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PHystorique- Les Portes du Temps
4 juillet 2018

Pagayons comme des Vikings sur le bras de Pirmil vers le Château de Clisson

Pagayons comme des Vikings sur le bras de Pirmil vers le Château de Clisson

C'est en 853 que les Normands prirent Nantes, puis vinrent à Angers et incendièrent Saint-Martin de Tours le 8 novembre. Durant les années suivantes, leurs agressions se multiplièrent, la Loire étant leur chemin et ils installèrent même leurs repaires dans les îles de la Loire pour y recéler leurs vols et cacher leurs otages pendant l'hiver. ==>Les Vikings à Nantes - Nous les appelons Vikings - Château des ducs de Bretagne

Dès que l'on annonçait leur arrivée, un vent de panique soufflait sur les monastères : à la hâte, on rassemblait le trésor et l'on fuyait, selon le précepte de l'Evangile : « Lors donc qu'ils vous persécuteront dans une ville, fuyez dans une autre».

 En Anjou, on n'était plus en sécurité et le père-abbé Hecfrid obtint confirmation de la propriété de Saint-Gondon, un moutier situé près de Gien. Seuls quelques moines âgés refusèrent de partir, tel ce frère Héribald, dont parle un manuscrit de Saint-Gall, qui avait constaté que les barbares, en faisant ripaille, s'étaient montrés autrement généreux pour lui que le frère cellérier du couvent!

Au Mont-Glonne un vieux moine, resté là, fut emmené par les Vikings. Mais il implora saint Florent de ne pas l'abandonner et, au même instant, le drakkar, à bord duquel on l'avait fait monter, fut pris dans un violent tourbillon de la Loire ; tous les Normands furent engloutis tandis que le vénérable prêtre se retrouva indemne sur le rivage. ==> Les tribulations de Saint Florent du Mont-Glonne (fuyant l'invasion des Normands vers le Berry)

Les Angevins furent certainement déconcertés par la fuite éperdue des moines, emportant avec eux le corps du saint Thaumaturge, à un moment où l'on avait tant besoin de sa protection.

Ah ! s'il était là, les Normands auraient certainement été foudroyés, comme le méchant homme Burgolène. On savait qu'à Tours, les Vikings furent vaincus à la vue des reliques de saint Martin.

Le plus triste est que l'on ignorait tout de ce qu'étaient devenues les reliques ; on racontait que les moines avaient quitté Saint-Gondon, mais on ne savait plus où ils étaient réfugiés.

Diverses incursions Normandes désolèrent le diocèse, dans les années qui suivirent l'an 855 ; mais sous le roi Salomon (857-874), aucun changement ne se produisit dans la délimitation du pays breton d'outre-Loire.

En 888, le roi Alain le Grand ayant vaincu les Normands près de Questembert, ces barbares se retirèrent en Anjou.

Etant revenus l'année suivante, le même prince les chassa encore du comté Nantais, et rétablit sur son siège l'évêque Landramne.

Mais après le mort du roi Alain le Grand, en 907, les Normands se précipitèrent en foule sur le pays de Nantes, ravagèrent les deux rives de la Loire, et s'y établirent en conquérants, jusqu'en 936.

C'est alors que le fameux duc Alain Barbe-Torte, étant revenu d'Angleterre, écrasa leur principale armée sous les murs de Nantes, et en purgea non seulement le comté, mais la Bretagne entière.

Depuis 919 jusqu'en 936, les Normands, après s'être emparés de Nantes, vécurent donc en maîtres sur tout le comté d'outre-Loire, et cette région, ainsi que le reste de la Bretagne, fut livrée, pendant ces années néfastes, aux pillages, aux massacres et à la confusion.

 

Pagayons comme des Vikings sur le bras de Pirmil vers le Château de Clisson (24) [Résolution Originale]

Les Normands partout vaincus en Bretagne, l'an 936, se retirèrent vite hors des comtés de Mauge, Tiffauges et Herbauge ; et en 942, en vertu d'un traité conclu avec Guillaume Tête-d'Etoupes, comte de Poitiers, toute la région comprise entre la Loire, le Lay, le Layon et l'Ironne, fut assurée au duc Alain Barbe-Torte, comme faisant partie de la Bretagne.  ==> Alliance contre les Vikings entre Barbetorte et Guillaume Tête d’Etoupe donna en 941-942 les pagi de Mauges, Tiffauges, Herbauge

 Ce prince en jouit paisiblement jusqu'à sa mort, survenue en 952, et trente ans plus tard, en 982, le comte de Nantes, Guérech, par une convention avec Guillaume Fierabras, comte de Poitiers, obtint la reconnaissance de ses droits souverains sur la même contrée.

On ignore tout d’une occupation antique de la plupart des anciennes îles de la Loire aujourd’hui physiquement unifiées par les comblements des bras de la Loire, et symboliquement rassemblées désormais sous le « néotoponyme » unique d’île de Nantes, qui occulte l’histoire de cet archipel nantais.

 Les grands travaux d’aménagement qui y sont prévus nécessiteront une grande vigilance pour ne pas détruire les traces ténues mais uniques de l’établissement viking de l’île de Bièce, siège d’une « principauté » de quelques décennies qui aurait pu donner naissance à une autre « normandie », avec chancellerie et chantier naval.

Déjà ! Une trentaine d’armes scandinaves et carolingiennes en fer, dont plusieurs rehaussées d’argent et de cuivre, y ont été trouvées en 1926, qui font que Nantes expose la première collection viking de France (musée départemental Dobrée).

 

 

....==> Saint Louis, Blanche de Castille et toute la cour de France furent reçus au château de Clisson, en mai 1230

 



 

 

-          Au temps d’Argiotalus, Nantes, Rezé et le port des Namnètes Jacques Santrot

-          Société des lettres, sciences et arts du Saumurois

-          https://www.pagayons44.fr/le-pagayons-2018/

-          https://www.clissonhistoireetpatrimoine.fr/le-parc-des-coteaux-henri-iv/

 

 

 

==> Les Vikings à Nantes - Nous les appelons Vikings - Château des ducs de Bretagne

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