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PHystorique- Les Portes du Temps
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9 juillet 2023

juil. 1427 lettres données à Niort Charles VII prescrivait de conduire hâtivement un premier renfort aux défenseurs de Montargis

Girard de la Guessière, commune de Beaulieu-sous-la-Roche

Montargis, que le connétable Arthur de Richemont avait fait largement approvisionner dès Octobre 1425, se trouvait assiégée par les Anglais depuis le début de Juillet.

Dès le 17 juillet, après avoir pris l'avis de son conseil et par lettres données à Niort, Charles VII chargea un de ses capitaines, Jean Girard, de conduire à Montargis un convoi de vivres avec quelques renforts (1).

Extraits du compte XIIIe de Hémon Raguier, trésorier des guerres du Roy (Charles VII).

A jehan Girard, escuier, capitaine de gens d'armes, 385 liv. que le roy par lettres données à Nyort le 17 juillet 1427 a ordoné luy estre payées pour aler luy et ses compagnons dudit Nyort à Montargis pour la garde d'icelle. Bibl. nat., ms. fr. 20684, f° 546.

 

Mais l'expédition qui fut la conséquence de cet ordre n'aboutit pas, soit que Girard eût été arrêté dans sa route, soit que sa troupe se fût trouvée trop faible pour forcer les lignes anglaises (2).

D'autres messages plus pressants furent adressés au roi; les Montargois lui faisaient savoir que, « s'il ne leur envoioit souscours assez brief, il les convendroit rendre entre les mains de  leurs adversaires »

 Charles VII réunit de nouveau son conseil à Orléans (4), fit décider l'envoi d'une seconde expédition à Montargis et, cette fois, en confia l'organisation au connétable lui-même.

 

Le fait et ravitaillement et secours sur les Anglois des ville et chasteau de Montargis.

A Mgr. Loys d'Escorraille, escuier et chambellan du roy, 1140 liv. parisis pour porter, ainsy qu'il a fait, de la ville de Jargueau, pour distribuer aux gens d'armes et de trait de la compagnie de Mgr. le connestable, et sous son gouvernement, pour aler secourir Montargis assiégé des Anglois.

Aux seigneurs et capitaines cy après nommez allant au siège de Montargis, au sr d'Orval, à monseig. le bastard d'Orléans, au connestable de l'armée d'Escosce, à monsgr de Villas, à monsgr Denis de Saint Savin, à Jehan Girard, au bastard de Culant, au bastard de Tournemire, à Bernard de Cominges, à Henry Peumart, à Rolant le Petit et Guill. le Bouteiller, au seigneur de Bonneville, à (ce qui suit illisible) pour avitailler Montargis.

Bibl. nat., ms. fr. 20684, f 550.

 

 

16 décembre 1427 Lettre du roi d'Angleterre accordant des indemnités aux charretiers qui ont transporté à Montargis du matériel de guerre, notamment à Simon le Forestier dont la voiture et les chevaux ont été perdus.

 

Henry, par la grâce de Dieu Roy de France et d'Angleterre.

A noz amez et féaulx conseilliers les trésoriers généraulx, gouverneurs de toutes noz finances de France et de Normandie, salut et dilection.

Comme par nos autres lectres, données le xxvje jour de may darenier passé, eust esté mandé à nostre amé et féal cousin le conte de Suffork que, — pour le fait du siège lors ordené estre mis devant les ville et chastel de Vendosme, — il feist pranre charioz, charettes, charretiers, voitturiers et chevaulx pour conduire les choses nécessaires pour le dit siège; Lesquelx voitturiers et autres gens, qui ainsi serroient prins, nous, par nos dites lectres, avons voulu estre paiez de leurs paines et salaires raisonnables par noz vicontes plus prouchains des lieux où iceulx voitturiers et voitures seroient prins, pour la cause dessus dite.

Par vertu desquelles noz lectres et du mandement fait par icelles, eussent esté prinses plusieurs voittures jusques au nombre de douze de la viconté d'Evreux, lesquelx furent menées chargées jusques à Vernueil, où ilz demourèrent par aucun temps, pendant lequel temps fut ordené que les gens mis sus pour le dit siège de Vendosme se trairoient devers Montargis, pour mettre le siège devant les ville et chastel dudit lieu de Montargis, — pour laquelle cause du dit nombre de douze voitures furent prinses les six pour aler au dit'siège de Montargis; et entre les autres Simon le Forestier, demourant à Evreux, avecques sa charrette, Jehan Danneville, de la sergenterie de la Bonneville, avecques sa charrette, et Jehan Brière, de la sergenterie de l'evesque d'Evreux, avecques sa charrette; chascune charrette atelée de quatre chevaulx, bien et souffisamment.

Lesquelx Simon le Forestier, Jehan Danneville et Jehan Brière, avecques leurs diz chevaulx et charrettes, ont esté et demouré l'espace d'un mois et plus au dit siège; et par espécial ledit Simon le Forestier y a demouré jusques à ce que le siège s'est départi, que y a perdu ses chevaulx et voitture, qui estoit une grande partie de sa chevance, — sans ce que lui ne les autres aient eu aucun paiement ou satisfaction de leurs paines et pertes dessus dictes, excepté seulement que, avant leur partement dudit lieu de Vernueil, chascun d'eulx avoit receu cent solz tournois, qu'est peu de chose au regart de leur paine et dommage dessuz diz; si comme dient lesdits Simon le Forestier, Jehan Danneville et Jehan Brière, requérans sur ce nostre gracieuse protection.

Pour ce est il que nous, après ce que par les vidimus et certification du maistre de nos ordenances de Normandie et autrement, il est souffisamment apparu de ce que dit est, — vous mandons et expressement enjoignons que par le viconte d'Évreux vous faites paier, bailler et délivrer des deniers de sa recepte, c'est assavoir : au dit Simon le Forestier, pour cause de ses paines, salaires et despens d'avoir esté au dit siège et pour récompensation de ses chevaulx et voitture, la somme de vingt cinq livres tournois, aus diz Jehan Danneville et Jehan Brière à chascun cent solz tournois, pour leurs paines et salaires, oultre les cent solz tournois que chascun d'eulx a receu à ceste cause, comme dit est; pourveu toute voie que, de nous ou d'autres, ilz n'aient eu autre paiement que dit est dessus.

Donné à Paris, le xvje jour de décembre, l'an de grâce mil cccc vint et sept, et de nostre règne le sixiesme.

De par le Roy à la relation du grant Conseil. MILET.

 

Bibl. nat., ms. fr. 26o5o, pièce 807.

A. de Villaret, Campagnes des Anglais dans l'Orléanais, la Beauce chartraine et le Gâtinais, app. IV, pp. 125-127.

 

Extrait du registre des recettes et dépenses de la ville d’Orléans pour les années 1427-1428.

Ibid., recette 1ière : de Jacques Bouchier, trésorier de Mgr.

le duc d'Orléans. Au nom de mondit seigneur, les diz procureurs ont emprunté et receu, par les mains de Thomas de La Rivière, grenetier d'Orléans, la somme de IIII vin liv. x s. p. à VII liv. tournois marc d'argent, yssue pour le droit dudit seigneur de la gabelle de XVII muys et ung minot de sel, mesure de Paris, vendu ou chalan à la Poterne Chesneau le XXVIIIe jour d'aoust mil IIIIe XXVII, pour plus promptement trouver argent pour paier l'armée des gens d'armes de Mgr. le connestable de France, mise sus pour le secours de Montargis, qui lors estoit assiégé des Angloys, en acquit de la somme de VIIIC L liv. t., de quoy la ville et forsbours estoient imposez pour leur portion d'un ayde ottroyé au Roy nostre sire.

Arch. mun. d'Orléans, CC. 653.

A. de Villaret, Campagnes des Anglais dans l'Orléanais, la Beauce chartraine et le Gâtinais, p. 32.

 

 

Extrait du registre des recettes et dépenses de la ville d'Orléans pour les années 1426 et 1427.

A Robin de La Saulaye, chevaulcheur, qui apporta nouvelles de Montargis, pour ce à luy baillé, par l'ordonnance desd. procureurs, IIII escuz d'or, qui valent XXVI sols parisis la pièce ……………..C IIII s. pis.

A maistre Robert Baignart, pour deux sermons par luy faiz les IIIe et VIIe jours de septembre aux processions faites pour le fait de Marchesnoir et de Montargis……..XXVIII s. pis.

A Jacquet Leprestre, pour ceulx qui portèrent les torches auxdites processions…………VIII s. pis

A Jehan d'Orliens, pour avoir crié lesdictes processions……..XVI d. pis.

Arch. mun. d'Orléans, CC. 653.

Dupuis, Mémoire sur le siège de Montargis en 1427, p. 14.

A. de Villaret, Campagnes des Anglais, p. 38.

 

 

Extraits des chartes de privilèges concédées à la ville de Montargis après le siège de 1427

(1430-1431). (5)

Charles, par la grâce de Dieu Roy de France, sçavoir faisons à tous présens et advenir, nous avons receuë l'humble supplication de nos bien amez les bourgeois, manans et habitans de nostre ville de Montargis, nos subjects et justiciables nuement et sans moyen, contenant comme de tout temps ils ayent toujours esté vrays et loyaux envers nos prédécesseurs, Nous et la Couronne de France, sans par les divisions et guerres qui longuement ont régné et encores régnent en ce Royaume, ne pour autre cause ou couleur avoir jamais varié ne vacillé, et d'eux mesmes se soient le plus de temps gardez et tenuz à l'encontre des dits ennemis, qui comme incessamment les ont menacez, couruz et pillez à l'entour d'eux, faict et porté tous dommages à eux possibles, avec guerre mortelle quant les aucuns d'eux ont peu appréhender, et mesmes dernièrement depuis trois ans en ça, ont esté lesdits supplians assiégez de tous costez par les Anglois nos antiens ennemis et adversaires, qui, par l'espace de deux mois ou environ, les ont tenus en grand détresse et nécessité, et tellement qu'ils n'avoient plus de quoy vivre, et néantmoins en acquittant envers nous leurs loyautez aimoient mieux eslire la mort ou prendre l'adventure que eux rendre ne cheoir en la subjection desdits ennemys, et si vertueusement se gouvernèrent et résistèrent à l'encontre d'eux qui toutesvoyes estoient audit siège en grant et puissant nombre, que par la grâce de nostre Seigneur et le bon ayde et secours que leur donnasmes, ledit siège fut levé, et y moururent et furent vaincuz au grand honneur de nous et des nostres, et à la louange des supplians, plusieurs et grande quantité desdits ennemis, et le surplus mis en chasse et en fuite, à leur grande confusion.

Pour ce est-il que Nous, les choses dessus dictes considérées (qui sont toutes notoires), ayant regard mesmcment à la recommandable loyauté desdits supplians, et à la vertueuse résistance ainsi par eux faicte en grande indigence et affliction à l'encontre de nosdits ennemis : qui a esté, moyennant le fruict qui s'en est ensuivy, le commencement en cas pareil de nostre premier bien et bonheur à l'encontre desdits ennemis. avons de nostre certaine science, grâce espécial, plaine puissance et authorité royalle exemptez, quittez et affranchiz, et par ces présentes exemptons, quittons et affranchissons à tousjours mais et perpétuellement de tous aydes, tailles, quatriesmes impositions et autres subsides, réservé la gabelle du sel, qui de par nous ou autrement ont esté, sont de présent ou au temps advenir seront imposez et mis en nostre Royaume, soit par le faict de la guerre, pour nostre couronnement ou autre cause quelle qu'elle soit, et aussi de tous barrages, entrées et yssues de villes, ponts, ports, chaussées et passages, et autres tels nouveaux imposts et subsides quelconques, qui par nostre octroy ou autrement ont esté et seroient cy après mis sus en nostre Royaume en faveur et pour la réparation desdites villes, ponts et passages ou pour autre cause, quelle que elle feust, semblablement de tous anciens et nouveaux péages, tailles, truages, passages, menues coustumes et autres acquis, redevances et subventions quelsconques.; avons ausdits supplians octroyé et octroyons de nostre plus ample grâce, pour plus grand mémoire, signe et démonstrance de leur dite loyauté, que d'ores en avant à toujours mais perpétuellement nostre dite ville de Montargis soit nommée et appelée Montargis le Franc, et que à ceste cause iceux supplians et leurs dits hoirs et successeurs qui y demoureront et chacun d'eux puisse et leur loise, si bon leur semble, porter en devise en tous temps ceste lettre M couronnée en brodeure, orphaverie ou autrement, ainsi qu'il leur plaira.

Donné à Jargeau sur Loire, au mois de may, l'an de grâce mil quatre cens et trente, et de nostre règne le huictiesme.

 

II

Charles, par la grâce de Dieu roy de France, sçavoir faisons à tous présens et advenir, nous avons receuë l'humble supplication de nos bien amez les bourgeois, manans et habitans de nostre ville de Montargis, nos subjects et justiciables nuement et sans moyen, contenant comme en temps de paix, bonne union et tranquilité, ladite ville, qui est clef de païs, belle, forte et notable, bien assise en bon et fertille pays, bien garnie de tout ce qui est nécessaire et appartient à bonne ville, comme rivière, bois, prez, vignes, terres arables, fruicts, pastures et autres biens, ayt esté bien et grandement peuplée dedans et dehors, et se y vendoient et délivroient plusieurs marchandises, et mesmement qu'elle estoit passage des marchans des pays d'Auvergne, Languedoc, Avignon et d'ailleurs, et y soulloient passer en grand multitude les mulés et autres voitures desdits pays chargez de toutes manières de denrées et marchandises; et soit ainsi que par les grandes guerres et divisions qui ont esté et sont en nostre royaume et par espécial au pays de Gastinois, dont ladite ville est principal chef, lesdits supplians ayent eu, souffert et enduré tant de pertes et de dommages que ce a esté chose comme impossible de les pouvoir supporter, et avec ce leur ont faict et porté nos adversaires, en la frontière desquels ils sont, toute guerre mortelle, et mesme depuis trois ans en ça ont esté iceux supplians assiégez [comme dans la charte précédente].

Pour ce est il que Nous. avons de notre certaine science, et par l'advis et meure délibération de nostre Conseil, créé, ordonné et estably, et par la teneur de ces présentes, de nostre grâce espécial, plaine puissance et authorité royale, créons, ordonnons et establissons deux foires de croissance audit lieu de Montargis, outre celle qui a accoustumé seoir ledit jour de la Magdeleine. et avons octroyé et octroyons ausdits supplians que lesdites trois foires déclarées, - c'est à sçavoir celle de la Magdeleine et ces deux présentes de croissance, — tant qu'elles deureront, soient franches, et que tous lesdits marchans et autres personnes qui y amèneront vivres et autres denrées, quelles qu'elles soient, licites et non deffenduës, et les y vendront et achepteront, soient doresnavant, durant le cours de nostre vie, francs, quittes et exempts, et iceux affranchissons, quittons et exemptons par ces dites présentes de tous quatriesmes impositions et autres acquis, subsides, subventions et redevances quelsconques mis ou à mettre sus en nostre royaume, et qui en autres foires se soulloient payer.

Donné à Jargeau sur Loire, au mois de may, l'an de grâce mil quatre cens et trente, et de nostre règne le huictiesme.

 

III

Charles, etc. [comme dans les deux chartes précédentes].

voulons et ordonnons de nostre certaine science, grâce espécial, plaine puissance et authorité royalle, et ausdits supplians avons octroyé et octroyons par ces présentes que ladite ville et chastellenie de Montargis et tous nos subjects d'iceux soient et demourent doresnavant à toujours perpétuellement soubs Nous et la seigneurie de Nous, de nos successeurs roys de France, nuement et sans moyen, et d'abondance et de nostre plus ample grâce, en tant que mestier seoit, avons par cesdites présentes nostre dite ville, chastel et chastellenie de Montargis adjoints et uniz, adjoignons et unissons à nostre vray domaine, couronne et seigneurie de France, et nos dits successeurs, et ne voulons que au temps advenir ils en soient aucunement séparez ne mis autre main par appanage, partage, don ne autrement, pour quelconque cause ne à quelque personne de nostre sang et lignage ou autre, en quelque manière que-ce soit ou puisse estre.

Donné à Jargeau sur Loire, au mois de may, l'an de grâce mil quatre cens et trente, et de nostre règne le huictiesme.

 

IV

Charles, etc. [comme précédemment]. avons donné et octroyé, donnons et octroyons, par manière de privilèges, à tousjours mais perpétuellement l'usage de bois, tel que dict est, en icelle forest de Poucourt, pour chauffer, bastir et édifier en leurs maisons et sur leur héritage, dedans ladicte ville, sans en abuser, à prendre ledit usage en bois mort et mort bois, et aussi en bois vergisant et assumetté, seulement ès dits lieux du Gault et du Botin, comme dict est, avec ledit pasturage, par moyen duquel ils pourront mettre et bouter en ladicte forest, et esdites contrées seulement, quatre porcs en pasture ou au dessoubs pour chascun mesnage, sans que les dits supplians ne leurs successeurs soient pour ce tenuz nous payer, ne à nos successeurs, aucune redevance.

Donné en nostre chastel dudit lieu de Montargis, au mois d'octobre, l'an de grâce mil quatre cens et trente, et de nostre règne le huictiesme.

 

V

Saumur mars 1431

Charles, etc. sçavoir faisons à tous présens et advenir, nous avoir receuë l'humble supplication de nos bien amez les bourgeois, manans et habitans de nostre ville de Montargis, contenant comme. durant le siège que les Anglois tindrent longuement devant icelle nostre ville, et tellement et si vertueusement se y gouvernèrent, en acquittant leurs dites loyautez que par la grâce de Dieu et le bon ayde et secours aussi que leur donnasmes, lesdits Anglois tenant ledit siège furent illec desconfits, qui fut le premier et principal heur que ayons en tel cas eu sur nosdits ennemis, et comme le commencement de la recouvrance depuis par nous faicte de plusieurs nos pays que occupoient iceux ennemis;. avons de nostre certaine science, grâce espécialle et authorité royalle octroyé et octroyons par ces présentes, par manière de privilège, que doresnavant nostre dite ville de Montargis soit ville d'arrest, et que en usant d'iceluy privilège, comme font plusieurs de nos autres bonnes villes, ils puissent faire arrester par le premier nostre sergent sur ce requis les chevaux et autres biens meubles de leurs debteurs qui seront trouvez en ladicte ville et fauxbourgs d'icelle, pour cause des sommes de deniers qui deuës leur seront et pour autres obligations quelconques à eux appartenans, contractées en ladicte ville et faulxbourgs; pour ce que, après ledit arrest, ils feront apparoir promptement de leurs dites debtes par lettres et confession de partie ou autrement duement.

En quoy faisant, voulons les dits debteurs estre contraints à payer icelles debtes avant la délivrance de leurs dits biens ainsi arrestez.

Donné à Saumur, au mois de mars, l'an de grâce mil quatre cens et trente (1431, n. s.), et de nostre règne le neufviesme.

 

Le siège de Montargis par les Anglais (1427) par D. Cornet,...

 

 

Arthur de Richemont, est fait connétable de France par Charles VII à Chinon, le 7 mars 1424 (1425). <==

==> ==> 6 septembre 1427. Lettre du connétable de Richemont aux habitants de Lyon pour leur apprendre la délivrance de Montargis.

==> Lusignan 22 octobre 1427 Gratification accordée par Charles VII au bâtard d'Orléans pour le fait de la délivrance de Montargis.

 

 


 

(1). Bibl. nat., ms. fr. 20684, fa 546,

Girard de la Guessière, commune de Beaulieu-sous-la-Roche

Fils de Jean Girard  seigneur de Bazoges et frère de Regnault.

==> Le seigneur de Bazoges-en-Pareds ambassadeur auprès de Jacques Ier Stuart d'Écosse pour le mariage de Marguerite et de Louis XI

Jean Girard, Chevalier, sgr de la Guessière après son frère, figure le 8 mai 1402 sur la liste des vassaux comme ayant rendu hommage et aveu à MM, d’Albret et de la Trémoïlle pour Mareuil et la Vieille-Tour. (Nouv. acquis, franç. 5033, Marchegay.)

Le 8 juillet 1432, il reçut hommage de Régnault Meschin, Chev., sgr de la Rochette, à cause de son hôtel de la Guessière.

Jehan Girard, écuyer, seigneur de Givrans (Saint-Gilles-Croix-de-Vie) et autres lieux,

Jean II Girard a été maire de La Rochelle (en 1433 et 1447).

 Le nom de sa femme est ignoré, mais il eut pour fils Guillaume.

  (2). Moustrelet; — Gruel; — Vallet de Viriville, Histoire de Charles VII; — Cosneau, Le connétable de Richemont.

(3). Monstrelet.

(4). Monstrelet. — Une autre preuve de l'intervention directe du roi est fournie par le préambule de chacune des chartes concédées à la ville de Montargis en 1430 et 1401 : « Les habitans furent délivrez par le bon ayde et secours que leur donnasmes ».

Pourtant il ne convient pas de tenir trop de compte de cette affirmation, Charles VII, ou plutôt son entourage, devant s'attribuer sans scrupule le mérite des succès remportés en dehors d'eux.

 (5). Ces chartes constituent un document historique de premier ordre mais nous ne pouvons reproduire ici que les passages essentiels.

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