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PHystorique- Les Portes du Temps
18 juillet 2022

1060-1078 quatrième dimanche de carême, Hugues VI de Lusignan vient signer une charte pour Hugues, viguier du château de Vivonne

1060-1078, quatrième dimanche de carême, Vivonne, église Saint-Michel Hugues VI de Lusignan dit le Diable vient signer une charte pour Hugues, viguier du château de Vivonne1060-1078, quatrième dimanche de carême, Vivonne, église Saint-Michel : Hugues [le Clair], viguier du château de Vivonne en compagnie de ses fils Barthélémy et Giraud, pour obtenir le pardon de leurs péchés et celui de leur fils et frère Hugues, récemment décédé se démettent en faveur de l'abbaye de Nouaillé de la viguerie de Comblé.

Ils donnent également la viguerie de l'alleu que Airaud de Chitré et ses frères avaient auparavant donné au monastère.

 L'acte est souscrit par Hugues VI de Lusignan, son frère Jourdain, Hugues de Celle et son frère (Pierre) Rohon.

 

Hugues, viguier du château de Vivonne, cède au monastère de Nouaillé la viguerie de Comblé. (1)

Igitur ego in Dei nomine Hugo vicarius de castro Vicvione et filii mei, videlicet Bartholomeus et Giraldus una mecum, tractavimus de Dei timoré et aeterna retribucione ut misericors Dominus nobis veniant de peccatis nostris dignetur concedere, et insuper meo karissimo filio Hugoni nomine defuncto tribuatur remissionem de delictis suis, et nostris genitoribus et cunctis consanguineis nostris, legali aùctoritate damus, dimittimus vicariam quam in villa vocitante Gondato videbamur possidère, ad locum qui est constructus in honori Sancte Dei genitricis perpétue virginis Mariae, et domni Juniani confessoris Christi.

C'est pourquoi moi, au nom de Dieu, Hugues, vicaire du château de Vivonne, et mon fils, Barthélémy et Giraud avec moi, avons discuté de la crainte de Dieu et de la récompense éternelle afin que le Seigneur miséricordieux daigne nous accorder le pardon de notre péchés, et, de plus, pour accorder le pardon à mon fils décédé Hugues de ses péchés, et à nos parents, et à tous nos parents de sang, nous donnons par autorité légale, nous pardonnons au presbytère que nous semblions posséder dans le village appelé Gondatus, à l'endroit qui a été construit en l'honneur de la sainte mère de Dieu, la vierge perpétuelle Marie et le confesseur du Christ.

 

Hunc donum concedimus abbati Petroni et congregacioni ipsius sanctissimi loci Deo iilic militantibus, et sanctissime celorum reginam et terre, et ipsius Christi militi Iuniani, tenore tali et constitucione ut nos ipsi nec ullus ex nostris heredibus, nec ulla sit persona qui hanc doriacionem possit calumpniari.

Nous accordons ce don à l'abbé Petron et à la congrégation de ce lieu très saint parmi ceux qui servent Dieu, et la très sainte reine du ciel et de la terre, et le soldat du Christ lui-même Junien, par une teneur et une constitution telles que nous-mêmes et aucun de nos héritiers, ni personne, ne peut réclamer ce dorien.

 

Simili modo concedimus vicariam de alodo ipso quem Adraldus de Christrico et fratres sui dederunt pro redempcione animarum suarum ad ipsum locum supra memorato ; ita enim une donum adfirmamus ut ipsi homines qui in ipsis terris steterint (2) per nos nec per nostros vicarios nec per ullum hominem nostrum in ipsas terras, deintus nec deforis, distriti non sint nec invitati nec submoniti per nullum iudicium, sed si quis de ipsis hominibus aliquam fecerit calumpniam adalterum hominem, sit conventum ut prius clamet se ad prepositum abbati, et si facere rectum noluerit, clamor ad nos venerit et invent us ille homo fuerit unde clamor fiat deintus castrumVicivone, sicut clauduntur aque ipsum castrum, faciamus rectum sine ulla submonicione que a nobis sit facta nec a nostris vicariis.

De la même manière, nous accordons le presbytère d'Alodo lui-même, qu'Adraldus de Christrico et ses frères ont donné pour la rédemption de leurs âmes au lieu mentionné ci-dessus; car nous affirmons que c'est le seul don, que les hommes eux-mêmes qui se sont tenus sur la terre eux-mêmes, (2) par nous, ni par nos vicaires, ni par aucun de nos hommes dans ces terres, de l'intérieur ou de l'extérieur, n'ont pas été désemparé, ni invité, ni convoqué par un jugement; mais si l'un des hommes, eux-mêmes fait quelque réclamation contre un autre homme, que ce soit une assemblée qu'il devrait d'abord s'appeler au prévôt de l'abbé, et s'il ne veut pas faire la bonne chose, un cri viendra vers nous, et cet homme nous trouvera, d'où le cri sera lancé de l'intérieur du château de Vivonne, tout comme les eaux sont fermées et le château lui-même, faisons ce qu'il faut sans aucun avertissement qui ait été fait par nous ni par nos vicaires.

 

Hanc ergo cartulam propriis manibus firmavimus et post nos viris obtimis ad corroborandum tradidimus.

Et si aliqua infelix persona intromissa fuerit, qui hanc donationem que ad nos sponte patrata est infringere presumserit, inprimis iram Dei omnipotentis et sancte Dei genitricis incurrat et ad consorcio sanctorum omnium extrancus fiât et mille (3) auri libras conponat et eius postulacio cassa permanent. .

Nous avons ensuite confirmé ce document de nos propres mains, et après nous l'avons remis aux hommes les plus méprisables pour confirmation.

Et s'il a été admis quelqu'un de malchanceux qui oserait enfreindre ce don qui nous a été librement offert, il encourt en premier lieu la colère du Dieu Tout-Puissant et de la sainte Mère de Dieu, et devient un étranger à la communion de tous les saints, et arrange mille livres d'or, et sa demande reste vaine.

S. domni Isemberti presuli (4) civitati Pictavis. S. Hugonis vicarii. S. Bartholomei. S. Giraldi, filii eius, qui hanc fecerunt donacionem. S. Hugonis de Liziniaco (5) et fratri suo Jordani  S. Loni et fratri suo Seguino de Mortemaro Castro. S. Goffredi de Le (6) acco. S. Roho. S. Hugonis de Gella. S. Aymerici et fratribus suis Arverio et Pétri. S. Giraldi Gasconici archipresbiteri. S. Goffredi. S. Hugonis Randoleni. S. Josberti Troie. S. Goffredi de Chistrico et fratri eius Guibëlini. S. Stabuli monachi.

Hanc, cartam firmavit Hugo vicarius et filii eius supra memorati in ecclesia Sancti Michaelis archangeli die dominica cantantibus clericis officium Letare Jherusalem in quadragesima videntibus cunctis qui ibi aderant populis et testificantibus, deinde simili modo in ecclesia sancti Georgii.

Cette charte a été confirmée par Hugues le Vicaire et ses fils susnommés dans l'église Saint-Michel Archange le dimanche, les clercs chantant l'office de Letare de Jérusalem en Carême, à la vue de toutes les personnes présentes et témoignant, puis de la même manière dans l'église Saint-Georges.

 

 

Sur la Terre de nos ancêtres du Poitou - Aquitania (LES GRANDES DATES DE L'HISTOIRE DU POITOU ) <==

Généalogie - Maison des Hugues de Lusignan et Geoffroy la Grand' Dent. <==

 

 

 


 

A. Or. parch., 0,410 x 0,320, jauni et quelque peu effacé à la partie inférieure, Arch. Vienne, H. Nouaillé, n° 102. La première ligne est en majuscules. Au dos, notes chronologiques semblant contemporaines, mais trop effacées pour être utilisables. Cotes des XIIIe et XVIIe siècles, cette dernière est celle de l'inventaire de D. Rougier, p. 576.

B. G- Copies du XVIIe siècle, de D. Estiennot, Bibl. nat., ms. lat. 12757, pp. 478 et 557; de Gaignières, Bibl, nat., ms. lat. 5450, p. 65, toutes deux d'après A.

D. Copie du XVIIIe siècle, de D. Font., t. XXI, p. 447, d'après A, qui était alors dans les archives de l'abbé de Nouaillé, layette 26,

E. Copie du XIXe siècle de L. Rédet, jointe à A,

 

1. Cet acte est postérieur au précédent et, à cause de la présence de l'abbé Pierre, antérieure 1078 (cf. n° 148), mais la donation à Nouaillé par Ayraud de Chitré de son alleu de Comblé est rappelée dans le présent acte, et cette donation eut lieu sous le règne de Philippe I, c'est-à-dire au plus tôt en 1060.

2, Ce mot a été effacé en A.

3. Les deux mots en italique sont effacés dans l'original. Je suis la lecture de D. Fonteneau, cependant D. Estiennot a remplacé le chiffre par des points, ce qui montre qu'il n'a pu lire.

4. Isembert II, évêque de Poitiers (1047-1086).

5. Hugues VI de Lusignan dit le Diable puis le Vieux.

 Cousseau, Mémoire historique sur l'église de Notre Dame de Lusignan, dans Mém. de la Soc. des Ant. de l'Ouest, lre série, t. XI, 1844, p. 403.  

Le nom de Jourdain, frère du seigneur de Lusignan, a échappé à Mgr Cousseau.

6. Une lettre effacée.

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