Chemins de Mémoire, Cathédrale Notre Dame de Reims
La cathédrale de Reims - Région Champagne-Ardenne - Le Monument Préféré des Français Dressées à plus de 80m de haut, les tours de Notre-Dame dominent le centre de Reims. Bâtie au XIIe siècle, cette cathédrale est un véritable chef d’œuvre d’art gothique. Et c’est ici que la plupart des rois de France furent sacrés. En 2011, on a fêté le 800e anniversaire de Notre-Dame de Reims. Un événement célébré en grandes pompes pour cette cathédrale qui a joué un rôle primordial dans l’Histoire de France.
Trente-trois souverains ont en effet été sacrés ici, depuis Henri Ier en 1027. Dernier en date : Charles X en 1825. Mais aujourd’hui, on vient surtout admirer un édifice remarquable qui se distingue par son unité de style, sa luminosité et, surtout, sa statuaire. Pas moins de 2 303 statues parmi lesquelles le célèbre Ange au sourire, dont l’expression joviale reflète l’esprit de l’école champenoise du XIIe siècle, et la galerie des rois composée de 56 statues d’une hauteur de 4,50 mètres.
A l’intérieur, ce qui frappe d’emblée, ce sont les dimensions : près de 150m de long pour 38m de haut. Mais à y regarder de plus près, on ne peut être qu’admiratif devant les vitraux dont certains sont signés Chagall. A la contempler si majestueuse, difficile d’imaginer que Notre-Dame fut dévastée lors de la Grande Guerre. Située à quelques kilomètres du front, la ville fut inlassablement bombardée par les tirs allemands. Pendant 4 ans, il pleut en moyenne 1000 obus par jour. Au lendemain du conflit, la ville est détruite à plus de 80%, elle fut surnommée « La cathédrale martyre.
Reims, 17/7/1921, retour de la statue de Jeanne d'Arc [cérémonie devant la cathédrale Notre-Dame avec fanfare militaire] :
1914 - 1918 / 2014 - 2018, cent ans après, Rémoises et Rémois rendent un hommage primordial à l’ensemble des combattants et civils qui ont laissé leur vie lors de ce conflit.
Visite Virtuelle Cathédrale Notre Dame de Reims
John Davison Rockefeller avait financé la restauration de l'édifice gothique, détruit par un incendie - le deuxième de son histoire - et par les bombardements durant le conflit. Article réservé aux abonnés Il y a un siècle, au lendemain de la première guerre mondiale, Reims se posait aussi la question de la reconstruction de sa cathédrale. L’analogie avec la situation de Notre-Dame de Paris ravagée lundi 15 avril doit « s’arrêter là », selon ce médiéviste. Car l’édifice incendié à Reims a ensuite subi un deuxième drame, celui de « quatre années de bombardements intenses ».
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==> Le Wagon de l'Armistice - Clairière de l'Armistice en forêt de Compiègne