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PHystorique- Les Portes du Temps
23 novembre 2023

1241 Palais de Poitiers Conventions conclues entre le Hugues X de Lusignan, comte des Marches et Alphonse, comte de Poitiers.

Le roi Louis IX donna le comté de Poitou en apanage à son frère Alphonse. L'investiture eut lieu à Saumur, le 24 juin 1241.


Puis les princes vinrent à Poitiers. Le comte Alphonas confirma la commune, prit possession de son nouveau domaine et reçut l'hommage des vassaux. Un seul, mais le plus puissant, Hugues de Lusignan, marchanda sa soumission. Pendant quinze jours, le roi dut négocier avec lui.
 

Une convention fut enfin signée à Poitiers (juillet 1241).

1241 Conventions conclues entre le comte des Marches et le comte de Poitiers.

Hugues de Lesignan, comte de la Marche et d’Angoulême, à tous ceux qu'ils ont littéralement atteint.

Nous faisons savoir que nous avons rendu un hommage légitime au seigneur Alphonse, comte de Poitiers, contre tous les hommes et toutes les femmes qui peuvent vivre et mourir ; et de même nos héritiers sont tenus de rendre hommage aux héritiers dudit comte de Poitiers de la ville de Saintes et de toutes les terres et forteresses que nous tenions dans le comté du Poitou, dans le comté de la Marche et dans l'évêché de Saintes, qui appartiennent au comté du Poitou, dont nous avons rendu hommage au roi Louis de mémoire célèbre des parents du susdit comte, à Bourges, l'année de son incarnation le dimanche 100220 quatre, au mois de mai.

 

Et au susdit nous avons rendu un tribut au susdit comte de Lusigna et à ses dépendances, un autre du comté de Marche, un autre de la ville de Saintes, toutes les terres et forteresses que nous tenions dans les évêchés de Poitiers et Saintes, qui appartiennent au comté de Poitiers, de telle manière que, si nous, après que l'hommage susdit ayant été rendu au père du comte susnommé, nous avons saisi ou saisi certains des fiduciaires ou domaines du comte lui-même ou des gardiens de ses églises, nous sommes tenus de les restituer au seigneur dudit comte.

Et si par achat ou de toute autre manière nous avons saisi ou pris l'un de ses rétrofeeds, ledit comte nous les fera faire par le droit de son tribunal selon les usages et coutumes du pays.

Mais il nous incombe, ainsi qu'à nos héritiers, de garantir ledit comte de bonne foi, comme il doit garantir à ses autres hommes les honoraires qu'ils tiennent de lui.

Mais nous et la reine notre femme, restituâmes au même seigneur le comte et primes possession de Saint Jean d'Angély, c'est-à-dire, du château et de la ville, avec toutes les dépendances, et de la terre d'Aunis qui appartenait à Hugues de Thouars, que nous tenions du don du seigneur le roi Louis, frère dudit comte, que lui-même, le roi nous avait fait de tel droit qu'il avait dans ledit susdit après le partage que le roi Louis, le père dudit comte, avait fait au même comte et à ses autres fils, et après la mort de celui-ci de son père et au moment où ledit comte était sous le coup et d'âge mineur.

De plus, nous avons rendu un autre hommage au même seigneur comte de Montreuil (Bonnin) à Gâtine, avec ses dépendances, contre tous les hommes et femmes qui peuvent vivre et mourir.

Quant à Montreuil, avec ses dépendances, nous et la reine notre épouse et nos héritiers les avions issus de la donation de l'illustre seigneur le roi Louis, frère dudit seigneur, comte de Poitou.

Et en effet, nous ne pourrons pas renforcer Montreuil ou ses dépendances envers nous, ou envers notre reine épouse, ou envers nos héritiers ou successeurs, sans le consentement du comte susmentionné, ou de ses héritiers ou successeurs, le comte de Poitiers.

Mais nous avons juré sur le saint évangile de Dieu que nous servirons fidèlement ledit Seigneur Comte et ses héritiers.

En foi de quoi, nous avons remis ces lettres audit seigneur Alphonse, ​​comte de Poitiers, renforcées du sceau de notre sceau.

Fait à Poitiers, l'année de l'incarnation de Dominique mil deux cent quarante et unième, au mois de juillet.

 

Conventiones initae inter comitem Marchiae et comitem Pictavensem.

Hugo de Lezigniaco, comes Marchie et Engotismi, universis ad quos présentes littere pervenerint, satutem.

Notum facimus quod nos fecimus homagia ligia domino Alfonso comiti Pictavensi contra omnes homines et feminas qui possunt vivere et mori ;  et similiter tenentur heredes nostri facere homagia ligia heredibus dicti comitis Pictavensis de civitate Xanctonensi et de terris et fortericiis omnibus quas tenebamus in comitatu Pictavensi, in comitatu Marchie et in episcopatu Xanctonensi, que pertinent ad comitatum Pictavensem, de quibus fecimus homagium inclite recordacionis régi Ludovico, genitori comitis supradicti, apud Biturim, anno incarnacionis Dominice M° CC° XX° quarto, mense maio.

Et dehiis supradictis fecimus predicto comiti de Lezigniaco et pertinenciis unum homagium, aliud de comitatu Marchie, alind de civitate Xanctonensi, terris et fortericiis omnibus, quas tenebamus in Pictavensi et Xanctonensi episcopatibus, que pertinent ad comitatum Pictavensem, tali modo quod, si nos, post predictum homagium factum genitori predicti comitis, aliqua de feodis vel domaniis ipsius comitis seu gardis ecclesiarum suarum saisiverimus vel ceperimus, nos tenemur ea restituere domino comiti supradicto.

Et si nos per empcionem vel alio modo aliqua de suis retrofeodis saisivissemus vel cepissemus, de hiis nos ducet per jus sue curie secundum usus et consuetudines patrie dictus comes.

Nobis vero et nostris heredibus tenetur idem comes predicta guarantizare bona fide, sicut aliis hominibus suis debet guarantizare feoda que tenent de ipso.

Nos autem et regina uxor nostra eidcm domino comiti restituimus et quiptavimus Sanctum Johannem de Angeliaco, scilicet castrum et villam, cum omnibus pertinenciis, et terram de Aluizio que fuit Hugonis de Thoarcio que nos tenebamus ex donacione domini regis Ludovici, fratris dicti comitis, quam ipse rex nobis fecerat de tali jure quale habebat in predictis post particionem quam dominus rex Ludovicus, dicti comitis genitor, eidem comiti et aliis filiis suis fecerat, et post obitum ejusdem genitoris sui et tempore quo erat dictus comes sub ballo et minoris etatis.

Preterea eidem domino comiti fecimus aliud homagium ligium de Mosterolio in Gastina, cum pertinenciis, contra omnes homines et feminas qui possunt vivere et mori.

Quod siquidem Mosterolium, cum pertincnciis, nos et regina uxor nostra et heredes nostri habebamus ex donacione illustris domini regis Ludovici fratris dicti domini comitis Pictavensis.

Quod siquidem Mosterolium vel ejus pertinencia nos, vel regina uxor nostra, vel heredes nostri vel successores nostri, inforciare non poterimus sine assensu comitis supradicti vel heredum vel successorum suorum comitum Pictavie.

Nos vero super sacrosancta Dei Evangeliajuravimus quod nos predicto domino comiti et suis heredibus fideliter serviemus.

In cujus rei testimonium, dicto domino A. comiti Pictavensi dedimus has litteras sigilli nostri munimine roboratas.

Actum apud Pictavim, anno incarnacionis Dominice millesimo ducentesimo quadragesimo primo, mense julio.

 

Sceau de Hugues X de Lusignan, comte de la Marche et d'Angoulême; cire verte, double queue; 

Après le départ du roi, le sire de Lusignan, comte de la Marche, qui n'était point sincère, ourdit avec l'Angleterre un vaste soulèvement.


 Il se rendit à Noël 1241 à Poitiers, où le comte Alphonse avait convoqué les seigneurs. Mais lorsqu'il parut au palais, il refusa publiquement et insolemment l'hommage à son suzerain.

 

 

Alphonse, frère de Louis IX, reçoit en apanage le comté de Poitou. (1241- Time Travel)<==

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