
Je n'ai point lu cet Aristote qui fait tant de bruit dans nos universités; mais je parierais volontiers qu'il n'est rien en sa métaphysique et autres doctes ouvrages qui ne démontre mieux l'immortalité de l'âme que les désirs qu'elle éprouve sans consulter les intérêts du corps, et qu'elle cherche de préférence hors de la portée de celui-ci, qui n'y peut rien entendre. Leurs conditions sont distinctes, et ce qui plaît à l'un ne fait pas toujours l'affaire de l’autre; ce à quoi l'on peut dire qu'il y aurait en leurs penchants et...
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