1718, il n’existe plus de vie monastique dans les lieux et l’abbaye de Nieul-sur-l’Autize est désertée (archives)
1566, le 14 février- Aveu du fief de la Motte de Nieul-sur-l’Autize, rendu à Léonor d’Orléans, duc de Longueville, baron de Vouvent et Mervent, par René Duplessis, abbé de Nieul-Sur-l’Autize.
1573, 4 juin- Déclaration rendue à René Duplessis, conseiller et aumônier du roi, abbé de Nieul-sur-l’Autize et seigneur de Coussay, par des tenanciers de cette seigneurie.
En 1715, ne pouvant plus subsister dans l’abbaye, les moines consentent à sa suppression et à son annexion au chapitre de La Rochelle.
Dès 1718, il n’existe plus de vie monastique dans les lieux et l’abbaye est désertée.
1894 Mieusement, Médéric abbaye de nieul sur l'autize et archives Vendée
On doit en partie sa sauvegarde et sa restauration à Prosper Mérimée impressionné par ce qui restait de l’ensemble « roman poitevin ».
Tombe du chanoine Robert de Chouzayo, trouvée à Paris. Fragment. — Commencement du XIVe siècle. (Eglise Saint-Benoît ou Saint-Benoit le Bientourné ou de la Trinité est une ancienne église de Paris. Elle donne son nom au 17e quartier de Paris dans ses limites de 1760)
La figure est debout, les mains jointes, la tête finement sculptée : elle est sous un portique d'architecture duquel sortent deux anges aux ailes déployées, tenant d'une main l'encensoir, de l'autre la navette.
L'inscription est incomplète : Hic jacet frater Robertus de Chouzayo, canonicus, de Niolio, Mail. Dioc
Pierre. — Haut.1m24 ; larg. 0m,86.
Supprimée en 1791, convertie en magasin de farines, et plus tard en théâtre, l'église autrefois paroissiale et collégiale de Saint-Benoît,(1) a été entièrement détruite, avec ses charniers, en 1854.
Au moment de cette démolition définitive, on mit en réserve un certain nombre de sculptures et de monuments funéraires plus ou moins mutilés. Le musée de l'hôtel de Cluny en a recueilli la majeure portion. Les inscriptions qui nous ont paru assez conservées pour être publiées ne se trouvent malheureusement qu'en petite quantité.
La dalle (Musée de Cluny ) gravée en creux de frère Robert de Chouzay, chanoine de Nieuil, au diocèse de Maillezais, date de la première moitié du xive siècle ; il n'en reste plus guère que les deux tiers.
Les caractères de l'épitaphe appartiennent à l'écriture capitale gothique de moyenne grandeur. Le défunt porte le costume sacerdotal; son effigie a été dessinée avec élégance, ainsi que l'architecture de l'encadrement.
Robert de Chouzay, mort et inhumé à Paris, où il vint peut-être pour perfectionner ses études théologiques, était religieux de l'abbaye de Saint-Vincent de Nieuil-sur-l'Autise (Niolium ad Altisiam ), fondée, en 1068, pour des chanoines réguliers de l'ordre de Saint-Augustin. La formation du diocèse de Maillezais, dans la circonscription duquel ce monastère fut compris, n'était pas antérieure aux premières années du XIVe siècle.
Ce fut le pape Jean XXII qui érigea en évêché l'abbaye de Maillezais, par une bulle du 13 août 1817. Robert de Chouzay mourut probablement peu de temps après. Le siège de Maillezais a été transféré à la Rochelle, en 1668.
Maillezais n'est plus qu'une paroisse du diocèse de Luçon, département de la Vendée, arrondissement de Fontenay-le-Comte.
(1) L'église de Saint-Benoît était desservie par six chanoines, un curé et douze chapelains. (Voy. Millin, Antiquités nationales, n XXIX.)
Pierre tombale Hugues de Faye, La chapelle des Chabot Nieul sur l’autize <==....