
Quand on descend les bords pittoresques de la Charente, quand on laisse derrière soi Angoulême, Châteauneuf, et peu après les coteaux de Saint-Même, on ne tarde pas à découvrir la ville de Jarnac, surgissant tout-à-coup de ses bosquets de peupliers, et se penchant sur le miroir du fleuve.
La Charente semble quitter à regret ces rives historiques ; elle revient sur elle-même dans cette vaste prairie toute diaprée de boutons d'or ; on dirait qu'elle ralentit sa course pour mieux donner au voyageur le temps d'admirer tant de beaux...
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