Chartres – Templiers chevaliers du sangreal, gardiens de l’Arche d’alliance
Lorsque saint Bernard et ses amis se réunissent en concile à Troyes en 1128, ils ratifient la Règle de l'Ordre du Temple et le fondent en droit. A ce concile, le pays chartrain est représenté par Geoffroy de Lèves, évêque de Chartres, et Thibaud-le-Grand, comte de Blois et de Chartres.
Cette alliance du pouvoir spirituel et du pouvoir laïc joua en faveur des Templiers chartrains jusqu'au début du XIIIe siècle de façon claire et avouée. Il ressort des documents que le domaine des Templiers se forma sous leur égide et leur protection. Les fondations faites, ils gérèrent leur domaine de façon indépendante, quittes, le cas échéant, à recourir à ces deux puissants pouvoirs.
La Commanderie de templiers fut créée en 1192 grâce à Alix de France (ou Adélaïde de France ou Aélis de Blois (1151 - 1195), Comtesse de Blois et de Chartres, fille du roi Louis VII de France et de sa première épouse Aliénor d'Aquitaine, fit généreusement donation aux Templiers de son hébergement de Sours ainsi que de sa chapelle entourée de fossés avec, un étang, un moulin et des terres.
Ces religieux y firent un établissement considérable auquel était joint un hospice pour les pèlerins ; ils possédaient aussi, une maison à Chartres. Lors de l’abolition de l’ordre en 1308, ces deux propriétés furent données aux chevaliers de Malte qui firent de Sours le siège d’une commanderie. C'est donc à Sours que s'installa la Commanderie la plus importante du Pays Chartrain
En 1208, le nombre des Templiers s'élève à sept, dans un acte de donation d'un pré par Michel Harenc. Ce sont Guillaume de Chartres, Jean Rouillé, Ascius, Etienne de Varenne, Raignaud chapelain, Guillaume Bruno et Gaultier, serviteur . Guillaume de Chartres ( Guillielmus de Carnoto , Willelmus de Carnoto ) a été le Quatorzième de maître de l’Ordre du Temple 1210-1219.
فرسان المعبد - les templiers - les chevaliers de sangreal
10 décembre 1208, Approbation par Geoffroy, vicomte de Châteaudun, de la donation faite aux Templiers, par Richard Harenc, des prés voisins de leur prairie de la Boissière.
Les templiers gardiens de l’Arche d’alliance
Les templiers auraient retrouvé l’arche en Ethiopie en revenant avec le roi Lalibella à en croire des manuscrits médiévaux, en particulier le livre de La Gloire des rois, ou l’histoire de Salomon et de la reine de Saba au XIIIe siècle.
« Selon des textes, l’arche n’est pas perdue. Elle réapparaîtra à un moment eschatologique lorsque Yahvé aura rassemblé son peuple », expliquait le philologue et bibliste Thomas Römer, dans un cycle de cours filmés qu’il a donnés sur le sujet, de février à début avril, au Collège de France.
Au cours de ses huit heures d’intervention au sein de la prestigieuse enceinte, le titulaire de la chaire « Milieux bibliques » a méticuleusement présenté l’origine, l’histoire, le contenu et les fonctions de l’arche, ainsi que les différents mythes qu’elle alimente depuis des millénaires. « Parmi les plus notables, il y a ces idées qu’elle aurait été retrouvée et serait aujourd’hui enfermée dans les caves du Vatican, ou encore qu’elle aurait été ramenée par les Templiers dans les fondations de la cathédrale de Chartres », résume le père Coudray.
Sur le portail nord de la cathédrale de Chartres, un pilier sculpté en relief représente le transport de l'arche : deux bœufs tirent un objet à roues, avec la légende Archa cederis, qui peut se traduire par
" Tu œuvreras par l'arche ".
Origine de l'Ordre du Temple- Des maisons ou commanderies de l'Ordre. <==.... ....==> ==> 13 octobre 1307 arrestation des templiers, le Grand Maître Jacques de Molay et 4 dignitaires sont emprisonnés à Chinon
L'objet, antique, alimente depuis des millénaires les théories les plus passionnées. Mais que sait-on vraiment de l'arche d'alliance (ou Aron ha'Edout, " arche du témoignage ", en hébreu), qui aurait disparu dans des circonstances énigmatiques au VI e siècle avant Jésus-Christ ?
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