
L'armée catholique et royale comptait dans ses rangs des femmes de toutes les conditions. François Charette de la Contrie est entouré de ses « amazones », belles, nobles, adroites au tir et excellentes cavalières. Son aide de camp est Mme de Fief, Victoire-Aimée, née Libault de la Barassières. Son mari a émigré. Elle, est restée. Elle a rejoint l'armée pour venger la mort d'un fils. Petite, jolie, vêtue de tissu de Nankin, elle galope en tête de ses troupes, armée de deux pistolets, ou va à pied, usant d'un fusil de chasse. Louis...
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