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PHystorique- Les Portes du Temps
21 décembre 2019

Poitiers : Histoire de l’église Saint-Hilaire-le-Grand reconstruite avec des subsides accordés par Clovis.

Poitiers Histoire de l’église Saint-Hilaire-le-Grand reconstruite avec des subsides accordés par Clovis

Le Temple ou Baptistère Saint-Jean, où saint Hilaire, dut recevoir le baptême, et où, probablement aussi, saint Haire baptisa son disciple saint Martin, la plus ancienne église de Poitiers est celle de Saint-Hilaire-le-Grand, située au sud-ouest de la ville, presque au bord du plateau escarpé qui domine la vallée de la Boivre et la ligne de la voie ferrée.

En cet endroit, dans la seconde moitié du IVe siècle, le vaillant évêque des Gaules, à son retour de Phrygie, éleva lui-même un modeste oratoire, qu'il dédia à deux généreux athlètes de la foi, nommés Jean et Paul, nobles jeunes gens récemment martyrisés à Rome par Julien l'apostat.

C'est dans cet oratoire qu'il ensevelit de ses mains le corps virginal de sa chère fille Abra, et qu'il déposa aussi les restes de celle qui, avant qu'il fût prêtre et évoque, avait été son épouse.

Poitiers Histoire de l’église Saint-Hilaire-le-Grand reconstruite avec des subsides accordés par Clovis (1)

Selon son désir, à l'époque de sa mort, l'an 368, il fut inhumé en ce même lieu, près de la dépouille de sa femme et de sa fille.

Après la mort d'Hilaire, ses fidèles disciples se réunirent autour de son tombeau, y fondèrent une communauté monastique, qui se transforma plus tard en Chapitre collégial, et construisirent, à la place de l'oratoire primitif, détruit par les Vandales vers 407, une église qui porta désormais le nom du saint Pontife.

Celte église était assez splendide pour être munie d'une tour puissante, dont nous avons peut-être encore la base dans les premières assises du clocher actuel.

En 507, la veille de la célèbre bataille de Vouillé, où Clovis vainquit Alaric, chef des Wisigoths, le roi franc, au rapport de Grégoire de Tours, vit apparaître, au sommet de la basilique de Saint-Hilaire, un globe de feu qui se dirigeait vers lui, comme pour lui présager la victoire.

La situation de cette église en dehors de l'enceinte fortifiée lui fut plus d'une fois fatale.

Poitiers Histoire de l’église Saint-Hilaire-le-Grand reconstruite avec des subsides accordés par Clovis (3)

La Reconstruction par Fridolin

Fortunat et Grégoire racontent l'un et l'autre que Clovis, en 507, lors du combat contre les Visigoths ariens près de Poitiers, aurait été sauvé par une intervention de saint Hilaire : un globe de feu serait apparu au-dessus de la sainte basilique, redonnant force et courage au chef franc. Ils admettent donc qu'une église existait au début du VIe Siècle, mais n'apportent aucune précision quant à ses datations de reconstruction par Saint Fridolin

Originaire d'Irlande, dit-on, il s'en vint en Bourgogne. Grâce à Clovis, il fit reconstruire la basilique de saint Hilaire à Poitiers, puis évangélisa la Lorraine, la Suisse et l'Alsace. Il se retire enfin à Säckingen, sur le Rhin, dans un monastère qu'il avait fondé. Il est le patron du canton suisse de Glaris.

Se basant sur laVita Fridolini confessoris "Vie de saint Fridolin" rédigée au Xe siècle par Balther, moine de Saeckingen, l'abbé Joseph Wilhelm, alors curé de Haselbourg- Hellert, écrit dans le bulletin paroissial de Noël 1969 :

"Saint Fridolin (glaive de la paix) est issu d'une famille noble d'Ecosse [ou d'Irlande]. Devenu prêtre, il distribua ses biens aux églises et aux pauvres et prêchait la Bonne Nouvelle dans les villes et les campagnes.

Poitiers Histoire de l’église Saint-Hilaire-le-Grand reconstruite avec des subsides accordés par Clovis (4)

 Il se rendit alors en France, à Poitiers, sur le tombeau de saint Hilaire pour lequel il avait une vénération toute particulière. Avec des subsides accordés par Clovis, il fit reconstruire l'église et le couvent de saint Hilaire détruits lors des invasions barbares.

Il y fit transférer les reliques du saint. (Il préleva quelques éléments de ces reliques, les mit dans un petit sac et les emporta avec lui.)

Dans un songe, saint Hilaire lui aurait demandé de se rendre en Alémanie sur une île baignée par les eaux du Rhin. Avec ses compagnons, saint Fridolin prit la direction nord-est, passa à Strasbourg puis trouva l'île sur le Rhin à l'emplacement de l'actuel Saeckingen. Il y construisit une église et un couvent et y fut enterré à sa mort en 538 ou 540."

A l'occasion de ce voyage, saint Fridolin a dû passer dans notre région et s'arrêter un temps dans le paisible vallon où existait sans doute déjà le village de Fischbach. Il prêcha la bonne nouvelle du christianisme aux habitants de la contrée et baptisa nombre d'entre eux. Après son départ, d'autres moines, venus du couvent Hilarimunster, puis de celui de Marmoutier, continuèrent la christianisation du lieu.

Avec l'aide des habitants, ces moines construisirent une chapelle, chapelle baptismale pour les habitants de Fischbach et des hauteurs environnantes. Dans un bloc de grès, ils taillèrent une cuve baptismale.

Poitiers Histoire de l’église Saint-Hilaire-le-Grand reconstruite avec des subsides accordés par Clovis (5)

Continuant son chemin vers Strasbourg et le Rhin, saint Fridolin traversa les Vosges et s'arrêta à l'entrée de la plaine d'Alsace pour y fonder " près d'un vieux chemin romain et même celtique, un petit moutier ou couvent pour une minuscule communauté de moines en l'honneur de saint Hilaire de Poitiers ; ce Hilarimunster, écrit illerici monasterium en 1143, devint par la suite la localité Dillersmunster. Celle-ci était située au nord de l'actuel cimetière de Reinhartsmunster et fut détruite au XVIe siècle.

 

En 732, elle fut brûlée par les Sarrasins, avant la défaite que leur infligea Charles Martel dans les plaines de Moussais-la-Bataille, au nord de Poitiers. Puis, de nouveau, elle fut brûlée et saccagée par les Normands, en 863 et en 865.

Devant ces dévastations et ces terreurs sans cesse renaissantes, les religieux de Saint-Hilaire abandonnèrent le monastère, transportèrent avec eux le corps de leur saint patron, jusqu'à la ville du Puy-en-Velay. Il ne devait en revenir quelques fragments qu'en l'année 1657.

Des différentes restaurations qui s'accomplirent jusqu'à l'an 1000, il ne s'est conservé jusqu'à nous que la base du clocher, enveloppée dans le plan du monument actuel, et qui sert aujourd'hui de sacristie (1).

Cette sacristie mérite d'être visitée pour ses colonnes trapues, ses chapiteaux archaïques, et ses arceaux de l'époque carolingienne ou peut-être mérovingienne.

Au commencement du XIe siècle, une princesse d'Angleterre, la reine Emma, mère d'Edouard-le-Confesseur, veuve d'Ethelred II, et qui ensuite épousa Canut-le-Grand (2), fit reconstruire en grande partie, sur les plans de l'architecte anglo-saxon, Walter Coorland, la basilique de Saint-Hilaire.

Cette basilique fut achevée par une autre princesse, Agnès de Bourgogne, veuve de Guillaume-le-Grand, comte de Poitou, et solennellement consacrée le 1er novembre 1049, en présence de treize archevêques ou évêques.

Poitiers Histoire de l’église Saint-Hilaire-le-Grand reconstruite avec des subsides accordés par Clovis (6)

« Alors, dit Mgr Pic, s'arrondirent ces voûtes hardies, ces coupoles nombreuses, qui donnèrent à Saint-Hilaire un caractère particulier. A l'extrémité de la nef principale, soutenue elle-même, de chaque côté, par trois nefs secondaires, on vit s'épanouir, avec ses chapelles élégantes, ce sanctuaire élancé et fleuri que nos manuscrits désignent du nom gracieux de corolle » (3).

« Les siècles qui suivirent celte reconstruction de Saint-Hilaire, dit encore l'éminent évêque de Poitiers, furent proprement ceux de sa gloire. Les Souverains Pontifes placent sous leur protection et leur juridiction immédiate son illustre Chapitre et l'enrichissent de leurs dons. De grands princes, d'augustes princesses, des monarques français et étrangers, viennent s'agenouiller sur les marches de son sanctuaire.

 

Nos rois, après les comtes du Poitou et les ducs d'Aquitaine, tiennent à honneur d'en être regardés comme les premiers dignitaires ; quelques-uns y viennent recevoir leurs insignes, en qualité d'abbés de la célèbre Collégiale, et l'on vit Henri IV et Louis XIV prendre place dans le choeur des chanoines, revêtus du surplis et de l'aumusse ».

Ce cérémonial d'investiture fut aussi pratiqué à l'égard de Charles VII, en 1453, d'Henri III, en 1577, et de Louis XIII, en 1614

Richard Coeur-de-Lion, en sa qualité de comte du Poitou, fut également installé abbé de Saint-Hilaire. Mais, au lieu de recevoir le surplis et l'aumusse, il reçut en mains la lance et l'étendard.

Avant la venue d'Henri III et de ses successeurs, la basilique avait encore passé par de mauvais jours.

En 1562, les bandes de protestants, qui avaient envahi Poitiers sous la conduite du chef gascon Sainte-Gemme, la pillèrent et la dévastèrent, comme de véritables cambrioleurs. Les châsses, les monstrances, les croix, les autels, les tableaux, les stalles, la belle librairie ou bibliothèque, rien ne fut respecté.

Poitiers Histoire de l’église Saint-Hilaire-le-Grand reconstruite avec des subsides accordés par Clovis (2)

Le Chapitre de Saint-Hilaire possédait, en rares et précieux manuscrits, l'un des plus riches trésors du royaume, oeuvre de dix siècles de labeurs, d'acquisitions à prix d'or, de dons des rois et des princes. Tout devint la proie des flammes, et fut à jamais perdu pour la postérité.

Les protestants détruisirent aussi par le feu deux orgues magnifiques, « autant belles que bonnes qu'il y eut en Europe » (4).

En 1590, le grand clocher, qui était le plus haut de tous ceux de la ville (5), s'écroula, entraînant avec lui une partie des voûtes.

« Le Chapitre fit de son mieux pour réparer ces ruines. Mais Saint-Hilaire ne recouvra jamais son antique splendeur. Enfin la Révolution arriva, et lui porta le dernier coup. L'église, vendue comme bien national, démolie en partie par l'acquéreur, fut rendue au culte en 1804, après quelques réparations sommaires » (6).

Elle n'avait conservé que son abside, son sanctuaire, les deux chapelles latérales, et la première travée de l'avant-choeur.

Ce ne fut qu'en 1869, après un éloquent appel de Mgr Pie aux fidèles du diocèse et aux pouvoirs publics, qu'on entreprit de réédifier les nefs sur les anciennes fondations, et, le 25 mai 1875, eut lieu, en grande solennité, la cérémonie d'inauguration.

Aujourd'hui, les parties les plus remarquables de l'édifice sont, à l'intérieur, la grande nef, avec ses voûtes à forme domicale et ses six nefs collatérales — la crypte creusée sous le choeur, où sont exposées la châsse et les reliques de saint Hilaire — et, beaucoup plus élevé que la nef, le sanctuaire, avec son élégante colonnade et l'arc de cercle de son abside.

A l'extérieur, c'est la même abside, vue du dehors, et les jolies absidioles, inscrites en saillie sur l'abside principale et sur les deux croisillons.

Ces absidioles, au nombre de six, sont spécialement intéressantes par leurs piliers, leurs modifions, et leurs chapiteaux de forme si archaïque.

L'ensemble de l'église est un type d'architecture romano-byzantine, unique en notre contrée.

Poitiers Histoire de l’église Saint-Hilaire-le-Grand reconstruite avec des subsides accordés par Clovis (7)

On voit, « au bas du collatéral de droite, le beau couvercle bombé d'un sarcophage en marbre blanc, coupé par des ressauts disposés en croix, et orné de figures et d'emblèmes qui rappellent les premiers temps du Christianisme. La tradition le désigne sous le nom de tombeau de sainte Abre, fille de saint Hilaire » (7).

A l'angle du croisillon nord et du bas-côté, un très curieux chapiteau représente la mort de saint Hilaire, étendu sur un lit et entouré de moines qui tiennent des livres de prières. Deux moines sont assis sur des sièges en X. Plus haut, l'âme du saint, sous la forme d'un corps nu, est bénie par la main divine et enlevée au ciel par deux anges.

Sur la pile sud-ouest de la croisée, la Nativité et la fuite en Egypte sont également sculptées d'une| manière très naïve.

Dans la partie neuve de la basilique, les chapiteaux n'ont pas encore reçu les sculptures qui doivent les achever et les embellir.

Disons aussi que l'autel du sanctuaire, par ses médiocres proportions, n'est pas en harmonie avec l'ampleur du vaisseau.

Le Chapitre royal de Saint-Hilaire jouissait de privilèges exceptionnels.

Les deux premiers dignitaires du Chapitre, le trésorier et le doyen, avaient le droit d'officier avec les gants et la mitre.

De plus, le trésorier de Saint-Hilaire était en même temps chancelier de l'ancienne Université, fondée en 1431 par le pape Eugène IV et le roi Charles VII.

Les chanoines, en vertu des bulles papales, étaient exempts de la juridiction de l'évêque de Poitiers, et formaient, par conséquent, une corporation autonome.

Poitiers Histoire de l’église Saint-Hilaire-le-Grand reconstruite avec des subsides accordés par Clovis (8)

D'autre part, en vertu des ordonnances des rois, ils étaient affranchis de la juridiction municipale, et, par suite, exerçaient une pleine autorité civile et judiciaire sur tout le domaine qu'ils possédaient.

Ce domaine était comme une petite ville indépendante. qui s'appelait le Bourg de Saint-Hilaire, et qui comprenait toute la partie sud-ouest de Poitiers, jusque vers la rue actuelle du Petit-Bonneveau, le bazar des Halles, et la rue de la Visitation.

On voit encore, à l'entrée de la cour intérieure de l'Hôtel des Trois-Piliers, de chaque côté du porche, deux petites statuettes enclavées dans le mur. L'une, celle de droite, marque la limite où s'arrêtait ici le Bourg de Saint-Hilaire, et l'autre, celle de gauche, le commencement du territoire urbain de Poitiers.

Le Musée lapidaire des Antiquaires conserve aussi plusieurs bornes qui délimitaient autrefois la juridiction territoriale du fastueux Chapitre.

Le Bourg de Saint-Hilaire s'étendait encore, au-delà des remparts de la ville, sur la campagne environnante.

« C'était sur les limites mêmes de son fief que le Chapitre avait soin de tenir ses assises judiciaires, pour fixer, matériellement en quelque sorte, dans l'esprit et la mémoire des habitants, l'étendue de sa possession seigneuriale » (8).

En 1096, quand le pape Urbain II vint consacrer l'église abbatiale de Montier-neuf, une dispute s'était élevée, au sujet de certaines redevances, entre les religieux de celle dernière abbaye et les chanoines de Saint-Hilaire.

Le Chef suprême de l'Eglise s'interposa pour dirimer le conflit. Mais les chanoines de Saint-Hilaire ne voulurent entendre aucune proposition d'arrangement.

Poitiers Histoire de l’église Saint-Hilaire-le-Grand reconstruite avec des subsides accordés par Clovis (9)

Ce fut alors que le Pape leur adressa, avec une juste sévérité, l'allégorie suivante :

« Un loup fut placé chez un maître d'école, pour apprendre ses lettres. Mais, lorsque celui-ci disait A, l'élève répondait agneau, et, si le maître disait B, l'élève répondait pourceau. Or vous faites comme ce loup. Je vous propose oraisons et psaumes, et vous réclamez des choses qui ne sont d'aucun profit pour le salut des âmes ».

Cette piquante anecdote n'est-elle pas toute une peinture de moeurs ?

Au XVe siècle, un autre différend s'étant élevé entre le Chapitre de Saint-Hilaire et celui de Saint-Pierre, au sujet de la préséance dans les processions générales — toujours l'éternelle question du protocole ! — on régla par une convention que les chanoines des deux Chapitres marcheraient parallèlement, mais que ceux de la Cathédrale prendraient la droite, en signe de suprématie.

A côté de l'abside extérieure de Saint-Hilaire, s'élève un monument du XVIe siècle, style Renaissance, bâti par Geoffroy d'Estissac, d'abord doyen de Saint-Hilaire, et ensuite évêque de Maillezais.

Ce beau monument est l'ancien Doyenné du Chapitre royal, transformé, depuis 1834, en Ecole Normale d'instituteurs primaires.

C'est un membre du Chapitre de Saint-Hilaire, qui, le premier, installa en son domicile, sur la fin du XVe siècle, une presse d'imprimerie.

Poitiers Histoire de l’église Saint-Hilaire-le-Grand reconstruite avec des subsides accordés par Clovis (10)

De celte presse est sorti, en 1479, le premier livre imprimé à Poitiers, le Breviarium Historiale, in-quarto gothique, de 322 folios, avec initiales peintes en rouge.

La Bibliothèque publique de la Ville en possède un exemplaire.

C'est une chronique latine, qui commence à la création du monde, et se poursuit jusqu'au pontificat du pape Martin V, mort en 1431.

Les dernières lignes de cet antique et précieux incunable indiquent, de la façon la plus positive, la date et le lieu de son impression. C'est auprès de la basilique de Saint-Hilaire, dans la maison d'un chanoine du Chapitre, que ce travail fut accompli et achevé le 14 août 1479.

Nouvelle preuve que le clergé n'a jamais été le dernier à favoriser le développement de l'industrie, des sciences, et des arts utiles.

Il existait jadis, annexée à l'église Saint-Hilaire, une école célèbre en Poitou. Bien que cette école ait disparu depuis longtemps, le titre d'écolâtre avait été conservé, et figurait toujours parmi les dignités du Chapitre.

Poitiers Histoire de l’église Saint-Hilaire-le-Grand reconstruite avec des subsides accordés par Clovis (11)

Au-delà du Doyenné de Saint-Hilaire, dans la rue actuelle Jules-Ferry, se trouvait, avant la Révolution, la petite église paroissiale de Sainte-Triaise, dont le dernier curé fut l'abbé Lecesve.

Elu par le clergé du Poitou député aux Etats-Généraux, Lecesve y joua un rôle des plus importants, puisqu'il décida un grand nombre de membres de son Ordre à se réunir, en juin 1789, au Tiers-Etat, pour former l'Assemblée Nationale. Il fut ainsi, avec ses deux collègues du Poitou, l'abbé Jallet et l'abbé Ballard, un des promoteurs influents de la Révolution.

En 1791, il devint premier évêque constitutionnel de la Vienne, et mourut peu de jours après son installation.

Poitiers, ses monuments, son histoire / Jehan Pictave

 

 

Quel était l'état de la Gaule à la fin du IIIe siècle ap. J. C quand HILAIRE était l’évêque de POITIERS ?  <==...

 Le baptistère Saint-Jean de Poitiers, l'un des plus anciens monuments chrétiens d'Europe (Prosper Mérimée - P. de la Croix)<==

Carte des Gaules lorsque Clovis vint y jetter les Fondements de la Monarchie Française<==

Campo Vogladise 507 : Clovis, Alaric, la Bataille de Vouillé – la vallée aux morts (Voyage virtuel dans le temps) <==

 

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(1) A. de la Bouralière : Guide Archéol.

(2) Congrès Archéol. de 1903 : Etude sur Saint-Hilaire de Poitiers, par Lefèvre-Pontalis,

(3) Lettre Pastorale du 13 janvier 1859.

 

(4) Procès-verbal de mai 1562, relaté dans les Mém. des Antiq. de l'Ouest, tom. XXIII, 1856.

(5) Voir, dans la salle des séances des Antiquaires de l'Ouest, le Plan de Poitiers en 1549, gravure allemande attribuée à Sébastien Munster, don de M. le comte Raymond de Beauchamp. — Voir aussi, au Musée de l'Hôtel-de-Ville, le tableau du Siège de Poitiers en 1569.

(6) Guide Archéol.

(7) Guide Archéol.

(8) A. de la Bouralière : Bull, des Antiq. de l'Ouest, 2° trim. 1886.

 

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