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PHystorique- Les Portes du Temps
9 août 2023

Aout 1936- LES MAUGES ET LA VENDÉE DEBOUT CONTRE LE COMMUNISME Le cœur de la Vendée bat encore et se réchauffe en face du danger

 Lorsque l’on a assisté à la magnifique réunion de Cholet, on reste émerveillé et le premier mot vous monte naturellement aux lèvres pour féliciter les organisateurs qui en quinze jours de temps ont su mettre sur pied un tel projet et obtenir un résultat qui a dépassé toutes les prévisions, même les plus optimistes.

 Ce rassemblement des forces nationales est l’œuvre d’un comité qui s’est formé le 20 juillet dernier ; il avait pour but d’opposer les forces saines de la nation au front populaire qui nous conduit à la guerre civile et à la guerre étrangère et notamment au communisme qui dans cette assemblage hétéroclite est le parti qui agit, qui commande, qui exige.

 Les Mauges, le Bocage, la Gâtine étaient là debout, rassemblés à Cholet, la capitale militaire de la Vendée et l’on peut évaluer à plus de cinquante mille personnes le nombre de ceux qui sont venus entendre les orateurs et les applaudir.

 

Le rassemblement

 Cholet tout entier est pavoisé aux couleurs nationales. Dès midi, sur toutes les routes, ce ne sont que des files d’autos et d’autocars ayant sur leur capot le drapeau tricolore.

 Les trains ont été doublés, des convois spéciaux ont été mis en service.

 D’actifs et dévoués commissaires dirigent les arrivants sur la place de la République, lieu fixé pour le rassemblement.

 Dans chacune des six rues qui y aboutissent une colonne se forme ayant en tête une fanfare et une floraison de drapeaux.

 A deux heures et demie chacun a trouvé sa place et du rond-point, de quelque côté que l’on jette un regard, on ne voit qu’une longue file de manifestants magnifiquement rangés en colonne par huit.

 Une sonnerie de clairons retentit.

 Le cortège se met en marche.

 Derrière la voiture du pilote officiel, la fanfare de la Séguinière sous la direction de M. Guillet, son chef, attaque le « Chant du départ ».

 Suit une immense couronne faite d’œillets rouges, de blanches marguerites et de symboliques bleuets, puis viennent immédiatement les autorités.

  Au premier rang MM. P. de la Grandière et Anatole Manceau, sénateurs ; Prince de Polignac et Marquis de Saint-Pern, députés ; A. Darmaillacq, conseiller d’arrondissement, maire de Cholet, auxquels viennent bientôt se joindre M. de Suzannet, député de la Vendée ; M. de la Ferronnays, député d’Ancenis ; Joseph Denais, député de Paris et Philippe Henriot.

 Voici ensuite les conseillers généraux groupés autour de M. Charles Cesbron Lavau, représentant du canton de Cholet :

 MM. Jean de Villoutreys, conseiller général de Montrevault ; A. du Doré, conseiller général de Montfaucon-sur-Moine ; Henri Cesbron Lavau, conseiller général de Thouarcé; Dr Pichat, conseiller général de Mortagne-sur-Sèvre.

 Les conseillers d’arrondissement : M. R. de Montecler, président du Conseil d’arrondissement de Cholet ; Ch. Bodet, H. de Gontaut-Biron, Baron de Champrel, Calixte Humeau, Catroux. M. Lunel, président du conseil d’arrondissement de Parthenay. Le colonel de Nanteuil, président de l’U. N. C. groupe d’Anjou.

  Enfin c’est un groupe imposant de Maires, la plupart ceints de leurs écharpes.

 Ils sont près de deux cents. Ceux des cantons de Montrevault, ceux de Montfaucon, de Beaupreau, de Chemillé, de St-Florent-le-Vieil au grand complet. Vihiers est largement représenté.

 La Vendée a envoyé un nombre imposant de ses premiers magistrats municipaux.

 Derrière ceux-ci quelques centaines de dames, le corsage piqué d’une cocarde tricolore et enfin voici les six colonnes qui dans un ordre parfait se succèdent sans interruption.

 On passe à la place Travot, place de la Gare, où aux accents de la Marseillaise, une gerbe est déposée au pied du Monument aux Morts, puis l’on gagne la route du Puy-Saint- Bonnet, où dans une prairie les différents orateurs vont se faire entendre.

  Pour pouvoir se faire une idée du nombre de ces manifestants pacifiques mais résolus, disons que pendant quarante-six minutes, montre en mains, ils ont défilé sans arrêt devant le monument aux morts, par files de huit et à une allure suffisamment accélérée.

 Ajoutez que les trottoirs étaient noirs de monde et que la foule extrêmement sympathique — pas une boutonnière où ne fussent épinglées les trois couleurs de la patrie — se dirigeait aussitôt le passage du défilé vers le lieu de la réunion.

 

La réunion

 Il n’est donc nullement exagéré de situer aux environs de cinquante mille le nombre de ceux qui vinrent entendre les fortes paroles que quatre orateurs de talent allaient leur adresser.

 Les deux « prés » qui avaient été choisis comme lieu du rassemblement s’allongent en pente douce partant de la paisible Moine, juste en face la ville de Cholet dont l’œil embrasse d’un seul coup un magnifique panorama.

 Du haut de la tribune, le spectacle est vraiment imposant ; sous vos yeux s’étend une véritable mer humaine, débordant sur les routes d’alentour massée jusque dans les chemins creux.

 La « Marseillaise » retentit que des milliers de chanteurs reprennent en chœur, le bras levé, la main largement ouverte.

 M. Freulon, président de l’association des sous-officiers de réserve, président du comité d’organisation et l’un des animateurs du rassemblement prend le premier la parole.

  « Le Front National de la région choletaise, dit-il, est né du 20 juillet. Vous avez, en masse, répondu à son appel.

Nous avons choisi, pour vous réunir, la date du 2 août. Nous avons voulu que cette journée soit marquée du sceau du souvenir pour les 1.500.000 Morts de la grande tourmente.

Mieux que ma modeste voix, les orateurs qui me succéderont à la tribune vous diront ce que nous sommes et ce que nous voulons. » « Le cœur de Vendée bat toujours et se réchauffe en face du danger ».

 Et M. Freulon salue les parlementaires présents : MM. de la Grandière et Manceau, sénateurs ; de Polignac, de St-Pern, députés de Maine-et-Loire ; de Suzannet, député de la Vendée ; de la Ferronnays, député de la Loire-Inférieure. Il présente les excuses de MM. de Grandmaison, sénateur de Maine-et- Loire, et Le Cour-Grandmaison, député de la Loire-Inférieure ; Moreau, député de Baugé ; dé M. Robert, sénateur de la Vendée, et de M. R. de Grandmaison, député de Saumur, empêchés,

  Après avoir présenté les quatre orateurs, il termine ainsi : « Tous les quatre, fiers défenseurs du drapeau français, vous diront que, dans les trois couleurs, vous trouverez l’âme de la France et l’honneur de la Patrie ».

 Puis il cède la parole aux conférenciers. Le thème choisi est la lutte contre le communisme, véritable meneur du front populaire. M. le colonel Bertin, vice-président de l’U. N. C. d’Anjou parlera du communisme et de la paix ; M. de Suzannet, député de la Vendée, traitera « le communisme et l’agriculture » ; M. Philippe Henriot, le député de Bordeaux invalidé contre toute justice « le communisme et la France ». M. Joseph Denais qui est venu se joindre à eux apportera aux gars de la Vendée le salut de Paris.

 

Les discours

 

Le colonel Bertin, ancien combattant, prit ensuite la parole.

 Après avoir salué M. le Maire de Cholet, les parlementaires et les anciens combattants il rappela qu'à la même date, il y a 22 ans, toute la France sonnait le rassemblement pour bouter dehors les Teutons et il évoqua les souffrances endurées pour sauver la France.

 « Là-bas nous disions « Courage ».

 On se fera peut-être casser la g mais c’est la dernière fois. Hélas ! les dangers nous menacent et aujourd’hui, on se demande s’il ne faudra pas remettre ça.

 Il ne faut pas suivre les mauvais bergers, mais s’unir sous l’égide du drapeau tricolore pour sauvegarder nos libertés chèrement conquises. »

 Le colonel Bertin, qui a partagé, pendant la guerre, les angoisses et les souffrances de tous ceux qui servaient sous ses ordres, a su parler aux anciens combattants le langage qu’ils étaient susceptibles de comprendre, mieux encore :  le seul qui pouvait les galvaniser !

 Faisant appel aux sacrifices qu’ils avaient consentis pour défendre le pays contre l'Ennemi Extérieur, M. Bertin leur souligna, en termes clairs et saisissants, le danger que font courir à la Collectivité Nationale les menées des extrémistes, et, au nom de l’U. N. C., les adjura de joindre leurs efforts à ceux de leurs cadets pour opposer à toutes les entreprises qui visent à dissoudre l’esprit national français, le plus infranchissable des barrages.

 M. de Suzannet, député de la Roche-sur-Yon, traite ensuite d’une question importante entre toutes, à savoir des entreprises extrémistes dans le domaine de l’agriculture. Les partis avancés on le sait, ont inspiré l’élaboration de nombreuses lois actuellement en cours de discussion, ou en préparation, et dont les stipulations peuvent inquiéter à juste titre tous les propriétaires terriens, qu’il invite à suivre la question de très près.

  Il met les terriens en garde contre la soviétisation des terres, c’est-à-dire la mort de la propriété privée et démontre les conséquences néfastes de l’office national du blé.

 M. Joseph Denais, député de Paris, fils d'angevins, est venu apporter le salut de la capitale.

 Le cœur de la Vendée bat encore et se réchauffe en face du danger,  (Discours de M. FREULON).

 « Ce rassemblement, dit-il, doit être un exemple pour le pays tout entier, qui a besoin d’union pour défendre ses foyers menacés par la gangrène communiste. »

 Paris lui-même ne faillira pas à sa tâche.

 M. Philippe Henriot monte à son tour à la tribune.

 Si les orateurs précédents ont vu leurs discours hachés d'applaudissements, s’ils ont dû sous les bravos de la foule remonter à la tribune pour recevoir de nouveaux remerciements de leurs auditeurs, lorsque la silhouette si connue de celui qui fut et qui sera à nouveau député de Bordeaux apparaît, c’est une ovation sans fin qui déferle ; l’orateur doit attendre plusieurs minutes avant que le calme revienne.

  Avec cette fougue qui le caractérise, avec la conviction sincère que l’on sent dans toutes ses paroles, le prestigieux orateur, va nous montrer la France au bord de l'abime — les yeux bandés — mais sentant le danger et s’écriant « Pas un pas de plus ».

« Alors même que le mot « national » devient suspect, dit-il, que le drapeau tricolore est considéré comme l'emblème des factieux, votre rassemblement montre que vous sentez le danger. »

 M. Philippe Henriot dénonce le péril que courent les petits commerçants et les agriculteurs et la servitude de la classe ouvrière aux ordres des moscoutaires.

 Il déplore que les Français aient tendance à se laisser chloroformer et se désintéressent de la chose publique en disant : « Tout va très bien ».

 Il souligne le danger qui résulte actuellement de l’isolement politique de la France en Europe, et souligne le danger que présentent les dirigeants extrémistes, dont la plupart vont chercher leurs consignes à l’étranger.

 M. Henriot trace un portrait des politiciens tortueux qui ne travaillent qu’à coups de pensions, de décorations, d’allocations et de faveurs.

 « Perdons l’habitude d'examiner à la loupe les tares de nos dirigeants et d’applaudir nos adversaires. Le Français est le peuple le plus héroïque qui soit quand il ne s’aveulit pas.

  Ne rougissons pas d’être nationaux et ne rayons pas de notre vocabulaire les mots de gloire et de victoire. »

Spontanément la foule entonne la « Marseillaise » puis ovationne follement M. Philippe Henriot.

 Mais cette foule est insatiable ; elle réclame M. Darmaillacq, maire de Cholet. L’ovation se continue.

  Choletais et Vendéens veulent montrer au premier magistrat de Cholet combien il est populaire, lui dont les partis d’extrême gauche ont réclamé par affiches la démission et auquel par leurs cris ils ont promis le poteau. « J’avais à prendre une responsabilité dit-il ; je prends toujours mes responsabilités ; j’ai pris la responsabilité qui aujourd’hui m’incombait ».

 Une longue salve d’applaudissement éclate.

 « Mais en revanche, continue M. Darmaillacq, j’ai droit à un honneur et je le réclame. C’est celui de remercier les personnalités présentes et les orateurs qui viennent de se faire entendre » et M. le Maire s’acquitte très délicatement de cette tâche.

 

 L'ordre du jour

 Après l’audition de ces divers discours, l’ordre du jour suivant a été adopté : Après avoir entendu les orateurs, 50.000 patriotes de toutes opinions politiques de la région, réunis à Cholet le 2 août, dans le même amour du Pays et de la Liberté ;

 Considérant que le communisme trahit les intérêts nationaux et les conduit directement à la guerre tant civile qu’étrangère ;

 Que la vie économique du pays est compromise par la lutte des classes, les entraves à la liberté du travail et la violation de la propriété, états de choses ne pouvant amener que le chômage, la misère et la ruine ;

 Que l’application des théories marxistes entraînera obligatoirement l’asservissement des classes laborieuses et spécialement de l’agriculture, source de richesses du pays ;

 S’opposent énergiquement à toute tentative de soviétisation et déclarent qu’ils veulent de toutes leurs forces, et par tous les moyens, conserver la France aux Français.

 Mme Mille chante d’une façon superbe trois strophes de la « Marseillaise » que la foule reprend en chœur.

 Puis c’est la dislocation sous la pluie fine qui commence à tomber.

  Magnifique manifestation qui montre que les Angevins et les Vendéens n’ont pas envie de se laisser faire par les tenants de la faucille et du marteau.

  Magnifique manifestation de calme et de force dans lequel aucune menace n’a été proférée, aucun cri de haine poussé.

 Un service d'ordre imposant n’eut à intervenir à aucun moment, et ceux qui en étaient chargés doivent se dire qu’ils aiment mieux tout de même avoir affairé à ceux que l’on traite de « méchants fascistes » plutôt qu’à ceux que l’on présente comme les « petits moutons du front populaire ».

 M. Veillet nous écrit au sujet des leçons qui se dégagent de la manifestation de Cholet :

 Commencé le 20 juillet, ce premier essai de rassemblement national obtint, en douze jours, un succès tel qu’il fut un record, l’honneur et la récompense des patriotes choletais qui l’ont suscité et organisé.

 Il n’est pas exagéré de dire qu’il constate le réveil « spontané » d’une région tout entière, et l’un des orateurs a eu le courage d’exprimer tout haut ce que beaucoup d’entre nous pensaient tout bas : la Vendée reparaît, de la Loire à la Sèvre, de Thouars à Ancenis, de St-Florent-le- Vieil à Montaigu.

 L’avant-veille des récentes élections législatives, j’avais déjà exposé à l’un de nos candidats que notre circonscription des Mauges restait fidèle au passé, que nous avions les mêmes préoccupations que nos ancêtres, à savoir : l’affirmation au premier plan de la question religieuse, et la crainte du Front Populaire.

 En effet, comme en 1793 notre population se sent « menacée ».

  Par qui ?

 Tous les orateurs l’ont dit à Cholet : par l’erreur mortelle du communisme.

 Et non seulement ils n’ont rien exagéré, mais j’estime qu’ils sont resté en arrière de la vérité. Toutes les directives données aux camarades français par le russe G. Dimitroff, du Komintern, le 2 août 1935, jour par jour, se sont réalisées et se réalisent point par point.

 La révolution sociale ne vient pas, elle est en marche.

 Et comme l’histoire est un perpétuel recommencement, les analogies sont aveuglantes :

 Les Soviets partout, c’était, en 1793 les clubs partout ;

  la taxation des aenrées de première nécessité, la loi du maximum ;

  l’épuration annoncée de la magistrature et de l’armée, c’était la délation et la loi des- suspects ;

 le ministère des « masses », c’était la pression ou l’émeute de la rue, dont nous menaçait hier notre ministre de l’Intérieur.

  Quoi d’étonnant que la fière Vendée qui paya de ses ruines et de son sang une réaction instinctive et vitale, réagisse aujourd’hui, avec le même ensemble et la même vigueur, contre un même désordre sinistrement illuminé par l’incendie espagnol ? Jadis, il est vrai, il s’agissait principalement de défendre la religion.

 Aujourd’hui, l’objet immédiat est de défendre principalement la patrie contre l’emprise moscoutaire.

 C’est pourquoi dimanche à Cholet des dizaines de milliers d’hommes chantaient la Marseillaise. Nos ancêtres vendéens en eussent été bien étonnés et bien scandalisés…....

 Cependant leurs arrière petits-fils restent, je le répète, « dans la même ligne », parce que en France, les idées de patrie et de religion sont connexes : l’une à Reims a baptisé l’autre, l’une a élevé et éduqué l’autre.

  « Ma connaissance de l’histoire, disait Barrés, si insuffisante qu’elle soit, et mon expérience de. la vie, me prouvent que les lois de la santé pour la société française comme pour l’individu sont d’accord avec le Décalogue que nous apporte l’église. Je vois dans le catholicisme l'atmosphère où se développe le mieux les sentiments de notre nature ».

 Et l’on connaît la page célèbre de Taine, montrant dans le christianisme « la grande paire d’ailes indispensables pour soulever l’homme au- dessus de sa vie rampante et de ses: horizons bornés, et chaque fois que ces ailes défaillent, ou qu’on les casse, les mœurs publiques et privées se dégradent, la cruauté s’installe, la société devient un coupe- gorge et un mauvais lieu ».

 C’est le même positiviste, écœuré, qui vers la fin de son histoire de la révolution française, définissait l’homme — « un gorille lubrique et féroce »

 — Que dirait-il aujourd’hui du communisme espagnol, lequel déterre des carmélites pour les crucifier, et livrer leurs squelettes à la risée populaire ?

Le rassemblement de Cholet ?. mais c’est précisément une prévision justifiée de telles horreurs, une réaction de la Vendée contre de telles possibles horreurs. C’est pourquoi d’un élan formidable et spontané il a réuni des hommes de tous partis, de toutes nuances, de toutes conditions, de toutes professions, par la crainte d’une régression sauvage dans laquelle sombreraient la patrie et la religion, la paix et la liberté.

 Ses adversaires ont prétendu qu'il était une réaction du patronat contre le salariat.

 Dieu merci, nos industriels ont assez le sens social pour reconnaître et accepter ce qu’il y a de légitime dans les revendications ouvrières, pour ne pas contrarier le mouvement ascensionnel des classes: laborieuses qui est une loi de l’Histoire, mais qu’il faut diriger dans le sens du possible et du bien. « Cette force qui réside dans le nombre, disait Mgr Freppel, il faut la discipliner par une éducation virile, il s’agit de l’orienter ».

  Ses adversaires ont crié au « fascisme ».

 Nous professons que le fascisme est une régression, l’effacement d’individus libres devant un pouvoir absolu et totalitaire.

 Une nation ne s’accroche à lui que par instinct vital et désespoir, pour ne pas mourir.

 Le rassemblement de Cholet fut uniquement patriote.

  Il serait sans lendemain s’il se réduisait à une manifestation verbale, et n’était pas le point de départ, en dehors et au-dessus des partis, d’une organisation méthodique et rigoureuse dont chacun pressent l’urgente nécessité.

 Devant l’invasion des idées révolutionnaires moscovites, unissons-nous français, restons et soyons français « jusqu’à l’insolence ». On ne saurait mieux dire.

 

L'Ami du peuple : journal du dimanche : religion, famille, travail, propriété

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