La Mandragore L’herbe aux magiciens. (Amd la Mandragore troupe médiéviste)
La Mandragore ou Mandragore officinale (Mandragora officinarum) est une plante herbacée vivace1, des pays du pourtour méditerranéen, appartenant à la famille des solanacées, voisine de la belladone. Cette plante, riche en alcaloïdes aux propriétés hallucinogènes, est entourée de nombreuses légendes, les Anciens lui attribuant des vertus magiques extraordinaires....https://fr.wikipedia.org/wiki/Mandragore
Au moyen âge, époque particulièrement éprise de merveilleux, la Mandragore était utilisée larga manu comme médicament, mais elle connut surtout une vogue inouïe du fait que les Théurges, Mages et Magiciens cherchèrent à déceler et à mettre en valeur ses vertus surnaturelles. Le grand rêve de l’alchimiste médiéval au milieu de ses cornues enfumées par la flamme spagyrique était moins de découvrir le secret de la transmutation des métaux que de créer de la vie en partant de l’inanimé. La Mandragore, avec sa racine à forme anthropoïde, était tout indiquée pour servir de base à des expériences de ce genre.
Lorsque se fonda l’école des Néo-Platoniciens qui s’inspirèrent des rites enseignés par le prophète des oracles chaldaïques, un théosophe du nom de JUL1EN LE CHALDÉEN (1), les Théurges (théurge signifie : qui agit sur les dieux) reprirent les pratiques d’occultisme prescrites par ce Mage. Ils essayèrent de faire des êtres humains avec des Mandragores. Ils prétendaient, en effet, que cette plante était née de la même terre rouge, de la même bourbe [p. 51] brûlante et féconde dont Jéhovah avait tiré Adam.