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PHystorique- Les Portes du Temps
3 mai 2022

Le Château de Hérisson dans l’histoire à Pougne-Hérisson

Le Château de Hérisson dans l’histoire à Pougne-Hérisson

HÉRISSON, qui n'est même plus une commune ni une paroisse, mais une annexe de Pougnes, fut au moyen âge une bourgade très florissante.

Hérisson est situé sur la Route du sel allant de la mer à Ingrandes, au Nord de Poitiers.

(les chaos granitiques de Gâtine dans la vallée des Arcis au pied du château d'Hérisson)

Le transport de sel apportait un trafic considérable, l’agglomération était quotidiennement, et en toutes saisons, traversée par de nombreux voituriers, marchands et autres voyageurs. En plus du trafic de marchandises, les marchands colportaient les nouvelles politiques et les techniques, etc.

Dès le milieu du XIe siècle on y constate l'existence d'un château.

L'église Saint-Georges, à la même époque, était un prieuré dépendant de l'abbaye de Bourgueil.

L’Aumônerie séculière de Hérisson était un gîte d’étape sur une bretelle des chemins de Compostelle, reliant Bressuire à Champdeniers en coupant la Gâtine par son milieu.

Les relations entre le Poitou et l’Espagne au moment de la Reconquista aux XI° et XII° siècle étaient constantes. Marchands et pèlerins emboîtaient le pas des chevaliers.

 

Le castrum de Hérisson est mentionné dans les archives vers 1041-1044, ce qui en fait l’un des  plus anciens châteaux du Moyen-Age attestés en Gâtine.

Entre 1041 et 1044, mars, un petit seigneur nommé Simon et sa femme Marguerite, poussés par ces sentiments de repentir et de piété si communs au moyen âge, même chez les hommes criminels, donnent à l'abbaye de Saint-Maixent, la moitié de l'église de Saint-Lin et des revenus qui y étaient attachés.

 Ils y ajoutent la moitié du bourg et des droits qu'ils y percevaient avec une masure de terre, ainsi que huit autres masures de terre, et des vignes situées près du château d'Hérisson.

La donation de Simon comprenait en outre le fief presbytéral de l'église de Verruye et deux viviers, l'un à  Verruye, l'autre à Mazières.

L’acte est signé en présence de Geoffroy de Thouars, ce qui semble indiquer que ces terres étaient alors dans la dépendance du vicomte.

Antiquorum est consuetudo ut unusquisque homo de rébus propriis, quas in isto seculo possidet, ut licentiam habeat faciendi quicquid de his voluerit.

C'est la coutume des anciens que chaque homme de ses propres affaires, qu'il possède dans ce monde, ait la licence de faire ce qu'il désire.

 Et quid potest homo prudentius agere, quam ut pro salute animae suae frequentius debeat cogitare.

Et qu'est-ce qu'un homme peut faire de plus prudent que de penser plus souvent à la sécurité de son âme

Et quia legitur Dominum nos­trum Jesum Christum precipisse de rébus terrenis atque thesaurizare thesauros in cœlo, ubi neque invidia, neque ira, et ubi non furantur Zabuli nec effodiunt, sed omnia ibidem in quieta pace consistunt.

Et parce que nous lisons que notre Seigneur Jésus-Christ a commandé les choses terrestres et d'amasser des trésors dans le ciel, où ni envie ni colère, et où Zabule ne les a ni volés ni brisés, mais tous y résident en paix tranquille.

Deinde omnia dimitti, non solum ante omnia, sed proprium corpus abnegare precepisse manifestum est.

Alors il est évident qu'il avait commandé de renoncer à toutes choses, non seulement avant toutes choses, mais de renoncer à son propre corps.

His nempe preceptis et aliis remi­niscentes, quorum non est numerus, ego in Dei nomine Symon el conjux mea Margarita, cogitantes casum humane fragilitalis nostre, pro Dei intuitu et animae retributionis, ut aliquantulum pius Dominus de peccatis nostris in die judicii minuere jubeat, pertractavimus apud nosmetipsos, ut aliquid de rebus nostris concederemus ad locum sancti Adjutoris Maxentii.

Se souvenant de ces préceptes et d'autres, dont il n'y a pas de nombre, moi au nom de Dieu Simon et ma femme Margaret Nous l'avons traité avec nous-mêmes, de sorte que nous avons autorisé certaines de nos affaires à la place de St. Maxence.

Sed dum hoc pertractaremus, largiente Domini miserieordia, eadem voluntas compléta est in nos, et dedimus medietatem de quadam ecclesia, que est con­structa in honore sancti Leonis, et medietatem de omnes consuetudines, quod ad eam pertinet, et medietatem de burcum, qui modo est, et qui in futuro edificatus erit, et medietatem de omnes consuetudines, que ad illam villam pertinent, et unum masum de terra in ipso loco ; et in alio loco octo masuras de terra cum vineis, juxta castrum qui vocatur Hericius, et omnia que illie habemus ; et damus fiscum presbiteri de ecclesia de Verruca ,post mortem

Mais pendant que nous discutions de cela, par la miséricorde du Seigneur, la même volonté s'est accomplie pour nous, et nous avons donné la moitié d'une église qui a été construite en l'honneur de saint Léon, et la moitié de toutes les coutumes qui s'y rapportent maintenant. il est et sera construit dans le futur et dans un autre endroit huit masures de terre avec des vignes, près du château appelé Hericius, et tout ce que nous avons là-bas; et nous donnons le trésor à un prêtre de l'église de Verruca, après la mort (Verruca, petite verrue, pour désigner un tertre)

Odolrici argentairii, et fiscum Gaufredi sillvani post ejus; et si in vita sua aliquid emere voluerit abbas supradicti loci, medietatem dabit pretii et aliam Symon.

après lui et si l'abbé du lieu mentionné ci-dessus désire acheter quelque chose de son vivant, il donnera la moitié du prix et une autre à Symon.

Simili modo, in ecclesia sancti Leonis supradicti, si abbas ex monasterio sancti Maxentii aliquam rem voluecit edificare, supradio­tus miles Symon medietatem faciet.

De la même manière, dans l'église du sus-nommé Saint Léon, si l'abbé du monastère de Saint-Maxence était déterminé à bâtir des affaires, le sus-nommé soldat Simon en fera la moitié.

 Et unum vivarium apud Verruca, et alium ad Macerias damus.

Et nous donnons un étang à Verruca, et un autre aux Macerias.

Si quis vero aut ego ipse, aut ullus ex heredibus aut ex propinquis meis sive conjugi meae qui hanc donationem infringere voluerit, inprimis irarn Dei omnipotentis et omnibus sanctis suis incurrat, et in diem judicii condempnatus appareat, et in infernalibus claustris cum Juda traditore dimersus fiat, et insuper coactus auri libras mille exolvat, et quod petit non vindicet.

Mais si quelqu'un, soit moi-même, soit l'un de mes héritiers, soit l'un de mes parents, soit ma femme, qui veut rompre ce don, encourt en premier lieu la colère de Dieu Tout-Puissant et de tous ses saints, et paraît condamné le jour du jugement, et se noie dans les cages infernales avec le traître de Juda et, de plus, il a été contraint de payer jusqu'à mille livres d'or, et il n'a pas vengé ce qu'il demande.

 Et ut haec donatio firma et stabilis permaneat, ego Symon et uxor mea Margarita manus proprias firma­vimus, et ad venerabiles viros ad roborandum tradidimus.

Et pour que ce don reste ferme et stable, moi, Simon et ma femme Margaret, avons fermement établi nos propres mains, et les avons livrées à nos adorables hommes pour les fortifier.

S.domni  S. domni -Archimbaldi abbatis. S. domni willelmi comitis et fratris ejus Gaufredi. S. Agne comitisse. S. Gaufredi  vicecomitis Thoarci, S. Willelmi  S. Gisleberti Lupi. S. Berlai . S. Ugoni de Leziniaco. S. Isemberti episcopi .S. Ginemani monachi. S  Garnaldi monachi. S. Johannis monachi. S. Girberti monachi. S. Rotberti monachi. S. Stephani monachi. S. Ramnulfi monachi. S. Actredi monachi. Data mense martio, regnante Ainrico rege.

 

Le Château de Hérisson dans l’histoire à Pougne-Hérisson

Hérisson était, à la fin du Moyen-Age, une petite ville disposant d'une halle où se tenait régulièrement un marché, deux auberges et deux églises.

Le château construit sur une motte se compose d'une petite enceinte demi-circulaire de murailles flanquées, au couchant, de trois tours rondes,

Il présente une enceinte polygonale en partie arasée, entourée de fossés, et se dresse à côté de l'église qui a sans doute servi à l'origine de chapelle castrale, remontant elle aussi au 12e siècle avec des croisées d'ogives du 13e.

La courtine ouest, mieux conservée, est flanquée de trois tours rondes. Ces ouvrages, sans élément de tir, devaient protéger les logis ouverts sur la cour. Un grand logis est adossé à cette courtine.

Un corps de bâtiment plus tardif (fin du 16e siècle) le prolonge, doté d'une galerie fermée sur cour, desservie par une tourelle d'escalier en vis.

De plan rectangulaire sur trois niveaux, le logis comprend à chaque étage deux pièces en enfilade, éclairées par de hautes fenêtres à coussièges.

Postérieur à la muraille, le logis peut dater du 15e siècle, comme la tour d'escalier, alors que le couloir de distribution, qui a pu remplacer une galerie en bois, est plus tardif. Les communs sont construits en appentis près du logis.

Le château de Hérisson semble un des tout premier châteaux connus de Gâtine, avec ceux de Germond et de Parthenay.

Dès le milieu du XIe siècle, les chartes constatent l'existence de plusieurs vignobles, près du château de Hérisson et dans la paroisse de la Pératte. Sept arpents sont donnés vers 1070, près de Secondigny, à l'abbaye de Bourgueil pour planter des vignes.

 

Les Seigneurs

La famille d'Argenton la possédait dès le commencement du XIIIe siècle, en 1218, époque à laquelle Geoffroi d'Argenton est qualifié de seigneur de ce fief.

L'existence du château est encore signalée par un titre de la même année.

Geoffroi d'Argenton, seigneur d'Hérisson et du quart de la Saisine, 1218.

Aimeri d'Argenton, chevalier, seigneur d'Hérisson et d'Argenton, 1275-1280.

Aimeri d'Argenton, seigneur de Hérisson concéda à l'abbaye de Bourgueil, en 1275, une partie du bois de Clerzons et le bois des Diableres, situés l'un dans cette paroisse et l'autre dans celle de Neuvi (Cartul. de Bourgueil.)

 

Jean d'Argenton, chevalier, seigneur d'Hérisson, juin 1348.

Jean d’Argenton, Chevalier, seigneur Hérisson, fils puîné de Guy et de Philippe de la Carric, 11° degré.

Il épousa, vers 1330, Jeanne du PLESSIS, dame de Crémilles, près  Saint-Loup. (Duch.)

Il avait rendu, le 4 juin 1348, à Guillaume L'Archevêque, seigneur de Parthenay, l'aveu du vieux chastel et haute justice de Leigné. (D. F.) Il put pour fils :

Aimeri d'Argenton, chevalier, seigneur d'Hérisson et de Cremille, de 1357 à 1385, fils de Jean, 1357-1385.

Aimery d’Argenton, Chev., sgr d'Hérisson et de Cremilles, fut tuteur de; Maurice Amaury et de Guillaume de Clisson, enfants d'Olivier lieutenant-général en Anjou et au Maine pour le duc Louis.

Il fut le conseiller le plus dévoué et le plus puissant de Guillaume VII L'archevêque, seigneur de Parthenay.

Il en reçut, en 1358, un don considérable, la moitié des droits de vente et de poids perçus dans cette ville sur les denrées et objets qui s'y vendaient.

Il livra, le 1er novembre 1361, la ville de Parthenay à Jean Chandos au nom du roi d'Angleterre, comme mandataire du sire de Parthenay,

 

Il fut l’un des signataires du traité de Surgères, (15 déc. 1372), souscrit par les principaux barons poitevins ; dès 1369, il avait eu une partie de ses terres confisquées par le roi de France, parce qu'il suivait le parti anglais.

 En 1357 et 1385, il fit aveu d'Hérisson et, à cause de sa femme, deux hommages au roi d'Angleterre, le 1er sept. 1363, à Poitiers. (A, H; P. 13, 1 , 17, 19.)

 Il épousa : 1° Jeanne GUICHARD décédée avant 1374 ; 2° Mathurine Cherchemont, veuve de Guy du Liniers et fille de Guillaume, Chev., sr de Venours, et de Catherine Lapsault.

Il eut du ler lit : 1° Louis, marié à Philippe DE LA ROCHEFATON, décédé sans hoirs vers 1377; 2° JEANNE, mariée, vers 1360, à Amaury de Liniers ; du 2éme lit : 3° JEAN, qui suit.

 

Le bourg de Hérisson avait acquis dès lors une certaine importance.

On y constate en 1345 l'existence d'un marché qui s'y tenait tous les samedis.

Plusieurs actes, notamment un aveu de 1400, lui donnent le nom de ville.

Il y avait un château, deux églises, Saint-Georges et Saint-Jean, une halle, deux auberges, le Mouton et Saint-Georges, un cimetière avec une lanterne des morts.

 

—    Jean d’Argenton Chevalier, seigneur d'Hérisson, Gascougnolle, Crémilles, Louin, servait comme chevalier bachelier dans la compagnie de M. de Thors, qui fit montre à Poitiers le 1er août 1387. (Rib. Nat.)

Le 27 févr. 1389, il rendait aveu à la duchesse d'Anjou, comme baronne de Mirebeau, de son herbergement du Breuil de Rochefort, qu'il possédait du chef de Charlotte DE MELLE, sa femme, Dame de la Mothe-Chalandray (Hist. de Mirebcau. M. A. 0. 1877, 230. N. féod.), soeur de Maingot de Melle, Chev,, sgr de Gascougnolle, d'après les pièces d'un procès (1378-1379).

Il eut pour fille unique MARIE, dame d'Hérisson, de Gascougnolle et de Tillou.

 

Marie d'Argenton, fille unique de Jean, dame de la Roche-Ruffin, Gascougnole et Hérisson, épousa : 1° Guillaume de Martreuil, seigneur d'Aisié, dont elle eut Mathelin et Jeanne de Martreuil; 2° Jean de Torsay, sénéchal de Poitou, mort en 1428, dont elle eut Jeanne de Torsay, mariée à André de Beaumont, puis à Jean de Rochechouart de Mortemart; 3° en 1429, Jean Arignon, écuyer, seigneur de l'Espinaye avec lequel elle vivait on 1430 et 1439. J. Arignon rendait, le 10 août 1439, un aveu pour le chastel de Leigné, qu'il tenait dit chef de sa femme, à Arthus de Richemond, sgr de Parlhenay. (A. H. P. 8, 71.)

 

—    La châtellenie de Hérisson passa vers 1405 à Jean de Torsay, grand maître des arbalétriers et sénéchal de Poitou, par son mariage avec Marie d'Argenton.

Durant les guerres civiles des Armagnacs et des Bourguignons en 1417, le château fut occupé par une garnison qui était probablement au service du parti armagnac, car Jean de Torsay était un des officiers les plus fidèles du Dauphin.

Quoi qu'il en soit, cette garnison, aussi bien que celles des places environnantes, quel que fût le parti auquel elles appartinssent, répandit dans les campagnes par ses courses dévastatrices la terreur et la désolation.

Les paysans exaspérés se réunissaient parfois en armes pour courir sus aux ravageurs, On signale un rassemblement de ce genre qui eut lieu à Villefranche, paroisse de Boismé, au mois de mai 1417, dans le but de résister aux agressions de la garnison de Hérisson (Arch. nat., JJ. 170. n° 54.).

Blason : D'argent à l'écusson de gueules en asbime, au lambel d'azur

 — Jean Arignon, écuyer, seigneur de l'Espinaye et d'Hérisson, du chef de sa femme, Marie d'Argenton, 1429-1439.

Jeanne de Martreuil, veuve en 1428 de Louis de Rochechouart, seigneur de Montpipeau, épousa en deuxièmes noces Aymar de la Rochefoucault, seigneur de Montbazon, Sainte-Maure et Nouastre, qui devint par là seigneur d'Hérisson, et l'était encore en mars 1450.

 

La châtellenie passa, par alliances successives, aux de la Rochefoucault-Montbazon

 

 — Jean du Fou, chambellan du roi, bailli de Touraine, épousa Jeanne de la Rochefoucault, fille d'Aymar, et était de son chef seigneur d'Hérisson en 1467.

Renée du Fou, fille de Jean, dame de Montbazon, Sainte-Maure, Hérisson et Cremille, 1499-1518, épousa Louis de Rohan, seigneur de Guéméné.

aux de Rohan-Guéméné

Louis de Rohan, chevalier, seigneur de Guéméné, Montbazon, Nouastre, la Haye, Sainte-Maure, Hérisson, Cremille et Leigné, 1539-1564.

  De gueules, à 9 mascles d'or, 3, 3 et 3

Famille de Cossé Brissac.

 

 — Artus de Cossé, baron de Gonnord, seigneur d'Hérisson, les Mottes-Cospou et Brisson, maréchal de France, 1570-1580.

 

Arthus de Cossé, le 1° Comte de Secondigny acheté en 1565, est Seigneur de Hérisson, par son épouse Françoise Bouchet, fils de Charles Sgr. de Puygreffier qui avait acheté des biens pour la dot de sa fille.

Blason Cossé « de sable à 3 fasce d’or denchées par le bas ». † 1582

 3 filles qui seront Dame de Hérisson : 1 Renée épouse de Charles de Montmorency ; 2 Jeanne épouse de Gilbert Gouffier ; 3 Madeleine épouse de Jacques de l’Hospital

 

aux Montmorency-Danville

— Charles de Montmorency, seigneur de Damville, Méru, comte de Secondigny, seigneur d'Hérisson et les Mottes-Couppoux et Brisson, amiral de France, époux de Renée de Cossé, 1598-1605. Renée de Cossé mourut en 1624.

Il décède en 1605. Restée veuve, elle rendra aveu de Hérisson jusqu’en 1624.

Blason « d’or à la croix de gueules accompagnée de 16 alérions d’azur, quatre à chaque canton »

 

Famille de l’Hospital.

Jacques, Marquis de Choissy épouse en 1578, Madeleine de Cossé, fille d’Artus.

A la mort de sa tante Renée, Francienne fille de Jacques de l’Hospital rend aveu de Hérisson en 1624 et 1633.

Francienne de L'Hospital, dame de Hérisson et les Mottes-Coupoux, 1633.

Blason « de gueules au coq d’argent, crêté, barbé et membré d’or ».

 

A défaut de descendants directs, les biens ayant appartenus à la famille d’Orléans Longueville retourne entre les mains du Roi.

 

aux Sauvestre de Clisson

 

Seigneur de Clisson et de Boismé, René reçoit une partie des biens ayant appartenus à Philippe de Commynes, dont Les Mottes Coupoux et Hérisson, dont il rend aveu en août 1640.

René Sauvestre, chevalier, seigneur de Clisson, Hérisson, la Mothe-Coupeaux.

Il est inhumé en 1645, dans l’église de la Chapelle-Saint-Laurent, de même que son épouse en 1662.

 

 

Jacques-Bernard Sauvestre de Clisson, seigneur d'Hérisson, etc., 1657.

 — Jacques Sauvestre de Clisson, seigneur d'Hérisson, 1698, épousa Charlotte d'Escoubleau de Sourdis

 

Blason « palé d’argent et de sable de 6 pièces, chargé au premier de trèfles de gueules sans nombre»

 

Famille Escoubleau de Sourdis.

Famille noble originaire du Thouarsais. Charlotte, épouse en 1662, Jacques Sauvestre de Clisson.

Charlotte d'Escoubleau de Sourdis, comtesse douairière de Clisson, dame d'Hérisson, décédée le 5 juillet 1704, au château d'Hérisson, et ensevelie dans l'église Saint-Georges, où l'on voit son inscription funéraire gravée sur une pierre du pavé

Dalle funéraire de Charlotte d'Escoubleau de Sourdis comtesse douairière de Clisson

CY GIST LE CORPS DE HAUTE ET PUISSANTE DAME CHARLOTTE D'ESCOUBLEAU DE SOURDIS COMTESSE DOUARIERE DE CLISSON, DAME D'HERISSON ET AUTRES LIEUX, DECEDEE LE CINQ JUILLET 1704 AU CHATEAU D'HERISSON

 

Blason « parti de gueules et d’azur, à la bande d’or brochant sue le tout ».

 

Famille Grassineau.

 

Anne-Marguerite Grassineau, comtesse douairière de Clisson, veuve de Jean-Honoré Sauvestre de Clisson, chevalier, seigneur d'Hérisson, grand sénéchal d'Aunis, septembre 1711.

Blason Grassineau « d’argent au lion de gueules, accompagné de 2 mouchetures d’hermines de sable, posées au 2° canton »

 

Charles-Bernard-Xavier Sauvestre de Clisson, grand sénéchal d'Aunis.

Charles Sauvestre de Clisson rendra aveu de Hérisson en 1716.

Son fils meurt en 1746, à la bataille de Fontenoy.

 

 

Famille Salgues de Lescure.

 

Agathe-Geneviève Sauvestre de Clisson, fille de Charles Bernard, dernière descendante de l’illustre famille épousa en 1746, François-Alphonse Salgues, marquis de Lescure, qui fut tué presque aussitôt après son mariage, à la bataille de Plaisance, le 16 juin 1746.

Agathe-Geneviève Sauvestre, comtesse douairière de Lescure, possédait encore Hérisson en 1781.

Le fils Louis, filleul de Louis XVI, épouse Jeanne Dufort de Civrac, d’où un fils. Louis Salgues, Marquis de Lescure né en 1766, général de l’armée Vendéenne † 1793.

Il habitait la paroisse de Boismé.

Blason Salgues de Lescure « d’or au lion d’azur »

 

lors de la Révolution c'était cette famille qui possédait Hérisson.

 

Famille Donnissan.

Famille du Médoc, vivant à la cour du roi Louis XVI.

Marie-Louise Donnissan épouse en 1791, Lescure et devient ainsi Dame de Hérisson.

Restée veuve en 1793, elle vivait à Boismé.

 

Blason Donnissan « écartelé aux 1 et 4, d’argent, à la bande d’azur ; aux 2 et 3, de gueules au lion d’or »

 

 

 

Famille Vergier de la Rochejaquelein

Marie Donissan, veuve du Marquis de Lescure, épouse en 1802, Louis Vergier, Marquis de la Rochejacquelein, frère cadet d’Henri, général des armées Vendéennes, mort à 21 ans en 1794.

Le 3 janvier 1795, Marie Donissan choisi l’amnistie et conserve ses biens dont Hérisson.

Louis † en 1815, en essayant de soulever la Vendée contre Napoléon.

De ce mariage sont issus huit enfants.

 

Blason « de sinople, à la croix d’argent chargé en cœur d’une coquille de gueules, et cantonnée de 4 coquilles d’or »

 

 

Famille d’Albertas.

Louise Marie de la Rochejacquelein née en 1803, épouse le 13 juin1822 à Alfred Emilien, comte d’Albertas.

Suite au partage de ses biens en 1841, Marie Donissan Marquise de la Rochejacquelein († le 15 février 1857 à Orléans à 84 ans), donne le domaine de Hérisson à sa fille la comtesse d’Albertas

 

Blason d’Albertas « de gueules à un loup ravissant »

 

1855, la comtesse d’Albertas, vend le château et la borderie de Hérisson à Jean Fouchereau et Hélène Riveron son épouse, demeurant à la Chapelle St-Laurent.

1880, 30 janvier, Melle Jeanne Hélène Fouchereau hérite de Hérisson.

1908, Madame Clerc reçoit le domaine de sa tante, Jeanne Fouchereau.

1920, Joseph Guignon achète le domaine le 12 janvier.

1950, madame Turpault hérite du domaine au décès de son père.

 

 

Le Château de Hérisson dans l’histoire à Pougne-Hérisson

 

 

Près de là s'élève l'église de Saint-Georges composée d'une nef unique terminée par une abside à trois pans coupés, dont les angles sont amortis par des colonnettes avec chapiteaux sculptés. Cette abside appartient à l'époque romane. La nef plus récente ne remonte qu'au XVe siècle, ainsi que le clocher carré à un seul étage, ajouté évidemment après coup et soutenu par des contreforts bâtis sur les angles.

Cloche

Le clocher contenait encore tout récemment une des deux anciennes cloches, fondue en 1571. L'abside, mieux conservée, a été appropriée d'une manière très sommaire pour le service religieux.

La nef et le clocher dont une grande partie des voûtes était effondrée, sont malheureusement menacés de destruction totale. La partie centrale de la nef vient d'être abattue pour en utiliser les matériaux à la construction d'une école.

Il n'eût été guère plus coûteux de trouver des pierres ailleurs, dans l'intérêt de ces ruines qu'il aurait fallu respecter si l'on ne pouvait pas les restaurer.

L'église Saint-Jean d'Hérisson, située plus loin dans le bourg, est plus petite et semble remonter au XIIIe, siècle. Ses voûtes et sa muraille septentrionale sont renversées. Mais la portion antérieure et le clocher ont été ajoutés, en 1442, ainsi que l'indique l'inscription gravée sur le cintre de la porte : L'an MIIIIXXII fut fait.

 Cette addition a sensiblement allongé l'église et est en meilleur état de conservation. Le clocher carré, placé sur la façade occidentale, est soutenu par de gros contreforts d'angle.

 

30 septembre 1751, visite de la chapelle de Saint-Jean d’Hérisson 

« Aujourd'hui 30 septembre 1751, a comparu par devant nous, archiprêtre de Parthenay, soussigné, M' Antoine Touchault, curé de Saint-Sauveur, au diocèse de la Rochelle, titulaire de la chapelle de Saint-Jean d'Hérisson, diocèse de Poitiers, lequel nous a remis une commission, datée du 10 avril dernier, à nous adressée par Mgr l'évêque de Poitiers, signée J. -CI. év. de Poitiers, pour faire la visite de la dite chapelle de Saint-Jean d'Hérisson, ainsy que des linges, ornements, vases sacrés, etc., et du tout dresser procès-verbal; et, l'acceptant avec respect, avons procédé à la visite de ladite chapelle, où nous nous sommes transportés le même jour, ainsy qu'il suit:

La chapelle de Saint-Jean d'Hérisson, construite sur l'aile du bourg d'Hérisson, détachée du logis du chapelain, joignant du côté du midy à son jardin et du septentrion à la cour, est une grande et longue chapelle flanquée de cinq piliers à chaque costé, qui paroist avoir esté bastie à trois différentes fois, en ce qu'elle est composée de trois corps de bastiments alignés, dont chacun est terminé par une arcade ou arceau de communication ; elle est toute bastie de pierres de taille et a près de 80 pieds de longueur; le clocher est construit au bout d'icelle du costé de l'occident , est également de pierres de taille; il est renforcé de piliers et élevé de plus de 18 à 20 pieds audessus de la chapelle; il est carré, couvert de tuilles plattes et ouvert, vis-à-vis la place des cloches, par quatre longues fenestres en pierres de taille.

 Cette chapelle a eu autrefois plusieurs portes, il n'en reste plus qu'une, fermante à deux battants à costé et près ledit clocher, sur laquelle est écrit en chiffres romains 1422.

Entrant en ladite chapelle, on trouve à gauche un grand bénitier de pierre. Au fond d'icelle du costé de l'orient est placé l'autel de Saint-Jean construit en pierres de taille et couvert d'une seule grande pierre marquée de croix, mais sans sépulcre de reliques. Il y a un double gradin sur ledit autel et une ancienne boisure qui s'élève jusqu'au vitrail, au milieu de laquelle est un cadre pour y placer l'image de saint Jean; il y en a un peint à neuf sur toile en ladite chapelle, prest à être posé aud. cadre; il y a sur l'autel un marbre portatif nouvellement consacré, qu'il convient envelopper d'une grosse toile, un crucifix, deux petits chandeliers de bois peint, un devant d'autel de bois peint, avec un marchepied.

Le premier corps de bastiment qui forme le chœur de ladite chapelle et la termine du costé de l'orient, est totalement yousté et ouvert par trois fenestres, garnies de vitres, qui y donnent jour; il finit par un gros mur de séparation au milieu duquel est une porte, en forme d'arceau pour y entrer, mais sans closture déporté fermante.

Au gros mur de séparation sont appliqués deux petits autels à droite et à gauche, l'un de la Sainte-Vierge et l'autre de Saint-Marc, qui sont sous latte, et sans lambris, ainsi que le second corps de bastiment où ils sont construits.

Ces deux autels sont nuds, bastis en pierres de taille, sans marque de consécration, garnis chacun d 'un simple petit gradin et de deux petits chandeliers de bois, avec un petit marchepied.

Sur la table desdits autels sont deux petits tableaux, l'un de la sainte Vierge et l'autre de saint Marc, nouvellement peints sur toile auxquels on n'a point encore fait de cadre. Près et du costé de l'autel Saint-Marc, se trouve un escalier en bois, ou échelle foncée, construite à neuf, placée le long du mur de la chapelle, pour monter en une petite tribune qui communique par une porte fermant à clef, dans un grenier, dont elle est séparée par un pan d'aisses.

 Il paraît que c'est l'ancienne tribune de la chapelle, qu'on a convertie en ce grenier, qui est planché à neuf et s'étend jusque sur la porte de la chapelle et au clocher qui est au bout dud. grenier et qui termine lad. chapelle du costé de l'occident. Ce grenier est sous latte, et les fenestres de lad. chapelle, qu'on a garnies de grillons de fer, y donnent jour du costé du midi et du septentrion.

Le 3e corps de logis, qui est sous ce grenier, n'a point d'autel et communique au second par une grande arcade de pierres detaille qui prend ses fondements dans les gros murs de la chapelle, et est terminée à l'autre bout par un arceau, pour entrer dans l'emplacement inférieur du clocher, lequel est vouté, avec deux ouvertures à passer deux cordes de cloche.

C'est dans ce dernier corps de bastiments qu'est le bénitier en pierre, et la porte d'entrée à deux battants, construite du costé du septentrion, laquelle est en bon état et fermante à clef.

Cette chapelle a été totalement pavée à neuf de carreaux, à l'exception des alentours du grand autel de Saint-Jean, dont le pavé, aux deux bouts d'iceluy, est de vieux carreaux pourris, enfoncez en terre, et par le devant ledit pavé est de tombes assez unies et allignées à deux petits piliers, où il paroist avoir eu autrefois une petite balustrade qu'il conviendroit refaire, ainsy que le pavé sus-mentionné.

 La chapelle en outre a besoin d'être totalement reblanchie, les murs étant pleins de salletés et dégarnis de mortiers en plusieurs endroits.

L'ancienne cloche qui depuis longtemps estoit cassée a esté refondue et est sur le pavé de ladite chapelle, près le clocher. On n'a point encore préparé de bois ni ferrure pour la garnir et la monter, après qu'elle sera bénite.

Cette chapelle fut interdite par M. Girard, évêque de Poitiers, en 1700, ainsy qu'on le voit au secrétariat de l'évêché. Elle a longtemps servi de grange, et je l'ai vue en 1735 ou 1736, pleine de foin, de paille et mesme d'ordures, en ce qu'on attachoit les chevaux, pour manger à la barge.

 

Ornements faits à neuf.

M. le curé d'Hérisson, faute de maison curiale, occupe le logis de lad. chapelle, et chez lequel sont les ornements dont le détail s'ensuit :

1° Un petit calice d'argent fait à neuf, avec sa patène et son étui; un petit missel neuf, deux cossinets, couverts de colmande, trois cartes neuves, six nappes neuves de toile commune et trois autres nappes de toile blanche, le tout pour couvrir les trois autels. Un tapis de droguet, pour le grand autel; il n'y a ny tapis ny cartes pour les petits autels. Plus y a pour l'ornement du calice deux corporaux, deux purificatoires, une palle, un voile de colmalde et un voile noir ; plus, pour l'habillement du prêtre, deux aubes, deux amicts, deux ceintures, une chasuble de colmande de toutes couleurs, garnie d'un galon jaune, et une autre chasuble de ras noir, garnie d'un galon fil blanc.

Tous ces ornements, ainsi que les réparations faites à la chapelle ont estéz achettés par feu Vincent Guellerin, chappelain, qui n'a rien fait faire, si ce n'est d'avoir fait soliciter la commission ci-jointe qu'il a gardée depuis le dix avril jusqu'à ce jour.

Me Le Roux, prieurde Brelou, eut cette chapelle en régale, en l'année 1694, du temps de Mr de Caillault, et en a fait le service à Brelou jusqu'en l'année 1746, qu'il est mort.

J'ay connaissance que le curé d'Hérisson s'en plaignoit à M. de la Poype ; la lettre de plainte, par laquelle ce curé demandoit de dire trois messes par semaine, pour cette chapelle, fut communiquée aud. sieur Le Roux, qui ne contestoit pas les trois messes, mais il n'offroit de les payer que huit sols. La réponse qu'il fit à M. de la Poype fut renvoyée à M. Jolivard, archiprêtre, mon prédécesseur, pour communiquer au curé d'Hérisson; ce curé demanda dix sols par messe, le chapelain en fit refus et continua d'acquitter les messes à Brelou; malgré que j'ay dit tout cela au chapelain, il prétend ne devoir que deux messes par semaine. Le revenu de cette chapelle qui est considérable, fera toujours penser qu'il y en a trois. Quelques-uns ont dit en ce pays icy, avoir mesme vu une copie de la fondation de cette chapelle où il est écrit qu'elle doit trois messes par semaine.

Fait, clos et arresté le présent procès-verbal, composé d'une feuille de papier timbré, auquel a esté jointe notre susdite commission, pour le tout rapporter à Mgr l'évêque, et estre ordonné ce qu'il appartiendra » (i).

M. CHEDEVERGNE, archiprêtre de Parthenay.

Envoyé autant à Mgr l'évêque, le 23 décembre 1751.

 

Trois piliers de la halle de Hérisson étaient encore debout il y a plusieurs années. La rue qui conduisait de ladite halle au bas bourg s'appelait très anciennement rue de la Maugie. L'auberge du Mouton, destinée aux marchands qui fréquentaient les marchés du samedi, existe toujours avec ses grandes fenêtres à croisillons, ornées de moulures prismatiques des XVe et XVIe siècles. On avait respecté jusqu'à ces dernières années l'antique cimetière.

Des tombes muettes sous lesquelles dormaient des générations inconnues se pressaient en rangs serrés autour d'une lanterne des morts à moitié renversée du XIIIe siècle.

 

Dans l’ancien cimetière, vers 1886, l’abbé Ch. Courteaud signale la découverte de sépultures carolingiennes (de 751 à 987). Certains couvercles étaient constitués de pierres plates juxtaposées. Quelques tombes de forme trapézoïdale présentaient des parois maçonnées. Ch. Courteaud, Semaine Religieuse de Poitiers n° 21 du 22.05.1898 page 336.

 

Tout cela a été rasé sans souci des souvenirs historiques ni du respect dû aux morts.

Une pierre branlante, connue sous le nom de Merveille de Hérisson, mérite un instant d'attention. C'est un énorme bloc de granit posé en équilibre sur la partie saillante d'un autre bloc, et auquel un homme peut imprimer un mouvement sensible d'oscillation.

On a attribué aux Gaulois ces singuliers monuments dont l'explication est impossible. Il semble plus logique et plus prudent de les considérer tout simplement comme un jeu de la nature.

 

 

Rapport de visite de l’écrivain Thouarsais, Hugues Imbert en 1867.

« En arrivant, on traverse un ancien cimetière. Le sol disparaît littéralement sous les pierres tombales. Il y en a partout et dans tous les sens, quelques-unes sont superposées. Ces monuments funéraires sont taillés dans d’énormes blocs de granit sans inscription. On remarque sur deux ou trois, des ornements en forme de fleur de lys.

Les ruines d’une lanterne des morts, élevés sur un tertre dominent les alentours......les maisons des vivants s’avancent peu à peu sur les demeures des morts et les remplacent.

Déjà la lanterne funèbre occupe l’angle du terrain au lieu de se trouver au centre. On trouve assez souvent, dans ce cimetière, des bagues en cuivre ou en argent et des poteries grossières... »

Le cimetière dont parle H. Imbert était situé à l’actuel croisement des routes de Pougne et de Fénery. .

 

 

. La châtellenie de Hérisson-en-Gâtine faisait partie de la baronnie de Parthenay et ressortissait en appel du bailliage de Parthenay.

 

(Pon de Beauregard sur l'Arcis)

ARRIÈRE-FIEFS RELEVANT D'HÉRISSON.

1°. La Braudière, paroisse de Secondigny, relevant d'Hérisson pour les trois quarts, et de Secondigny pour l'autre quart. Elle était possédée, en 1463, par Aubert des Francs, écuyer, seigneur de la Bretonnière; en 1489-1495, par Jacques des Francs, écuyer, seigneur de la Bretonnière, qui avait un fils, Jean; en 1586, par René des Francs, écuyer, fils de feu Charles des Francs, demeurant à ladite Braudière et enseveli le 20 novembre 1608 à Secondigny; en 1651, par Hubert de Clisson, écuyer, sénéchal d'Hérisson et des Mottes-Coupoux et Brisson, demeurant à ladite Braudière; en 1720, par Louis Demoulin, chevalier, seigneur de Rochefort, et Charlotte-Madeleine de Clisson, son épouse, qui la vendent, le 2 mai 1720, à Pierre-Alexis du Bois, vicomte d'Anizy, conseiller au parlement de Metz. — 2°. La Brouardière, paroisse de Fénéry, possédée, en 1389, par Jean Morain; en 1555-1562, par Antoine de la Villatte, écuyer, seigneur de Fénéry et la Brouardière; en 1564, par Nicolas de la Villatte, fils d'Antoine; en 1643, par Pierre Garnier, écuyer, seigneur de Vieux-Viré, la Maison-Neuve et la Brouardière, bailli de Gâtine; en 1724, par Louis Compaing, chevalier, seigneur de la Tour-Girard. — 3°. Fénéry, possédé, en 1389, par Jean Morain; en 1555-1562, par Antoine de la Villatte, écuyer; en 1564-1580, par Nicolas de la Villatte; en 1601, par Germain de la Villatte, écuyer; en 1633-1643, par Pierre Garnier, écuyer, seigneur de la Maison-Neuve, bailli de Gâtine, fils de François Garnier, écuyer, seigneur de Maurrivet; en 1651, par Pierre Garnier, chevalier, seigneur de Fénéry, qui épouse, le 22 avril 1651, Angélique de Chergé, dans l'église de Châtillon-sur-Thoué; en 1724, par Louis Compaing, chevalier, seigneur de la Tour-Girard, Aubigny, etc. — 4° Pougnes, possédé, en 1471, par Jean de Poignes, écuyer, seigneur de Poignes; en 1491-1492, par Louis de Poignes, héritier de Jean; en 1507, par Charles de Pougnes, écuyer, fils de feu Louis; en 1543, par Louise de. veuve de Charles de Pougnes, tutrice de ses enfants; en 1559-1561, par Jacques de Pougnes, écuyer, époux de Jacquette de Chiché; en 1667, par Jacques Richer Garnier, écuyer, seigneur de Pougnes, et Louise de Brémont, sa femme; en 1700, par Jacques Richier Garnier, chevalier, seigneur de Pougnes, et son épouse, Anne-Suzanne Gourjault de la Garangie d'Alonne.

 

 

A Pougne-Hérisson dans les Deux-Sèvres, il y a le festival du Nombril du Monde et il y a le château médiéval, ou plutôt aujourd'hui, une ruine qui a besoin d'une sérieuse restauration.

2019 L'édifice vient d'être choisi pour bénéfécier du Loto du Patrimoine, une aubaine pour la commune.

https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/deux-sevres/deux-sevres-chateau-pougne-herisson-va-beneficier-manne-du-loto-du-patrimoine-1684498.html

Restauration du Château de Pougne

Le projet de restauration du château de Hérisson est mis sur pied pour éviter que ce site historique ne disparaisse et pour que tous les publics puissent bénéficier de ce site patrimonial et touristique où se conjuguent arts du spectacle et animations culturelles. Les travaux concernent dans un premier temps la restauration des parties en péril : cristallisation et protection de la tour située à l’entrée du château, restauration de la maçonnerie et de la toiture des deux tours nord.

 

https://www.fondation-patrimoine.org/les-projets/chateau-de-pougne-herisson

 

 

 

 

 

Dictionnaire historique et généalogique des familles du Poitou. Tome premier, A - Brisset. Tome 1 / par M. H. Beauchet-Filleau et feu Ch. de Chergé

BÉLISAIRE LEDAIN.

Paysages et monuments du Poitou / photographiés par Jules Robuchon..

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