6 février 2018
Les Herbiers : découverte d'un village gaulois, bourg Bérard
Herbadilla (Herbiers) sur la voie romaine du Portus Namnetum (Port des Namnètes Nantes) - Secondigny
Au mois de juin, les travaux de contournement au sud-est des Herbiers, en Vendée ont mis au jour un site jusque là unique en Vendée, les vestiges d'un village gaulois vieux de 2500 ans ainsi qu'une antique nécropole.
Les Herbiers : un village gaulois et une nécropole découverts cet été par les archéologues
Au mois de juin, les travaux de contournement au sud-est des Herbiers, en Vendée ont mis au jour un site jusque là unique en Vendée, les vestiges d'un village gaulois vieux de 2500 ans ainsi qu'une antique nécropole. Le site découvert fut occupé pendant plus d'un demi millénaire selon les premières constatations.
Au mois de juin, les travaux de contournement au sud-est des Herbiers, en Vendée ont mis au jour un site jusque là unique en Vendée, les vestiges d'un village gaulois vieux de 2500 ans ainsi qu'une antique nécropole. Le site découvert fut occupé pendant plus d'un demi millénaire selon les premières constatations.
Les fouilles habituelles de prévention, comme dans tout chantier de cette ampleur, avaient commencé le 6 mars dernier, sur le lieu-dit de la Cossonnière. Comble du hasard, la nécropole fut découverte juste derrière le nouveau cimetière des Herbiers ! Nulle ne pouvait résumer de cette incroyable découverte faite sur ce site de 2,5 heçtares.
Il n'y a ici que des vestiges dits négatifs. Sur le terrain, il n'y a pas de traces matérielles visibles du bâti. « Les Gaulois utilisaient des matériaux périssables, comme du bois. Ils se désagrégeaient en 2 500 ans », explique Axel Levillayer.
Ce que les archéologues ont retrouvé à la Cossonnière sont, par exemple, des trous de poteaux qui dessinent une architecture, ainsi qu'une une nécropole. Ce sont par l'étude et la fouille de ces traces que les chercheurs sont parvenus à reconstituer les plans des bâtiments du village.
https://www.maugesetbocage.com
Il n'y a ici que des vestiges dits négatifs. Sur le terrain, il n'y a pas de traces matérielles visibles du bâti. « Les Gaulois utilisaient des matériaux périssables, comme du bois. Ils se désagrégeaient en 2 500 ans », explique Axel Levillayer.
Ce que les archéologues ont retrouvé à la Cossonnière sont, par exemple, des trous de poteaux qui dessinent une architecture, ainsi qu'une une nécropole. Ce sont par l'étude et la fouille de ces traces que les chercheurs sont parvenus à reconstituer les plans des bâtiments du village.
https://www.maugesetbocage.com
Actualité | Une occupation gauloise à Boufféré (Vendée)
L'Inrap mène actuellement une fouille archéologique, rue de la Limouzinière à Boufféré, en amont d'un projet de construction du lotissement Espace Habitat des Prés. Sur prescription de l'État (Drac Pays de la Loire), cette intervention, démarrée en mars 2015, s'étend sur une surface de 22 000 m2.
L'Inrap mène actuellement une fouille archéologique, rue de la Limouzinière à Boufféré, en amont d'un projet de construction du lotissement Espace Habitat des Prés. Sur prescription de l'État (Drac Pays de la Loire), cette intervention, démarrée en mars 2015, s'étend sur une surface de 22 000 m2.
Un espace domestique organisé
Les fouilles ont mis en évidence plusieurs espaces distincts, délimités par un système de fossés. Ces séparations marquent la présence d'un habitat et de ses parcelles environnantes, s'étendant sur une surface d'au moins 10 000 m².
À l'intérieur, plusieurs trous, destinés à recevoir autrefois les poteaux constituant l'ossature des bâtiments, sont creusés profondément dans le sol. Ils signalent des bâtiments d'habitation ou des annexes, tels que des greniers et des petits bâtiments liés à l'artisanat et à l'agriculture (métallurgie, élevage, poterie).
Une série de puits, de fosses dépotoirs et de celliers, renseignent également sur la vie quotidienne des habitants. Enfin, un chemin en terre, d'une largeur moyenne de 4 m, dont ne subsistent a priori que les fossés qui le bordaient, offre un aperçu de la structuration du site au-delà des frontières de l'habitat.
À l'intérieur, plusieurs trous, destinés à recevoir autrefois les poteaux constituant l'ossature des bâtiments, sont creusés profondément dans le sol. Ils signalent des bâtiments d'habitation ou des annexes, tels que des greniers et des petits bâtiments liés à l'artisanat et à l'agriculture (métallurgie, élevage, poterie).
Une série de puits, de fosses dépotoirs et de celliers, renseignent également sur la vie quotidienne des habitants. Enfin, un chemin en terre, d'une largeur moyenne de 4 m, dont ne subsistent a priori que les fossés qui le bordaient, offre un aperçu de la structuration du site au-delà des frontières de l'habitat.
Une probable occupation antérieure
Sur l'emprise du site, cinq enclos quadrangulaires de 10 m de côté ont également été observés. La fouille de l'un d'eux a révélé la trace de toitures, construites en bois. Elles témoigneraient d'une première installation, une trentaine d'années avant l'occupation gauloise dont il est question ici.
Au sein de ces enclos, des fragments d'os humains brûlés sont disséminés dans le comblement de certaines fosses et indiquent une pratique d'incinération. Ces observations, effectuées par des spécialistes (les anthropologues) orienteraient vers une vocation funéraire du site, sans pour autant écarter d'autres dispositifs, votifs ou cultuels, reconnus quelquefois en Gaule du Nord. Ces hypothèses seront validées ou infirmées à l'issue des fouilles, lors de la phase d'étude.
Au sein de ces enclos, des fragments d'os humains brûlés sont disséminés dans le comblement de certaines fosses et indiquent une pratique d'incinération. Ces observations, effectuées par des spécialistes (les anthropologues) orienteraient vers une vocation funéraire du site, sans pour autant écarter d'autres dispositifs, votifs ou cultuels, reconnus quelquefois en Gaule du Nord. Ces hypothèses seront validées ou infirmées à l'issue des fouilles, lors de la phase d'étude.
https://www.inrap.fr
==>Gaule - Cartes Voies Romaines
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