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PHystorique- Les Portes du Temps
28 septembre 2020

Topographie du Mont-Glonne et l’Occupation de son territoire par les Romains, les Wisigoths et les Franks.

Topographie du Mont-Glonne et l’Occupation de son territoire par les Romains, les Wisigoths et les Franks

Sous la dynastie des Carolinges, lorsqu'on suivait l'ancienne voie gallo-romaine qui de Juliomagiis (Angers), avait été tracée jusqu'à Portus Namnetum (Nantes), en côtoyant la rive gauche de la Vienne et de la Loire, on rencontrait sur les confins du pagus Medalgicus (le pays de Mauge) et de la Bretagne Armorique, le vicus ou plutôt la villa de Glonna (Glonne), qui dominait au nord le cours sinueux de la Loire; tandis qu'au sud elle s'unissait au sol aride du pays de Mauge dont elle dépendait, ainsi que du territoire des Pictones.

Assise sur une masse schisteuse en partie formée de stéaschiste et de micaschiste, Glonne servait pour ainsi dire de rempart à une partie des marches de la Bretagne et du Poitou.

Son site élevé, auquel elle dut le surnom de Mons Glonnenses (Mont-Glonne), et le cours du fleuve qui baignait son pied, durent lui donner une certaine importance stratégique, dont les anciens peuples surent, sans aucun doute, profiter, quoiqu'elle ne figure pas sur la fameuse Table de Peulinger, ni dans l'Itinéraire d'Antonin (1)

Si les Romains ne laissèrent point sur le sol de Glonne des traces bien visibles de leur occupation, il n'en fut pas de même des Gaulois ou Gaëls, cette race brillante qui a sillonné l'ancien monde en tous sens de ses colonies guerrières, et qui la première peupla le centre et l'ouest de l'Europe.

Après avoir établi un de ses c'hlan près de Glonne, ce peuple à la fois guerrier et pasteur, consacra le sommet du monticule aux mystérieuses cérémonies de son culte.

C'est là que dans les sombres nuits d'orage les bardes chantaient sur la rotte ou la harpe, la gloire des héros morts en combattant. C'est là aussi qu'au milieu des éclairs et des sifflements aigus de l'ouragan, les druides exaltaient l'imagination belliqueuse des Gaëls, et que les baïdh faisaient couler à flots le sang des victimes, pour rendre aux guerriers les dieux favorables. Sur le penchant occidental du mont, on voit encore une tombelle (2), qui paraît être à Glonne le dernier vestige de la civilisation primordiale implantée sur son sol par les descendants de ces Gaulois primitifs, qui, partis des plaines de la Haute-Asie avec les aïeux des Grecs et des Latins, bien des siècles avant les Teutons, marchèrent toujours intrépidement vers l'ouest, jusqu'à ce qu'ils rencontrassent les abîmes du grand Océan.

C'est sous le vert gazon de cette tombelle, tout à la fois autel et sépulcre, selon le témoignage des poésies gaéliques et kimriques ; c'est dans sa grotte funéraire, près des os desséchés d'un valeureux chef de clan, et pon loin de ses flèches à pointes de silex, de ses gath-teth, de son gais (3) durci au feu, que les légendaires ont placé le berceau de la fière abbaye qui subjugua le pays de Mauge. Mais avant que le tombeau de l'intrépide Gaël ne devînt, d'après le fabuleux récit des légendaires, l'ermitage dans lequel vécut Florent, et la cellule où Mauront dormit cent ans (4), Glonne fut engagée dans le tourbillon des événements politiques qui changèrent à différentes époques la physionomie des Gaules.

D'abord, sans nom général, sans démarcation géographique, le pays des Gaëls fut longtemps inconnu des autres peuples. Ils n'apprirent à le connaître que par les terribles invasions de ses habitants qui laissèrent dans l'ancien monde des traces profondes des ravages qu'ils y causèrent.

Redoutés de toutes les nations, les Gaulois ne furent arrêtés dans leur marche victorieuse que par le peuple roi. Jules César commença la conquête de leur pays 59 ans avant l'ère vulgaire.

 

Lorsqu'il s'en fut rendu maître, il partagea la Gaule en trois parties : la Belgique, la Celtique, et l'Aquitaine.

Avant cette démarcation, le Mont-Glonne dépendait de l'Armorique (5); depuis il fut compris dans la Celtique, qui s'étendait de la Seine jusqu'à la Garonne.

Quand Auguste parvint à l'empire, il changea, par politique, la division des Gaules tracée par César, afin d'affaiblir certaines provinces qui étaient trop puissantes (6).

Ainsi l'Aquitaine (Aquitania) (7), qui ne comprenait que les pays situés entre la Garonne, la Narbonnaise et les Pyrénées, s'accrut considérablement aux dépens de la Celtique (8) ; ses limites ayant été reportées au nord jusqu'à la Loire.

 

Dès lors, Glonne fit partie de l'Aquitaine.

Plus tard, sous l'empereur Adrien (9) l'Aquitaine fut elle-même partagée en trois provinces appelées : Aquitania prima, Aquitania secunda et Novempopulania.

Dans cette nouvelle délimitation, le Mont-Glonne se trouva classé dans la Seconde Aquitaine, dont le chef -lieu était Burdigala (Bordeaux).

Cette division se maintint jusqu'à l'invasion de la Gaule par les Barbares, au commencement du Ve siècle. Cet événement qui acheva de ruiner l'Empire romain déjà fortement ébranlé, fut le résultat de la trop grande fécondité des peuples du nord. Ne pouvant plus vivre dans leur pays, ils demandèrent aux armes ce que le sol refusait de leur donner.

Alors deux émigrations s'organisèrent, la première dans les steppes de la Sarmatie ou sur les rives de la Vistule, la seconde aux bords du Danube. Un demi- million de Sarmates, d'Ostrogoths et de Germains septentrionaux, conduits par un chef qui portait le nom germain de Radaghis (Radagaisus), descendirent du nord-est au sud-ouest, et se ruèrent contre l'Italie (406), pendant qu'une autre horde, formée d'Alains et de Wandales, partie de la Pannonie et de la Dacie, se précipitaient vers la Gaule, en traînant sur leurs pas les Markomans et les Quades.

Sous cette avalanche de barbares, les deux Aquitaines souffrirent énormément. La ruine de la Gaule, disent les historiens, eût été moins complète, si l'Océan tout entier eût débordé sur les champs gaulois (10). Glonne ne fut pas sans doute plus épargné que les autres pays, où les Wandales et les Alains ne laissèrent après eux qu'un sol nu et des débris fumants.

Dans leur marche dévastatrice, les Barbares ne se contentèrent pas de ruiner la Gaule, ils franchirent les Pyrénées et s'emparèrent de l'Espagne; tandis que Alarick, à la tête des Wisigoths, prenait Rome et la livrait au pillage (24 août 410).

 

Déchus de leur antique bravoure, les Romains, au lieu d'effacer par une victoire l'affront fait à leur nom, firent de leurs vainqueurs leurs alliés.

L'inepte empereur Honorius conféra au roi des Wisigoths, Ataülf, le titre de général, avec la mission de combattre les Barbares pour le compte de l'Empire.

Ataülf étant mort peu d'années après, son successeur Wallia conclut avec le patrice Constance, en, 416 ou 417, un traité qui autorisa les Wisigoths à s'établir dans la Seconde Aquitaine, ainsi que dans quelques cantons de la Première Narbonnaise et de la Novempopulanie, à la condition qu'ils reconquerraient l'Espagne sur les autres barbares au profit de l'Empire.

Les Wisigoths écrasèrent les Alains, maltraitèrent les Wandales; puis, dès 418, rappelés peut-être par la cour impériale elle-même, qui ne voulait pas les laisser se cantonner sur les côtes tarragonaises, ils vinrent demander le prix de leurs travaux inachevés.

En 419, les Wisigoths furent mis en possession des territoires promis, et les habitants des cités de Poitiers, de Saintes, d'Angoulême, de Bordeaux, de Périgueux, d'Agen et de Toulouse, durent, comme l'atteste le code des Wisigoths, céder les deux tiers de leurs terres et le tiers de leurs esclaves aux hôtes barbares qui s'installèrent parmi eux (11).

Les vastes domaines du fisc impérial, les « villas césariennes, » les haras, les gynécées, devinrent sans doute la propriété du roi des Wisigoths. Ainsi fut commencé le partage de la Gaule entre les peuples teutoniques; ainsi fut consommé le premier acte de la conquête !

Dans ce démembrement, le Mont-Glonne perdit une seconde fois sa nationalité. Devenu goth avec sa métropole, ses intérêts se trouvèrent liés dès lors à ceux des Wisigoths, dont les souverains possédèrent dans les environs de Glonne, à Teodwaldurn (Doué), une de leurs royales métairies, sortes de palais rustiques, dans lesquels ils se plurent à résider et à rendre la justice à leurs sujets (12). C'est dans cette gothique villa qu'un jeune roi sacrifia plus tard le repos de Glonne à sa vive passion pour le monachisme.

Tandis que l'Empire romain, frappé au coeur par Alarick ler, expirait enfin après plusieurs années d'agonie (476), le royaume des Wisigoths si plein d'avenir, si prospère, se mourait aussi sous les étreintes des dissidents religieux. Séduits, ainsi que les Burgondes, par les doctrines ariennes, les Goths eurent la malencontreuse idée de vouloir inoculer de force ces doctrines dans l'esprit des Gallo-Romains, adeptes fidèles du symbole de Nicée.

La destinée de l'arianisme est un des faits les plus intéressants de l'histoire des religions : « Chassé du monde romain, dit Prosper Tyro, il s'était réfugié chez les nations barbares et relevé par leur secours. » Au moment où, foudroyé par les conciles et par le pouvoir impérial, abandonné de l'opinion publique, foulé aux pieds par Théodose et ses successeurs, il s'éteignit dans le sein de la civilisation, il s'était rallumé avec éclat parmi la barbarie, et, dans le cours du v" siècle, il avait conquis presque tous les peuples teutoniques établis sur les terres de l'Empire; saint Augustin avait vu en mourant la grande hérésie envahir l'Afrique à la suite des Wandales ; les Goths l'avaient partout propagée autour d'eux, et les Suèwes en Espagne, les Burgondes en Gaule, convertis d'abord du paganisme au catholicisme par des prêtres orthodoxes, venaient d'abandonner le catholicisme pour se faire ariens.

 Les Goths avaient jadis reçu l'arianisme des missionnaires de l'empereur arien Valens, et leur influence aida ensuite son développement chez les autres branches de la race teutonique. Mais ces circonstances accidentelles ne suffisent point à expliquer l'entraînement des peuples barbares vers la religion anti-trinitaire, et la cause en fut sans nul doute plus générale et plus philosophique : si les Goths eux-mêmes n'eussent embrassé l'arianisme que par hasard, ils eussent cédé aux instigations de Théodose et du clergé catholique, et fussent entrés dans l'Église en entrant dans l'Empire.

 C'était la nature même de l'arianisme qui attirait vers lui les Barbares : ces dogmes métaphysiques de la Trinité, étaient insaisissables pour l'intelligence des Teutons, tout enveloppée encore des langes de la nature et de la vie physique ; les Barbares se perdaient dans ces mystères ; c'était déjà pour eux un assez grand effort que de passer du polythéisme cosmogonique de Hertha ou d'Odin à la connaissance du Dieu unique, sans essayer de sonder les mystères de son essence.

Quand ils connurent ce Dieu unique, ils traitèrent d'impies les trinitaires qui lui donnaient deux égaux et deux rivaux : l'arianisme, qui n'admettait pas cette égalité coéternelle des trois personnes divines, leur convenait beaucoup mieux et ne tarda pas à tourner au déisme pur entre leurs mains (13).

Pendant plusieurs années, les rois goths avaient maintenu en paix leurs coreligionnaires ariens avec les catholiques; mais le bruit des violences que les Wandales et les hérétiques africains exerçaient sur les orthodoxes de l'Afrique arrivait jusqu'en Gaule, et y entretenait toujours une certaine répulsion contre toute la secte : ce fut pis encore lorsque Ewarik prit lui-même le rôle de persécuteur, et manifesta l'intention d'anéantir l'épiscopat orthodoxe dans ses États, en ne permettant point qu'on donnât des successeurs aux évêques qui décédaient (14).

La politique d'Ewarik ne fut point couronnée de succès : l'épiscopat gaulois, qui jouissait d'un crédit immense sur les populations gallo-romaines, se déclara l'ennemi mortel de son gouvernement et ourdit secrètement une conspiration qui causa bientôt la ruine du royaume des Wisigoths. Cette ruine fut encore hâtée par la mort prématurée d'Ewarik (483) (15), qui emporta dans la tombe ses vastes projets et la fortune de sa nation (16), laissant son trône, mais non pas son génie, à son jeune fils Alarik II.

 

Depuis longtemps, les évêques orthodoxes, pour s'affranchir du joug gothique, entretenaient des relations continuelles avec les chefs des Franks.

 A peine Ewarik eut-il expiré que ces mêmes évêques appelèrent à leur secours les Barbares de la Gaule septentrionale, afin qu'ils leur aidassent à briser le trône arien des Wisigoths.

Les Franks étaient alors une des trois nations teutoniques qui avaient supplanté les Romains dans la Gaule à la suite des grandes invasions. Ils ne représentaient point un peuple émigré, mais une ligue formée au IIIe siècle entre les peuples du nord-ouest de la Germanie.

La confédération franke comprenait les Hattewares, les Bruct-Wares, les Hamaves, les Frisons, les Hauques, les Sicambres, les Kattes, les Saliens, les Héruskes, les Angriwariens, habitant tous entre l'Elbe, le Mein, le Rhin et l'Océan (17)

Les Saliens, qui imposèrent leurs lois à la Gaule, venaient des bords de l'Yssel, et avaient pour auxiliaires les tributs ripuaires ou ripe-wares, de la rive occidentale du Rhin.

Les historiens modernes, dit Augustin Thierry, s'accordent à donner au nom des Franks la signification d'hommes libres; mais aucun témoignage ancien, aucune preuve tirée de l'idiome germanique, ne les y autorisent (18).

 Selon le sophiste Libanius, le nom des Franks viendrait du grec …, féroces, fiers ou farouches (19), opinion que partage le savant Nicolas Fréret, qui n'admet pas que le mot Frank veuille dire libre; parce que « cette signification, étrangère aux langues du Nord, est moderne pour elles ; on ne trouve rien, ajoute-t-il, dans les documents originaux des IVe, Ve et VIe siècles, qui s'y rapporte. « Frek, frak, frenk, frarik, vrang, d'après les différents dialectes germaniques, répond au mot latin ferox, dont il a tous les sens favorables et défavorables : fier, intrépide, orgueilleux, cruel (20). »

La société franke était une armée. Tous les hommes qui la composaient semblaient tellement faits pour la guerre, que leur nom suffisait pour inspirer la terreur. Ils bravaient la mer et ses orages avec autant d'intrépidité que lorsqu'ils marchaient sur la terre. Les frimas du Nord leur plaisaient mieux que la douce atmosphère des climats tempérés. La paix était pour eux une horrible calamité ; ils mettaient tout leur bonheur dans la guerre, qui semblait leur véritable élément. Leurs fréquentes invasions ressemblaient à l'ouragan qui ravage tout sur son passage. Ils paraissaient invincibles, même dans la défaite, et leur vie s'éteignait avant leur courage.

 

Les Franks portaient la chevelure, selon Apollinaire Sidoine, ramenée du sommet de la tête sur le front et laissaient la nuque à découvert (21). Leur prunelle vitreuse brillait d'un feu verdâtre; ils n'avaient pour barbe que deux moustaches effilées, qu'ils peignaient avec soin (22).

 D'étroits habits, qui ne leur descendaient qu'au jarret, serraient leurs membres vigoureux ; un large baudrier soutenait leur épée. Ils dédaignaient le casque et la cuirasse, et n'avaient pour armes défensives que la parme, bouclier ovale, assez grand pour servir de barque au besoin (23).

Rarement ils faisaient usage de flèches empoisonnées (24). Habitués à combattre à pied, ils manoeuvraient adroitement la framée, la frankiske, hache à deux tranchants, la spathe ou épée, et surtout l’angon (25), pique au bois cerclé de lames de fer, à la pointe garnie de barbes recourbées. Le Frank dardait cette arme qui, retenue dans les chairs par ses crochets, rendait mortelles les moindres blessures. S'enfonçait-elle dans le bouclier, elle y restait suspendue; pendant que l'ennemi essayait de l'arracher ou d'en couper la hampe ferrée, le Frank s'élançait, abaissait le bouclier en appuyant le pied sur l’angon et frappait son adversaire à découvert avec la spathe ou la frankiske (26).

La cavalerie des Franks était peu nombreuse ; mais ils avaient de robustes warrantons (27), et s'affermissaient en selle avec des étriers de fer, dont les Romains ignoraient l'usage. Telles étaient encore les moeurs guerrières des peuples teutons, ces redoutables adorateurs d'Hésus et d'Odin, lorsque les évoques gallo-romains se coalisèrent avec eux pour briser le trône des Wisigoths.

Tous les États, où le christianisme avait implanté ses racines, étaient alors envahis par l'arianisme.

Cette secte, anti-trinitaire, née sous Constantin, opprimée par Théodose, avait reçu des Goths, des Wandales, des Gépides, des Rugiens, des Burgundes, des Suèwes, une nouvelle vie, dont le rapide développement alarmait l'épîscopat orthodoxe. Pour opposer une digue au débordement de ce torrent, les évêques tentèrent d'abord de se servir du prestige de leur autorité; mais ils virent bientôt que ce prestige n'était plus suffisant pour comprimer le flot envahisseur.

Sans pitié pour les peuples au milieu desquels ils vivaient, ils sacrifièrent alors à leurs idées métaphysiques la prospérité et la vie de ces mêmes peuples.

La nation gothique fut une des premières victimes qu'atteignit le ressentiment des évêques orthodoxes. Sans scrupule de conscience, ces mêmes hommes, qui abhorraient les partisans de l'arianisme, ne rougirent point de s'allier avec les chefs idolâtres des Franks, pour ensevelir, sous les ruines du trône des Wisigoths, les antitrinitaires qui rejetaient la divinité du Christ et l'existence de l'Esprit-Saint.

Par cette alliance, les évêques prouvèrent qu'ils redoutaient moins l'idolâtrie des Franks que l'hérésie des ariens : ils la jugeaient, avec raison, bien moins enracinée, et ne pensaient pas que le paganisme fût plus invincible chez les Franks que chez tant d'autres peuples barbares.

Déjà on remarquait même que le fanatisme odinique commençait à s'affaiblir parmi les tribus cisrhénanes, qui étaient en contact incessant avec les Gallo-Romains.

Jusqu'à cette époque la fédération franke avait éparpillé son activité et son élan guerrier en efforts partiels, en courses aventureuses, en exploits sans but et sans résultats; mais on pouvait pressentir que cette force vague, capricieuse et disséminée, lorsqu'elle se concentrerait sous l'empire d'une passion ou d'une idée, deviendrait irrésistible ; il y avait dans cette race quelque chose de grand et de formidable, et sa barbarie même était une cause de supériorité relative sur les Goths amollis par les délices de l'Aquitaine.

Quand Ewarik mourut, les Franks avaient pour roi le jeune Chlodowig (Clodowechus, Clovis), fils et successeur de Hilderik.

Sculpture Clovis 1er artisans Puy du Fou

Ce fut aux armes de ce brillant et redoutable guerrier, que les adhérents à la foi de Nicée confièrent les destinées de leur cause. Pour augmenter encore en leur faveur la valeureuse bravoure du chef des Franks, les évêques l'unirent par les liens du mariage avec la belle et vindicative Chrolehilde (sainte Chlothilde), nièce de Gondebald, roi de la Burgondie.

Cette princesse, épargnée autrefois lors du massacre de toute sa famille, avait conservé, quoique chrétienne, une soif inextinguible de vengeance. Les évêques se servirent de cette haine implacable pour surexciter l'ardeur de Chlodowig le Grand.

Après avoir détrôné Syagrius, conquis une partie du nord de la Gaule, et vaincu les Alamans dans les champs de Tolbiac, Chlodowig, converti au christianisme par politique, résolut de détruire le royaume des Wisigoths, qui offusquait de plus en plus les orthodoxes.

Deux fois le sage Théodorik, roi d'Italie, parvint à détourner l'orage qui menaçait les États d'Alarik II (28).

Mais, en 507, les complots catholiques reprirent une nouvelle activité, et la médiation du successeur d'Odowaker devint impuissante pour conjurer le danger.

Chlodowig ayant convoqué à Paris, aux kalendes de mars, le mâhl (29) de sa tribu : « Or, dit-il aux siens :

— « Je supporte avec grand chagrin que ces Goths ariens possèdent une excellente partie des Gaules : allons, avec l'aide de Dieu, nous les vaincrons, et nous réduirons leur terre en notre puissance (30) ! »

Cette harangue plut à tous, et l'armée se mit en marche. Chlodowig, avant de partir, reçut la bénédiction du fameux Rémigius ou saint Rémi (31), et fit voeu de bâtir, près de Paris, sur le mont Lucotitius (la montagne Sainte-Geneviève), une belle basilique sous l'invocation de saint Pierre et saint Paul, s'il revenait triomphant.

L'élite de toutes les peuplades frankes était accourue sous les étendards du conquérant, et Chloderik, fils du roi des Ripuaires, lui avait amené plusieurs milliers de guerriers des bords du Rhin ; une multitude de Gallo-Romains, poussés par l'exaltation religieuse comme les Franks l'étaient par la soif des combats et du pillage, se pressaient à la suite des Barbares.

Cette masse redoutable traversa sans doute la Loire à Orléans, et se précipita vers le Poitou à travers la Touraine.

Alarik, de son côté, avait quitté sa capitale et était venu s'établir dans un camp retranché près de Poitiers, pour attendre les renforts qu'il avait mandés du fond de l'Espagne, et surtout pour tâcher de traîner la guerre en longueur jusqu'à ce que les Ostrogoths y pussent intervenir; car c'était principalement sur Théodorik que le faible roi des Wisigoths fondait ses espérances.

 La Vienne, grossie par les pluies, arrêta un instant les Franks; mais, au point du jour, une biche d'une merveilleuse grandeur étant entrée dans la rivière et l'ayant traversée sans se mettre à la nage, le peuple des Franks reconnut où il pouvait passer, et toute l'armée passa sans obstacle et vint planter ses tentes devant Poitiers (32).

 

 

Mémoires de la Société académique de Maine et Loire

 

 

 

 

Visite de la ville de Saint Florent le Vieil

la rue escarpée conduit à l’église paroissiale. Celle-ci renferme le mausolée de Bonchamps, général vendéen, l’un des chefs-d’œuvre de David d’Angers. Vis-a-vis le portail de l’église se trouve la Promenade, d’où l’on a une vue admirable sur la Loire et ses Iles, la petite ville de Varades et les coteaux de la rive opposée. A l’extrémité de la promenade, au point le plus élevé (ancienne Motte castral) se dresse la Colonne commémorative du passage à Saint Florent de la duchesse d’Angoulême, le 22 septembre 1823.

 

 

 

 

 

==> Visite Virtuelle dans l'Histoire du Mont Glonne ( Saint- Florent le Vieil)

==> La Loire et les fleuves de la Gaule romaine et des régions voisines

 ==> Le 25 décembre 498 Clovis roi des Francs est baptisé avec 3000 guerriers à Reims par l'évêque Saint-Remi.

==> Vitrail à la gloire de Charlemagne de l’abbatiale Saint Florent du Mont-Glonne (SAINT-FLORENT-LE-VIEIL, MAUGES-SUR-LOIRE)

 

 

 


 

Carte des Gaules lorsque Clovis vint y jetter les Fondements de la Monarchie Française

Carte des Gaules où l'on voit les Dominations ausquelles elles étoient soumises, lorsque Clovis vint y jetter les Fondements de la Monarchie Française LE ROLE DU POITOU PENDANT LE HAUT MOYEN AGE SOUS LES DOMINATIONS WISIGOTHIQUE ET FRANQUE (Ve-IXe SIÈCLE).

 

(1) Ce qui peut paraître une lacune à notre époque, n'est peut-être que le résultat d'une transformation de nom. On sait que les Romains furent essentiellement pratiques en toutes choses, ils montrèrent dans leurs écrits géographiques cet esprit positif qui s'attache avant tout à ce qui est d'une immédiate utilité.

Pour eux les itinéraires renfermaient la quintessence de la géographie. Ils en avaient de deux sortes : Itineraria picta, c'est-à-dire des cartes routières et des itinéraires écrits; parmi ceux-ci, les uns ne donnaient que les noms, l'ordre et les distances des lieux, pendant que d'autres, appelés Itineraria antidata, contenaient encore d'autres indications appropriées aux fonctions de ceux auxquels l'autorité les remettait (Vegetius, de Re militari, III, 6). On ne possède maintenant qu'un ltinerarium pictum dans la Table de Peutinger et quelques Itineraria scripta dans le recueil publié sous le titre d’ltinerarium Antonii, ou Antoni Augusti. L

es données géographiques de la Table de Peutinger attestent qu'elle fut rédigée entre les années 226 et 270 de notre ère (Mannert, Geog., t. I, p. 203). A différentes époques, elle éprouva des changements motivés par les variations topographiques du vaste empire des Romains. Les erreurs et les omissions qu'on rencontre sur l'ltinerarium pictum, auquel Peutinger a attaché son nom, ont fait présumer que c'était une copie faite à la dérobée par un soldat chrétien, quoique la confection d'une telle copie entraînât la peine de mort; ou par quelque autre main inhabile (Berger, Hisl. des grands chemins de l'empire romain, t. I, 1. III, ch. vu et suiv.).

Cette copie incorrecte dut servir de modèle à celle qu'un moine de Colmar confectionna dans le cours du XIIIe siècle, selon les Chronica Dominicanorum Colmarensium, dans lesquelles ce moine dit, sous la date de 126a : Mappam mundi descripsi in pelles duodecim pergameni (Scriptores Germanice; éd. Urslitius, H, p. S).

En 1439, Malléolus vit cette copie à Spire; elle resta dans cette ville, croit-on, jusqu'en 1490.

Elle était en 1507 à Worms où on l'offrit à Tritheim au prix de quarante ducats. La modeste fortune du savant ne lui permit pas l'acquisition de ce document, qui fut acheté par Conrad Celtes Protuccius, professeur à Vienne. Celui-ci déposa la carte dans la bibliothèque de son ami Conrad Peutinger et la lui légua par testament. Elle resta dans la famille Peutinger jusqu'en 1714. A cette époque Didier-Ignace Peutinger, cinquième descendant de Conrad Peutinger, la vendit au libraire Paul Kuz, qui la revendit pour cent ducats au prince Eugène de Savoie, dont la bibliothèque fut réunie en 1738 à celle de l'empereur d'Autriche. Depuis ce temps elle est restée à Vienne.

L'Itinerarium pictum du célèbre humaniste d'Augsbourg fut publié plusieurs fois. Peutinger lui-même commença la première édition en 1511 ; mais il renonça à son entreprise après la publication des deux premières planches. Une des plus remarquables éditions de cet ouvrage est celle de François-Christophe de Scheyb (Vienne, Tattner, 1783, XII pli. gr. inf°).

L'Académie de Munich en donna une nouvelle édition corrigée, sous ce titre : Tabula itineraria Peulingeriana primum oeri incisa et édita a F. - C. de Scheyb Mnccnii. Denuo cum codice Vindoboni collata, emendala et nova Conradi Mannerli introductione instructa, studio et opéra Academioe litterarum regioe Monacensis. Lipsioe, MDCCCXXIV. — Maigre les précieux renseignements qu'offre la table de Peutinger, sa disposition, ses inexactitudes, ses oublis en rendent l'étude très-difficile. Ils ne permettent pas de formuler un jugement négatif, lorsqu'on n'y rencontre pas des indications suffisantes pour attester l'ancienne existence d'un oppidum, d'un vicus, ou d'un castellum : le Mont-Glonne est peut-être dans ces conditions.

 

2 Torm en gaélique, tumulus en latin. Lorsque les buttes artificielles, au lieu d'être eu terre, sont formées d'un amas de pierres, on les nomme cairn. Les cairns sont devenus très-rares en France.

3 Goesum, espèce de pieu.

4 La tombelle du Mont-Glonne, désignée vulgairement sous le nom de grotte de Saint-Florent, a environ 10 mètres d'élévation.

5 Selon Hante-Serre, ce pays tirait son nom du mot amor, qui en langue celtique signifie voisinage de la mer : ad mare vel supra mare situm. Depuis la conquête des Romains, le nom d'Armorique fat plus particulièrement appliqué à la Bretagne.

6 Strab., Geogr., 1, iv. — Dion Cassius, I. LIII — Tacit., Annal, 1. I et IV.

7 Ce nom parait avoir la même signification que celui d'Armorique. On croit qu'il dérive du mot latin aqua, eau, parce que cette contrée est bordée par l'Océan et qu'elle abonde en cours d'eau.

8 Auguste enleva aussi à la Celtique son nom qu'il remplaça par celui de Lyonnaise.

9 De Verneilh-Puiraseau, Hist. politique et statistique de l'Aquitaine, t. I, p. 40.

10 Oros.,1. VII, c. XL, p. 597. — Prosper Aquitan.,Chron., p. 627. — Prosper Tyron., Chron , p. 637. — S. Hicronym., Epist. Acherantioe malronoe, ep. 91, p. 748. — Carmen de Providentiâ, dans le Recueil des historiens des Gaules, t. I, p. 777.

11 Codex Legum Visigotharum, 1. X, tit. I, lex 8. — Script. Franc. t. IV, p. 428.

12 Tous les palais des rois Wisigoths étaient à peu pi es bâtis sur un plan uniforme, et divisés en deux parties, l'une pour le logement du souverain, l'autre pour les besoins de l'exploitation agricole. De hautes murailles entouraient le palais; l'atrium romain, conservé sous le nom de proaulium (préau), précédait le salulalorium, où l'on recevait les visiteurs (Papias, Vocabul. au mot salutatorium; Milan, 1476, in-f°. — AElfricus, le grammairien, Dict. saxon, latin et anglais; Oxford, 1659). Le consistorium, la grande salle, servait aux plaids, aux assemblées publiques. La pièce la plus vaste après le consistorium était le trichorum, ou salle à manger. Deux rangs de colonnes la divisaient en trois parties, l'une pour la famille royale, l'autre pour les officiers de la maison, la troisième pour les hôtes toujours nombreux. La table des rois Wisigoths, comme celle des rois Franks, était splendidement servie en vases d'or et d'argent, étincelants de pierreries, tels que le célèbre missorium, plit d'or massif incrusté de diamants-, du poids de cinq cents livres, don d'AEtius à Thorismond (Fredegarii scolastici, Chron., c. LXXIII, p. 441). Une de leurs tables était d'une seule émeraude, entourée de trois rangs de diamants. On l'estimait à une valeur de cinq cent mille pièces d'or (Elmancin, Hist. Sarracina, 1. I, p. 85, etc.). Les appartements des villas royales se partageaient en chambres d'été et d'hiver (zetoe estivales, zetoe hyemales).

 Pour les rafraîchir ou les réchauffer, on employait de l'eau froide ou bouillante, qui circulait dans l’hypocauste. Il y avait aussi des chambres à cheminées (epicaustoria) destinées h ceux qui voulaient se faire oindre le corps, devant le feu, d'onguents et d'essences aromatiques (Ducang., Gloss. voc. Epicaustorium).

Dans l'enceinte du palais se trouvaient réunis des thermes, un colymbum ou lavoir, un gymnasium pour les exercices du corps et un hypodrome, sorte de galerie couverte pour la promenade, qui différait de l'hippodrome où l'on faisait courir les chevaux. De l'ancien palais de Doué, il n'existe plus qu'un amphithéâtre et un lacus destiné aux naumachies.

13 Cf. les Histoires ecclésiastiques d'Eusèbe, de Socrate, de Sozomène, de Théodoret, et les fragments de Philostorge, publié» par Henri de Valois, 3 vol., 1073, in-f°. —Pluquet, Dict. des Hérésies. — Pierre Leroux, Encyclopédie moderne, t. IV, p. {59-180. — Henri Martin, Hisl. de France, t. I, p. 414-415.

14 Sidonius, 1. VII, ep. 6.

15 Isidor Hispalensis, Chron., p. 701.— Marii episc. Avent, t. II, p. 13. — Jornandes, de Rébus geticis, c. xi.vu, p. 1113.

16 Après avoir contribué à la chute de l'empire d'Occident (477), Ewarik avait reçu d'Odowaker (Odoacre) tous les droits de l'Empire sur la Gaule et l'Espagne. Partout les limites de ses États s'étaient notablement agrandies, sous l'influence de sa politique. Il possédait l'Espagne presque entière et plus du tiers de la Gaule.

Les Suèwes en Espagne, les Burgondes en Gaule, avaient reconnu la suprématie du conquérant goth. Les rois des Franks à la suite de quelques revers militaires avaient aussi sollicité la paix d'Ewarik. « On « voyait se presser à la cour de Toulouse, dit Sidonius, le Saxon «aux yeux bleus, accoutumé à se jouer parmi les tempêtes de « l'Océan; le vieux Sicambre, dont la tête tondue après sa défaite « (en signe de servitude), se recouvre de nouveaux cheveux relevés sur le crâne, depuis que la paix lui a rendu la liberté; « l'Érule aux joues tatouées de bleu, au teint pareil à l'eau de la mer; le Burgonde haut de sept pieds ; l'Ostrogoth fier de l'appui d'Ewarik contre les Huns... ; et jusqu'aux envoyés des souverains de la Perse » (Sidon., I. VIII, ep. 9).

Sous le prestige d'une semblable influence, la formation d'un grand empire goth, englobant tout l'Occident, paraissait le dénouement le plus probable de l'immense drame du Ve siècle. Ewarik semblait avoir tout prévu pour sa prompte réalisation. Après avoir agrandi son pouvoir par ses conquêtes, il l'avait affermi par des travaux d'une autre nature : conduit par la force des choses et par son intérêt monarchique dans la voie de la civilisation romaine, il s'était empressé de donner des lois écrites à ses Goths, qui, auparavant, dit Isidore de Séville, ne connaissaient que leurs moeurs et leurs coutumes.

Ces lois écrites en latin, et indubitablement rédigées par quelques-uns des jurisconsultes gallo-romains devenus sujets des rois wisigoths, forment la première partie du célèbre code des Wisigoths. (Fauriel, Hist. de la Gaule mérid., etc., t. I, p. 513.)

Ainsi, consolidé par une législation sérieuse, le royaume d'Ewarik semblait devoir marcher d'un pas rapide vers le brillant avenir que rêvait son souverain, quand surgit de nouveau le schisme qui avait divisé l'Eglise, au commencement du iv° siècle, au sujet de la trinité chrétienne combattue par Arius.

 

 

 

* Le pied romain était de 31 centimètres.

17 Nicolas Viguier, Traite de l'étal et de l'origine des anciens Français. — Troyes, 1582, in-4

18 Augustin Thierry, VIe Lettre sur l'histoire de France.

19 Liban, sophist., Proeludia oratorio-, t. I. — Sigebert de Gemblours. Chronique. — Paris, Henri Estienne, 1513, in-4°. — Luc d'Achery, Spicileg., t. X, p. S25.

20 Fréret, OEuvres complètes, t. V, p. 164, 203 et suiv. — M. de la Bédollière, dans son Histoire des moeurs et de la vie privée des Français, dit que tous les mots dont on peut faire dériver celui de Franc, impliquent l'idée d'indépendance : frech, hardi; wrang, impatient du joug; wregen, se venger; fraien, délivrer. Frant und fren, en Allemagne: Frant ug fri, en Danemark, est une formule encore usitée pour exprimer la liberté absolue. Cependant I'étymologie grecque de Libanius paraît plus conforme à l'idée qu'on avait des Franks dans l'antiquité.

21 Apoll. Sidoin., 1. VIII, ep. 9. — Ils employaient, dit Martial, une lessive de chaux pour donner des teintes plus vives à leurs cheveux naturellement roux. Leur longue chevelure était séparée sur le front, retroussée et nouée en crinière de cheval. Lorsqu'il» éprouvaient une défaite, ils négligeaient leurs cheveux jusqu'à ce qu'ils remportassent une victoire (Tacit., Annal., 1. IV. — Paul. Warnefrid, Hist., 1. III, c. vu; 1. IV, c. XXÏII).

22 Les chefs des Franks faisaient exception à la règle. Ils laissaient leur barbe si longue, au rapport de Diodore de Sicile, qu'ils en étaient couverts (Hist., 1. V, c. rx), ainsi que de leur chevelure qui flottait au gré du vent. Le but de ces arrangements capillaires n'était point, comme le remarque Tacite, pour se rendre plus beaux et plus aimables a leurs femmes, mais plus formidables d'aspect à leurs ennemis (Moeurs des Germains, § 38).

23 Greg. Tur., Hist. Francorum, 1. III, c. xv; 1. IV, c. xjtx.

24 Ibidem, 1. I, c. ix.

25 Du mot frank, ang, hameçon.

26. — Tacite, Moeurs des Germains, § 6. — Procop., de Bell. Goth., 1. II.

27 Chevaux de guerre, de marre, guerre, et renio, étalon.

28 Cassiod., Epist., I. III, ep. i, 2, 3 et 4, p. 158.— Scr. franc., t. IV, p. 3. — Alarik II avait épousé Théodegothe, fille de Théoderik, roi d'Italie.

29 Chez les Franks, le mot tudesque mâhl, mal, mahal, parole, désignait l'assemblée de la nation (Voyez Rhabani Mauri Glossarium, apud Echard commentai-, de reb. Francise oriental., t. II, p. 936).

30 Greg. Tur., Hist. Francorum, 1. II, c. xxxvu, p. 93.

31 Saint Rémi, évêque de Reims, fut un des plus grands politiques des temps mérovingiens. Il seconda puissamment la conjuration des évêques orthodoxes contre les rois Wisigoths.

32 Gesta reg. franc., c. XVII, p. 553.-~Roric.31. IV,—Aimoia, 1. I.

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