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PHystorique- Les Portes du Temps
18 mars 2018

Tournoi de Chevalerie, les Chevaliers de Mélusine - Amaury II Lusignan contre Foulques Nerra

Légende de Mélusine et les Lusignan La forêt de Mervent-Vouvant

Au mois de février 1453, Mélusine de Lusignan figure sous son véritable nom dans une fête donnée à Lille par Philippe le Bon.

 Après les joûtes le duc de Bourgogne festoya les chevaliers et les dames du tournoi.

« Et fut le cry tel que monsieur Adolph de Clèves faisoit sçavoir à tous princes, chevaliers et nobles que l'on le trouveroit en ladite vile, armé de harnois de jouste en selle de guerre, pour jousler à la toile, de lances de mesures, et de courtois roquets ( bâtons ) à rencontre de tous ceux qui venir y voudroyent; et celuy qui pour ce jour ferait le mieux gagnerait un riche ciguë d'or enchaîné d'une chaîne d'or et au bout de cette chaîne un riche rubis que les dames présenteraient à celuy qui l'aurait desservy. »

A la deuxième table présidait le comte de Charolais qui devint plus tard Charles le Téméraire.

Le second entremet, dit Olivier de la Marche, était un château à la façon de Lusignan, et sur ce château, au plus haut de la maîtresse tour, était Mélusine en forme de serpente, et par les deux moindres tours de ce château saillait, quand on voulait, eau d'orange qui tombait es fossés.  ( OLIVIER DE LA MARCHE. )

 

 

Tournoi de Chevalerie des Chevaliers de Mélusine à la cité médiévale de Vouvant

les Chevaliers de Mélusine - Amaury II Lusignan Seigneur de vouvant rencontre Foulque Nerra dit le noir, son voisin Angevin

tour Mélusine, les seigneurs de vouvant mervent (2)

Un grand banquet suivi d'un tournoi réunit à Lille en 1453 la cour de Bourgogne et un grand nombre de chevaliers.

Indication historique. — A l'occasion de son mariage avec Isabelle de Portugal, Philippe-le-Bon, duc de Bourgogne et comte de Flandre, institua, à Bruges, en 1429, le fameux ordre de la TOISON-D’OR, dont le second chapitre se tint, en 1431, sous la présidence du duc, dans l’église collégiale de Saint- Pierre, à Lille.

Vingt-deux ans après, le duc Philippe-le-Bon fit un appel à toute la chrétienté, invitant princes et barons à réunir leurs forces pour une expédition en Turquie, dont il voulait être le chef.

tour Mélusine, les seigneurs de vouvant mervent (1)

 Fêtes médiévales de Mélusine - Vouvant 2011

Légende du Poitou - les bêtes bien étranges de la forêt de Mervent

Légende du Poitou - les bêtes bien étranges de la forêt de Mervent

Tournoi de Chevalerie, les Chevaliers de Mélusine - Mervent Vouvant (1)

Chevaliers de la Toison d’Or se rendant, en pompeuse chevauchée, au second chapitre de l’Ordre qui se tint à Lille en 1431.

 Char au fond duquel est assis, sous un dais magnifique, le duc Philippe-le-Bon, en compagnie de dames et de chevaliers entourant une table splendidement dressée, au milieu de laquelle figure le célèbre Faisan, qui a donné son nom à l’une des plus imposantes solennités des temps chevaleresques. (Le Repas du Faisan qui eut lieu à Lille en 1453.)

 Sur le devant du char se tiennent des pages, des ménestrels et des porte-bannière avec guidons aux armes de Bourgogne et de Flandre.— Le pourtour du char est orné d’écussons où sont inscrits les noms des artistes célèbres de cette époque.

Ce fut a cette occasion qu'eut lieu, a Lille, le célèbre Repas du Faisan, dont les chroniqueurs nous ont transmis des récits merveilleux.

Ce Repas du Faisan fut une des cérémonies les plus splendides dont la Flandre ait gardé la mémoire. Non seulement de l’Artois, de la Bourgogne et de toute la France, mais encore des contrées les plus éloignées, accoururent à cette fête l’élite de la noblesse, la fine fleur de la chevalerie et des légions de belles et nobles dames suivies de leurs pages et varlets.

La grande salle du Palais de Ilihour (devenu plus tard l’hôtel-de-ville), fut le théâtre du somptueux banquet et des jeux et représentations allégoriques qui l’accompagnèrent.

Vers la fin du repas, on vit s’avancer dans la salle, un héraut d’armes portant un faisan orné d'un collier d'or garni de perles et de pierreries. Le héraut posa le faisan sur la table, devant le duc, et prenant la parole, il requit les nobles assistants de faire, suivant la coutume ancienne, un vœu sur cet oiseau.

A cet appel, le duc se leva et fit le vœu d’aller combattre les infidèles. Aussitôt toute l’assemblée l’imita, et chaque convive étendant la main vers le faisan, répéta pour son propre compte le vœu du duc.

On sait que Philippe Ïe-Bon entretenait à sa cour des nains, des jongleurs et plusieurs fous qu’alors on appelait aussi les sots de monseigneur ; or, il paraît que la ville de Lille fournit quelques spécialités remarquables pour cet emploi, et Philippe- le-Bon appréciait tellement leur mérite, que lorsqu’ils parurent au repas du faisan, pour y faire leurs jeux et drôleries, le duc, en les apercevant, s’écria avec une satisfaction quasi orgueilleuse : « Ah ! voici mes sots de Lille ! «

 Sous Philippe-le-Bon fleurirent en Flandre une foule d’artistes célèbres que ce prince comblait d’honneurs et enrichissait de ses libéralités; parmi eux, il faut citer : les peintres Jean et Hubert Van Eyck qui furent, dit-on , les inventeurs de la peinture à l’huile, Hans Hemling, Pierre Crislus ou Christophoren , Geerart Vander Meeren, Frédéric Herlin, et quelques orfèvres habiles qui produisirent de véritables chefs-d’œuvre dans lesquels l’élégance de la forme s’unissait à une prodigieuse richesse de métaux et de pierreries.

 

Tournoi de Chevalerie, les Chevaliers de Mélusine - Mervent Vouvant (2)

Tournoi de Chevalerie, les Chevaliers de Mélusine - Amaury II Lusignan contre Foulque Nerra (1)

BANQUET ALLÉGORIQUE  DONNÉ PAR LE DUC DE BOURGOGNE PHILIPPE LE BON

À l'occasion de la prise de Constanlinople par les Turcs, en 1453.

Voici ce que raconte à ce sujet Olivier de la Marche dans ses mémoires.

« Pour ce que grandes et honnorables œuvres désirent loingtàine renommée et perpétuelle mémoire, et mêmement qùand les dictes œuvres sont faictes en bonne intention, je me suis entremis de mettre par escrit et enrégistrer par ordre, au plus près de la vérité et selon mon petit sentiment, une feste, faicte à Lille, le dix septième jour de février, l'an 1453 par très excellent, très haut, et très puissant prince, monsieur le duc de Bourgongne, de Brabant, etc.

Et commença icelle feste par une jouste, cedict jour: laquelle jouste avoit esté criée, à un très beau banquet, que monsieur de Clèves donna en la dicte ville, environ dix huict jours paravant : auquel fut mondict signeur, ensemble la signeurie, dames et damoyselles de sa maison: et fut le cry tel, que le chevalier au cigne, serviteur aux dames, faisoit sçavoir à tous princes, chevaliers, et nobles hommes, que le jour, que mondict signeur feroit son banquet (lesquels banquets se faisoyent l’un après l'autre) l'on le trouveroit en la dicte ville, armé de harnois de jouste, en selle de guerre, pour jouster à la toile, de lances de mesure, et de courtois roquets, à l'encontre de tous ceux, qui venir y voudroyent: et celuy qui pour ce jour feroit le mieux, au jugement des signeurs et des dames, sans ce qu'il s'en exceptast en rien, gaigneroit un riche cigne d'or, enchainé d'une chaine d'or, et au bout de celle chaine un riche rubiz, que les daines présenteroyent à celuy j qui l'auroit desservy.

 Tel fut le cry, par l'ordonnance et aveu de monsieur Adolf de Clèves: lequel estoit celuy, pour qui la criée se faisoit: et, à ce que je vey, la criée et jouste se faisoit au propos d'un entremets, qui contenoit, à cedict banquet, la plu-part de la longueur de la principale table.

« Ce fut une nef à voile levé, moult bien faicte: en laquelle avoit un chevalier tout droit, armé: qui le corps avoit vestu d'une cotte-d'armes, des plaines armes de Clèves: et devant avoit un cigne d'argent, portant en son çol un colier d'or: auquel tenoit une longue chaine d'or: dont le dict cigne faisoit manière de tirer la nef: et au bout de la dicte nef séoit un chastel, moult bien faict, et richement: au pié duquel flotoit un faucon, en une grosse rivière: et me fut diet que ce signifioit, et monstroit, comme jadis miraculeusement un cigne amena dedans une nef, par la rivière du Rin, un chevalier au chasteau de Clèves: lequel fut moult vertueux et vaillant: et l'épousa la princesse du païs: qui pour lors estoit veuve, et en eut lignée: dont les dits ducs de Clèves, jusques à ce jour, sont issus: et pour ce il me semble que la manière de la criée ensuivoit l'effect de l'entremets.

« En celle nuict fut présenté le chapelet à monsieur le comte d'Estampes: lequel fit son banquet environ dix jours après.

Ce banquet fut moult plantureux et riche, et garni de plusieurs entremets nouveaux: dont je me passe, pour abréger, et pour venir à mon intention. En ceste feste fut le chapelet présenté à monsieur le duc, en telle façon que, quand les entremets furent levés, d'une chambre saillirent grande foison de torches: puis vint un officier d'armes, serviteur de mondict signeur d'Estampes, nommé Dowdan, vestu de sa cotte-d'armes: et après vindrent deux chevaliers, chambellans de mon dict signeur d'Estampes (c'est assavoir monsieur de Miraumont., et monsieur de Drueul) vestus de longues robes de velours, fourrées de martres: et n'avoyent rien sur leur chef: et portoyent chacun, d'une main, un gentil chapelet de fleurs: et après eux venoit une très belle dame, jeune, de l'aàge de douze ans, vestue d'une robe de soye violette, richement bordée, et estofée d'or: et luy partoyent unes manches, outre la robe, d'une moult déliée soye, escriptes de lettres grégeoises: et estoit son chef paré de ses cheveux, beaux et blonds, et, par dessus, une tocque, affulée d'un volet, moult enrichi de pierreries et estoit montée sur une haquenée, houssée de soye bleue: et l'amenoyent trois hommes à pié, vestus de manteaux de soye vermeille, portans chaperons à cornette de soye verde: et aloyent ces trois, chantans une chanson, faicte à propos: et en telle ordonnance passèrent par devant les tables: et vindrent jusques devant le lieu où estoit assis mon très redouté signeur, monsieur le duc: et, quand l'officier d'armes et les deux chevaliers luy curent faict la revérence, le dit officier dit ce, qui luy estoit enchargé, en ceste manière,

 Très excellent, liaut prince, et redouté,

A vous venons en toute révérence.

Pour charge avons, qui vous spit présenté

Ce chapelet: lequel est aporté

Par la dame, que veyez en présence.

Le comte d'Estampes en sen absence

La vous transmet en ce lieu, et envoyé;

Et la nomme on la princesse de joye.

« Quant l'officier d'armes eut ce dit, les deux chevaliers vindrent à la dame: et luy baillèrent le chapelet en ses mains: et lors les autres trois, qui l'amenoyent, la descendirent de sa haquenée.

« Sitost qu'elle fut descendue, les deux chevaliers l'ardextrèrent: et adonc elle fit la revérence à mon dict signeur: et paruns petis degrés, faicts à ceste cause, elle monta sur la table, et s'agenouilla une fois sur le bord de la dicte table: et puis se mit à genoux devant mon dict signeur, et là demoura jusques elle eust baisé le dict chapelet, et mis sur le chef de mondict signeur: qui à son relever la baisa: et s'en retourna la dicte dame, son emprise achevée.

Ainsi fut présenté le chapelet à mon dict signeur le duc. Parquoy il détermina le jour de son banquet: et fit moult grans préparatoires.

Au jour de ce banquet, donques, monsieur Adolf (qui s'estoit fait crier le chevalier au cigne) vint après disner, de très bonne heure sur les rangs: et fut accompaigné, du lieu où il s'esloit armé, par mon dict signeur le duc, par monsieur de Charolois, par monsieur le bastard de Bourgongne, vestus tous trois de robes de velours sur velours noir: et avoyent chacun un colier d'or, moult enrichis de pierreries, comme diamans, balais, et perles: et portoit mondict signeur une cornette à son chaperon, si-riciic de pierrerie, que je ne sçay autrement extimer, fors habillement de prince puissant.

Monsieur Adolf, acompaigné comme dict est de mondict signeur, de monsieur de Charolois, et de monsieur le bastard, et, en outre, de monsieur d'Estampes, partit de son hostel, à grand compaignie de gens, vestus de ses robes: etaloyent devant: et, après euxaloyent tabourins: et après aloit un poursuivant d'armes, vestu d'une cotte d'armes pleine de cignes: et après aloit un grand cigne, merveilleusement et subtilement faict, ayant une couronne d'or au col: à quoy pendoit un escu, des plaines armes de Clèves: et à celle couronne pendoit une chaine d'or: qui d'un bout tenoit à la tresse de l'esçu du chevalier, et estoit ce signe adextré de deux sagittaires, moult bien faitcts: qui tenoyent arcs et flèches en leurs mains, et faisoyent semblant de tirer à l'encontre de ceux, qui vouloyent aprocher le cigne.

« Ledict chevalier, tenant à la chaîne d'or, suyvoitle cigne armé tresrichement de toutes armes: et estoit son cheval couvert de drap de damas blanc, et bordé de franges d'or, et son escu de mesme: et à dextre, et à senestre, et derrière, avoit trois jeunes enfans, pages, habillés de blanc, en manière d'angels, montés sur beaux coursiers, enharnachés de drap blanc, bien découpé: et après venoit un palefrenier, vestu de blanc, sur un petit cheval: qui menoit en main un destrier, couvert de drap blanc, brodé de grandes lettres d'or, et frangé d'or, à la devise dudict chevalier: et après venoit monsieur le duc de Clèves, frère dudict chevalier, et monsieur Jehan de Coïmbres, fils du roy Jehan de Portugal, avec grand nombre de chevaliers et nobles hommes, tous vestus .de blanc, à la pareure du chevalier: et portoyent les lances en belle ordonnance.

« En tel estat et compaignie fut mené ledict chevalier devant les damés: et fut présenté par Toison d'or, roy d'armes, à tresexcellente, treshaute, et trespuissante princesse, madame la duchesse de Bourgongne, et aux autres princesses, dames et damoyselles: et puis il fut fimené es lices: et lors le cigne, qui l'avoit amené, avec les sagittaires fut mis sur un hourd, qui leur estoit préparé.

« Gérard de Rossillon fut le premier qui .se présenta à l'encontre du chevalier: auquel le chevalier donna un sigrand coup, de la première course, qu'il luy perça et fendit son escu tout outre: dont ledict Gerard eut grand détourbier.

Après vint messire Jehan de Monfort, moultgentement houssé de soye et de brodure. Assez tost après vint monsieur le comte de Sainct-Pol, houssé de drap d'or: dont la moitié estoit gris, et l'autre cramoisy.

Après vint monsieur de Fiennes, couvert de velours noir, à larmes noires, monslrées d'un peu de blanc. Tantots après, monsieur de Charolois, el monsieur le bastard (qui s'en alèrent armer, quand ils eurent convoyé mondict signeur Adolf) vindrent sur les rangs, houssés de velours violet, bordé de franges d'or et de soye, et leurs escus de mesmes, estans chargées les dictes housses de campanes d'argent: et estoyent bien accompaignés de grands signeurs: et, entre autres, monsieur d'Estampes servoit, de lance, monsieur de Charolois.

 Les dessus nommés joustèrent, et plusieurs autres chevaliers bien en poinct: comme monsieur de Gruthuse, couvert de velours cramoisy, monsieur de Mourcourt de velours cramoisy, fourré de martres, messire Chrestien de Digoine, enharnaché de drap, chargé de campanes dorées, messire Evrad de Digoine, couvert d'orfaverie, messire Jehan de Guistelle, couvert de menu vair, messire Philippe de Lalain, couvert de velours aoir, à larmes d'or, aveques plusieurs autres jousteurs, trèsbien en poinct: mais de leurs coups ne sçay je point l'extime.

Toutesfois jesçay de vray, que le chevalier au cigne et Louis du Chevalant s'entrerencontrèrent si-rudement, que tous deux s'entreportèrent par terre, les chevaux sur leurs corps tel atournés, qu'il fut force à l'un, et à l'autre, d'abandonner la jouste pour ce jour. Du demourant je me tay. Chacun fit son mieux de la jouste: qui faillit par traict de temps: et, quand elle fut faillie, chacun se retrait.

« Puis à heure convenable se trouvèrent en une sale: en laquelle mondict signeur avoit fait préparer un très riche banquet : et là vint mon dict signeur, acompaigné de princes et chevaliers, dames et damoiselles: et, trouvans le dit banquet à servir, ils se prirent à regarder les entremets, qui edifiés y esloyent. La sale, où se faisoit ce banquet estoit grande, et bien tendue d'une tapicerie, en quoy estoit feicte la vie d'Hercules.

Pour entrer en ceste dicte sale, il y avoit cinq portes, gardées d’archers, vestus de robes de drap gris et noir: et dedans la sale avoit plusieurs chevaliers et escuyers, conduisans le dit banquet: desquels les chevaliers estoyent vestus de drap de damas, et les escuyers de satin des dictes couleurs de noir et gris.

En celle sale avoit trois tables couvertes, l'une moyenne, l'autre grande, et l'autre petite : et sur la moyenne avoit une église, croisée, verrée, et faicte de gente façon: où il y avoit une cloche sonnante, et quatre chantres.

Il y avoit un autre entremets, d'un petit enfant tout nu, sur une roche: qui pissoit eaue rose continuellement. Un autre entremets y avoit, d'une caraque, ancrée, garnie de toute marchandise, et de personnages de mariniers: et ne me semble point qu'en la plus grande caraque du monde ait plus d'ouvrages, ne de manières de cordes et voiles, qu'il en y avoit en ceste.

 Un autre entremets y avoit, d'une moult belle fontaine: dont une partie estoit de verre, et l'autre de plomb de très nouvel ouvrage: car il y avoit petis arbriceaux de verre., feuilles et fleurs, si nouvellement faictes, qu'à merveilles: et l'espace de l'artifice estoit ainsi comme un petit preel, clos de roches de saphistrins et d'autres estranges pierres j et au milieu d'iceluy, avoit un petit sainct Andrieu, tout droit, avant sa croix devant luy: et par l'un des bouts de la croix sourdoit la fontaine, un grand pié de hauteur: etrecheoit dedans le preel, par sisubtile manière, que l'on ne sçavoit que l'eaue devenoit.

Tournoi de Chevalerie, les Chevaliers de Mélusine - vouvant

« La seconde table (qui estoit la plus longue) avoit premièrement un pasté: dedans lequel avoit vingt huit personnages vifs, jouans de divers instrumens, chacun quand leur tour venoit.

Le second entremets de celle table estoit un chasteau, à la façon de Lusignan: et sur ce chasteau, au plus-haut de la maistresse tour, estoit Melusine, en forme de serpenté: et par deux des moindres tours de ce chasteau sailloit, quand on vouloit, eaue d'orange: qui tomboit es fossés.

Le tiers estoit un moulin à vent, haut sur une mote: et sur le plus haut volant avoit une perche, au bout de laquelle estoit une pie, et gens à l'eu tour de tous estats, ayans arcs et arbalestes: et tiroyent à la pie, à demonstrer que toutes gens tirer à la pie est mestier commun.

 Le quart fut un tonneau mis en un vignoble: où il yavoit deux manières de breuvages: dont l'un estoit bon et doux, et l'autre amer et mauvais: et sur le dict tonneau avoit le personnage d'un homme richement vestu: qui tenoit en sa main un brief: où il estoit escrit.,

 Qui en veut, si en prenne.

 Le cinquième estoit un désert, ainsi que terre inhabitée auquel avoit un tygre, merveilleusement vivement fait: lequel tygre se combatoit à l'encontre d'un grand serpent.

Le sixième estoit un homme sauvage, monté sur un chameau: qui faisoit semblant et manière d'aler par païs.

Le septième estoit le personnage d'un homme, qui d'une perche batoit un buisson, plein de petis oyseaux: et près d'eux, en un verger, clos de treilles de rosiers, faict tresgentement, avoit un chevalier et une dame, assis à table: lesquels mangeoyent les oisillons, dont l'un batoit le buisson: et monstroit la dicte dame, au doigt, qu'il se travailloit en vain, et follement perdoit son temps.

Le huictième estoit un fol, monté dessus un ours: et estoit entre plusieurs estranges montaignes de diverses roches, chargées de grésil, et de glaces, pendans de bonne façon.

Le neufième estoit un lac, environné de plusieurs viles et chasteaux: auquel lac avoit une nef, à voile levée, tousjours vagant par l'eaue du lac, à par soy : et estoit ceste nef gentement façonnée, et bien garnie de choses appartenantes à navire.

« La tierce table (qui estoit la moindre des deux autres) avoit une forest merveilleuse, ainsi comme si ce fust une forest d'Inde: et dedans celle forest estoyent plusieurs bestes estranges et d'estrange façon: qui se mouvoyent d'elles mesmes, ainsi que si elles fussent vives. Le second entremets de celle table estoit un lyon mouvant, attaché à un arbre, au millieu d'un preau: et là avoit le personnage ………………

 

.Chronique de J. de Lalain / par G. Chastellain

Les fastes de Lille : cortège-cavalcade organisé sous le patronage de l'administration municipale dans le but de fonder, à Lille, une caisse de retraite pour les invalides du travail

Société de statistique, sciences, lettres et arts du département des Deux-Sèvres

Noblesse et chevalerie du comté de Flandre, d'Artois et de Picardie / publié par P. Roger...

 

 

 

 

La forêt de Mélusine, Le massif forestier de Mervent-Vouvant  <==.... ....> La légende de Mélusine


 

Généalogie, Famille de Foulques III Nerra d'Anjou

Ingelger est un vicomte possessionné autour d'Orléans et d'Angers à la fin du IX siècle. Son nom est connu par une charte de 929 qui le mentionne comme père de Foulque I le Roux, comte d'Anjou. Vers 877, il hérita des terres de son père Tertullus conformément au capitulaire de Quierzy que Charles le Chauve avait émis.

 

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