1564 Procuration donnée par l'archevêque de Glascow, ambassadeur de Marie Stuart en France à François Viéte sr de la Bigotière
Reçu bachelier et licencié en droit, il était de retour dans sa ville natale pour y exercer la profession d’avocat. Les rares aptitudes pour les affaires, que tous ses contemporains se sont plu à reconnaître en lui, lui valurent, dès ses débuts, des marques non équivoques de confiance.
En 1561 nous voyons François Viéte sous cette qualification « Me François Viète, dit le Jeune, advocat, demeurant à Fontenay », comme fondé de pouvoirs de plusieurs bourgeois de la Rochelle dans une transaction relative à la répartition entre les membres du clergé séculier et les ordres religieux d’une somme de 1,600 mille livres imposée au clergé de France.
La même année, il est chargé de l’importante liquidation des terres affectées en Poitou au douaire de la reine Eléonore d’Autriche, femme de François Ier, enfin, en 1564, des intérêts de Marie Stuart pour sa part d’un trésor découvert dans le moulin de Fontenay appartenant à cette reine.
Viète habitait à Fontenay un petit hôtel, qui lui venait de son père, rue des Gentilshommes, sur l’emplacement duquel a été bâti plus tard celui de M. Savary de Lépineray : il possédait, en outre, dans la paroisse de Foussay, le petit domaine de la Bigotière où il aimait à se retirer, d’où la qualification de sieur de la Bigotière qui accompagne ordinairement son nom.
21 juin 1564 Procuration donnée par Jacques Beatoun, archevêque de Glascow, ambassadeur de Marie Stuart en France; à Jean Chasteau et François Viéte, pour recevoir, au nom de ladite reine, la somme de cent soixante écus sols, qui lui revenaient pour sa part d'un trésor trouvé au moulin à eau du château de Fontenay.
EN la court du scel estably aux contracts à Fontenay le Compte, a esté présent et personnellement estably révérand père en Dieu, messire Jacques de Bethun archevesque de Glasgo, grand aulmosnier, conseiller et embassadeur de Sa Magesté Madame Marie, royne d'Escosse, douayrière de France, et abbé commandataire de l'Absye en Gastine, lequel, comme ayant pouvoir et charge de la dicte royne, a institué ses procureurs, maistres Jehan Chasteau (1), et François Viete, Sr de la Bigotière (2), ausqueulx et à chascun d'eulx a donné plein pouvoir, puissance et mandement de terminer, traicter et finer tous les procès et contestations pendantz entre luy, on dict nom, et le recepveur du domayne du dict Fontenay, membre dépendant de la compté de Poictou, qui faict partye du douayre de la dicte royne, et par especial recepvoir de honorable homme Nicolas Dupont la somme de huict vingt sept escuz-sot, à la quelle le dict Dupont et le recepveur du dict Fontenay ont este tauxez, par jugement de Monsieur le lieutenant du seneschal du dict lieu, en date du dix huict juing dernier, pour les part et portion revenant a la dicte royne en la quantité de plus grands denyers, trouvez on terrains ou sont establiz les moulins à eaue du chasteau du dict Fontenay, exploictez par colons et sixtains du dict Dupont; bailler acquictet quictance de la dicte somme de huict vingt sept escuz aux dictz Dupont et recepveur, et généralement faire toutes poursuytes et diligences à l'effect d'accomplir et liner le dict mandement promectant le dict messire Jacques de Bethun soy tenir pour jugé et condempné par le jugement et condempnation de la dicte court et se soubzmectre a sa jurisdiction pour l'effect de la présente procuration et mandement.
Faict et passé en convent de l'Absie, ou logys du dict révérend père en Dieu, le vingt uniesme jour de juins; l'an mil Vc soixante et quatre.
J.GLASGO.
MISÊRE PYCHARD
Jacques de BÈTHUN (James BEATON) archevêque de Glascow, ambassadeur d'Ecosse en France, abbé commendataire (1560-25 avril 1603).
Successeur de David Panter comme ambassadeur d'Ecosse à Paris, James Beaton, que l'on appelait en France Jacques de Béthun (3), le remplaça comme abbé de l'Absie.
A la suite du mariage du dauphin avec Marie Stuart, célèbre à Paris, le 24 avril 1558, Henri II, par lettres données à Villers-Cotterets au mois de juin suivant, venait d'accorder aux écossais la nationalité française.
Il leur permettait de demeurer en France, d'y acquérir des biens, d'en disposer à leur gré tant entre vifs que par testament, de tenir des offices et des bénéfices et de succéder les uns aux autres comme s'ils étaient originaires du royaume.
Ces lettres furent enregistrées au Parlement, le 11 juillet de la même année, mais simplement pour le temps que l'Ecosse serait en « l'obéissance, confédération et amitié, du Roi de France », et à charge de réciprocité (4).
De leur côté les trois Etats d'Ecosse réunis en Parlement accordèrent en novembre 1558 les mêmes privilèges aux Français (5).
Grâce à ces dispositions, la nomination de James Beaton comme abbé commendataire de l'Absie ne pouvait faire difficulté.
Toutefois ses ennemis devaient plus tard s'armer des réserves faites par le Parlement pour lui susciter bien des tracas.
James Beaton appartenait à une famille qui a fourni aux Stuarts des serviteurs dévoués, et au catholicisme, alors aux prises en Ecosse avec le calvinisme naissant, des défenseurs opiniâtres.
Les Beaton étaient lairds de Balfour (6).
Le grand-oncle de l'abbé de l'Absie, James Beaton décédé en 1535, avait été successivement archevêque de Glascow, puis de Saint-André et, en cette dernière qualité, primat d'Ecosse.
Une de ses tantes était mariée avec le chef des Hamilton, comtes d'Arran (7).
Son oncle David Beaton, abbé d'Arbroath, naturalisé français, s'était vu octroyer par François 1er l'évêché de Mirepoix, à l'occasion du mariage de Madeleine de France avec Jacques V, puis, grâce aux sollicitations du même monarque, avait obtenu en 1538 du pape Paul III, le chapeau de cardinal (8).
Son frère John, maître d'hôtel de Marie Stuart, après l'avoir aidée en 1568 à s'évader du château de Lochleven, où elle avait été enfermée à la suite du meurtre de Darnley, vint en France solliciter du secours en sa faveur.
L'année même de sa mort, la malheureuse princesse le récompensa de son dévouement en le nommant chanoine de Saint-Quentin (9).
Enfin, l'une de ses nièces était parmi les quatre « Maries » qui avaient accompagné Marie Stuart lorsque, en 1548, elle se rendit à la Cour de France (10).
James Beaton avait fait ses études à l'Université de Paris. Il entra au Conseil Privé de la reine d'Ecosse, Marie de Lorraine et devint archevêque de Glascow (1552).
Il était au nombre des commissaires désignés par les Etats d'Ecosse, le 14 décembre 1547, pour aller à Paris, sanctionner les conditions du mariage de Marie Stuart avec le futur François II (11).
Henri II lui destinait l'abbaye de l'Absie et, dès que la mort de David Panter fut connue, par une lettre adressée au sénéchal du Poitou, il confia « la garde et conservation « des fruits et revenus temporels de l'abbaye, à la conservation du droit du futur abbé », à Archambauld de Béthun (12).
James Beaton n'entra en possession effective de son nouveau bénéfice qu'après son installation définitive en France (5 août 1560) (13).
Le 16 octobre 1559, le procès-verbal des Commissaires chargés de la réformation de la coutume du Poitou constate que l'abbaye de l'Absie était encore aux mains d'Archambauld de Béthune, « commissaire au régime et gouvernement d'icelle » (14).
Nommé ambassadeur d'Ecosse près la Cour de France par Marie Stuart, James Beaton remplit les mêmes fonctions sous Jacques VI (15).
Il mourut à Paris, le 25 avril 1603, à l'âge de 86 ans, et fut inhumé dans la chapelle de la Commanderie de Saint-Jean-de-Latran, où il résidait (16).
La plaque de cuivre sur laquelle était gravée son épitaphe, reproduite par la Gallia Christiana (17), a pu être sauvée de la destruction (18).
Outre l'abbaye de l'Absie, James Beaton possédait le prieuré de Saint-Pierre de Pontoise. Il avait été nommé, en novembre 1573, trésorier du chapitre de Saint-Hilaire-le-Grand de Poitiers.
Viéte rentra à Paris vers le milieu de l’année 1599. Le séjour à la campagne, l’éloignement des affaires publiques avaient rétabli momentanément sa santé délabrée, car, dans sa lettre du 15 février 1600, Marius Ghetaldi nous le montre ayant repris ses fonctions auprès du Roi, mais tellement occupé par les lourdes obligations de sa charge, qu’il ne peut parvenir à publier ses travaux mathématiques ; aussi avait-il chargé ses élèves Pierre Aleaume et Charles du Lys d'en faire une traduction en langue vulgaire.
Le privilège fut donné à cet effet par le Roi le 26 juin 1600 à « Jehan Mettayer, Nostre imprimeur et libraire de faire imprimer la copie du livre intitulé : Œuvres mathématiques de François Viète, a translatées du latin en français par les sieurs P. Aleaume et Ch. du Lys avecq l’agrément de l'auteur ».
26 juin 1600 Privilège accordé par Henri IV à Jean Mettayer pour imprimer et éditer les OEUVRES MATHÉMATIQUES DE FRANÇOIS VlÉTE, TRANSLATÉES DE LATIN EN FRANÇOIS PAR LÉS SIEURS P. ALEAUME ET Ch. DU LYS avecq l’agrément de l'auteur
(Copie du temps. Coll. de M. B. Fillon.)
HENRY, par la grâce de Dieu, roy de France et de Navarre, à.nos amez et féaux conseillers les gens tenant nos cours de parlements, prevosté de Paris, bailly de Rouen, séneschaux de Lyon, Thoulouze, Bordeaux et Poictou, et leurs lieutenants, et à tous nos autres justiciers et officiers qu'il appartiendra, salut.
Jehan Mettayer, nostre imprimeur et libraire, nous a faict remonstrer qu'il a recouvert à grands frais la copie d'un livre intitulé : OEuvres Mathematiques de M. François Viète, translaté de latin en françois par les Srs P. Aleaume et Du Lys, avecq l’agrément de l’auteur ;
lequel il désireroit volontiers imprimer et mettre en lumière; mais d'autant qu'il lui couste jà de grands frais et coustera encore, tant pour la coppie que pour l'impression d'icelluy livre, il double et craint qu'après l'avoir exposé et mis en vente, que autres imprimeurs de Paris ou autres villes de cestuy royaume le voulussent semblablement imprimer, ou suscitassent semblablement les imprimeurs de Genève ou autres étrangers à ce faire, et, par ce moyen, frustrer l'exposant de ses frais et mises, et rendre ses peines, diligences et travail inutils, et lui faire recevoir perte et, dommage.
Pour à quoi remédier et afin que le dit Jehan Mettayer, qui journellement travaille pour le bien publie, ayant fourny à ce qui estoit nécessaire pour advancer le dit labeur et recouvrer les coppies du susdit livre, se ressente du fruict de ses labeurs, nous a très humblement requis luy permettre le faire imprimer, et interdire à tous libraires et imprimeurs les imprimer et faire imprimer, tant dehors que dedans cestuy nostre Royaume, ny susciter semblablement aucuns estrangers à ce faire.
Nous, à ces causes, désirant la promotion et advencement des sciences en nostre Royaume, et favorablement traicter nostre amé et féal conseiller et maistre des requestes ordinaires de nostre hostel François Viéte, et témoigner de l'estime singulière en la quelle tenons son savoir et sa personne, vous mandons et enjoignons par ces présentes que vous ayez à permettre, comme nous permettons audit Jehan Mettayer, qu'il puisse imprimer ou faire imprimer, vendre, distribuer le dit livre, selon l'ordre et méthode du dit Viéte, tant de fois et en telle forme, marge et charactère que bon lui semblera ; faisant inhibition et deffence à tous imprimeurs libraires, tant de Paris que d'autres villes de ce Royaume, et autres personnes, de quelque estat et condition qu'ils soient, résidant en pays et terres de nostre puissance et seigneurie, de les imprimer ou faire imprimer, vendre ny débiter, contrefaire ny altérer, soit par extraits ou abrégé, ny mesme susciter les Genevois ou autres estrangers à ce faire, sans le congé exprès dudit Mettayer, durant le temps et terme de dix ans après que le dit livre sera parachevé d'imprimer, sur peine de cinq cens escus d'amende, de la quelle somme la moitié nous appartiendra, et l'autre moitié au dit suppliant, et sur peine aussi de confiscation des exemplaires qui seroient faictx ou imprimés par autres et sans le consentement du dit; mesme, si aucun libraire, imprimeur, ou, autre personne, .de quelque qualité que ce soit, en cestuy nostre Royaume est trouvé saisi de d'aucuns exemplaires dudit livre, que de ceux qui seront imprimez par les dits exposants, voulons qu'il soit procédé envers luy particulièrement, et soit condamné à pareille amende que s'il l'avoit imprimé ou faict imprimer.
De ce faire donnons pouvoir, authorité, commission et mandement spécial, et de procéder à l'encontre de ceux qui contreviendront par toutes voies deues et accoustumées, et par les peines susdites nonobstant oppositions et appellacions quelconques, pour lesquelles, et sans préjudice d'icelles, ne voulons être différé.
Et pour ce que de ces présentes ledit exposant pourroit avoir affaire en plusieurs et divers endroicts, nous voulons que, au Vidimus d'icelles, fait sous scel royal ou par l'un de nos amez et féaux conseillers, notaires et secrétaires, foy soit adjoustée comme au présent original.
Et si voulons et mandons que mettant par bref le contenu du présent privilège au commencement ou à la fin de chascun des dits livres, que cela ait forme de signification, tout ainsi que si l'original estoit particulièrement signifié à chascun, et.que cela soit de tel effect et vertu, comme les dictes lettres leur avoient expressément et particulièrement esté monstrées et signifiées. Car tel est nostre plaisir.
Donné à Fontainebleau le vingt sixiesme jour de juin l'an de grâce mil six cent; et de nostre règne le onziesme.
HENRY.
Par le Roy
DE NEUFVILLE.
Pierre Aleaume était lui-même versé dans les mathématiques. Secrétaire de François Viète, dont il reçut l'enseignement, il fut son exécuteur testamentaire et transmis les manuscrits du géomètre fondateur de l'Algèbre nouvelle au mathématicien écossais Alexander Anderson. Jacques Auguste de Thou précise dans sa célèbre Histoire de son temps que François Viète avait cultivé l'industrie de Pierre Aleaume d'Orléans, duquel il se servait pour l'exécution de ses desseins...
La traduction des OEuvres de Viéte par ses deux secrétaires, dont il est question dans ce privilège, n'a pas été imprimée. Le décès de l'illustre mathématicien, qui eut lieu en février 1603, fut probablement cause de la non-exécution de l'entreprise.
Comme ses livres ne s'adressaient qu'à un nombre très-restreint de savants, leur débit ne pouvait être considérable aussi Viéte avait-il coutume d'entrer pour une large part dans les frais d'impression. Lui mort, Mettayer ne se soucia sans doute pas de courir les chances de perdre le fruit de son labeur.
Charles du Lis, fils de Michel, valet de chambre et chirurgien de Henri II, est né vers le milieu du XVIe siècle, et devint avocat général à la Cour des Aides de Paris en 1602.
Convaincu d'une filiation qui le faisait issu de Pierre du Lis, ou Darc, troisième frère de la Pucelle, et arrière petit-neveu de celle-ci, il a consacré ses veilles à de consciencieuses recherches historiques sur Jeanne d'Arc, sa famille, ses frères, leurs descendants, et il a composé plusieurs livres ou opuscules, parmi lesquels se recommandent spécialement celui-ci, et le Discours sommaire tant du nom et des armes que de la naissance et parenté de la Pucelle d'Orléans et de ses frères.
Cette filiation est en effet attestée par nombre d'historiens et par les lettres patentes du 23 octobre 1612, obtenues du roi par Charles du Lis et Luc, son frère. Mais de nos jours elle a été contestée Pierre du Lis, l'auteur de la branche présumée, n'aurait eu qu'un fils, mort sans postérité. (Cf. Boucher de Molandon, La famille de Jeanne d'Arc dans l’Orléanais ; le même et le même et le vicomte de Beaucorps, L'armée anglaise vaincue tous les murs d'Orléans par Jeanne d’Arc ; le P. Ayroles, La vraie Jeanne d'Arc, II, p. 258.)
Mémoires de la Société des antiquaires de l'Ouest
La Revue occidentale, philosophique, sociale et politique publiée sous la direction de M. Pierre Laffitte
Recueil d'inscriptions et poésies en l'honneur de la Pucelle d'Orléans
(1). Jean Chasteau fut pourvu, quoique temps après, de la charge de secrétaire de la reine d'Ecosse en sou domaine de Poitou. Il résidait Fontenay-le-Comte. (
(2). François Viéte, alors avocat au siège de Fontenay, ne s'était pas encore prononcé, d'une manière définitive entre les deux grands partis qui se partageaient la France. Quelques jours après s'être acquitté de la commission à lui donnée par l'archevêque de Glascou, il allait reprendre son poste de précepteur de la jeune Catherine de Parthenay, au Parc-Soubisc, foyer du calvinisme.
(3) C'est ainsi qu'est orthographie son nom dans les actes authentiques (procuration du 21 juin 1564 donnée en la Cour du Seel de Fontenay-le-Comte. Arch. Hist. du Poitou, t. I, p. 131 procuration passée devant les notaires du Châtelet de Paris le 21 juin 1601).
Il signait J. Glasgo.
La procuration de 1564 est passée on couvent de l'Absie, ou « logys du dict révérend père en Dieu ». Dans celle de 1601, il est ainsi qualifié Révérend père en Dieu messire Jacques de Béthun archevesque de Glasgo Abbé de lapsye en Gastine ambassadeur pour le Roy d'Escosse en France demeurant à Paris dans la commanderye sainct Jehan de Latran. »
(4) BOSQUET, Dict. des Domaines el Droits domaniaux, t.II, p. 299, Vo Ecosse.
(5) FRANCISQUE-MICHEL, Op. cit., t. I, p. 521.
(6) Les renseignements généalogiques utilisés ici sont dus pour la plupart à Mgr Ritchie. Il faut se garder de confondre les Beaton, seigneurs de Balfour, avec les Balfour, seigneurs de Monguhanny, qui oscillaient entre les partis qui se disputaient le pouvoir en Ecosse, mais se rangeaient le plus souvent parmi les adversaires des Stuarts.
(7) MIGNET, Op. Cit t. I, p. 14.
(8) Adversaire acharné des protestants, David Beaton, devenu archevêque de Saint-André, fut en 1545 saisi par eux, poignardé et pendu en habit de cardinal aux meneaux d'une fenêtre de son château archiépiscopal
(9) FHANCISQUE-MICHEL, Op. cit t. II, p. 63. -CASTELNAU DE LA MAUVISIÈRE, Mémoires (Bruxelles, 1731), t. p. 538.
(10) MIGNET, op. Cit t. I, p. 34.
(11) Ibid., t. I, p. 49.
(12) Bibi. Nat. F. franç. 4.588, f28, v°. Archibald Beaton, dont Lesley, évêque de Ross, parle dans son Journal, devait être un neveu du cardinal (FRANCISQUE-MICHEL, op. cil., t. II, p. 72 et 135).
(13) Effrayé par la fureur aveugle des réformateurs, il s'était enfui de Glascow.
(14) BOUCHEUL, Coutumier général du Poitou, éd. 1727, t. I, p. IV.
(15) FRANCISQUE-MICHEL, Op. cit t. II, p. 135.
(16) Cette commanderie, détruite de 1858 à 1860, se trouvait entre la rue Saint-Jacques et la rue Jean-de-Beauvais, en face du Collège de France. (A. GABOURD, Hist. de Paris, t. III, p. 156 à 159).
(17) T.II, col. 1.384.
(18) DE GUILHERMY, Inscriptions, t. t, p. 579.