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PHystorique- Les Portes du Temps
26 janvier 2024

Chartres 1360 Edouard III, roi d'Angleterre, arrêté par le miracle de Brétigny, vient vénérer Notre-Dame.

Chartres 1360 Edouard III, roi d'Angleterre, arrêté par le miracle de Brétigny, vient vénérer Notre-Dame

Souvenirs de l'histoire du Culte de la sainte Vierge à Chartres, savoir :

Autel et Statue érigés à Chartres par les Druides, à la Vierge qui devait enfanter.

Priscus, roi de Chartres, offre son royaume à la Vierge des Druides.

La grotte des Druides est transformée en église par saint Savinien et saint Potentien.

768, 771, 794 Donations à Notre-Dame faites ou confirmées par Pépin, Carloman.

Vers 876 Saint Vêtement de la Bonne-Vierge donné par Charles-le-Chauve à l'église de Notre-Dame.

889 Le roi Eudes vient se mettre sous la protection de Notre Dame.

911 Le saint Vêtement de la Bonne-Vierge sauve la ville de Chartres de la fureur des Normands.

1020 Saint Fulbert, évêque de 1006 à 1028, guéri par Notre-Dame, achève sa cathédrale.

Hommage de la ville de Chartres à Fulbert évêque

1020-1037 Robert, Henri Ier, tous les Princes chrétiens de l'Europe font de riches offrandes à N.-D.

1077 Saint Gilduin, élu évêque de Dôle, passe les jours et les nuits devant la Sainte-Châsse de Notre-Dame.

1118 Louis-le-Gros, désarmé par la piété des Chartrains envers Notre Dame, épargne leur ville.

1131 Henri, roi d'Angleterre, promet obéissance au pape Innocent II, dans l'église de Notre-Dame.

1147 Saint Bernard prêche la 2e Croisade dans l'église de Notre Dame.

Richard Cœur-de-Lion porte la Châsse de Notre-Dame.

Dans la nuit du 9 au 10 juin 1194 (1), le feu dévora la cathédrale romane du XI siècle, mais les cryptes, la façade occidentale et les tours furent préservées de tout dommage. Cet incendie fut, avec celui de 1020, le plus terrible de ceux qui ruinèrent Notre-Dame de Chartres.

Comme la nef bâtie par Bérenger, architecte de Fulbert, n'était pas voûtée, la charpente et le lambris devinrent la proie des flammes et entraînèrent les murs dans leur chute; mais les clercs qui s'étaient réfugiés dans le caveau Saint-Lubin, avec la châsse de la tunique de la Vierge, en sortirent sains et saufs, grâce à la trappe en fer rabattue sur l'escalier (2)

1209 Philippe-Auguste veut, par dévotion, passer sous la Châsse de Notre-Dame.

1260 Saint Louis, bienfaiteur le plus généreux de la cathédrale de Chartres ; il assiste à la dédicace de cette église.

1304 Philippe-le-Bel offre ses armes en trophée à Notre-Dame, après sa victoire de Mons-en-Puelle.

1304-1334 Charles-le-Bel fait deux pèlerinages à Notre-Dame.

1328 Philippe-de-Valois vient remercier Notre-Dame après sa victoire de Cassel.

1360 Edouard III, roi d'Angleterre, arrêté par le miracle de Brétigny, vient vénérer Notre-Dame.

Le roi d'Angleterre, parti de Châtillon, près Montrouge, le 12 avril 1360, pour se rendre en ce bon pays de Beauce, traversa avec son ost toutes nos plaines et s'arrêta à Bonneval, puis à Châteaudun, où le rejoignirent les négociateurs français envoyés par le Dauphin, régent du royaume.

Edouard revint avec eux vers Chartres et alla se loger dans le village de Sours, lieu choisi pour les négociations.

 La conférence, commencée le 1er mai, continua pendant huit jours, sans que le roi d'Angleterre voulût se départir de ses exorbitantes prétentions.

 On allait reprendre les armes, lorsque la résistance du vainqueur fut adoucie par un événement qu'il regarda comme un avertissement du ciel.

Le 6 mai, pendant que les traiteurs francois alloient et prêchoient ledit roi et son conseil, un temps, un effoudre et un orage si grand et si horrible descendit du ciel en l'ost du roi d'Angleterre, que il sembla bien proprement que le siècle dût finir; car il chéoit de l'air pierres si grosses que elles tuoient hommes et chevaux et en furent les plus hardis tout ébahis.

 Adonc regarda le roi d'Angleterre devers l’église Notre-Dame de Chartres, et se rendit et voua à Notre-Dame dévotement, et promit, si comme il dit et confessa depuis, que il s'accorderoit à la paix.

Le lendemain 7, Edouard se rendit à Chartres, fit ses dévotions à Notre-Dame et vénéra la Sainte Chemise ; le Chapitre reçut avec de grands honneurs le monarque anglais, qui laissa à l'église des marques de sa générosité (3).

 Le traité auquel le roi Jean dut sa liberté en échange d'une énorme rançon et de l'abandon des plus riches provinces de France, fut signé le 8 mai au petit château de Brétigny, près Sours (4).

 Parmi les plénipotentiaires français se trouvait Jean d'Angerant, doyen du chapitre, qui ne tarda pas à arriver à une haute fortune.

 Le samedi 9 mai, les commissaires anglais partirent de Chartres pour Paris, où ils reçurent le serment du Régent ; ce prince, après les avoir magnifiquement traités, les renvoya le mardi 12.

Edouard leva alors le camp de Sours, coucha une nuit à Chartres, et à lendemain vint-il dévotement et ses enfans en l'église Notre-Dame, y ouirent messe et y firent grandes offrandes et puis s'en partirent et montèrent à cheval (5).

 L’ost anglais tira vers Harfleur.

1361 Le roi Jean fait plusieurs pèlerinages à Notre-Dame; il y laisse son bâton de pèlerin.

1366-1367 Charles V fait, pieds nus, le pèlerinage de N.-D.

1413 Le comte de Vendôme fait ériger une chapelle dans l'église de Notre-Dame.

1418 Les anglais font de riches offrandes à Notre-Dame.

1462-1467-1477-1479. Louis XI fait plusieurs pèlerinages à Notre-Dame.

1485 Pèlerinage de Charles VIII à Notre-Dame.

1502 Louis XII et Georges d'Amboise à Notre-Dame.

1510 Anne de Bretagne vient plusieurs fois vénérer Notre-Dame. Elle donne une cloche.

1518 François Ier fait ses dévotions à Notre-Dame.

1550 Henri II vient remercier Notre-Dame du succès de ses armes.

1568 La ville de Chartres, assiégée par les protestants, est miraculeusement délivrée.

1583 Les habitants de Dreux et de 36 paroisses circonvoisines viennent en procession à Notre-Dame au nombre de 15,000.

Henri III fait 18 fois le pèlerinage à Notre-Dame.

1594 Henri IV est sacré dans l'église Notre-Dame.

1611 Louis XIII vient placer sous le patronage de Notre-Dame de Chartres sa personne et son royaume.  

1630 La ville d'Issoudun délivrée de la peste par Notre-Dame lui offre une croix de vermeil. .

1639 Anne d'Autriche vient souvent vénérer Notre-Dame ; elle en obtient un fils.

1648-1682 Louis XIV doit sa naissance à Notre-Dame ; il vient plusieurs fois lui rendre ses hommages.

1650 M. Olier consacre à Notre-Dame le séminaire de St-Sulpice.

1678-1699 Les Hurons et les Abnaquins offrent une ceinture à Notre-Dame de Chartres.

A la première translation connue en 1712, on s'aperçut qu'il s'agissait en réalité d'une pièce de tissu de 5m30 de long et de 46 cm de large, elle-même enveloppée dans une étoffe de soie (conservée au trésor de la cathédrale), et elle fut nommée alors Voile de la Vierge.

1732 La pieuse Marie Leczinska vient faire des offrandes à Notre-Dame de Chartres.

Mai 1756 Le Dauphin, père de Louis XVI, vient en pèlerinage à Notre Dame, avec la Dauphine.

Restée intacte jusqu'à la Révolution, la châsse fut ouverte les 17 et 24 novembre 1793, puis détruite, et le voile découpé et partagé entre les assistants.

La Terreur, envahissant le saint temple, enlève les vases sacrés, brûle les vêtements sacerdotaux et la vierge druidique, s'empare du trésor, peut-être le plus riche de France, brise les châsses précieuses pour en arracher les pierreries et le riche métal (6), disperse les reliques des saints et ne laisse dans les deux clochers que le timbre pour servir au toscin et la petite cloche nommée Piat.

Le 15 novembre 1793, Notre-Dame est bannie de sa basilique privilégiée qui devient le temple de la Raison.

Le 29 du même mois, pour inaugurer dignement ce nouveau temple, des insensés ne craignent point de jouer un horrible drame terminé par des danses grotesques sur les dalles où tant de fidèles avaient prié.

Les statues colossales des douze apôtres, dont les piliers de la nef étaient décorés, sont brisées par ces iconoclastes. On dit même que le groupe de l'Assomption ne fut épargné que parce que la tête de la Vierge fut coiffée du bonnet rouge.

Une souscription de 100 francs, déposée à la caisse du bureau de bienfaisance, obtint le droit de briser l'admirable statuaire des portiques, et s'il en faut croire M. de Lépinois, le vénérable monument lui-même n'aurait été sauvé d'une totale destruction que parce que ces farouches Vandales craignirent d'ensevelir la ville sous les décombres (7).

 Sa toiture de plomb fut enlevée pour fabriquer des sous et des canons, de sorte que ses voûtes et sa charpente restèrent plus de deux ans exposées aux injures du temps.

Quelques années après cette funeste époque, Notre-Dame reprit son ancienne destination et vit accourir de nombreux fidèles qui déplorèrent tant de ruines et de tels sacrilèges.

 Napoléon 1er, vainqueur de presque toute l'Europe, y vint à son tour et proféra ces belles paroles à la vue de la magnificence de son architecture : qu'un athée doit être ici mal à l'aise (8)

En effet les révolutionnaires de 93 ne voulurent renverser cette admirable basilique que parce que la religion qui l'avait élevée condamnait leurs turpitudes.

A la suite de ce grand héros des temps modernes vinrent des rois, des princes et des princesses pour vénérer la Vierge du Pilier que son abandon dans un coin de la crypte avait sauvée de la fureur des iconoclastes, Mgr de Lubersac, en revenant de l'exil, voulut revoir cette belle cathédrale dans laquelle s'étaient accomplies d'imposantes cérémonies et que l'impiété n'avait pas craint de dévaster.

Son premier soin fut de recueillir les restes épars de la sainte Tunique et de les déposer dans un coffret de vermeil (9).

En 1809, Monseigneur de Lubersac, ancien évêque de Chartres, retrouva plusieurs morceaux : celui-ci, le plus grand, fut exposé dans une nouvelle châsse de 1822 à 1849, puis transféré dans un nouveau reliquaire de 1855 à 1876.

 

 

Notre-Dame de Chartres par Alexandre Assier

Histoire de Chartres. Tome 2  par E. de Lépinois,...

 

 

 

Traité de Brétigny Conclu le 8 MAI 1360, Ratifié à Calais par Jean II et Edouard III le 24 Octobre 1360 <==

 

 


 

(1). Le fait est confirmé pour la crypte par l'auteur des Miracles, qui raconte que la châsse contenant la chemise de la Vierge fut sauvée de l'incendie, grâce à la précaution qu'on eut de la descendre dans la crypte : « Cum scrinium sepefatum in inferiorem criptam cujus introitum laudabilis antiquorum providentia altari Beate Marie proximum fecerat, tempore incendii a quibusdam fuisset delatum » (Bibl. de l'Éc. des Ch., p. 510).

La crypta inferior est sans doute la vieille crypte carlovingienne qui s'est conservée au milieu de la grande crypte bâtie par Fulbert, et dont le niveau est sensiblement inférieur à celui de la crypte romane.

Les voûtes, dont l'une et l'autre étaient couvertes, les ont suffisamment garanties de l'incendie pour que les fidèles qui y avaient descendu la châsse aient pu y être bloqués par le feu sans en être incommodés : « Cumque post tanti ardorem incendii sani et incolumes regressi fuissent, etc... » (Ibid., p. 510).

« Anno igitur ab incarnatione Domini MC° nonagesimo quarto, cum ecclesia Carnotensis,III° ïdus junii, mirabili et miserabili fuisset incendie devastata, ita ut, conquassatis et dissolutis post modum parietibus et in terram prostratis necessarium foret a fundamentis reparari et novam denuo edificari ecclesiam. » Les miracles de Notre-Dame de Chartres, dans la Bibliothèque de l'École des Chartes, t. XLII, 1881, p. 508. Ce recueil fut composé vers 1210.

On peut également consulter sur ce sinistre Rigord et Guillaume Le Breton, Gesta  Philippi Augusti, éd. Delaborde, t. I, p. 128 et 196; Robert d'Auxerre, Chronologia, dans les Historiens de la France, t. XVIII, p. 258 Guillaume de Newbury, De rebus anglais, Ibid., t. XVIII, p. 44; Chroniques de Saint-Denis, Ibid., t. XVII, p. 380.

(2). « In inferiorem criptam……. Inclusi…... ita demum a mortis pericuto sub beate Marie protectione salvati sunt quod hostium quoddam ferrenm quo cripte superficies tegebatur, nec lignorum ardentium et ex alto cadentium ruina quassavit, nec liquefacti plumbi distillatio penetravit, nec carbonum desuper ardentium congeries viola vit. » Les miracles de Notre-Dame de Chartres, dans la Bibliothèque de l'École des Chartes, t. XLII, 1881, p. 510.

(3). Le vendredi 1er mai, jour de Saint-Philippe et Saint-Jacques, le Chapitre avait fait faire une procession générale, pour la paix, à Saint-Père-en-Vallée.

Le roi d'Angleterre ayant manifesté l'intention de venir, en pèlerinage, vénérer la sainte Chemise, le jeudi d'après la saint Jean-Porte-Latine (7 mai), le Chapitre s'assembla à la hâte et décida que le Conseil de France et le seigneur Chancelier, de présent à Chartres, seraient consultés sur la conduite à tenir en cette circonstance.

On permit aux chanoines de satisfaire le roi d'Angleterre et le pèlerinage eut lieu.

Le lendemain vendredi, 8 mai, la paix ayant été signée, le Chapitre fit placer la châsse sur l'autel et prescrivit qu'elle fût exposée aux regards de tous les pèlerins. (Souchet, d'après les reg. capit. — Hérisson, Dissertation, no X, à la suite de l’Hist. de la cité des Carnutes, par Ozeray, vol. 2, p. 375.)

(4). Chron. de Froissart, vol. 1er, p. 432 et suiv. — Chron. de Saint-Denis, ch. 122 et 124. — Rymer, Acta publica, p. 202 et suiv. — Il ne reste plus aucun vestige de l'ancien château de Bretigny, hameau de la commune de Sours.

(5). Chron. de Froissart, p. 439.

 

Extrait du registre capitulaire de l’église de Chartres, des années 1357, 1358 1359 et 1360, sur la paix faite à Brétigny, paroisse de Sours près Chartres:

Au jubilé du mercredi 1360, fol. 74 se sont retournés. Je chanterai le chant des capitulants, etc. Il fut ordonné que la procession des dévots en cet instant vendredi, en la fête des saints Philippe et Jacques, au monastère de St-Pierre en Vallée, se fît là et fut envoyée pour apaiser le Très-Haut, pour accepter le traité en attendant entre les rois de France et d'Angleterre, procession qui sera en effet publiquement proclamée par une fête pour la part du chambellan, quand ce jour et les jours suivants le roi d'Angleterre sera avec son armée, savoir à Sours, et le Conseil de France pour négocier la paix.

» Jeudi après la fête de la Saint-Jean devant la Porte Latine, 136, foi. 75 v. Captivant dans la renaissance de Dois, le chanteur, etc.

Il fut ordonné par le chapitre que la sainte boîte serait retirée de l'endroit où elle était cachée et qu'elle serait montrée à l'endroit désigné au seigneur roi d'Angleterre et à ses chevaliers, qui seraient à Chartres et viendraient à l'église par souci de pèlerinage et de dévotion pendant la semaine en cours, si par le conseil de France résidant actuellement à Chartres, que le grand chancelier de France ou le seigneur du régent (sic) et Simon de Bucy et le doyen du l'église soit trouvée pour accélérer l'accomplissement dudit chantre, le chancelier ensemble... devant être montré conformément aux conseils mentionnés ci-dessus. »

(6). L'église de Chartres possédait avant 1793 la sainte châsse contenant la précieuse (unique de la Sainte Vierge, magnifique reliquaire du Xe siècle, ciselé avec les métaux et les bois les plus précieux et dont les joyaux furent vendus en 1562 pour subvenir aux besoins du royaume.

Outre cette châsse sous laquelle passaient les pèlerins depuis le XIe siècle, on montrait encore celles de saint Piat. de saint Lubin, de saint Calais, de saint Bethaire et de saint Solein, évêques de Chartres, le chef de sainte Anne, mère de la sainte Vierge, que le comte Louis avait envoyé de Constantinople en 1204, le chef de saint Mathieu que Gervais, sire de Châteauneuf, avait également apporté de Constantinople en 1205, une statue de Notre-Dame, d'or massif, émaillée de bleu « et pour cela appelée Notre-Dame bleue » et enrichie de perles, donnée par Jean, duc de Berry en 1404, un reliquaire d'une grande richesse, contenant de précieuses reliques, donné par le même duc, une statue de Notre-Dame en argent et « pour cela appelée Notre-Dame blanche, » aux pieds de laquelle était une petite fiole de cristal enchâssée, dans laquelle était contenu le lait miraculeux de la Sainte Vierge avec lequel fut humectée la langue du bienheureux Fulbert, le chef de saint Théodore donné par l'évêque Geoffroi de Lèves en 1120, les châsses de Saint Piat, martyr, de Saint Calétric, évêque de Chartres, de saint Taurin, évêque d'Evreux, et un nombre considérable d'autres reliquaires, de riches ornements et de remarquables vases sacrés. Histoire de l'auguste et vénérable église de Chartres, par VINCENT SABLON, 1865, p. 83.

(7). Histoire de Chartres, t. Il, p. 543. Il est juste de dire que le conventionnel Sergent s'opposa de toutes ses forces à ce projet insensé.

(8). Manuel du Pèlerin, p. 173.

(9). La Révolution n'osa point porter une main sacrilège sur le voile de Marie, car des témoins nous ont raconté que deux ecclésiastiques furent requis pour le retirer de leurs mains vénérables de son précieux coffre. Des fragments de ce voile forent envoyés à M. Barthélémy, célèbre orientaliste, qui leur assigna, après un sérieux examen, près de deux mille ans d'existence et déclara qu'ils devaient provenir d'un voile semblable à ceux dont les femmes se servaient autrefois en Orient.

 

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