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PHystorique- Les Portes du Temps
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14 janvier 2019

LA FEMME EN POITOU AUX Xe ET XIe SIÈCLES par Jean VERDON

LA FEMME EN POITOU AUX Xe ET XIe SIÈCLES Emma d'Aquitaine Abbaye de Maillezais

Le rôle de la femme, trop rarement mis en lumière jusqu'ici, apparaît non négligeable au Xe et XIe siècles. Il est certes difficile à cerner, en raison de la rareté et de la dispersion des documents, mais dans le cadre régional il peut être plus facilement appréhendé. Pour notre part, nous avons choisi le Poitou (1). Après avoir examiné la structure du groupe familial, nous étudierons la condition de la femme au sein de ce groupe, puis son action en dehors.

C'est en ayant recours à la statistique que l'on peut connaître la famille avec le plus de précision, encore qu'une telle méthode ne soit pas exempte d'inconvénients. A partir d'un certain nombre de cartulaires relatifs au Poitou (2), en laissant de côté les actes souscrits par les grands personnages et en tenant compte seulement des donations, achats, ventes, échanges et baux, il est possible de cerner le rôle de la femme à l'intérieur du groupe familial. L'étude se fonde pour le Xe siècle sur quatre cent dix-sept mentions, pour le XIe sur cinq cent trente et une mentions.

En ce qui concerne le Xe siècle, dans le tiers des cas (34 %), ce sont des couples, accompagnés ou non de leurs enfants, qui disposent du patrimoine familial. Les individus qui agissent seuls (ou accompagnés de leurs enfants) sont bien plus souvent des hommes (47,4 %) que des femmes (12,7 %) (3). Il s'agit de célibataires, de veufs et veuves, ou bien de personnes mariées qui disposent de leurs biens propres sans qu'intervienne leur conjoint. Les femmes sont plus souvent accompagnées de leurs enfants que les hommes ; peut-être faut-il en inférer que les veuves sont plus nombreuses que les veufs. Au total 94 environ des actes concernent des couples mariés et des individus, accompagnés ou non de leurs enfants.

Enfin les groupes qui souscrivent des actes ne constituent que 5,7 du total. Il s'agit soit de parents nommément désignés (frères et sœurs notamment), soit de personnes sans aucun lien mentionné.

Les groupes pluriconjugaux comportant plusieurs ménages sont rares.

Il est possible d'établir des comparaisons avec la Picardie (4 ) et la Catalogne (5). Au Xe siècle les actes individuels et conjugaux représentent 83 pour la Picardie (6) et 88 pour la Catalogne (7).

Leur proportion est donc semblable, et même inférieure, à celle constatée en Poitou, où se manifeste, comme ailleurs, le déclin de la famille large. D'autre part en Picardie au Xe siècle le pourcentage des actes passés au nom d'un ménage s'élève à 17 (8); en Catalogne il est de 49,3 (9). Entre ces chiffres fort dissemblables, le Poitou occupe une position moyenne avec ses 34 Enfin alors que pour la Catalogne le pourcentage des femmes auteurs d'actes de vente de biens fonds, est de 19,2 (10), pour le Poitou il est bien moindre, ce qui n'a rien d'étonnant, si l'on considère que l'influence féminine a été importante et précoce dans la région catalane.

Pour le XIe siècle les couples accompagnés ou non de leurs enfants qui passent des actes constituent 17,7 du total ; c'est dire que par rapport au Xe siècle se manifeste une nette diminution. Une proportion, semblable à celle du siècle précédent, concerne les individus : 64,1 (contre 60,1 au Xe siècle) ; mais la proportion des hommes a quelque peu augmenté, alors que celle des femmes a diminué notablement. Enfin l'importance des groupes a crû considérablement ; les actes qu'ils passent sont trois fois plus nombreux qu'au Xe siècle. Les mêmes constatations peuvent être faites pour la Picardie et la Catalogne (11).

Au total la famille conjugale apparaît plus fréquemment au Xe siècle qu'au XIe siècle, où se manifeste un regain du lignage. D'autre part l'influence des femmes s'avère moins forte au XIe siècle qu'au siècle précédent, puisque les actes passés en leur nom sont beaucoup moins nombreux (12).

Sur le plan matériel la femme mariée possède des biens qui lui assurent une certaine indépendance. En ce qui concerne la vie du couple, deux questions doivent être abordées : la solidité des unions, la place des enfants.

Le mari remet des biens à sa femme au moment du mariage : c'est le dotalicium (13) ou dos (14).

Dans un acte daté de 990 et concernant Saint-Hilaire de Poitiers, Foulques fait don de biens fonds à son épouse Arla le jour de leur noces (15). Archembaud concède à sa femme Berthe des biens vers Nouâtre. Berthe possédera son douaire sa vie durant ; après sa mort celui-ci reviendra à l'abbaye de Notre-Dame de Noyers (16). Une autre charte stipule que si les fils du donateur meurent avant sa femme, celle-ci, durant sa vie, jouira seulement de sa dot (17).

 En contrepartie l'épouse amène une dot : le contrat de mariage entre Albéric et Audeburge datant de 1083 mentionne les dons que les époux se font mutuellement (18). Alors que les chartes de Cluny indiquent fréquemment à cette époque des dotalicia et fort peu de dots au sens romain du terme, il n'en va pas de même pour les cartulaires poitevins qui, sous le nom de matrimonium mais aussi de dos (19), signalent surtout vers la fin du XIe siècle, les apports de la femme. Ainsi Pierre de Fontmorin cède à l'abbaye de Nouaillé une borderie que sa femme, fille d'Isembert de Bouresse, lui avait apportée en dot ; en effet, sa femme étant morte sans héritier, il dispose de ce bien avec le consentement de son beau-père (20). La dot est parfois concédée par un frère, probablement à la suite de la mort du père (21). Elle peut comprendre des églises, telle celle donnée par Gautier aux moines de Noyers avec le consentement de son épouse et de son fils (22).

La femme possède donc des biens. En 989 Emma reçoit de son mari le comte de Poitou Guillaume Fier-à-Bras de nombreux biens situés dans le pagus de Poitiers et comprenant notamment des églises (23) ; le comte permet à sa femme d'en disposer à sa convenance (24). En 915 F ausburge donne son alleu, alodum suum, situé à Targé (25) L'héritage provenant de la mère est souvent mentionné (26). Ces possessions féminines peuvent attirer des convoitises.

Un chevalier nommé Ainon désirant épouser une très noble femme, d'origine illustre et détentrice de grands biens et terres, promet au comte de Poitou, duc d'Aquitaine, deux mille sous pour qu'il la lui donne comme épouse (27). La femme intervient assez souvent, nous l'avons vu, en ce qui concerne les donations, les ventes, etc., seule ou accompagnée de ses enfants. Elle garde parfois l'usufruit des biens qu'elle donne (28); il arrive que cette préoccupation soit le fait du mari qui désire voir assurée la subsistance de son épouse après sa mort (29).

Toutefois si la femme jouit d'une certaine position dans la famille, voire dans la société, on ne retrouve pas en Poitou cette tonalité féminine constatée pour la Catalogne. Parmi les surnoms de langue romane, les appellatifs féminins sont rares et apparaissent, semble-t-il, tardivement : nous avons rencontré Alba vers 1004-1020 (30), Bona en 1044 (31).

Les unions sont-elles solides ? Si l'on en croit Pierre de Maillezais, Guillaume Fier-à-Bras, comte de Poitou, s'étant épris d'une jeune femme apparentée au vicomte de Thouars, commit l'adultère avec elle. Son épouse Emma lui fit de violents reproches, mais il n'en tint pas compte.

 Alors Emma fit faire violence à sa rivale par ses gens et s'enfuit dans son château de Chinon. Guillaume furieux donna l'ordre de détruire les constructions qu'il avait commencé à édifier à Maillezais à l'instigation de la comtesse (32). Des négociations eurent lieu pour réconcilier les époux ; le comte finit par accepter les conditions de sa femme et reprit les travaux de Maillezais. Mais l'entente ne semble guère avoir duré (33).

Les chartes, elles, restent silencieuses généralement. Toutefois des problèmes conjugaux sont révélés indirectement. Vers 1030 Gerberge qui avait épousé Adelard en premières noces et qui s'était remariée avec Isembard, souscrit une donation qu'elle renouvelle en faveur de l'abbaye de Saint-Cyprien ; or son premier mari souscrit également en compagnie du second (34).

 Par ailleurs on rencontre des ménages de prêtres. Vers 1015 le prêtre Eulard, sa femme Adalgarde et leurs enfants (cinq fils et une fille) donnent aux moines de Saint-Cyprien des terres situées à Cragon (35). En 1051 les moines de Saint-Florent achètent des biens à un prêtre nommé David, à sa femme et à ses fils (36). A plusieurs reprises des fils de prêtres sont mentionnés (37).

Il faut quitter sa femme pour entrer au monastère. Rainaud veut se faire moine, mais comme sa femme est jeune et qu'il a de petits enfants, des amis l'en dissuadent (38). Par contre un chevalier nommé Goscelin reçoit l'habit monastique avec le consentement de sa femme. Bien plus il fait don à l'abbaye de Talmond de la dîme d'une terre qui constituait le dotalicium de sa femme, avec le consentement également de son épouse et avec l'autorisation de ses fils (39).

Les actes de la pratique fournissent peu de renseignements sur le nombre des enfants qui ne sont pas cités ou qui le sont imparfaitement (40). D'autre part certains de ces enfants doivent être assez âgés, puisqu'ils interviennent parfois pour assister un de leurs parents après la mort de son conjoint. Le père, la mère ou les deux sont accompagnés assez fréquemment par plus de quatre enfants.

Nous avons relevé notamment  (41) : 1 fois 9 enfants (8 garçons et 1 fille).

1 fois 8 enfants (6 garçons et 2 filles).

2 fois 7 enfants (2 fois 6 garçons et 1 fille).

3 fois 6 enfants (1 fois 6 garçons, 1 fois 5 garçons et 1 fille, 1 fois 4 garçons et 2 filles).

3 fois 5 enfants (1 fois 5 garçons, 1 fois 4 garçons et 1 fille, 1 fois 2 garçons et 3 filles).

1 fois plus de 4 enfants (3 garçons et autres enfants).

9 fois 4 enfants (7 fois 4 garçons, 2 fois 2 garçons et 2 filles).

soit au total quatre-vingt garçons et seize filles.

Cette liste attire quelques remarques. On constate tout d'abord que les garçons cités sont beaucoup plus nombreux que les filles ; celles-ci ne sont évidemment pas toutes mentionnées. C'est dire que les familles nombreuses sont bien plus fréquentes qu'il ne semble au premier abord. D'autre part dans les textes utilisés les femmes, les hommes et les couples sont accompagnés d'enfants seulement cent quinze fois. Si l'on ajoute que souvent le nombre d'enfants n'est pas exprimé dans les textes, on peut en inférer que la démographie est vigoureuse. Le fait que les filles ne soient que rarement citées peut être significatif de la place qui leur est accordée dans la famille.

La mortalité infantile est évidemment importante. Elle est impossible à évaluer, mais le cartulaire de l'abbaye de Talmond note vers 1100 pro sepultura filie sue parvule (42).

Les enfants apparaissent parfois indépendants de leurs parents sur le plan économique, et l'on assiste à des transactions réalisées entre parents et enfants à titre onéreux. Gulfrade et Aldesinde, sa femme, vendent à leurs fils Gérard et Richard des terres situées à Savigny-sur-Vienne pour la somme de cinquante sous (42 bis).

En dehors du cadre familial la femme en Poitou joue un rôle non négligeable, en particulier sur le plan politique et religieux. C'est évidemment uniquement le fait des dames d'un certain rang, en particulier des comtesse de Poitou, que d'intervenir dans l'administration des affaires publiques. Emma, femme de Guillaume Fier- à-Bras, est présentée par le comte à ses vassaux au début de leur union et la jeune femme assiste aux grandes réunions, par exemple en 969 (43) ; c'est elle qui, selon Pierre de Maillezais, conduit les négociations qui aboutissent au premier mariage de son fils Guillaume avec Aumode de Périgord (44). Mais elle intervient auprès de son mari surtout en faveur d'établissements religieux.

Agnès de Bourgogne, à bien des égards, ressemble aux aristocrates languedociennes et catalanes. Agnès épouse en 1019 Guillaume le Grand, déjà deux fois veuf (45) ; Guillaume a environ cinquante ans, Agnès est encore fort jeune (46). Du vivant de son mari doué d'une forte personnalité, elle ne peut sans doute satisfaire entièrement son ambition (47).

Après la mort de Guillaume le Grand en 1030, Agnès intrigue pour continuer à jouer un rôle important ; en effet Guillaume le Gros, comte de Poitou de 1030 à 1038, est le fils d'Aumode de Gévaudan, première femme de Guillaume le Grand. En outre le nouveau comte ayant épousé Eustachie en 1030 ou au début de 1031, Agnès ne peut plus espérer partager les territoires entre les enfants issus des trois mariages de Guillaume le Grand ; par ailleurs elle perd le premier rang à la cour d'Aquitaine.

Elle n'hésite pas alors à se remarier avec le comte d'Anjou, Geoffroy Martel qui a vingt ans de moins qu'elle, et qui de plus, est son parent à un degré prohibé d'après les calculs de l'époque (1er janvier 1032). Agnès a peut-être acquis des partisans après le mariage de Guillaume le Gros ; en effet, les vicomtes d'Aunay et de Châtellerault assistent bien aux plaids tenus par le comte, mais non les vicomtes de Thouars et les seigneurs du Bas-Poitou (48). Bientôt la guerre éclate entre son second mari et le comte de Poitou, Guillaume le Gros (49). Après la mort du sucesseur de celui-ci Eudes, Agnès vient en Poitou pour gouverner sous le nom de ses fils (50): elle est la maîtresse et administre l'Aquitaine (51).

 Les actes du comte d'Anjou sont souvent passés de concert avec sa femme (52). Agnès paraît détenir beaucoup d'autorité (53). Elle essaie de se rallier les établissements religieux, Saint-Jean-d'Angély (54), Saint-Maixent (55).

Elle marie son fils Guillaume qu'elle fait reconnaître comte de Poitou et duc d'Aquitaine, cependant que la Gascogne est confiée à Geoffroy (56). Le comte-duc Guillaume, bien qu'émancipé, subit l'influence de sa mère (57). Cette influence cependant s'estompe : Agnès est répudiée par Geoffroy Martel. Elle se retire à Notre-Dame de Saintes, mais continue à s'intéresser à la vie politique (58). Bien que de condition sociale moins élevée que les comtesses, des femmes président des cours de justice (59).

Mais d'une façon plus générale les femmes ont un rôle particulièrement actif en matière religieuse. Là encore ce sont surtout les comtesses de Poitou qui se trouvent au premier plan. Adèle, femme de Guillaume Tête d'Etoupe, participe aux projets de reconstruction de l'abbaye de Jumièges, et sur ses instances un abbé poitevin se rend auprès de son frère le duc de Normandie Guillaume Longue- Epée (60).

Emma, femme de Guillaume Fier-à-Bras, usant de son influence sur son mari, le pousse à relever les murs de l'église de Maillezais et à fonder une abbaye à cet endroit ; elle donne un domaine qu'elle possédait à Puy-Létard (61) ; elle fonde le monastère de Bourgueil (62), intervient auprès de son mari en faveur des établissements religieux (63), auxquels elle fait de nombreux dons (64). Mais Agnès de Bourgogne éclipse les autres comtesses de Poitou et duchesses d'Aquitaine. Agnès qui avait beaucoup à se faire pardonner (65), est représentative de ces aristocrates dont une grande partie de l'activité est consacrée aux affaires religieuses.

Elle s'intéresse à de nombreux monastères situés d'une part en Aquitaine, d'autre part dans la région de la Loire. Agnès et son mari dotent l'abbaye qu'ils ont édifiée à Saintes en l'honneur de Notre-Dame et dont la dédicace a eu lieu en 1047 (66) ; de concert avec ses fils Guillaume-Aigret et Guy, elle confirme vers 1050 les donations faites autrefois à l'abbaye de Saint-Jean-d'Angély, y ajoutant la remise de certains droits (67) ; Saint-Hilaire (68) et Saint-Nicolas de Poitiers (69) entre autres bénéficient de ses générosités.

Après avoir fondé le monastère de la Trinité de Vendôme, Agnès et Geoffroy Martel lui donnent en 1040 de nombreuses églises et domaines situés dans les régions du Vendômois, du Maine et de la Saintonge (70) ; cette abbaye est l'objet de ses attentions (71), de même que notamment Saint-Florent de Saumur (72) , le Ronceray d'Angers (73), Saint-Nicolas d'Angers (74), Notre-Dame de Noyers (75).

Les femmes de haut rang ne sont pas les seules à se montrer généreuses à l'égard des établissements religieux. Tous les cartulaires mentionnent des dons provenant de femmes de condition plus modeste (76).

A côté des femmes laïques apparaissent des moniales (77). Et de fait il existe en Poitou aux Xe et XIe siècles un certain nombre de monastères féminins, dont quelques-uns fondés à cette époque (78).

Les femmes en Poitou aux Xe et XIe siècles occupent une place importante, aussi bien dans la famille que d'une façon plus large dans la société. Détentrices de biens dont elles peuvent disposer, elles jouissent d'une certaine indépendance. Elles favorisent les établissements religieux et parfois, tout au moins pour celles qui appartiennent aux classes sociales les plus élevées, elles interviennent dans les affaires publiques. Mais elles n'occupent pas la situation prééminente qu'elles détiennent à cette époque dans la société méridionale, et plus particulièrement catalane.

Jean VERDON.

 

 

 ==> Les Femmes en BAS-POITOU dans l’Histoire

 

 


 

Sur la Terre de nos ancêtres du Poitou - Aquitania (LES GRANDES DATES DE L'HISTOIRE DU POITOU ) - PHystorique

Les Gaulois habitant le Poitou s'appelaient les Pictons; de là le nom de Poitou, Poitiers. Avant l'occupation romaine, la région est peuplée par les Pictaves ou Pictons qui nous ont laissé des grottes préhistoriques, menhirs, dolmens, etc. que nous retrouvons un peu partout, tant dans la Vienne que dans les Deux-Sèvres....

 

 

 

1. L'utilisation du cartulaire de l'abbaye de Noyers nous amènera cependant à étudier parfois le sud de la Touraine.

2. Documents pour servir à l'histoire de Saint-Hilaire de Poitiers publ. par L. REDET, dans Mémoires de la Société des Antiquaires de l'Ouest, 1847 et 1852. Cartulaire du prieuré de Saint-Nicolas de Poitiers, publ. par L. REDET, Poitiers, 1872 (Archives historiques du Poitou, t. I, p. 1-51). Chartes poitevines de l'abbaye de Saint-Florent près Saumur (de 833 à 1160 environ), publ. par P. MARCHEGAY, Poitiers, 1873 (Archives historiques du Poitou, t. II, p. 1-148). Cartulaire de l'abbaye de Saint-Cyprien de Poitiers, publ. par L. REDET, Poitiers, 1874 (Archives historiques du Poitou, t. III). Chartes et documents pour servir à l'histoire de l'abbaye de Saint-Maixent, publ. par A.

RICHARD, t. I, Poitiers, 1966 (Archives historiques du Poitou, t. XVI). Chartes et documents pour sprvir à l'histoire de l'abbaye de Charroux, publ. par Dom P. DE MONSABERT, Poitiers, 1910 (Archives historiques du Poitou, t. XXXIX). Chartes de l'abbaye de Nouaillé de 678 à 1200, publ. par Dom P. DE MONSABERT, Poitiers, 1936 (Archives historiques du Poitou, t. XLIX). Recueil des documents relatifs à l'abbaye de Montierneuf de Poitiers (1076-1316), publ. par F. VILLARD, Poitiers, 1973 (Archives historiques du Poitou, t. LIX).

3. Lorsque la femme, l'homme ou les enfants se bornent à consentir, nous ne les avons pas comptabilisés. Toutefois, même si nous l'avions fait, les pourcentages n'auraient guère différé.

4. R. FOSSIER, La terre et les hommes en Picardie jusqu'à la fin du XIIIe siècle, t. I, Paris-Louvain, 1968.

5. P. BONNASSIE, La Catalogne du milieu du Xe à la fin du XIe siècle. Croissance et mutations d'une société, 2 vol., Toulouse, 1975-1976.

6. R. FOSSIER, op. cit., t. I, p. 265.

7. P. BONNASSIE, op. cit., t. - I, p. 266-267.

8. R. FOSSIER, op. cit., t. I, p. 271.

9. P. BONNASSIE, op. cit., t. I, p. 266-267.

10. Ibid.

11. En Picardie, entre 1100 et 1175, se constate une diminution des actes conjugaux (11 %, 10 %, 11 pour chaque quart de siècle), et les femmes disparaissent alors des actes en tant que donatrices ou témoins (R. FOSSIER, op. cit., t. I, p. 271).

En Catalogne se renforcent les solidarités lignagères (P. BONNASSIE, op. cit., t. II, p. 547549). G. DUBY, La société aux XIe et XIIe siècles dans la région mâconnaise, 2e éd., Paris, 1971 (EPHE, 863), p. 215 et sq. a observé le même phénomène en Maçonnais.

12. Ce rôle si important des femmes au xe siècle se manifeste aussi sur le plan politique. Cf. J. VERDON, Les femmes et la politique en France au xe siècle, dans Economies et Sociétés au Moyen Age. Mélanges offerts à Edouard Perroy, Paris, 1973 (Publications de la Sorbonne. Série « Etudes », tome 5), p. 108-119.

13. Chartes poitevines de l'abbaye de Saint-Florent près Saumur, n° 2, p. 10 (octobre 976 ou 977). Cartulaire de l'abbaye de Saint-Cyprien de Poitiers, n° 339, p. 209 (10601108 ; vers 1100). Cf. Cartulaire de l'abbaye de Noyers, n° 77, p. 92 (vers 1080) ; n° 90, p. 110 (vers 1081) ; n° 160, p. 190 (vers 1088).

14. Cartulaire de l'abbaye de Noyers, n° 13, p. 17 (vers 1045).

15. Documents pour l'histoire de l'église de Saint-Hilaire de Poitiers, n° 52, p. 6162 : « Igitur ego quidem in Dei nomine Folconi, qui fuit filius Fulcoino et Fredeburgi matri suae, placuit michi adque bona decrevit voluntas una cum voluntate parentum meorum, ut aliquit de rebus meis propriis hic dilecte sponse meae Arle nomine in die nuptialem et cupulationis nostre legaliter Christo propicio coram viris nobilibus pro ejus onestate et dileccionis amore studerem donare, quod ita et facio. »

16. Cartulaire de l'abbaye de Noyers, n° 13, p. 17 (vers 1045).

17. Ibid., n° 87, p. 105 (vers 1086) ; « et condonavit eis totam terram suam, post mortem suam, et filiorum suorum, et uxoris suae. Et si filii sui ante uxorem suam morerentur, ipsa uxor, quamdiu viveret, dotem tantummodo obtineret. Et post obitum suum, monachi cum alia terra totum haberent. »

18. Documents pour l'histoire de l'église de Saint-Hilaire de Poitiers, n° 96, p. 105- 106 : « ego Albericus, dulcissima Audeburgis, in omnipotentis Dei nomine, michi conjungo uxorem donoque tibi dotem. Et ipsa Audeburgis uxor mea donat michi in dotem. »

19. Cartulaire de l'abbaye de Noyers, n° 63, p. 73-74, vers 1071 ; « Haec autem terra quam Ermengarda dedit Sanctae Mariae fuerat ei a patre suo in matrimonium data, et erat ex casamento Stephani Rufi de Castro Adraldo. « Cf. ibid., n° 99, p. 120 (vers 1082) ; n° 190, p. 219 (vers 1090) ; n° 217, p. 243 (vers 1092) ; n° 221, p. 246 (vers 1092). Sur l'emploi du mot dos, voir notes 18 et 20.

- 20. Chartes de l'abbaye de Nouaillé de 678 à 1200, n° 139, p. 220 (1077-1091) : « reddo terram. unam videlicet borderiam, una cum consensu Isemberti de Bubalitia cuius filiam acceperam in coniugium, eamque a seculo migrante sine herede, sicut supra reddo terram quam in dotem habebam ad ecclesiam cui iuris est ».

21. Cartulaire de l'abbaye de Noyers, n° 89, p. 108 (vers 1081) : « Hoc autem concessit Raimbaudus, frater ipsius Guitburgis, de cujus chassamento erat ipsa terra, et dederat eam sorori suae Guitburgi in mariagio. » La terre dont il est question est située près d'Azay-le-Rideau.

22. - Ibid., n° 244, p. 262 (vers 1096).

23. M. DUPONT, Monographie du cartulaire de Bourgeuil (des origines à la fin du Moyen Age), Tours, 1962, p. 174-175. Cette donation comprenait : la moitié de l'église et le domaine de Chasseignes, la moitié de l'église et le domaine de Vouzailles, l'église de Jazeneuil, Sigond-sur-l'Auxance, Verre-sur-le-Clain, Valençay-sur-la- Vienne, les églises de Migné, de Marsais, de Saint-Clémentin et de Coulon-sur-la-Sèvre, les villae d'Oulmes, de Nanteuil, d'Auriac, de Brénon, celles de Tourteron et de Trayes sur l'Autize, le lieudit Puy-Létard, les églises de Xanton et de Montreuil, dans la villa de Chassenon des manses et des terres. Sur les circonstances de cette donation, cf. A. RICHARD, Histoire des comtes de Poitou 778-1204, 2 vol., Paris, 1903, t. I, p. 125.

24. Voir Chartes et documents pour servir à l'histoire de l'abbaye de SaintMaixent, n° 86, p. 104. Dans son testament, Emma dispose des biens qui restent en sa possession : Cartulaire du prieuré de Saint-Nicolas de Poitiers, p. 30.

.25. Cartulaire de l'abbaye de Saint-Cyprien de Poitiers, n° 270, p. 174. Cf. ibid., n° 134, p. 94 (vers 1085).

26. Ibid., n° 369, p. 227 : « quendam alodem meum qui michi ex hereditate matris mee Ingelaidis accidit extra fraternitatem meam » , n° 384, p. 236 (vers 1015).

Documents pour l'histoire de l'église de Saint-Hilaire de Poitiers, n° 24, p. 29 (vers 955) : « Hanc itaque aecclesiam, que mihi jure cedebat ex parte matris meae sine participatione fratrum vel propinquorum meorum. » Cf. Cartulaire de l'abbaye de Noyers, n° 115, p. 138 (vers 1084) : « de illa parte. quae ei ex materna competebat hereditate. »

27. Cartulaire du prieuré de Saint-Nicolas de Poitiers, n° 39, p. 42 (vers 1075).

28. Cartulaire de l'abbaye de Saint-Cyprien de Poitiers, n° 235, p. 153 (909) ; n° 408, p. 257 (954-986 ; vers 963) ; n° 178, p. 114-115 (974 ou 975) ; n° 271, p. 174 (1030 ou 1031) ; voir ibid., n° 134, p. 94 (vers 1085). Chartes et documents pour servir à l'histoire de l'abbaye de Saint-Maixent, n° 75. p. 92-93 (entre 1000 et 1010).

Cartulaire du prieuré de Saint-Nicolas de Poitiers, n° 15, p. 26 (avant 1078). Chartes poitevines de l'abbaye de Saint-Florent près Saumur, n° 2, p. 10 (976 ou 977) ; n° 74, p. 100 (959).

29. Cartulaire de l'abbaye de Saint-Cyprien de Poitiers, n° 267, p. 172 (937 ou 938) ; n° 29, p. 29 (vers 1000). Chartes et documents pour servir à l'histoire de rab.

baye de Saint-Maixent, n° 32, p. 47-48 (vers 964) ; n° 99, p. 123-124 (entre 1040 et 1044). Chartes poitevines de l'abbaye de Saint-Florent près Saumur, n° 38, p. 53 (10551070). Documents pour servir à l'histoire de Saint-Hilaire de Poitiers, n° 101, p. 111 (vers 1092). Par contre Salicon et Teotrude donnant des biens au monastère de Nouaillé s'en réservent l'usufruit seulement durant la vie de Salicon : Chartes de l'abbaye de Nouaillé de 678 à 1200, n° 26, p. 47-48 (premières années du xe siècle).

30. Cartulaire de l'abbaye de Saint-Cyprien de Poitiers, n° 48, p. 49.

31. Chartes et documents pour servir à l'histoire de l'abbaye de Saint-Maixent n° 107, p. 133.

32. Petit Malleacensis monachi de cenobio Malleacensis insulae, dans Ph. LABBE, Nova bibliotheca manuscriptorum, t. II, p. 222-238 ; p. 225. L. HALPHEN, L'histoire de Maillezais du moine Pierre, dans Revue historique, t. XCIX, 1908, p. 290-297 ; p. 297, conteste la valeur du témoignage de Pierre de Maillezais.

33. Petri Malleacensis monachi de cenobio Malleacensis insulae, p. 227.

34. Cartulaire de l'abbaye de Saint-Cyprien de Poitiers, n° 382, p. 235.

35. lbid., n° 140, p. 95-96.

36. Chartes poitevines de l'abbaye de Saint-Florent près Saumur, n° 41, p. 58.

37. Voir par exemple Cartulaire de l'abbaye de Talmond, n° 11, p. 94 (1075-1100).

38. Cartulaire de l'abbaye de Noyers, n° 103, p. 124 (vers 1083).

39. Cartulaire de l'abbaye de Talmond, n° 69, p. 143 (vers 1100) : « Quidam miles. habitum monachicum suscipiens, consentiente uxore sua. Hoc donum fecit consentiente uxore sua Aremburge, cujus erat hec terra dotalitium, filiis quoque suis auctorizantibus Giraldo, Petro et Rainaldo. »

40. Chartes et documents pour servir à l'histoire de l'abbaye de Saint-Maixent, n° 149, p. 180 (1081) : « Hanc itaque donationem ego W., et uxor mea Osiria et filius meus primogenitus Ugo ceterisque filiis meis et filiabus id annuentibus, confirmo. »

41. Dans les textes cités note 2.

42. Cartulaire de l'abbaye de Talmond, n° 144, p. 190. Notons que les femmes sont enterrées dans les divers monastères auxquels elles ont fait ou font des dons à cette occasion. Des sépultures se trouvent à Saint-Cyprien (Cartulaire de l'abbaye de SaintCyprien de Poitiers, n° 106, p. 82 (1060-1108 ; vers 1100) ; à Saint-Maixent (Chartes et documents pour servir à l'histoire de l'abbaye de Saint-Maixent, n° 87, p. 105 (1029), à Noyers (Cartulaire de l'abbaye de Noyers, n° 18, p. 22 (vers 1058), n° 34, p. 39 (vers 1064), n° 65, p. 76 (vers 1072).

42 bis. Cartulaire de l'abbaye de Saint-Cyprien de Poitiers, n° 238, p. 155-156 (vers 900).

43. Ibid., n° 401, p. 254. Voir A. RICHARD, Histoire des comtes de Poitou, t. I, p. 106.

44. « Cujus Emma Principis Pictaviensis genitrix sine agnito, clam Legatos ad Candidam mittit, eaque consulta Adalmodem eiusdem Candidae filiam filii sui coniugio sociauit. » (Ph. LABBE, Nova bibliotheca manuscriptorum, t. II, p. 228 ; PIERRE DE MAILLEZAIS, Qualiter fuit constructum Malleacense monasterium et corpus sancti Rigomeri translatum, éd. par L. DELHOMMEAU, Notes et documents pour servir à l'histoire de l'abbaye de Saint-Pierre de Maillezais au diocèse de Luçon, depuis sa fondation jusqu'à son érection en évêché, Paris, 1961, p. 71).

45. Sur les mariages de Guillaume, voir F. BRISSET, Guillaume le Grand, comte de Poitou, duc d'Aquitaine, Diplôme d'Etudes supérieures dactyl., Poitiers, décembre 1967, p. 22-27.

46. Ch. PFISTER, Etudes sur le règne de Robert le Pieux. 996-1031, Paris, 1885 (EPHE. 64), p. 252 et 260. A. RICHARD, Histoire des comtes de Poitou, t. I, p. 177.

1 47. Elle assiste à un plaid solennel quelques années après son mariage : Mémoires de la Société des Antiquaires de l'Ouest, 1844, p. 397-398. A. RICHARD, Histoire des comtes du Poitou, t. I, p. 183.

48. Ibid., t. I, p. 228.

49. Ibid., t. I, p. 228.

50. Ibid, t. I, p. 235-237.

51. En 1041 un auteur écrit qu'elle gouverne avec sagesse le pays des Gaules.

Chartes et documents pour servir à l'histoire de l'abbaye de Saint-Maixent, n° 95, p. 115 : « venerabili quoque Agnete comitisse illorum genitrici pagum Galliarum obtime disponente. »

52. Sur la comtesse d'Anjou Agnès, voir 0. GUILLOT, Le comte d'Anjou et son entourage au XIe siècle, t. II : Catalogue d'actes et index, Paris, 1972, n° 78, 79, 82.

83, 101, 102, 105, 109, 110, 112, 111, 116, 119, 122-124, 128, 138-140, 164.

53. Cartulaire de Saint-Maur-sur-Loire, éd. P. MARCHEGAY dans Archives d'Anjou, t. I, Angers, 1843, p. 293-429 ; p. 377. Chartes poitevines de l'abbaye de Saint-Florent près Saumur de 833 à 1160 environ), n° 31, p. 44 ; n° 67, p. 84.

54. Cartulaire de l'abbaye royal e de Saint-Jean-d'Angély, publ. par G. MUSSET, 2 vol., Paris, 1904-1906 (Archives historiques de la Saintonge et de l'Aunis, XXX et XXXIII), t. I, n° 216, p. 264-269.

55. Chartes et documents pour servir à l'histoire de l'abbaye de Saint-Maixent, p. LXXIV, LXXV. Ibid., n° 103, p. 128. Voir A. RICHARD, Histoire des comtes de Poitou, t. I, p. 241.

56. Chronicon Sancti Maxentii Pictavensis, dans Chroniques des églises d'Anjou, publ. par P. MARCHEGAY et E. MABILLE, Paris, 1869 (Société de l'Histoire de France), p. 395 (an. 1044).

- 57. Chartes et documents pour servir à l'histoire de l'abbaye de Saint-Maixent, n° 108, p. 136.

58. Ibid., n° 119, p. 151. Cartulaire de l'abbaye cardinale de la Trinité de Ven- dôme, publ. par Ch. MÉTAIS, 5 vol., Vannes, 1893-1904, t. I, n° 177, p. 307-308. Cartulaire de l'abbaye royale de Notre-Dame de Saintes, publ. par Th. GRASILIER, Niort, 1871. (Cartulaires inédits de la Saintonee, II), n° 11. p. 21.

59. Cartulaire de l'abbaye de Noyers. n° 125, p. 149 (vers 1085). Il s'agit de Gerberge, dame de l'Ile-Bouchard.

60. DUDON DE SAINT-QUENTIN, De moribus Normandie ducum, publ. par J. LAIR, Mémoires de la Société des Antiquaires de Normandie, XXIII, 1865, p. 200, note.

61. Petri Malleacensis monachi de cenobio Malleacensis insulae, dans Ph. LABBE, Nova bibliotheca manuscriptorum, t. II, p. 224, 226.

62. Voir M. DUPONT, op. cit., P. J., n° 1, p. 161-163 : cf. ibid., p. 174-175.

63. Chartes de l'abbaye de Nouaillé de 678-- à 1200, n° 74, p. 122-125. - - - -

64. Chartes et documents pour servir à l'histoire de l'abbaye de Saint-Maixent, n° 86, p. 104. Cartulaire de l'abbaye de Saint-Cyprien de Poitiers, n° 194, p. 127.

Cartulaire du prieuré de Saint-Nicolas de Poitiers, n° 24, p. 30.

65. Chronique de Saint-Maixent, dans Chroniques des églises d'Anjou, publ. par MARCHEGAY et MABILLE, an. 1049, p. 397.

66. Cartulaire de l'abbaye royale de Notre-Dame de Saintes, n° 1.

67. Cartulaire de l'abbaye royale de Saint-Jean-d Angély, t. 1, n° 216, p. 264-269.

Agnès consent à une donation faite à ce monastère, ibid., t. I, n° 187, p. 225-227.

68. Chronique de Saint-Maixent, op. cit., an. 1049, p. 397. Documents pour servir à l'histoire de l'église de Saint-Hilaire de Poitiers, t. I, n° 79, p. 86-87.

69. Chronique de Saint-Maixent, op. cit., an 1049, p. 398. Cartulaire du prieuré de Saint-Nicolas de Poitiers, n° 1, p. 6-8 ; n° 6, p. 15 ; n° 12, p. 23 ; n° 13, p. 24.

70. Cartulaire de l'abbaye cardinale de la Trinité - de Vendôme, t. I, n° 35, p. 55-60

71. Ibid., t. I, n° 37, p. 72-78 ; n° 69, p. 127-129 ; n° 72, p. 131-133 ; n° 85, n. 155-156 : n° 88. p. 159-161 : n° 92, p. 164-169.

72. Chartes poitevines de l'abbaye de Saint-Florent près Saumur, n° 68, p. 85. Cf.

ibid., n° 67, 68, 70, 71, p. 84, 87, 89, 91.

73. Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame du Ronceray, publ. par P. MARCHECAY, Angers, 1854 (Archives d'Anjou, t. III), n° 5, p. 7-8. - -

74. Voir L. HALPHEN, Le comté d'Anjou au XIe siècle, Paris, 1906, catalogue d'actes, n° 77, p. 267.

75. - Cartulaire de l'abbaye de Noyers, n° 3, p. 4-6.

76. Voir dans le Cartulaire de l'abbaye de Saint-Cyprien de Poitiers, n° 235, p. 153 (909) ; n° 270, p. 174 (915) ; n° 549, p. 325 (936 ou 937) ; n° 567, p. 332 (936 ou 937) : Senegundis nobilis ; n° 296, p. 187-188 (936-954 ; vers 937) ; n° 459, p. 284-285 (951 ou 952 ?) ; n° 125, p. 90 (961 ou 962) ; n° 408, p. 257 (954-986, vers 963) ; n° 512, p. 309-310 (966 ou 967) ; n° 188, p. 121 (968 ou 969) ; n° 130, p. 91-92 (963-975) : Nobilis quedam mulier Oda nomine ; n° 186, p. 120 (954-986) ; n° 551, p. 326 (973 ou 974) ; n° 178, p. 114-115 (974 ou 975) ; n° 246, p. 160-161 (vers 975) ; n° 171, p. 111-112 (vers 975 ?) ; n° 542, p. 323 (vers 980 ?) ; n° 127, p. 90-91 (vers 980 ?) ; n° 550, p. 326 ((vers 980 ?) ; n° 458, p. 284 (vers 980 ?) ; n° 179, p. 115 (975-990) ; n° 292, p. 185-186 (vers 985) ; n° 455, p. 283 (987 ou 988) ; n° 491, p. 298 (vers 990 ?) ; n° 428, p. 270 (vers 990 ?) ; n° 514, p. 311-312 (986-999) ; n° 547, p. 324 (988-1031 ; vers 1000) ; n° 84, p. 73 (vers 1000) ; n° 27, p. 29 (vers 1000 ?) ; n° 304, p. 191 (vers 1000 ?) ; n° 305, p. 191 (vers 1000 ? ) ; n° 261, p. 169 (988-1020;vers 1010) ; n° 54, p. 52 (988-1031) ; n° 386, p. 237-238 (988-1031 ; vers 1020) ; n° 144, p. 98 (988-1031 ; vers 1030) ; Placentia nobilis ; n° 271, p. 174175 (1030 ou 1031) : Raingardis nobilissima ; n° 86, p. 74 (vers 1060) ; deux mentions ; n° 478, p. 293 (vers 1061) ; n° 335, p. 206-207 (vers 1085) ; n° 134, p. 94 (vers 1085) ; n° 38, p. 34 (1073-1100 ; vers 1090) ; n° 107, p. 82 (1087-1115 ; vers 1090) ; n° 116, p. 85-86 (vers 1090) ; n° 572, p. 334 (vers 1092) ; n° 356, p. 220 (vers 1095) ; nt. 472, p. 289 (vers 1100), etc. Au total dans ce cartulaire les femmes seules ou accompagnées de leurs enfants interviennent dans des actes (essentiellement donations, mais aussi achats, ventes, échanges, baux) trente-huit fois pour le Xe siècle, vingt-cinq fois pour le XIe, soit environ une fois sur six pour le xe siècle, une fois sur douze pour le XIE.

77. Pour nous en tenir au Cartulaire de l'abbaye de Saint-Cyprien de Poitiers, voir n° 402, p. 254 (976 ou 977) : Ermena monacha ; n° 305, p. 191 (vers 1000 ?) : cuidam Deo dicate nomine Odile ;n° 134, p. 94 (vers 1085) : Beatrix monasterii Sancte Crucis sanctimonialis ; n° 181, p. 116 (vers 1100) : abbatissa Sancte Trinitatis, etc.

78. Sur ces monastères voir J. VERDON, Recherches sur les monastères féminins dans

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