20 février 2023

4 juillet 1422, Charles VII roi-dauphin, dernier comte de Poitiers en titre- incendie de l’abbaye de Charroux

Le traité de Troyes signé le 21 mai 1420 entre Henri V d'Angleterre et Charles VI de France, le vainqueur d'Azincourt a presque accompli le rêve de son arrière grand-père Edouard III, qui le premier, revendiqua le trône de France. Le dauphin Charles, en évoquant l'incapacité mentale de son père, refuse les termes du traité de Troyes qui devait, selon les protagonistes, abréger la guerre. Charles VII réclame son héritage.   Le 22 avril 1422, Charles VII épouse Marie d’Anjou à la Cathédrale Saint-Étienne de Bourges  Pour... [Lire la suite]

23 janvier 2023

Les Monastères du Poitou avant l'An Mil

En abordant l'étude des premiers siècles du monachisme en Poitou, il n'est pas dans mes intentions d'en dégager tous les aspects ; je laisserai volontairement de côté le monastère de Ligugé, puisqu'il a fait l'objet d'une communication ; d'autre part, je n'ai pas entrepris l'étude des monastères féminins. Il existait un petit nombre de centres monastiques au début de l'ère mérovingienne : deux d'entre eux sont connus au moment de la bataille de Vouillé (507) (1), Saint-Hilaire-le-Grand et Saint-Maixent, auxquels Clovis, vainqueur... [Lire la suite]
11 novembre 2022

Charroux, l’atelier monétaire d’Hugues de Lusignan, comte de la Marche

Un savant historiographe de ce pays, M. Robert, du Dorat, dit que cette petite ville fut l'atelier monétaire des comtes de la Marche et à l'appui une charte recueillie par Don Fonteneau constate le don fait le 30 juillet 1117 par Guillaume Ier, évêque de Poitiers, à la célèbre abbaye de Charroux, d'une rente de trois sous de Charroux, de l’église Saint Pierre d’Ambernac. Je ne crois pas que l'on puisse traduire autrement ces mots : Cui etiam ipsam censualem constituimus, ut ei per singulos annos tres solidos illius monete QUE... [Lire la suite]
12 septembre 2022

Edification par les moines de l'abbaye de Charroux du couvent de Saint-Sauveur - reconstruction du château de Rochechouart

En 1990, le Conseil général de la Haute-Vienne a acquis une maison de la place des Halles où, dans une façade banale, une fenêtre en granit, encadrée de moulurations de la fin de l'époque gothique, prouvait une certaine ancienneté du bâtiment. Les travaux d'installation du tribunal d'instance de Rochechouart dans ces locaux ont remis au jour des traces de décor peint à fresque, mentionné par le Dr Marquet dans les années 1900. On y devine un buste d'homme en costume du temps de Louis XII ou de François 1er, et une série de portées... [Lire la suite]
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03 août 2022

Prosper Mérimée pour la sauvegarde de l’Abbaye St Sauveur de Charroux et sa Tour Charlemagne

Mérimée vient plusieurs fois à Charroux notamment en octobre 1835 et juillet 1840, à la suite des interventions de Charles de Chergé, secrétaire de la Société des Antiquaires de l'Ouest à Poitiers. Il est aussitôt intéressé par les vestiges de cette importante abbaye et s'efforce de les conserver. Des sculptures appellent tout particulièrement son attention. Il parvient à en faire acquérir par l'État 29, le 5 novembre 1840, pour la somme de 500 francs. Parmi elles, 13 statues de rois et 14 d'abbés sont des chefs-d’œuvre de la... [Lire la suite]
02 août 2022

Guillaume de Valence, comte de Pembroke, seigneur de Bellac, Rancon et Champagnac.

Guillaume est né dans l'abbaye cistercienne de Valence, Couhé-Vérac, Vienne, Poitou-Charentes, près de Lusignan, vers la fin des années 1220 (sa sœur aînée Alice est née en 1224). Un des fils d'Hugues Brun X du nom, comte de la Marche et d'Angoulême, et d'Isabelle Taillefer, fille héritière d'Omer ou Aimar Taillefer, comte d'Angoulême, veuve de Jean-sans-Terre, roi d'Angleterre, par le testament de sesdits père et mère de l'an 1242 ; il eut pour son partage les châtellenies de Bellac, Rancon et Champagnac en la basse Marche,... [Lire la suite]

06 juillet 2022

1369-70 Edouard, prince d'Aquitaine et de Galles fait abattre des murs de l’Eglise de Saint Sulpice de Charroux (XIIme et XVme)

  Cette église est de deux époques ; la première est le romano-ogival, ou style de transition, il en reste fort peu de chose ; 3 pilastres avec leurs arcs doubleaux annonçant que l'église primitive avait trois nefs, et une ou deux fenêtres, voilà tout. (pl. 18 fig. 3.) La deuxième est de l'époque gothique du XVme siècle qui compose presque la totalité de l'église actuelle ; elle est sous le vocable de Saint Sulpice ; elle dépendait de l'archiprêtré de Gençai et avait pour présentateur l'évêque. (1.) C'est un parallélogramme... [Lire la suite]
15 juillet 2021

Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière à Fontenay le Comte, le jeu de Paume dans l’Ouest

Il y a quelques années encore, tous les biographes de Molière en étaient à croire et à écrire que Molière, en ses pérégrinations provinciales, avait fait un séjour unique dans les principales villes de l'ouest de la France. On parlait de « son voyage » à Nantes, à Fontenay-le-Comte, à Angers (?), à Poitiers (?), à Bordeaux (?); encore en parlait -on sous forme dubitative et hypothétique , surtout pour ces trois dernières villes, où nul document d' archives n'avait positivement révélé ou fait pressentir la présence de Molière . L’... [Lire la suite]
24 octobre 2020

L’histoire en 360 - Eglise Saint Nicolas et les Vestiges du château de Chaize le Vicomte, Aimery IV, vicomte de Thouars

Bâtie sur un rocher, cette église en granit de style roman poitevin fut construite par Aimery IV, vicomte de Thouars entre 1080 et 1099 et donné aux moines de Saumur.  Pour l’époque c’est un chantier colossal. Maîtres d’œuvres carriers, maçons, charpentiers et sculpteurs manient le granit de La Chaize pour réaliser cet édifice, long de plus de 60 mètres.  EGO AIMERICUS, Toarcensis honoris gratia Dei vicecomes et dominus, notum fore volo fidelibus Dei omnibus et pręcipue meis successoribus quod ego, pro salute animę meę,... [Lire la suite]
23 octobre 2020

La colline Saint-André, l'îlot Saint-Vaize de Niort

Alors que la mer se déroulait en un golfe immense au travers du Bas-Poitou et de l'Aunis, alors qu'elle recélait dans son sein le cours de la Sèvre inférieure, la montagne ou plutôt le promontoire de Saint-André s'élevait inaccessible de toutes parts et entouré d'eau au nord-ouest, au sud et à l'est. Malgré les travaux de nivellement qui ont eu lieu depuis la fondation de la ville, l'inclinaison des pentes est encore si rapide que, dans un grand nombre de rues, les voitures et les chevaux, ne sauraient circuler. La partie... [Lire la suite]