouvrage du P. Anselme, (t. 3, p. 87).

Deuxième fils de Simon, seigneur de Lezay, il n'eut point en partage la terre dont il portait le nom. Elle fut dévolue en 1299 à Simon de Lezay, son neveu, qui représentait la branche aînée.

Le lot de Hugues se composa du château et de la châtellenie des Marais qui relevaient de l'évêque de Poitiers.

Il devint ainsi le chef de la branche des Lezay des Marais.

Son sceau, attaché au partage, était burelé, à l'or le de 8 merlettes, et au franc canton. Il eut un fils nommé Jean.

L'abbaye d'hommes de la Colombe fondée en 1140, à laquelle Hugues de Lezay légua une rente de 10 sols pour célébrer son anniversaire, était placée sur les confins de la Marche entre la Trémoïlle et Saint-Benoit du Sault.

Elle dépendait des diocèses de Limoges et de Bourges et valait 2000 livres par an. Parmi les témoins du testament, se trouvent des moines de l'abbaye de Saint-Benoit de Quinçay, près Poitiers.

Vidimus d'un extrait du testament de Hugues de Lezai chevalier, qui légue à l'abbaye de la Colombe, pour son anniversaire dans cette abbaye, dix sols de rente, qu'il assigne sur sa terre de Lussazeis (Lussac Vienne).

A tous ceux qui orront et verront cestes présentes lettres, Johan Barré portant le seel real à Poitiers establi, salut. Sachent tuit que nous havons veu et diligemment regardé un testament seellé du seel de vénérable homme l'officiau de Poitiers et dou seel de noble homme Mons. Hugues de Lezay chevalier feu, si comme en prime face apperroissoit, non cancellé, maumis, ne courrompu, ne en aucune partie d'icelui vicié, qui ainsi se commence.

 In nomine Domini amen. Pateat Christi fidelibus universis quod ego Hugo de Lezayo miles, Pictavensis diocesis, sanus et bene compos mentis mee per Dei gratiam etc... et encore se seuist avant la date : in testimonium premissorum et ainsi en la date : Datum die Jovis post octabas Apostolorum Petri et Pauli, anno Domini millesimo trecentesimo trigesimo tertio, presentibus fratre Johanne Gaudini monacho helemosinario abbatie Sancti Benedicli prope Pictavis, Devoto de Marezio, Johanne Marecoti clerico, Guillelmo Pinsse Lochea, et fratribus Johanne Guischardi sub priore dicti conventûs dicto- rum fratrum Predicatorum, Johanne Picoti et Johanne Helie de Cella Episcopali ordinis dictorum Predicatorum, testibus vocatis et rogatis ad premissa ; onquel testament est contenue de mot à mot la clause qui s'ensuit.

 Item do et lego abbatie et monachis de Colomba, Cisterciensis ordinis, pro anniversario meo ab eisdem annuatim in suo monasterio faciendo, decem solidos redditûs, sitos et assignatos super terra meâ de Lussazeis; laquelle clause nous avons estraicte doudit testament à la requête de frère Pierre Li-Maiché, moine doudit moustier et procureur desdiz abbé et convent de la Colombe, et ledit séel réal à ces présentes avons mis et appousé en tesmoignage de vérité.

Donné le jour de samedy, jour de la fête de la chaire Saint-Pierre, l'an mil trois cent trente-six. J. Barré pro collatione cum originali tantum.

NOTE.

L'original de cette pièce est dans les archives de l'abbaye de la Colombe. Au bas pend une petite bande de parchemin, à laquelle étoit attaché un sceau, dont il reste encore une petite partie. Sur le dos du titre est écrit : «Titre de dix sols deus à la Colombe sur la seigneurie de Lussac. » On a suivi dans cette copie l'orthographe, le langage et les fautes du vidimus original.

D. Fonteneau t, 5, p. 451. Bibl. publique de Poitiers.

 

 

Xe.— Jean de Lezay, Chev., Sgr des Marais , mourut avant 1365. Son existence est justifiée, disent MM. Robert du Dorât, par un bail à rente en latin, du vendredi devant la fête de St Laurent (1336).

Il eut de Marguerite DE TORSAY : 1° GUILLAUME, qui suit; — 2° CLAIRE, dame de Boissec, qui en 1363 était femme de Pons de Mortagne, Vicomte d'Aunay.

— En 1363, CLAIRE DE LEZAY, fille de Jean, seigneur des Marais, était qualifiée dame de Boissec. Quelques années après, ce domaine était aux mains des seigneurs de MORTEMART et entrait dans la maison de SAINT-GEORGE par le mariage (4 avril 1404) d'Olivier de Saint-George avec Catherine, fille d'Aymeri de Rochechouart et de Jeanne d'Angle.

Leurs descendants devinrent, grâce à d'illustres alliances, de riches et puissants seigneurs ; ils furent des premiers, en Poitou, à embrasser la doctrine de Calvin. Dans ses Notes sur Couhé, M. Lièvre a raconté les phases diverses de leur haute fortune; j'y renvoie le lecteur.

 Jean était proche parent d'un HUGUES de Lezay, Chev., capitaine de la ville de la Rochelle, qui donna, le 12 octobre 1327, une quittance de ses gages scellée de son sceau, représentant « un burelé à une orle de 7 merlettes, et un franc quartier chargé d'un lion. »

 

XIe.— Guillaume de Lezay, Ec., Sgr des Marais et de Lezay en partie, fit des pertes considérables dans les guerres des Anglais en Poitou, sous Charles V.

Il reçut en 1368 le dénombrement du fief du Vignault, et rendit lui-même, à cette époque, un dénombrement de sa terre des Marais à l'évêque de Poitiers ;

Une source du 15e siècle nous apprend que le 1er château fort, détruit par les Anglais vers 1370, avait été bâti sur une motte, fortifié de 4 grosses tours et ceint de douves et d'arrière douves, et le 1ER février 1378, Guillaume obtint de Jean, Sgr de Morthemer, curateur des enfants du Sgr de Lezay, la permission de se retirer dans ledit château, celui des Marais ayant été pris de vive force, pillé et rasé par les Anglais.— Rob. du Dor.

 — Il était mort avant 1395.

Il eut de Jeanne DE VEZANÇAY,  son épouse : 1° JEAN, qui suit. — La Thaumassière dit qu'il avait épousé en premières noces, en 1345, Agathe DE LA FLOCELLIÈRE , et que de son second mariage il eut encore : 2° AMELIN ; - 3° AIMERY ; — 4° CLAIRE ; - 5° MARGUERITE.

 

XIIe.— Jean de Lezay, Chev., noble et puissant Sgr des Marais, fut écuyer d'écurie de Charles VII , suivit ce prince en toutes ses guerres.

JEAN de Lezay II du nom, rendit hommage-lige le 24 juillet 1407 à l'évêque de Poitiers pour son château des Marais.

Jean de Lezay accompagnait Charles VII à Reims, en 1429, lorsque ce prince y fut sacré, de par l'énergique volonté de l'héroïque Pucelle.

Le 3 août de la même année, ce le bon chevalier, obtenait du roi l'autorisation de rebâtir et fortifier son château des Marais, dont il subsiste des éléments de fortification qui avait été pris de vive force, pillé et rasé par les Anglais.

Il transigea, le 11 décembre de cette même année, avec André de Beaumont, Sgr de Lezay, s'accordant à ne pouvoir tenir gens de guerre en leurs chàteaux qui puissent leur porter préjudice.— Rob. du Dor.—

 Marié à Louise DE GRANGES, il en eut: 1° JEAN; — 2" HÉLIE ou HÉLIOT; — 3° MARIE.

La Thaumassière lui donne pour première femme, en 1421 , Perrette DU CHAILLOU, et dit qu'il se maria avec Louise de Granges en 1424, et qu'il eut encore un fils du nom de JACQUES, qui vivait en 1434.

XIIIe.— Jean III de Lezay, Chev., Sgr des Marais , conseiller et chambellan du roi Louis XI.

En juin 1434, il était sous la tutelle de sa mère, avec Jacques son frère aîné, décédé peu après, Héliot son cadet, et Marie sa sœur, et en 1442 sous la garde d'Hélie Du Bois, second mari de Louise des Granges.

 

Poitiers 1451, 1er juillet. Lettres patentes de Charles VII portant règlement pour les guets et gardes; données à Poitiers. Reg. 11, fol 8 r". (Voir Thib.,t. III. p. 97; impr. ibid., p. 409.)

 

Poitiers Décembre 1451. Rémission octroyée par Charles VII à Jean Vignault, écuyer de la compagnie de Jean de Lezay, seigneur des Marais, coupable du meurtre d'un charretier qui l'avait outragé et frappé, parce qu'il lui reprochait d'avoir brutalisé un jeune page.

(JJ. 18S, n" 257, fol. 182.)

Charles, etc. Savoir faisons à tous, presens et avenir, nous avoir receue l'umble supplicacion de Jehan Vignault (1), escuier, contenant que, comme ledit suppliant se soit employé en nostre service ou fait de la guerre et mesmement au recouvrement de nostre pays et duchié de Guienne, en la compaignie de nostre très chier et amé cousin le conte d'Angoulesme (2), ouquel volage il nous a servi comme archier soubz la lance de nostre amé et féal Jehan de Lezay, chevalier, seigneur des Maroys (3), durant lequel temps et lui estant en nostre dit service, le mercredi avant les Rogacions derrenierement passées, icellui suppliant, estant en la ville de Liborne, vit ung jeune page a cheval qui demouroit avec nostre amé et feal Pierre Maintrole (4), chevalier, lequel cheval rua contre les chevaulx d'un charretier qui estoit en la rue, et à ceste cause icellui charretier, sans ce que ledit cheval dudit page eust frappé les chevaux dudit charretier, frappa ledit page d'un fouet et de la verge d'icellui par le visage, tellement qu'il le fist seigner.

Et lors ledit suppliant,qui cognoissoit ledit page, dist audit charretier qu'il estoit meschant homme de frapper ainsi ledit page, qui estoit jeune enfant de treze a XIIII ans, veu que son cheval n'avoit aucunement blecié les siens.

Et adonc ung autre charretier dont il ne scet le nom, entreprinst les parolles et dist a icellui suppliant qu'il ne demouroit point pour lui et qu'il luy en feroit autant, se mestier estoit, ou parolles semblables, en disant lesquelles parolles, icellui charretier frappa icellui suppliant du poing et d'un baston qu'il tenoist en sa main parmy la teste, tellement qu'il le cuida tumber à terre.

 Et pour ce ledit suppliant, esmeu et eschauffé à l'occasion dudit coup et des parolles que lui avoit dictes ledit charretier, tira sa dague et d'icelle frappa icellui charretier ung eop par la poitrine, et incontinent ou tantost après il ala de vie a trespassement.

 A l'occasion du quel cop ainsi avenu que dit est, ledit suppliant, doubtant rigueur de justice, s'est absenté du pays et n'y oseroit jamais retourner, se noz grace et misericorde ne lui estoient sur ce imparties.

Et pour ce nous a humblement fait supplier et requerir que, attendu ce que dit est, que il fut esmeu de parler audit charretier qui avoit frappé ledit page, parce qu'il le cognoissoit, et aussi ledit Maintrolle, son maistre, et estoient icellui Maintrolle et ledit de Lezey, soubz lequel estoit archier ledit suppliant, parens et affins, que l'autre charretier qui entreprint lesdictes parolles et ledit suppliant frappa fut agresseur et frappa le premier icellui suppliant, par quoy il fut eschauffé et esmeu de le frapper de ladicte dague, qu'il n'avoit aucune inimitié à icellui charretier et est la chose advenue de chaude cole, que ledit suppliant s'est employé' en nostre service et s'est tousjours bien et doulcement gouverné, sans avoir fait ou commis ne esté actaint d'aucun autre villain cas, blasme ou reprouche, il nous plaise nos dictes grace et misericorde luy impartir.

 Pourquoy nous, les choses dessus dictes considerées, voulans misericorde estre preferée à rigueur de justice, audit suppliant ou cas dessus dit avons quicté, remis et pardonné, etc.

Si donnons en mandement, par ces mesmes presentes, au seneschal de Poictou et a tous noz autres justiciers, etc.

Donné à Poictiers, ou mois de décembre l'an de grâce mil cccc. cinquante et ung, et de nostre règne le xxx°.

Ainsi signé Par le roy, à la relacion du conseil. Daniel.

Visa. Contenter. Chaligaut.

 

Il rendit hommage pour sa terre des Marais aux évêques de Poitiers, comme Seigneur de Celle-l'Evêcault., le 2 février 1457, le 13 juillet 1462, le 29 janvier 1479 et le 8 mai 1483.

Louis XI le retint en qualité de son chambellan, par lettres données au Mans, le 20 janvier 1468 n. s., et un acte du même jour lui donna entrée au Conseil d'Etat (orig., Arch. nat., T. 110).

Le même carton contient, en outre, un grand nombre d'aveux et dénombrements, actes de foi et hommage, contrats de vente, d'échange, etc., par lui baillés ou reçus, tant depuis sa majorité que pendant sa tutelle.

==> 6 JANVIER 1477 montres et revues d’armes de Jehan de Lezay

 Jean de Lezay fit son testament au château des Marais, le 1er juillet 1481.

 Il avait épousé Catherine du Retail, dont il eut deux fils, Jean IV et Marc, et trois filles.

— Il servit le roi dans ses armées , et mourut peu à près ( HSI), laissant de Catherine DU RETAIL, dame de Surineau : 1° JEAN, qui suit; — 2° MARC; — 3° LOUISE alias ROSE , épouse de Verdun Jourdain, Ec., Sgr d'Embleville; - 4° JACQUETTE, femme de Rognon Achard, Sgr des Augnières; — 5° JEANNE, mariée à Jourdain Dumoustier, Sgr du Fresne, en 1479 ; — 6° ANNE  mariée : 1° à André des Monstiers, et 2° à Jean de Biron. - La Thau.

 

XIVe. — Jean IV de Lezay, Sgr des Marais, servait en 1494 dans la compagnie d'hommes d'armes de Gilbert, Cte de Montpensier; rend aveu le 25 mai 1506, à l'évêque de Poitiers, de son château des Marais. — Rob. du Dor.

— Il eut d'Anne DE PELIS, qu'il avait épousée avant 1503, dit La Thaumassière : 1° MATHURIN , qui suit; — 2° FRANÇOIS; — 3° JEANNE, qui était en 1515 femme de Charles de Goumard.

Nous trouvons dans une enquête sur le guet, l'arrière-guet et la garde en Poitou au château du Marais pendant la guerre de Cent Ans . Arch. Vienne, G 1504, f° 31 et ss.

Huguet Moricet, laboureur à bœufs à Lezay, doit faire le guet au château de Lezay et Jehan Brun au château du Marais. Ils permutent. Moricet va guetter au Marais, Brun à Lezay, car ils demeurent l'un et l'autre, près du château où ils font ainsi le service.

 

XVe. — Mathurin de Lezay, Sgr châtelain de S Marais, en rend hommage à l'évêque de Poitiers le 13 mars 1518, et mourut avant 1546,

 Ayant eu de Perrette ROUHY, fille d'Aymar, Chev. : 1°RENÉ, qui suit ; - 2° François, chevalier de l'ordre du ROI, Sgr de Beauregard, fut nommé en 1569 gentilhomme de la chambre du duc d'Anjou.— La Thaumassière lui donne pour première femme Anne sans doute sœur de Françoise, épouse de son frère René. Dans la généalogie de la famille de Moussy, nous avons trouvé qu'il contracta un second mariage  avec Jacquette DE BENEST, veuve de Bertrand de Moussy, Chev., et fille de François, Chev., et de Marie Pot, dont il eut un fils, FRANÇOIS, Ec., Sgr de  Beauregard, qui, le 16 avril 1590, transigeait avec François de Moussy, son frère utérin; et il épousa ensuite Honorée D'AURUSSON DE LA FEUILLADE (qui est la seule épouse que lui donne le mémoire du cabinet du St-Esprit, dont il prétend qu'il n'eut pas enfants mâles).

Du premier de ces mariages est issue Catherine, dame des Oulches et de Fouché, mariée à François de Moussy, Ec., Sgr de la Vergne, Villars etc., et morte en couches le 22 avril 1577.  

 

XVIe. — René de Lezay, seigneur Châtelain, des Marais, de la Lande, du Chêne, de Saint-Etienne-le-Monts en Saint-Génard, du Vivier et de Révestisson.

Il rend hommage de sa terre des Marais à l'évêque de Poitiers le 20 septembre 1543, est cité avec la qualité de chevalier de l'ordre du Roi dans un acte du 15 avril 1575, et mourut, le 8 août 1588.

Son fils fit placer dans la chapelle Sainte-Anne de l'église des Cordeliers de Poitiers, près de l'autel, un tableau où René de Lezay est représenté à genoux ayant à côté de lui l'écusson de ses armes entouré du collier de Saint-Michel (Histoire généalogique des grands officiers de la couronne tome III, p. 89. Article de cette maison)

Ses armes : Burelé d'argent et d'azur de 10 pièces, au franc quartier de gueules et un orle de neuf merlettes de sable.

Il eut de son mariage contracté avec Françoise D'ALLERY, fille de Pierre, Ec., Sgr de la Revetizon, et de Renée Laydet : 1° françois qui suit; 2° RADÉGONDE, épouse de François de Barbançois, Sgr de Sarzay;—3° FLORENCE, mariée le 25 novembre 1587 à François Martel, Ec., Sgr de la Gaudinière.

 

 XV1I°. — François de Lezay, Sgr des Marais, chevalier de l'ordre du Roi, gentilhomme ordinaire de la chambre de Henri III et Henri IV, les servit constamment durant les troubles de la Ligue, et il mourut avant 1607, laissant d'Antoinette DE NAILLAC, fille de Marc, Chev., Sgr de la Coste-au-Chapt : 1 ROBERT, Chev., Sgr des Marais, mort sans alliance en 1648; — 2° PIERRE, qui suit.

 

XVIIIe.— Pierre de Lezay, Chev., Sgr de la Coste- au-Chapt, puis des Marais, lieutenant des gardes du  corps du roi, commandant la citadelle de Calais, épousa en 1627 Louise GRAISGIER DE LIVERDIS, dont ; 1° CLAUDE-HUGUES, qui suit; —2° N., Marquis de Lezay , mort sans postérité en octobre 1705, âgé de 70 ans; — 3° PAUL-LOUIS-PHILIPPE, évêque de hodez, abbé de St-Barthélemi de Noyon, mort le 23 février 1716; — 4° MATHIEU, reçu chevalier de Malte en 1665 ; — 5° MARIE , femme d'Antoine , Cte de la Roche-Aymon.

 

XlXe.— Claude- Hugues de LEZAY, Sgr des Marais, dit le Cte de Lezignem, ayant reprit l'ancien nom de ses ancêtres, sergent de bataille dans les armées du roi, puis capitaine de chevau-légers au régiment de la Heine, fut nommé en 1667 sous-lieutenant de la compagnie des gendarmes écossais, y servit avec distinction, et surtout en 1675, au combat de Mulhausen, où il battit les ennemis; fut nommé, à la Paix de Riswick, envoyé extraordinaire à la COUR de l'empereur, puis à celle de Lunebourg, et mourut le 3 avril 1707, laissant de Françoise de Bueil, fille de René, Cte de Sancerre : 1° HENRI-Joseph, qui suit;— 2° ANNE-MARIE, grand vicaire et archidiacre de Rhodez, nommé abbé de Bellecombe en avril 1707.

 

XXe.- Henri-Joseph, comte de Lezay- Lezignem, eut de Marie-Jeanne DE LA ROCHEFOUCAULT, dame d'Estissac,

 

XXI e, Hugues-François, marquis de Lezay-Lezignem, mestre de camp d'un régiment de cavalerie de son nom, mourut en 1748, ayant eu de Louise-Henriette de Foudras de Chateauthiers: 1° Philippe-Hugues-Anne-Roland-Louis, qui suit; — 2° Louise- Marie- Jeanne- Catherine- Huguette- Gabrielle, mariée le 17 février 1749 à Lancelot, Cte de Turpin-Crissé, mestre de camp de hussards, etc., morte avant 1759.

 

XXIIe Philippe-Hugues-Anne-Roland-Louis marquis de Lezay Lezignem, maréchal des camps et armées du roi, marié : 1° le 17 février 1749, à N. de la Rivière de Mur, fille du Mqis de la Rivière, lieutenant général des armées du roi, dont N., qui suit; et 2° en 768, à N. Couraud de la roche-Chevreux.

 

XXIIIe -Lezay Lezignem (N. DE), lieutenant de carabiniers, était mort, croyons-nous, en 1775.

 Le dernier seigneur des Marais, Étienne, vicomte de Lezay, mourut en émigration; en 1789 il était électeur de la noblesse du Poitou pour la paroisse de Lezay.

 

De l’ancien château des Marais encore entièrement entouré de douves, ne subsistent aujourd’hui que deux tours carrées, tronquées (dont l’une semble avoir été utilisée comme pigeonnier).

Au XXe siècle, un logement a été aménagé dans une aile. Tous les corps de bâtiments sont couverts en en longs pans à pignons couverts ; les deux tours carrées sont couvertes en appentis.

 

 

Dictionnaire historique, biographique et généalogique des familles de l'ancien Poitou. Tome 2 / par feu M. Henri Filleau,... ; publié par son petit-fils H. Beauchet-Filleau et Ch. de Chergé

Documents inédits sur le département des Deux-Sèvres (un par canton) / publiés et annotés par H. Imbert,... et P. Marchegay

Société des antiquaires de l'Ouest

 

 

 

Généalogie - Maison des Hugues de Lusignan et Geoffroy la Grand' Dent. <==.... ....==> Le château de Lezay pendant la guerre de Cent- Ans

 

 

 


(1). On trouve au XVe siècle une famille Vignault établie dans la Gâtine, qui a donné son nom au lieu de la Vignauderie, commune de Vautebis. Ce domaine était possédé en 1452 par Robin Vignaut (Archives de la Barre, tII, p. 165)

 Le 15 décembre 1415, Jean Vignault, valet, rendit aveu, a cause de sa femme, Jeanne Jourdain, d'un fief vulgairement appelé le Champ du Tertre et autres terres en dépendant, tenus à hommage lige du château de Parthenay, ledit acte passé sous le sceau aux contrats des seigneuries de Faye et Aubigny, appartenant à Renaud de Vivonne. (Arch. Nat. R1a 190, fol. 218 v°, 280 V.)

 (2). Jean, dit le Bon, comte d'Angoulême,  second fils de Louis 1er, duc d'Orléans, et de Valentine de Milan.

(3). Jean III de Lezay, chevalier, sr des Marais.

En juin 1434, il était sous la tutelle de sa mère, avec Jacques son frère aîné, décédé peu après, Héliot son cadet, et Marie sa sœur, et en 1442 sous la garde d'Hélie Du Bois, second mari de Louise des Granges.

Il rendit hommage pour sa terre des Marais aux évêques de Poitiers, le 2 février 1457, le 13 juillet 1462, le 29 janvier 1479 et le 8 mai 1483.

Louis XI le retint en qualité de son chambellan, par lettres données au Mans, le 20 janvier 1468 n. s., et un acte du même jour lui donna entrée au Conseil d'Etat (orig., Arch. nat., T. 110).

Le même carton contient, en outre, un grand nombre d'aveux et dénombrements, actes de foi et hommage, contrats de vente, d'échange, etc., par lui baillés ou reçus, tant depuis sa majorité que pendant sa tutelle.

 Jean de Lezay fit son testament au château des Marais, le 1er juillet 1481.

 Il avait épousé Catherine du Retail, dont il eut deux fils, Jean IV et Marc, et trois filles.

(4). Cette famille noble était établie aux XIVe et XVe siècles dans la région de Saint-Maixent, aux environs de Niort et de Chizé.

Pierre, fils de Jean Maintrole, chevalier, et de Marie Claveau, possédait des maisons à Saint-Maixent, pour lesquelles il devait hommage à l'abbaye. (Acte du 1er août 1443, Arch. Hist. du Poitou, t. XVIII, p. 151, note.)

Son aïeul, nommé aussi Jean, écuyer, avait épousé Jeanne de Torsay; il rendit aveu de son fief de la Coussaye, mouvant du château de Saint-Maixent, le 5 novembre 1408 (Arch. Nat, R1a 217, p. 958), et le 10 mai 1419 (P. 1145, fol. 113 v°)

Il était aussi seigneur de Salles et de la Maintrolière, dans la même mouvance (actes des 7 novembre et 7 décembre 1418, P. 1144, fol. 36 et 43 v°).

De Jean II, père de Pierre, on possède des hommages du 10 mars 1438 n. s., pour son hôtel de Genouillé, tenu du château de Chizé, et pour ses hébergements de la Métairie, de la Maintrolière, de la Prévôté, etc., mouvant de Saint-Maixent. (P. 553, nos 386, 393.)

Le 18 juin 1436, il conclut, au nom de sa femme, Marie Claveau, un accord avec l'abbé et le couvent de Saint-Liguaire, près Niort, au sujet d'un fossé ou canal, sis près du moulin de la Roussille, tenant d'une part au bois du Cloudis, d'autre à la rivière appelée la Roussille et par devant au grand cours ancien de la Sèvre.

 ==> (Sancti Leodegarii abbatibus) L'abbaye de Saint-Liguaire proche de Niort

Ce fossé, que les religieux prétendaient avoir le droit de tenir ouvert et d'y faire passer des petits bateaux, nuisait à ses moulins de la Tiffardière.

==> Découvrez la Sèvre Niortaise et ses paysages au fil de l'eau : Le château de la Tiffardière, son port et son écluse.

L'abbé de Saint-Liguaire consentit à ce qu'il fût désormais fermé.

Cet accord fut entériné au Parlement, le 6 octobre suivant. (Arch. Mat., X1c 152, n° 58.)

 

 

 

 

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